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Actualités : Attaques de Saïdani contre Sellal Turbulences au sommet de l’État
Inédit dans les annales du sérail algérien : un chef d’un parti qui siège au gouvernement s’en prend vertement au Premier ministre à travers une déclaration de presse excessivement dégradante. Senteurs de roussi chez le clan présidentiel. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Les chamailleries entre gens du clan présidentiel parviennent désormais crues aux oreilles du peuple, pris à témoin, malgré lui, des échanges peu amènes entre deux hommes, Amar Saïdani, chef de parti, et Abdelmalek Sellal, Premier ministre, tous deux censés participer à une seule et même entreprise : aider à la réélection de Bouteflika à la magistrature suprême en avril prochain. Dans sa réplique à Sellal qui a cru bon l’inviter, depuis Setif, à cesser de parler au nom des institutions, Amar Saïdani décoche au jugé. Et il a touché là où ça devrait faire plus mal. Sur ce coup, le Premier ministre semble s’être trompé sur un détail : Bouteflika n’est pas furieux contre Saïdani et ne l’a encore moins rappelé à l’ordre. Preuve en est que le secrétaire général du FLN en a rajouté une couche dès que l’occasion s’est présentée. «Sellal n’est pas fait pour la politique. Sur ce terrain, il est un mauvais joueur. Il devrait se contenter de son rôle dans l’exécutif», assénait-il dimanche dans un entretien au site électronique TSA. La récidive a tout l’air d’avoir été autorisée, encouragée même par ceux qui, dans l’ombre, s’affairent à tailler des croupières à un Sellal que les attaques à répétition et de plus en plus appuyées finiraient, croient-ils, par déstabiliser et, en définitive, faire renoncer à quelques ambitions qu’il nourrirait. Le Premier ministre devrait avoir déjà réalisé qu’il perd l’assise à laquelle il a prétendu au sein du clan présidentiel qui songerait à l’évidence à remanier le staff des préposés à la campagne électorale avant que Bouteflika ne s’aligne officiellement dans la course. Mais que s’est-il donc passé pour que Sellal, par deux fois directeur de campagne de Bouteflika, par deux fois successives nommé Premier ministre, perde de son statut d’homme adoubé par Bouteflika ? D’aucuns auront noté, en effet, que le président de la République n’a pas jugé jusque-là utile de sonner la fin de la partie de pugilat politique que Saïdani et Sellal se livrent depuis plusieurs semaines maintenant. En tout cas, Amar Saïdani ne donne pas l’air d’avoir essuyé quelques rodomontades de la part de Bouteflika, sinon il aurait assurément cessé ses attaques ou, du moins, il y aurait mis un bémol. Sellal serait-il coupable de la maladresse d’avoir tenté de recarder son protagoniste lorsque ce dernier avertissait, bien avant tout le monde, de l’imminence de la tenue d’un Conseil des ministres ? Aurait-il mal assimilé la logique du clan présidentiel pour qui la communication n’est pas une plate-bande délimitée pour les seuls institutionnels ? C’est de là que partit l’animosité entre les deux hommes qui, désormais, s’étripent publiquement sans que personne intervienne pour les rappeler à l’ordre. En haut lieu, on semble s’accommoder de cette escalade entre Saïdani et Sellal, comme si, au final, elle devait déboucher sur quelque chose de profitable au clan présidentiel. S. A. I.
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Actualités :LE SG DU FLN L’AFFIRME : «Bouteflika sera candidat»
«Bouteflika sera candidat. Il l’annoncera au moment opportun.» Le propos du secrétaire général du FLN qui ne souffre aucune ambiguïté est à même de faire revenir de leurs ultimes illusions ceux qui cultivent encore la «conviction» ou l’espoir «intime» que le président de la République rentrerait chez lui une fois son troisième mandat arrivé à terme dans moins de six mois, le 19 avril prochain plus exactement. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) Car à se fier et à donner crédit à ce que soutient Amar Saïdani, Abdelaziz Bouteflika sera bel et bien candidat à sa propre succession lors de la présidentielle d’avril prochain. Dans un entretien «explicatif» accordé avant-hier au journal électronique TSA (Tout sur l’Algérie), celui que Bouteflika a intronisé à la tête du FLN, dont il est le président d’honneur, a fini par lâcher le morceau qui semblait lui rester en travers de la gorge. «Au FLN, on confirme : Bouteflika est notre candidat» à la présidentielle d’avril 2014, avant d’être plus précis et ainsi lever toute équivoque quant à l’intention du premier concerné : «Oui. Bouteflika sera candidat. Il l’annoncera au moment opportun», a-t-il encore asséné. Et Saïdani qui s’est, jusqu’ici, livré à cette mission à doses homéopathiques, s’est encore voulu concis quant aux soucis de santé du président de la République, lui qui s’est effacé depuis des mois, n’apparaissant que furtivement à la télévision nationale à l’occasion de ses réceptions de hauts cadres de l’Etat. Soucis que d’aucuns, d’ailleurs, ne cessent de faire valoir pour revendiquer, qui l’application de l’article 88 de la Constitution, qui à voir en un quatrième mandat celui de trop. «Bouteflika se rétablit doucement mais sûrement et d’ici le mois d’avril, il sera prêt pour mener cette course. Seuls ses médecins sont habilités à définir son état de santé. Le Président n’est pas absent. Il rencontre les cadres. Il donne les orientations. Et c’est lui qui gère le pays», a tenu à rassurer le patron du FLN. Et c’est sur ce registre de l’état de santé du président en exercice, outre le fait que le concerné n’ait pas encore signifié sa prétention à rempiler pour une quatrième mandature de suite, que le «débat» se focalisera. Un aspect qui éclipsera à ne point douter son bilan que ses sponsors mettent d’ores et déjà en valeur et que l’opposition s’est, elle aussi, mise à brocarder. Le potentiel candidat à sa propre succession, à se fier toujours à Saïdani qui fixe l’échéance du mois d’avril pour que le président de la République puisse être à même de mener cette course, fera-t-il, lui-même, sa déclaration de candidature à la présidence de la République à déposer au plus tard dans les quarante-cinq jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral, selon l’article 137 du code électoral ? Une procédure dont il pourra aisément faire l’économie puisque non obligé de se déplacer en personne au Conseil constitutionnel, l’article 136 du code électoral évoquant seulement que cette tâche résulte du dépôt d’une demande d’enregistrement auprès du Conseil constitutionnel contre récépissé. Mais restera le fameux certificat médical que le potentiel candidat Bouteflika se devra de joindre à son dossier de candidature comme le stipule toujours l’article 136 dans son alinéa 7. Un certificat médical que des médecins assermentés doivent lui délivrer. Et là aussi, il semble qu’il n’y ait point de souci pour les partisans du quatrième mandat pour Bouteflika, puisque le secrétaire général du FLN devance tout le monde en déclarant dans ce même entretien que «seuls ses médecins (ceux de Bouteflika, ndlr) sont habilités à définir son état de santé». Ne restera comme seul et unique accroc au clan présidentiel que la campagne électorale. Bouteflika sera-t-il à même de mener himself la promotion de sa quatrième candidature de suite ? Là aussi, le même code électoral ne spécifie rien, le candidat pourra compter sur ses partisans qui, dans le cas du président en exercice, ne manquent pas et ont entamé le travail avant qu’il ne leur soit demandé. Ceci pour dire que si jamais les professions de foi du patron du FLN se vérifient, rien, sur le plan constitutionnel, n’entravera le président de la République à briguer, même sur son fauteuil, un quatrième mandat, voire plus.Restent seulement l’éthique et la morale politiques qui auraient dic té autre chose que ce auquel on assiste. Mais là, c’est un autre thème de débat pas à l’ordre du jour chez nous. M. K.
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Actualités : SELON UN RESPONSABLE DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION «Une réforme des examens du bac et de la sixième est en cours»
Une réflexion est actuellement entamée en vue de réformer les examens de fin de cycle primaire et secondaire, a annoncé hier, M. Brahim Abassi, directeur de l’enseignement fondamental au ministère de l’Education nationale sur les ondes de la Radio Chaine 3. Pour le responsable, si la concertation aboutissait notamment à la suppression de la deuxième session de l’examen de cycle primaire, la décision serait applicable dès la prochaine session. Il précisera que pour le baccalauréat, le changement pourrait être opéré pour la session de 2015.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Selon le responsable, le ministère a entamé une réflexion sur les examens de fin de cycle primaire et secondaire bien qu’aucune décision n’ait encore été prise. Une première concertation a été faite au ministère cette semaine, a-t-il précisé. «Il y a une demande de la suppression de la deuxième session pour l’examen de cycle primaire de la part des parents d’élèves et des syndicats, et nous ne prendrons aucune décision avant que les experts ne se prononcent», a assuré l’invité de la radio. Pour ce qui est de la deuxième session du baccalauréat, le responsable dira qu’il y a des arguments qui militent pour la réouverture de ce dossier dont les tendances au niveau international, des notes qui avoisinent la moyenne sans rachat et la nécessité de parachever la réforme du système éducatif. Trois options sont actuellement étudiées. Il s’agit soit de comptabiliser l’évaluation continue, les épreuves anticipées ou une session de rattrapages. Aucune décision ne sera prise, selon lui, sans une consultation élargie et la consultation d’experts. Pour le cycle primaire, les décisions pourront être appliquées pour la prochaine session, a-t-il annoncé, notant aussi que pour le bac, d’éventuelles réformes ne seront appliquées qu’en 2015. Le dispositif de soutien des classes d’examens sera renforcé et étendu à un plus grand nombre d’élèves et aux autres niveaux afin de compenser les cours particuliers, a aussi annoncé M. Brahim Abassi. Selon M. Brahim Abassi, la participation des parents d’élèves et des collectivités locales est aussi nécessaire pour la concrétisation du projet, précisant que le dispositif de soutien existe déjà. Il s’agira ainsi de généraliser ces cours de soutien au niveau des établissements dans un cadre organisé et en vue de répondre à la demande. Pour le représentant du ministère de l’Education, les cours particuliers dispensés par les enseignants se font hors des établissements et hors du cadre réglementaire et prennent des proportions inquiétantes. «Nous allons mettre de l’ordre dans cette situation mais dans un processus progressif. Nous allons vers la sensibilisation des enseignants qui doivent adhérer au processus», a déclaré l’invité de la radio. Il évoquera, ainsi, la circulaire envoyée le 30 octobre aux directeurs de l’éducation. «Il s’agit de moraliser l’acte d’enseigner et non pas de l’interdire. Il faut aussi savoir qu’il y a des effets néfastes. Nous avons, donc, ouvert le dossier et entamé une large consultation qui a commencé hier, avec 24 wilayas par vidéo conférence. Tous les membres de la communauté éducative sont représentés. Nous mettrons aussi en place des mécanismes où nous ne serons pas seuls à intervenir», a déclaré le représentant du ministère de l’Education. Il précisera, ainsi, que du fait que c’est une activité lucrative, rémunérée, il y a cumul de fonctions et de revenus qui ne sont pas déclarés. Selon lui, les secteurs du commerce, du travail et des finances doivent notamment intervenir. Pour le responsable, une étude réalisée par le secteur a démontré que ces cours n’avaient aucune incidence sur l’amélioration des performances scolaires. Précisant que le ministère ira vers leur interdiction pure et simple. Il notera aussi que «si les enseignants s’investissaient correctement, il n’y aurait pas eu ce besoin». Les mesures cœrcitives interviendront dans un deuxième temps. Il ajoutera aussi que le contrôle des cours de soutien sera aussi réalisé au niveau des établissements d’enseignement privés. F.-Z. B.
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Sports : Handball Championnat nationale «Une» messieurs (8e journée) Une belle empoignade à Blida
Une fois n’est pas coutume, la compétition se déroulera un jour de semaine qui coïncide avec la fête de Moharrem. La programmation de la 8e étape est effectuée pour accélérer le déroulement du championnat vu l’approche de la Coupe d’Afrique des nations de janvier 2014. A la lecture des affiches, cette première journée de la phase retour ne se caractérise pas par des rencontres au sommet. Mais il faut dire que deux chefs de file auront du souci à se faire à la veille de cette étape et les deux autres sont rassurés d’occuper en solo leurs première loges. Au niveau du premier groupe, seule la partie devant opposer à Blida, l’équipe locale à celle de Rouiba mérite le déplacement. Malgré l’écart les séparant, leurs débats seront intéressants à suivre et seront pleins de suspense. Pour les autres matches, il y aura la virée «touristique» des Pétroliers à Ouargla où les Sudistes ne seront que des figurants sans aucune résistance. Dans la poule B, Baraki, tout en étant exempt restera leader car son dauphin millevien devra se méfier du visiteur venu de Barika. Quant au troisième groupe, la formation d’Aîn Touta, bien que menant le peloton est talonnée de très près par celle de Saïda. Mais étant exempts, les Auressiens devront suivre le déplacement des Saïdis à Tadjenanet avec anxiété pour rester ou non en tête de la poule. Enfin, la quatrième poule connaîtra le déroulement d’une belle confrontation à Ouargla où les Sudistes accueilleront les leaders skikdis qui sont assurés de rester les chefs de file vu que les dauphins de l’Olympique d’El Oued seront exempts. De leur côté, les Bordjiens iront à El Arrouch avec l’espoir de retourner au bercail en vainqueurs pour se rapprocher des Skikdis. H. C.
Start Mardi 5 novembre
- Groupe A
- A Tizi-Ouzou (15h) : JS Kabylie – HBC El-Biar
- A Blida (16 h 30) : MAJD Blida – WO Rouiba
- A Arzew (11 h 30) ES Arzew – HC Béjaïa
- A Ouargla (15 h) : IC Ouargla – GS Pétroliers
- GROUPE B
- A M’Sila (15h) : O M’Sila – AB Barika
- A Touggourt (15h) : NRB Touggourt – C Chelghoum Laïd
- A Oran (15h) : MC Oran – GS Boufarik
- Exempt : CRB Baraki
- GROUPE C
- A Maghnia (15h): OM – CRBM
- A Souk Ahras (15 h 00): HCSA – TRBB
- A Oued Athmania (15h): MBT – MCS
- Exempt : ES Aïn Touta
- GROUPE D
- A El- Biar (15 h) : CRBBE Alger centre – TR Sétif
- A El-Arrouch (15 h): R El-Arrouch – CR Bordj Bou-Arréridj
- A Ouargla (11 h 30) WAB Ouargla – JSE Skikda
- Exempt : O El-Oued
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Sports : Football Ligue des champions d’Europe (4e journée du tour des poules) Bayern, Real, Paris et Manchester City à portée des 8es
- Le Bayern Munich, tenant du titre, le Real Madrid, le Paris SG et Manchester City peuvent être les quatre premiers qualifiés pour les 8es de finale de la Ligue des champions, en cas de victoires ce soir (20h45)lors de la 4e journée.
- Groupe A
- Real Sociedad (ESP) - Manchester United (ENG) : les Red Devils de David Moyes, qui viennent d'enchaîner pour la première fois depuis le début de saison deux succès de rang, vont mieux. Même s'ils ne savent plus gagner à l'extérieur en Europe depuis un an et une victoire à Braga (7 nov. 2012), ils peuvent prendre une belle option pour les 8es en cas de victoire sur le terrain de la Real Sociedad. Le club de San Sebastian, battu (1-0) à l'aller à Old Trafford, est en revanche au bord de l'élimination après trois revers.
- Shakhtar Donetsk (UKR) - Bayer Leverkusen (GER) : derrière United, le duel entre le Shakhtar et le Bayer devrait décider de l'identité de l'autre équipe qualifiée. Avantage Leverkusen, qui compte deux points de mieux et surtout un large succès (4-0) lors de la journée précédente qui pourrait compter en cas d'égalité de points, puisque la différence particulière prévaut pour l'UEFA.
- Groupe B
- Juventus (ITA) - Real Madrid (ESP) : le Real, en quête d'une «decima» (une 10e C1), est à une victoire, voire même un nul, des 8es contre la Juventus. Vainqueurs fébriles du Rayo Vallecano en Liga (3-2), les Merengues retrouveront des Turinois revanchards après la défaite de l'aller (2-1).
- La Juve, qui reste sur cinq succès d'affilée contre le Real à domicile, est surtout en quête d'une première victoire en C1, sous peine d'entrevoir une élimination aussi précoce qu'indigne de son statut de champion d'Italie.
- FC Copenhague (DEN) - Galatasaray (TUR) : le champion de Turquie peut être le grand bénéficiaire du second acte entre les deux favoris, Juve et Real, à condition de s'imposer au Danemark où il n'est jamais simple d'y parvenir.
- Groupe C
- Paris SG (FRA) - Anderlecht (BEL) : irrésistible avec trois victoires, toutes larges, le PSG peut se qualifier dès son 4e match s'il réédite la performance de l'aller en Belgique (5-0), qui avait tourné à la démonstration avec un Ibrahimovic stratosphérique (quadruplé). Laurent Blanc pourrait faire tourner mais Anderlecht, encore traumatisé et promis à l'élimination, tremblera quel que soit le 11 aligné.
- Olympiakos (GRE) - Benfica (POR) : la lutte pour la 2e place fait rage entre les joueurs du Pirée et de Lisbonne. Le match aller au Portugal (1-1) ne les avait pas départagés, même si l'Olympiakos a longtemps cru s'imposer avant l'égalisation tardive de Cardozo.
- Groupe D
- Viktoria Plzen (CZE) - Bayern Munich (GER) : tout va bien pour Ribéry et consorts, leaders de Bundesliga où ils viennent d'égaler le record de 36 matches consécutifs sans défaite, vieux de 30 ans, en s'imposant difficilement à Hoffenheim (2-1). Une victoire chez le dernier Plzen suffira à leur ouvrir la voie des 8es, si Moscou ne gagne pas à City. Un nul conjugué à une défaite du CSKA ne pourrait avoir le même effet.
- Manchester City (ENG) - CSKA Moscou (RUS) : vainqueurs en Russie à l'aller (2-1), les Citizens seront également qualifiés s'ils s'imposent de nouveau contre le CSKA et que le Bayern gagne ou fait match nul. Un scénario envisageable pour de
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- Culture :
- ACTUCULT
- SILA 2012, PINS-MARITIMES, ALGER
- Mardi 5 novembre à 15h : Rencontre autour des «Emigrés, réfugiés, exilés : la reconnaissance par la littérature». Espace littérature.
- Mardi 5 novembre à 17h : Rencontre «De l’autre côté du miroir» avec Salim Bachi et Kamel Daoud. Espace littérature.
- Mardi 5 novembre à 15h : Rencontre avec Sarah Haïder autour de son roman Virgules en trombes, au stand Socrate News.
- Mardi 5 novembre à 15h : Hommage à Jacques Vergès. Pavillon central, à la salle «Histoire et actualité».
- SILA 2013, PINS-MARITIMES, ALGER
- Du 4 au 9 novembre à 14h : Razika Adnani dédicacera son livre La nécessaire réconciliation, au stand des éditions Dalimen.
- Salle Ibn Zeydoun, Riadh El-Feth, Alger
- Mardi 5, mercredi 6 et jeudi 7 novembre à 20h 30 : One-man-show Rideau ! de Guy Bedos (tarif : 2500 DA).
- Auditorium de l’hôtel Méridien, Oran
- Jeudi 7 novembre à 19h30 : Spectacle Comedy Box avec les humoristes Malik Bentalha, Waly Dia, Redouane Harjane, Kevin Razy, Fary Brito, Mohamed Nouar et Mickael Montadir.
- SALLE IBN ZEYDOUN, RIADH EL FETH, ALGER
- Du 10 au 14 novembre à 15h, 17h et 19h : 2e édition des journées du film méditerranéen d’Alger
- CENTRE COMMERCIAL DE BAB-EZZOUAR, ALGER
- Du 2 au 16 novembre : Exposition intitulée «Confusion», de l’artiste peintre Abderrahmane Chaouane.
- Palais des Raïs, Alger
- A partir du 31 octobre : Exposition sur la Fédération de France du FLN.
- Salle el-mouggar, Alger
- Du 3 au 8 novembre : Festival culturel du film maghrébin.
- Théâtre régional Malek-Bouguermouh, Béjaïa
- Mardi 5 novembre : Festival international de théâtre de Béjaïa.
- Galerie Baya, Palais de la culture Moufdi-Zakaria, Alger
- Du 31 octobre 2013 au 31 janvier 2014, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.
- Palais des Raïs, Alger
- Du 31 octobre au 14 novembre : La photographie de guerre, exposition de Mohamed Kouaci.
- MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN, ALGER
- Du 21 septembre au 21 novembre : Exposition
- de Djamel Tatah.
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Vive Bozo le clown ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Bensalah : «Le RND est derrière Bouteflika.» Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Chacun est libre de ses…
… positions !
Moi, je veux bien que l’on me dise qu’il ne faut pas accorder plus d’espace qu’il n’en faut à un musicien de cabaret. Moi, je veux bien que l’on me dise que le percussionniste ne débite que des âneries. Et moi, je veux bien aussi que l’on vienne m’assurer que le seul rôle dévolu à ce Bozo-là, en plus d’agiter son gros nez rouge, c’est d’amuser la galerie, d’occuper l’espace de la cour de récréation en y faisant le pitre. Je veux bien tout ça ! Sauf que là, Bozo, il revient et il met une étiquette clairement rédigée sur le front de chacun. Aucun doute possible. Pas de place à la double interprétation. Sur le front de Sellal, au gros marqueur «tu ne sais pas faire de la politique, tu n’as rien à voir avec la politique et en plus, t’es un mauvais joueur». Sur le front du DRS, au très très gros marqueur «qu’est-ce que vous foutez dans les rouages de l’Etat ? Votre seule place, c’est dans une caserne, et encore ! Dégagez des institutions, fissa !» Sur le front de Abdekka, au doux marqueur velours «il sera candidat et va l’annoncer le moment voulu». Et je passe sur les autres assertions balancées avec un appui qui ne laisse pas place à beaucoup de choix : soit ce bonhomme est un fou. Un fou furieux. Et alors, il faut franchement s’inquiéter pour ce pays qui confie les clefs du parti majoritaire à un fou. Ou alors, il est réellement mandaté et missionné par et en tant que porte-parole officiel du Palais et de ses démembrements familiaux. Je récapitule donc. S’il est zinzin, il est toujours temps de l’interner, de le faire soigner, et, pourquoi pas, de le guérir, même si devant la gravité du grain, j’ai peu d’espoirs. S’il n’est pas agité du bocal, et si on lui a ordonné de vomir tout ce qu’il vient de vomir, alors les «étiquetés», ceux sur le front de qui il a placardé ses stickers, doivent réagir. J’espère juste qu’ils n’attendent pas encore une fois de la presse qu’elle joue aux gilets pare-balles, qu’elle réponde à leur place. Tab ! Tab ! Lui en a eu dans le froc, folie ou pas, pour gicler les bordées d’invectives et de remises en place. Que ceux qui ont été traînés dans cette boue-là, qui ont été plongés dans la fiente se bougent le popotin. Sinon, si on continue de cautionner tout cela par le silence et le nez vers le sol, moi, perso, ici, et comme Saïdani, je plaque mon sticker avec écrit dessus noir sur blanc, au gros marqueur nauséeux : vive Bozo le clown ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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