306-/-ACTUALITES Du Vendredi 28 octobre 2016
vendredi 28 octobre 2016
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Électricité : De nouvelles mesures pour le Sud
le 28.10.16 | 10h00
Les préoccupations des populations du Sud concernant les factures exorbitantes d’électricité sont en train d’être finalement prises en charge par les pouvoirs publics.
Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a déclaré, hier lors d’une séance de questions orales au Conseil de la nation, qu’une commission restreinte étudie le dossier et élabore actuellement des propositions en la matière. Cette commission, installée sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se penchera sur l’examen du pouvoir d’achat des populations du Sud, le taux de consommation électrique et les factures, a précisé le ministre. Les résultats de ces travaux devront être soumis au Premier ministère et au ministère de l’Energie dans le but de prendre des mesures allant dans le sens de l’allègement de la facture énergétique dans les wilayas du Sud.
La hausse des tarifs d’électricité depuis le 1er janvier 2016 a sévèrement touché les populations des wilayas du Sud soumis à une forte chaleur estivale et qui se sont retrouvés avec des factures salées à l’issue de l’été. Comme conséquence de cette situation intenable, des mouvements de protestation ont éclaté ces dernières semaines dans plusieurs wilayas du Sud, comme Timimoun et Ouargla, les protestataires réclamant des mesures spécifiques qui prendraient en considération leur situation particulière.
Noureddine Bouterfa a rappelé que l’Etat avait justement pris des mesures visant à réduire la facture d’électricité au profit des populations du Grand Sud depuis 2010. Ces mesures portent sur une réduction de 50% conformément à l’article 49 de la loi de finances complémentaire 2011 et une autre de 10% en direction des clients du secteur économique hors agriculture conformément à l’article 69 de la loi de finances complémentaire 2010.
Les assurances de M. Bouterfa ont été confirmées par le PDG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, à l’occasion d’une visite à Tlemcen. «Actuellement, une commission interministérielle est en train de travailler pour trouver une solution pour les habitants des villes du Sud», a-t-il révélé. Et d’ajouter sur le même ton apaisant : «Aucune augmentation dans la tarification de l’énergie n’est à l’ordre du jour.» En visite au Salon sur l’électricité et le gaz, organisé au Palais de la culture de Tlemcen, le PDG de Sonelgaz a longuement écouté les explications sur les nouvelles techniques d’établissement des factures, dont celle à distance, ainsi que le relevé automatique des compteurs.
«En cas d’erreur de facturation, les agents de Sonelgaz doivent apprendre à présenter leurs excuses pour l’amélioration de leur relation avec les clients», a-t-il souligné et de suggérer des «campagnes de sensibilisation au niveau des établissements scolaires sur la rationalisation de la consommation de l’énergie électrique». Par ailleurs, selon M. Guitouni, la wilaya de Tlemcen est raccordée au gaz à 89%.
Chahredine Berriah
Les 10 chiffres de la retraite
le 28.10.16 | 10h00
Si l’âge légal de la retraite reste de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, depuis 1997 et la loi 97-13, un travailleur salarié peut partir avant cet âge dans deux conditions. Soit dans le cadre de la retraite proportionnelle s’il a 50 ans et totalise au moins 20 ans d’activité ou dans le cadre de la retraite sans condition d’âge s’il cumule 32 ans de travail actif. La réforme de la retraite proposée par le gouvernement vise à mettre fin à ces deux exceptions. Afin de mesurer les implications de cette décision, El Watan Week-end vous livre les chiffres-clés du dossier de la retraite.
-- 52% des pensions de retraites directes sont représentés par la retraite proportionnelle et sans condition d’âge. A fin 2015, la CNR enregistrait 551 980 bénéficiaires de la retraite proportionnelle, soit 35% des pensions directes. La part de la retraite sans condition d’âge concerne, elle, 15,6% des retraités, alors que la retraite anticipée, qui concerne les départs pour raisons de fermetures d’entreprises, ne représente que 0,036% du total des retraites directes. On comptait 1 572 991 de pensions de retraites directes à la fin de l’année 2015, dont 49% concernait la retraite normale, soit à l’âge de 60 ans.
-- 428 milliards de dinars sera le déficit de la CNR en 2017 si la réforme n’est pas entérinée, selon les prévisions de la Caisse. L’écart entre les dépenses et les recettes ira en se creusant jusqu’à augmenter de 50% dans les 15 prochaines années. La Caisse estime que si rien n’est fait, le déficit pourrait dépasser les 600 milliards de dinars d’ici 2021. L’écart dépasse actuellement les 200 milliards de dinars et a, jusque-là, pu être comblé grâce à la solidarité intercaisses, et précisément le concours de la CNAS, pour pouvoir payer les pensions dans les délais. A titre d’exemple, en 2004, la Caisse enregistrait un excédent de plus de 12 milliards de dinars.
-- 405 milliards de dinars, le coût des pensions de retraite reversées aux travailleurs ayant bénéficié de la préretraite (sans condition d’âge et proportionnelle), soit 46% de l’ensemble des pensions reversées en 2015. L’augmentation des salaires en 2012 a poussé beaucoup de personnes à partir en retraite car elles ont constaté que leurs pensions seraient plus importantes, selon les explications de Slimane Melouka, directeur général de la CNR. Les statistiques de la CNR montrent, qu’avant 2012, les bénéficiaires de la retraite directe (proportionnelle, sans condition d’âge et anticipée) évoluaient au rythme de 4% en moyenne par an. A partir de 2012, ce rythme est passé à plus de 7% par an en moyenne.
-- 70% des dossiers de demandes de départ à la retraite déposés aujourd’hui concernent la préretraite (proportionnelle et sans condition d’âge). La frénésie a commencé suite à l’annonce du projet de réforme, il y a quelques mois. Ceux qui ouvrent droit au départ anticipé veulent en profiter avant 2017, année d’entrée en vigueur de la réforme. Jusqu’à la fin de l’année 2014, les départs à la retraite à l’âge légal de 60 ans étaient encore prédominants avant que la tendance ne s’inverse à partir de 2015.
-- 200 000 dossiers de départs en préretraite devraient être enregistrés d’ici la fin de cette année. Les secteurs les plus touchés sont ceux de l’éducation et de la santé. Selon Meziane Meriane, environ 50 000 dossiers concernent le secteur de l’éducation, soit un dossier sur quatre. Un chiffre contesté par des responsables de CNR qui l’estiment à seulement 20 000. Alors que les syndicats indépendants ont décidé d’observer des grèves cycliques pour contester la décision du gouvernement, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient de réitérer qu’il n’est pas question de revenir sur cette réforme.
-- 11 000 bénéficiaires de la préretraite en 1997. A cette époque, les raisons invoquées pour les départs étaient la mal-vie, les considérations personnelles et la volonté de changer d’activité, selon les explications données par le directeur général de la CNR, Slimane Melouka.
La courbe a commencé à s’inverser au fil des années avec une augmentation de la proportion des gens bénéficiant de ce dispositif, au point où la CNR se retrouve aujourd’hui avec plus de 900 000 partants dans le cadre du dispositif et un peu plus de 800 000 dans le cadre de le retraite normale de 60 ans.
-- 13,5 milliards de dinars de gains en recettes pourraient être réalisés par la CNR en 2017 en cas d’abrogation du dispositif de préretraite, selon les projections de la Caisse. Ce chiffre dépasserait les 200 milliards de dinars en 2030 et les 65 milliards en 2021. Les recettes de la Caisse sont composées essentiellement des cotisations (travailleurs et employeurs) ainsi que d’une contribution de l’Etat, qui consiste en une ponction de 3% sur la fiscalité pétrolière. La baisse de cette dernière en raison de l’amenuisement des recettes d’hydrocarbures compromet cet apport.
-- 2,1 cotisants pour un retraité en Algérie, alors que la norme mondiale est autour de 5 cotisants pour un retraité. L’impact du secteur informel ait pour beaucoup dans cette situation. Selon Slimane Melouka, il y aurait moins de 6 millions de cotisants alors que les derniers chiffres de l’ONS font état de plus 10 millions de personnes occupées, dont 40% ne sont pas affiliées à la Sécurité sociale. Il faudrait remplacer les 200 000 partants par un million d’emplois pour assurer la pérennité du système. L’abrogation de la loi 97-13 permettrait à la Caisse de réaliser de grosses économies de dépenses. Selon les projections, elle économiserait plus de 51 milliards de dinars en 2017, 250 milliards en 2021 et plus de 750 milliards en 2030.
-- 8,5% de la population active seulement est âgée de plus de 60 ans, selon les statistiques de l’ONS. En d’autres ternes, les plus de 60 ans participent peu à la force active. Près de 60% des bénéficiaires de la retraite proportionnelle ont moins de 60 ans et un tiers d’entre eux ont moins de 55 ans. Globalement et en y incluant les bénéficiaires de la retraite sans condition d’âge, il apparaît que plus de la moitié des bénéficiaires de la préretraite a moins de 60 ans et seulement 8% ont moins de 50 ans, alors qu’un préretraité sur quatre a moins de 55 ans. «On ne demande qu’à revenir à l’âge de la retraite de 60 ans pour garantir la viabilité du système», a déclaré Smaïl Melouka
-- 4 groupes de métiers considérés comme fortement exposés aux risques professionnels seront pris en compte dans la définition des métiers à haute pénibilité devant continuer à bénéficier de la préretraite. Il s’agit des travaux comportant la préparation, la manipulation ou l’exposition à plus d’une vingtaine d’agents chimiques, tels l’iode, le chlore, le phosphore, l’arsenic, etc. Les travaux comportant l’exposition aux risques infectieux parasitaires (travaux effectués dans les égouts, les abattoirs, manipulation de peaux brûlées, etc).
Les travaux comportant l’exposition aux risques physiques (exposition aux rayons x, poussière d’amiante, de silice, etc). Et enfin un dernier groupe de travaux comportant les risques d’exposition aux hautes températures, aux émanations toxiques, le travail de nuit, l’application des peintures et vernis, travaux d’opérateurs sur standard téléphonique ou sur écran, etc. Les différents secteurs d’activité ont été invités à identifier les métiers et les postes de travail susceptibles d’être inscrits dans l’un ou l’autre de ces groupes afin d’aider à compléter la liste des métiers hautement pénibles.
Safia Berkouk
© El Watan
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