315/-ACTUALITÉS Du Mercredi 11 Novembre 2015
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EN L’ABSENCE D’UNE RÉPONSE OFFICIELLE Les initiateurs de la lettre au président de la République, communément appelés groupe des 19, se réuniront en fin de semaine afin d’évaluer la portée de leur démarche et décider de la suite à donner à l’initiative, avons-nous appris auprès de l’une des personnalités signataires Suite... |
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Professeurs faussaires Pour les besoins de notre enquête, nous nous sommes mis dans la peau d’un faussaire pour prouver l’imposture de ces revues... |
«Des groupes occultes se substituent à l'Etat»
Pour avoir assumé la fonction de ministre de la Culture durant douze années, Khalida Toumi connaît les rouages, les agissements et...
Vers la «réhabilitation» de Chakib Khelil ?
V a-t-on vers la réhabilitation, ou l’absolution pure et simple de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil,...
«On peut tromper la vigilance du Président à cause de son état de santé»
Abdelkader Guerroudj, combattant de la première heure lors de la guerre de Libération nationale, deux fois condamné à mort...
L'avocat dénonce le non-respect des droits de la défense
Après deux mois et dix jours de détention, la justice militaire n’arrive toujours pas à statuer sur l’affaire du...
Actualité
«Des groupes occultes se substituent à l'Etat»
Pour avoir assumé la fonction de ministre de la Culture durant douze années, Khalida Toumi connaît les rouages, les agissements et...
«On peut tromper la vigilance du Président à cause de son état de santé»
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Un fléau dans le milieu universitaire
Professeurs faussaires
le 11.11.15 | 10h00
Pour les besoins de notre enquête, nous nous sommes mis dans la peau d’un faussaire pour prouver l’imposture de ces revues «scientifiques» prédatrices que des institutions officielles font pourtant valoir.
Nous avons réussi à y publier un faux article ! Et il faut avouer qu’une fois notre canular commis, nous avons même ressenti cette jubilation que ces faussaires éprouvent, allègrement parvenus en faisant fi de la morale et de l’éthique.
Notre forfait commis, nous déposons donc notre titre de «faux» professeur en physique avancée et retournons à notre carrière de humble journaliste.
Début de notre enquête sur la quantité, la qualité mais également l’opportunité des thèmes de la recherche scientifique nationale, nous avons passé en revue plus d’un millier d’abstracts et de citations et autant de renvois à des revues internationales : Journal of Cancer Research and Therapy, International Journal of Advanced Research, American Journal of Scientific Research, Journal of Electrical engineering, European Journal of scientific research, etc. Autant d’honorables références au crédit de notre élite nationale dirons d’aucuns.
«Que nenni ! Tout faux», s’exclament les initiés aux sombres arcanes de l’université algérienne. En vérité, il s’avère que ces pseudo revues scientifiques n’ont en réalité, malgré leur appellation faussement savante, aucune rigueur scientifique.
Ces «chiffons» fièrement exhibés sur les sites des universités et des laboratoires de recherche algériens, sont édités. Ils publient moyennant argent «absolument n’importe quoi» et ne distinguent point entre bonne ou mauvaise science ni ne s’encombrent de réviser des contributions, médiocres soit-elles, si ce n’est qu’un honteux plagiat, voire même un pur canular comme nous sommes arrivés à le prouver.
«Voyez-vous, vous êtes journaliste, profane de la recherche en métaux et alliages et vous êtes aisément parvenu à vous faire accepter pour la publication d’un article sur la physique avancée, soit-il encore plus ridicule que faux, et dans plusieurs de ces revues que mes pairs font valoir pour asseoir leur réputation et obtenir des promotions, soutenir des doctorats, habilitations et non moins que l’élévation au grade de professeur», commente, désappointé, un physicien à la lecture de notre article «bidon».
Pour tenter de vérifier l’authenticité de quelques-unes de ces revues scientifiques, nous avons visé une sélection d’éditeurs figurant sur les listes de publication de plusieurs universités et laboratoires nationaux, mais aussi, malencontreusement, blacklistés par les plus prestigieuses universités mondiales, dont Harvard à titre d’exemple. Et afin de recentrer l’approche sur la communauté nationale, nous avons pris contact avec des revues sur lesquels des noms de professeurs algériens figurent sur la liste des comités de lecture.
Nous nous sommes présentés en tant que professeur en physique et chef de laboratoire de recherche. Et, suivant la procédure en vigueur, nous avons soumis à nos éditeurs notre objet de recherche pour relecture et évaluation par des pairs en vue de le publier en «open access» à la communauté scientifique mondiale.
Cher «pro faussaire»
Plagiat pour plagiat, l’objet du délit était en fait un lamentable artifice ; pour attirer l’attention de nos correspondants, nous avons prémédité de reproduire des études de personnalités scientifiques plus ou moins connues : nous avons soumis des extraits d’un article publié par Iman Houda Feraoun (physicienne et actuelle ministre) cosigné avec Hafid Aourag (physicien et actuellement directeur de recherche).
Mais vu que l’intégralité des travaux du duo piraté n’est pas disponible au public mais contre un paiement en devises, nous nous sommes contentés de leur siphonner le titre et le résumé et de développer en bidouillant une étude similaire volée à d’autres physiciens étrangers de renom. L’article est truffé de «chiffons rouges» faisant référence à un ouvrage de psychologie dans la bibliographie.
Et pour pousser l’imposture plus loin, nous citons une vague théorie d’un physicien créé de toutes pièces : Maxwell-Bouteflika Boltzmann ! A peine une vingtaine de jours après, nous recevons les premières acceptations.
«Cher professeur Mohamed Staifi (journaliste d’El Watan, ndlr), après un débat critique par notre comité de lecture et nonobstant une motion de rejet émise par un seul pair, la rédaction a validé votre article à la majorité», nous félicite le rédacteur en chef de l’International Journal of Advanced Research, rejoint par celui de International Journal of Multidisciplinary Research Academy.
Quelques jours plus tard, d’autres éditeurs s’intéressent à nos «travaux» et nous commençons à recevoir des spams, des invitations à participer à des conférences ; puis suivent des sollicitations de plusieurs de ces fausses revues nous proposant cordialement de faire partie de leur comité éditorial.
Par la suite, nous avons appris que les boîtes mail de plusieurs enseignants algériens étaient également inondées de ce genre de sollicitations et que la majorité tombe allègrement dans le piège «par vanité, croyant avoir affaire à une consécration de leur notoriété scientifique ou afin d’étoffer leur CV», nous confie un enseignant de Blida.
Effectivement, ils sont plusieurs centaines dont l’identité est consultable sur internet. Ainsi, moyennant quelque 1500 dollars, nous sommes désormais en mesure de fabriquer un faux CV vérifiable, figurant au même titre que des milliers de scientifiques algériens sur plusieurs bases de données.
La Golden connection
Idéalisé, l’essor fulgurant de l’«open access» dès l’année 2000 — initiative de Budapest — présageait la libération du savoir mondial au grand public sans restriction et son émancipation du monopole des grands éditeurs mercantiles tels que Elsevier et Springer.
Or l’open access dit «gold» – par opposition au «green open access» car payant – fit flairer le filon à la faune de cybercriminels et autres escrocs internationaux. Ils auraient engrangé rien que l’année dernière plus de 75 millions de dollars selon Science Magazine et on y compte plusieurs milliers de fausses contributions scientifiques.
Une constellation de contrefacteurs au service de faux chercheurs et autres «scientifiques» malhonnêtes en quête d’une promotion conditionnée justement par la publication.
De plus amples investigations sur ces éditeurs sournois s’imposait pour démêler l’écheveau de ces scabreuses affaires et tenter d’en mesurer l’ampleur dans nos institutions universitaires.
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Khalida Toumi. ancienne ministre de la Culture et signataire de la lettre des 19
«Des groupes occultes se substituent à l’Etat»
le 11.11.15 | 10h00
Pour avoir assumé la fonction de ministre de la Culture durant douze années, Khalida Toumi connaît les rouages, les agissements et les rapports de force au sein du pouvoir. Elle estime que des groupes occultes agissent en toute illégalité se substituant à l’Etat et à son fonctionnement constitutionnel. Elle affirme aussi que la parole du Président et ses prérogatives sont «détournées». Avec ses camarades, elle veut voir le Président pour lui faire part de la gravité de la situation dans laquelle est englué le pays.
- Près d’une semaine après que vous ayez rendu publique votre lettre au chef de l’Etat, y a-t-il des signes que le Président va vous recevoir ?
Les réactions des partis au pouvoir et celle du Premier ministre sonnent comme un barrage vous empêchant de le rencontrer…
Je dois rappeler que nous avons bien déclaré que la lettre est adressée à «Monsieur le président de la République» et que nous allons attendre quelques jours pour que le Président en prenne connaissance, parce que nous savons qu’il a un plan de charge dense et que la fonction présidentielle n’est pas légère. Nous attendons la fin de la semaine. On se réunira pour décider de la suite. Nous attendons fortement que Son Excellence le Président nous reçoive, ou au moins une délégation.
Effectivement, nous avons vu des réactions de toute la classe politique. Il y a celle qui a réagi «sainement» je dirais, qui n’a pas jugé ni de la qualité des signataires ni du pourquoi de notre demande. C’est un signe de bonne santé de la scène politique. Ce qui, par contre, est pour le moins atterrant, ce sont les réactions de deux partis politiques (RND et FLN) et celle du Premier ministre. Je relèverais que ces trois responsables ont oublié un élément fondamental : la demande d’audience ne leur a jamais été adressée.
Ils oublient qu’en Algérie, il n’y a qu’un seul Président et qu’il y a un article de la Constitution qui précise clairement que le Président ne délègue jamais ses pouvoirs. Donc, à quel titre le Premier ministre, avec tout le respect que je dois à sa personne et à sa fonction, de quel droit s’accapare-t-il du courrier du Président et de quel droit s’accapare-t-il, comme dans un détournement, de la parole du Président ? Il n’a ni la qualité ni le droit de le faire. Quant à nous, nous sommes dans notre droit de faire une demande d’audience à notre Président.
Le Premier ministre est-il en train d’accaparer la parole et les missions du Président ? Je pose la question. C’est la preuve que ce que nous avons écrit était très juste. A savoir que nous vivons une situation très grave, caractérisée notamment par la déliquescence des institutions de l’Etat. Au fonctionnement légal, eh bien on substitue un fonctionnement parallèle, occulte, illégal et illégitime. Nous avons raison de dire que le pays est en danger.
- Le secrétaire général de l’ex-parti unique vous renvoie au président Hollande…
Quant au secrétaire général du néo-FLN, franchement, celui là ! On s’est jamais adressés à lui et on le rassure : on ne le fera jamais. Ce qu’il a dit est effarant et scandaleux. Il ne connaît pas des artisans réels de l’indépendance de l’Algérie. Il ne connaît pas Guerroudj, Zohra Drif-Bitat, Fettal, Bouregaâ, Boudjedra… Il ne connaît pas des moudjahidine. Plus grave encore, il s’adresse à nous et à ces gens extraordinaires qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, des combattants de la Libération nationale, et leur demande de s’adresser à un Président étranger, français de surcroît, pour avoir des nouvelles de notre pays !
J’espère que les militants sincères du FLN actuels vont tirer les conclusions d’eux-mêmes. Cet individu est en train de dire que l’Algérie est sous tutelle. Il serait mieux inspiré, lui est ses acolytes, de comprendre définitivement que l’Algérie n’est pas un bien vacant, que dans ce pays, il y a des hommes et des femmes qui ne laisseront pas un état de fait qui veut que l’Algérie soit sous tutelle.
La souveraineté est en danger. Eh bien, cet individu vient de démontrer que nous avions raison. Il reste une grande question parce que, in fine, il y a de la démesure dans la violence de la réaction de ces gens-là, mobilisant un média mercenaire pour exécuter carrément les signataires, notamment Louisa Hanoune et moi-même. C’est vrai qu’en Octobre 1988, nous étions dans la rue avec Louisa et bien d’autres militants qui scandaient dans la rue «Pouvoir assassin».
Parce qu’on voyait des gens de Bab El Oued et des quartiers populaires abattus, c’était insupportable. J’en profite pour rappeler que les libertés ont été payées par le sang de nos enfants. Mais là où il se trompe et qu’il ne connaît pas l’histoire de notre pays, il ne sait pas qu’avec Louisa Hanoune, nous avons commencé notre combat ensemble en 1979, sur la question des droits des femmes.
- Ce personnage ne pouvait pas être là où il est maintenant sans la grâce du chef de l’Etat ?
Je ne sais pas. Il est libre d’agir politiquement. Ce qui me choque, ce sont ses méthodes qui ressemblent à s’y méprendre aux méthodes qu’utilisent les partis des oligarques comme par exemple en Ukraine. Les méthodes, les insultes, l’utilisation des médias mercenaires… ça rappelle les méthodes des partis au service des oligarques. J’espère que les militants sincères du FLN vont mettre fin à cette dérive.
- Pensez-vous que ces réactions violentes sont un signe de panique ?
C’est le signe d’une peur panique. Ont-ils peur que le Président nous reçoive ? En tout cas, ils ont raison d’avoir peur parce que et j’affirme que nous connaissons des choses très graves qui ont été faites et qui se font quotidiennement contre l’intérêt de notre pays et de notre peuple, contre l’indépendance nationale. Nous espérons que le Président nous recevra.
- Vous parlez de groupes occultes et parallèles qui se substituent à l’Etat. Qui sont-ils ?
Eh bien, ceux qui agissent au nom du Président en détournant sa parole et ses prérogatives. Au moins trois hommes se sont autoproclamés détenir la parole du Président et qui ont répondu à sa place.
- Pouvons-nous en conclure alors que la fonction présidentielle est détournée ?
En tout cas, ils en apportent la preuve. Et ils n’ont qu’à prendre leurs responsabilités, le Premier ministre, le chef de cabinet de la Présidence et le secrétaire général du FLN. J’analyse ce qui se passe.
- Sommes-nous alors en présence d’un coup d’Etat qui ne dit pas son nom ?
Je ne pense pas, on ne va pas jusque-là tout de même. Un coup d’Etat, c’est l’armée, mais notre Armée nationale populaire est républicaine et elle a eu à le démontrer. Elle a protégé le pays et la République telle qu’enfantée par le Congrès de la Soummam contre la république islamique.
Mais ils font exactement ce que nous dénonçons dans la lettre et ils nous donnent raison. Il y a des choses graves, on en a cité, qui sont faites au nom du Président. Ils se précipitent toujours pour dire que c’est en son nom. D’après ce que nous connaissons de notre Président comme homme, comme responsable politique, comme parcours, ces décisions et agissements sont totalement étrangers à Abdelaziz Bouteflika que nous avons connu.
- Peut-être qu’il a changé ?
Eh bien on veut le voir pour vérifier. Mais permettez-moi, et que mes amis signataires me pardonnent, d’aller plus loin.
Il y a certaines choses qu’il est impossible que le Président fasse. Je vous donne un exemple : l’affaire du général Mejdoub, que tous les ministres connaissent. Lorsque quelqu’un est malade, même son ennemi (Bouteflika) lui tend la main. Il a eu une attitude très digne et humaine en agissant avec des gens qui lui ont fait beaucoup de mal par le passé.
Comment aurait-il donné l’ordre de traiter le général Mejdoub à l’aéroport, comme ce fut le cas ? La façon dont les autorités ont agi avec lui, le sachant malade, est indigne. Je déclare et j’assume : jamais le président Bouteflika n’aurait agi comme cela avec le général Mejdoub. C’est en tout cas un cas révélateur des agissements dont sont capables les pouvoirs occultes. Le président Bouteflika n’agit pas ainsi, «machi haggar». Il est impossible que ce soit un acte décidé, ordonné par le président de la République.
- Quelles sont ces forces occultes ?
Je parle d’actes. Mais si nous rencontrons Monsieur le Président, nous lui parlerons de choses encore beaucoup plus graves. Il saura qui est derrière quoi.
- Ce processus de mise en place de forces occultes qui se substituent à l’Etat ne date pas d’aujourd’hui…
J’ai envie de citer une immense dame dont j’ai l’honneur de me réclamer héritière, je nomme Mme Zohra Drif-Bitat, qui dit clairement que ceux qui ont le pouvoir, ceux qui décident n’ont aucune responsabilité et, surtout, ne sont comptables devant personne.
Alor
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Impliqué dans de graves scandales de corruption
Vers la «réhabilitation» de Chakib Khelil ?
le 11.11.15 | 10h00
V a-t-on vers la réhabilitation, ou l’absolution pure et simple de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui vit actuellement aux Etats-Unis après un long séjour en Iran ? Tout porte à le croire.
La manière avec laquelle il a été défendu, lavé de toutes les accusations de corruption, de la mauvaise gestion qui a caractérisé son secteur, par Amar Saadani, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), dont le Président n’est autre que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, met en perspective un retour triomphant de celui contre qui l’ancien procureur général près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait émis un mandat d’arrêt international.
Dans une longue interview diffusée avant-hier par Ennahar TV, le patron de l’ex-parti unique a brossé un portrait idyllique de l’homme. Selon Saadani, «Chakib Khelil a été victime d’un complot qui l’a visé en tant que personne et cible également Sonatrach et le Président». «Ils ne voulaient pas que le Président fasse un 4e mandat», souligne Amar Saadani qui explique que «les auteurs du complot savent très bien que Sonatrach est la pourvoyeuse de la rente qui sert à l’exécution du programme présidentiel».
Pour lui, «Sonatrach n’a jamais connu un ministre aussi compétent et intègre que Chakib Khelil qui a permis à l’Algérie d’engranger environ 1500 milliards de dollars». Jamais le secrétaire général du FLN n’aurait pu s’autoriser un tel plaidoyer qui blanchit totalement l’ancien ministre de l’Energie, s’il n’y avait pas une volonté du pouvoir de procéder à la réhabilitation de Chakib Khelil impliqué dans un énorme scandale de corruption qui a entaché 7 contrats de 8 milliards d’euros conclus entre Sonatrach et Saipem. Cette filiale du groupe italien ENI a versé, selon des rapports de la justice italienne, 198 millions de dollars de pots-de-vin à son homme de main, Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui.
Si le patron du FLN laisse comprendre que les changements opérés au sein du DRS ont été par ailleurs une sanction contre ceux qui ont élaboré des rapports contre l’ancien pilier du régime de Bouteflika, plusieurs autres indices consolident la thèse d’une réhabilitation qui s’annonce, et préparent déjà le terrain pour un retour qui se précise sous forme d’une revanche.
D’abord le départ de l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, qui aurait payé son refus d’extirper Chakib Khelil de cette affaire – il a été remplacé par Tayeb Louh –, puis l’annulation du mandat d’arrêt international émis à son encontre, «pour vice de forme», par l’ancien procureur de la cour d’Alger, lui aussi démis, récemment, de ses fonctions.
Si la justice italienne continue à confondre l’ancien ministre de l’Energie et son homme de main Farid Bedjaoui, à Alger il n’y a, en fait, plus aucune trace de ce scandale qui a fait couler beaucoup d’encre. «Il n’y a plus aucun obstacle juridique qui empêcherait Chakib Khelil de rentrer en Algérie», a indiqué hier une source citée par le journal Ennahar. Il semblerait même que l’ancien ministre de l’Energie s’apprêterait à revenir au pays dans les prochains mois, soutient la même source. Mais en attendant, il bénéficie d’une campagne médiatique sans précédent qui tend à soutenir la démarche du secrétaire général du FLN qui le blanchit.
Said Rabia
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Depuis octobre, Israël a assassiné 79 palestiniens et blessé des milliers d’autres
El Khalil, épicentre de la contestation en Palestine occupée
le 09.11.15 | 10h00
Comme aux plus forts moments de l’Intifadha d’El Aqsa, déclenchée en septembre 2000, la ville palestinienne d’El Khalil est soumise à un blocus asphyxiant de la part de l’armée d’occupation israélienne.
Devenue l’épicentre du soulèvement populaire lancé par la jeunesse palestinienne, il y a près d’un mois et demi, la ville d’El Khalil — où vivent barricadés parmi 200 000 Palestiniens 500 colons israéliens des plus extrémistes — subit une répression féroce. Si les manifestations de protestation caractérisées par des accrochages violents avec les soldats des forces d’occupation sont devenues une marque de fabrique de la ville, les exécutions extrajudiciaires de jeunes citoyens y sont très nombreuses aussi.
Les perquisitions et les fouilles de maisons de Palestiniens y sont aussi quasi quotidiennes. Pour rendre la monnaie de leur pièce aux agresseurs israéliens, les jeunes Palestiniens de la ville organisent désormais des attentats. Pour certains d’entre eux, c’est la seule manière de résister contre l’occupant israélien qui ne leur laisse aucun autre choix.
El Khalil est devenue aujourd’hui l’un des principaux bastions de la lutte contre l’occupation israélienne et de la dénonciation des violations répétées de la mosquée El Aqsa par les colons et les juifs ultra-orthodoxes. Pour preuve, plus de la moitié des martyrs de la Cisjordanie occupée sont tombés dans la ville d’El Khalil ou sont originaires de cette ville. La dernière victime est une femme de 72 ans, criblée de balles tirées par des soldats d’occupation dans le nord d’El Khalil. La pauvre vieille femme a été mitraillée alors qu’elle était au volant de sa voiture. Elle tentait de fuir une zone de heurts où les gaz lacrymogènes étaient intenses. Elle voulait se réfugier dans une station-service toute proche.
Prétextant, comme d’habitude, une tentative d’attaque à la «voiture bélier», trois soldats d’occupation ont criblé le véhicule de dizaines de balles dont 15 ont atteint Tharwat Echaarawi, ne lui laissant aucune chance. Elle a rejoint ainsi son mari Fouad Echaarawi, tué lui aussi par des soldats israéliens durant la première Intifadha palestinienne déclenchée en 1987. La colère dans cette ville a atteint un tel paroxysme que, pour la première fois, des Palestiniens ont utilisé des armes à feu contre des soldats et des colons israéliens.
Sniper palestinien
Vendredi soir, un sniper palestinien a grièvement blessé un soldat israélien posté à un barrage militaire au nord de la ville. C’était la deuxième opération du genre en deux heures seulement. Deux colons avaient été blessés par balles près de la mosquée d’El Khalil, caveau des patriarches, un point chaud qui se trouve au cœur de la ville. Des sources israéliennes ont indiqué que le soldat est dans un état grave, tandis que les blessures des deux colons ont été qualifiées de légères.
Après avoir bouclé les entrées nord et est de la ville, l’armée d’occupation a lancé, au cours de la même nuit, une vaste campagne de recherche dans l’espoir de mettre la main sur les auteurs des attentats. L’utilisation d’armes à feu contre les Israéliens — que désirent absolument éviter la direction palestinienne et le président Mahmoud Abbas — signe une nouvelle étape dans le soulèvement populaire actuel. Elle est surtout la conséquence du refus d’Israël d’œuvrer pour la paix.
Au cours de l’Intifadha d’El Aqsa déclenchée en septembre 2000, les Palestiniens avaient recouru, par endroits, aux attentats à l’arme automatique. Il y avait eu également beaucoup d’opérations-suicide à l’explosif. Israël a utilisé tout son arsenal militaire, y compris des avions de chasse de type F16, pour étouffer dans l’œuf la contestation. Le président Yasser Arafat, lui-même, a vaitété assiégé par les blindés israéliens dans son quartier général de Ramallah, dont les deux tiers furent détruits par les bombardements.
Talon d’Achille
Selon la direction palestinienne, le recours aux opérations militaires lors de l’Intifadha d’El Aqsa a donné un alibi aux Israéliens pour la construction du mur de séparation raciste qui a avalé près du tiers des terres de la Cisjordanie occupée. Sous le prétexte de lutter contre le terrorisme, les Israéliens ont tué et blessé des milliers de Palestiniens.
Malgré ce background, des factions palestiniennes, comme Hamas, le djihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), continuent à encourager ce genre d’opérations. C’est la raison essentielle de l’absence d’accord interpalestinien sur une stratégie commune de résistance face à l’occupant israélien. C’est d’ailleurs ce qui affaiblit le front palestinien interne et les positions palestiniennes sur la scène internationale.
Israël, la force occupante, ne ménage aucun effort pour faire perdurer cette situation de division honteuse. C’est en tout cas l’argument qu’elle utilise «politiquement» pour décréditer les Palestiniens et montrer à la communauté internationale qu’il n’y a pas partenaire pour la paix représentant l’ensemble des Palestiniens. Heureusement qu’au niveau populaire, cette division n’existe pas.
Tout le monde prend part au combat. La preuve, la bande de Ghaza participe au sacrifice du sang. Le jeune Salama Abou Jamaa, âgé de 23 ans à peine, a payé de sa vie sa participation aux heurts qui ont opposé, vendredi, de jeunes lanceurs de pierres à des soldats israéliens surarmés dans la zone frontalière, à l’est de la ville de Khan Younès au sud de l’enclave palestinienne.
79 Palestiniens — dont un quart sont des femmes et des enfants — ont déjà été tués par les soldats et les colons israéliens depuis le début octobre. Les blessés par balles réelles et en caoutchouc sont estimés à plus de 2500. Quant aux citoyens traités pour troubles respiratoires après inhalation de gaz lacrymogènes toxiques, ils sont plus de 7000.
C’est le lourd prix que les Palestiniens payent pour accéder à l’indépendance de leur Etat, avec El Qods comme capitale.
Fares Chahine
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Tunisie
Refoulement des Libyens suspects
le 09.11.15 | 10h00
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Taïeb Baccouche, a déclaré à El Watan que les suspects libyens fichés par les services tunisiens seront arrêtés aux postes frontaliers. Ils ne seront plus autorisés à entrer en Tunisie, et ce, «pour éviter la séquestration de citoyens tunisiens habitant en Libye, comme cela a été le cas à plusieurs reprises durant les derniers mois». Donc, en attendant l’installation à Tripoli d’un gouvernement en mesure d’appliquer la loi, les autorités tunisiennes ont décidé d’empêcher les Libyens fichés d’accéder à leur territoire. M. Baccouche a également accusé certaines parties tunisiennes d’être de mèche avec les ravisseurs. Il a promis de lever le voile sur ces pratiques mafieuses, une fois ce dossier ouvert.
Mourad Sellami
Crise libyenne : Gouvernement d’union, les Libyens y croient encore
le 10.11.15 | 10h00
La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement par l’OTAN et le Qatar de l’ancien régime de Mouammar El Gueddafi en 2011.
Les chances de convaincre les différents belligérants en Libye de mettre en place un gouvernement d’union nationale, pour tenter de mettre fin au chaos dans lequel est plongé le pays, demeurent visiblement intactes. Du moins, certains responsables libyens continuent à y croire très fortement, soutenant même qu’un accord est plus que jamais à portée de la main.
C’est le point de vue défendu la semaine dernière devant le Conseil de sécurité de l’ONU par l’ambassadeur libyen auprès des Nations unies, Ibrahim Dabbashi. Le représentant libyen s’est même montré convaincu qu’«un accord sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale en Libye est imminent et pourrait être finalisé d’ici la fin du mois».
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, était parvenu début octobre, au terme de près d’une année de négociations, à arracher un accord sur un gouvernement d’union nationale aux représentants des parties en conflit. Mais cet accord avait été rejeté par les Parlements de Tripoli et de Tobrouk.
Dans son dernier rapport devant le Conseil de sécurité, M. Leon avait estimé que les jours à venir seraient «cruciaux» pour l’avenir de la Libye et pressé toutes les parties à conclure un accord qui «épargne à leur pays et ses habitants d’autres destructions et un autre bain de sang». M. Leon a proposé d’élargir le Conseil présidentiel libyen de six à neuf membres, assurant davantage de représentation à Benghazi, deuxième ville libyenne très disputée. Mais si accord il y a, celui-ci se fera sans Bernardino Leon, dont personne ne veut en Libye.
Leon indésirable à Tripoli
Pis encore, les membres du Congrès général national (CGN), le Parlement basé à Tripoli, ont même mis en cause la crédibilité de l’ancien diplomate espagnol après sa nomination à un important poste aux Emirats arabes unis, considérés comme un acteur du conflit libyen. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le président du CGN, Nouri Abousahmein, n’a d’ailleurs pas manqué de réagir à l’embauche de Bernardino Leon au poste de directeur général de l’Emirates Diplomatic Academy, basée à Abou Dhabi.
Cet établissement forme les futurs diplomates du pays et fait la promotion de la politique étrangère des Emirats qui soutiennent les autorités rivales du CGN. «La nomination du principal médiateur auquel a été confiée une mission de médiation et de neutralité est une situation des plus équivoques», écrit Nouri Abousahmein. M. Leon «s’avère extrêmement lié à un Etat qui se présente comme un acteur principal dans le conflit». «Le moment choisi pour l’annonce de cette nomination, alors que l’on presse le peuple libyen d’entériner les propositions de ce médiateur, est un outrage à la mémoire des martyrs libyens et de leurs sacrifices», ajoute M. Abousahmein.
M. Leon doit prendre son nouveau poste à Abou Dhabi en décembre. L’annonce de son départ avait été faite en juillet dernier. Face à ces critiques, Bernardino Leon a affirmé à la presse, jeudi dernier à New York, que ses efforts de médiation n’étaient pas biaisés, tout en admettant qu’il aurait «peut-être pu faire les choses de façon différente». Il a souligné qu’un accord politique était en bonne voie, lorsqu’il a accepté son nouveau poste. «Je ne pense pas qu’il y ait un conflit d’intérêts. C’est principalement du travail académique», a-t-il relevé, peu après avoir présenté son rapport final sur la médiation en Libye devant le Conseil de sécurité.
Qu’elles soient vraies ou fausses, les accusations dirigées contre Barnardino Leon rappellent combien la crise libyenne est complexe et renseignent sur le poids des acteurs extra-régionaux dans le conflit. Le nouvel émissaire de l’ONU pour la Libye, le diplomate allemand Martin Kobler, qui s’apprête à reprendre les pourparlers de paix, s’en rendra compte bien assez vite. En attendant, la situation sur le terrain se dégrade chaque jour un peu plus.
Zine Cherfaoui
Catalogne: le Parlement lance le processus de rupture avec l'Espagne
le 09.11.15 | 16h57
Le Parlement de Catalogne a adopté lundi une résolution inédite lançant le processus de rupture avec l'Espagne en vue de la création d'une république indépendante, au plus tard en 2017.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a rapidement réagi en annonçant un recours devant la Cour constitutionnelle pour contester le texte. "Je vais solliciter la suspension immédiate de cette initiative", a dit M. Rajoy lors d'une allocution télévisée s'inscrivant dans un plan réglé comme du papier à musique par les acteurs en présence: indépendantistes catalans et gouvernement. Auparavant, 72 députés indépendantistes (sur 135) avaient adopté, à la mi-journée, le texte lançant le processus de création d'"un Etat catalan indépendant prenant la forme d'une République".
Ses partisans ont salué son adoption par des applaudissements, et des opposants l'ont accueilli debout, en silence, en déployant des drapeaux de l'Espagne et de la Catalogne. Avec ce texte, "nous lançons solennellement la construction d'un nouvel Etat", a plaidé Raul Romeva, tête de liste de la coalition indépendantiste Junts pel Si (Ensemble pour le oui), persuadé que "beaucoup de gens vivront cette journée avec beaucoup d'émotion".
Le Parlement de cette région au coeur de l'Europe méditerranéenne de 7,5 millions d'habitants, représentant 20% du PIB de l'Espagne, est issu d'un scrutin organisé le 27 septembre centré sur la question de la sécession. Après des décennies de débats autour du degré d'autonomie de la plus riche région d'Espagne, les indépendantistes ont remporté ces élections avec une majorité de 72 sièges sur 135. Ils n'ont pas obtenu la majorité absolue des voix (47,8%) mais estiment disposer d'un soutien suffisant pour lancer le processus d'indépendance, soit le "défi le plus important à la démocratie (espagnole) de ces 30 dernières années", a résumé l'élue du parti Ciudadanos, opposé à la sécession, Inès Arrimadas.
Pour leurs détracteurs, les séparatistes cherchent à occulter d'autres problèmes, notamment la corruption touchant le parti indépendantiste CDC, dont le trésorier est en prison. La résolution, votée lundi, déclare que le Parlement n'est plus "subordonné aux décisions des institutions espagnoles, et en particulier de celles de la Cour constitutionnelle". Le texte, qui défend aussi les droits sociaux, prévoit également le lancement, dans les trente jours, de travaux de mise en place d'une administration fiscale indépendante et d'une sécurité sociale.
- Tensions croissantes -
Le vote intervient alors que depuis 2011 les tensions étaient croissantes entre l'exécutif du président catalan sortant Artur Mas et le gouvernement de Mariano Rajoy. Le premier réclamait un référendum d'autodétermination et plus d'autonomie fiscale, poussé par une fièvre indépendantiste alimentée par la crise économique et un arrêt de la Cour constitutionnelle de 2010 ayant raboté les compétences de la région.
Le 9 novembre 2014, Artur Mas, nationaliste devenu séparatiste, avait déjà passé outre un interdit de la Cour en organisant une consultation symbolique où 1,9 million de personnes s'étaient prononcées pour l'indépendance. Le vote de lundi intervient à moins de deux mois des législatives du 20 décembre et la "question catalane" domine la campagne.
Mariano Rajoy, dont le Parti populaire (PP, droite) est en perte de vitesse, talonné par Ciudadanos (centre droit) et le Parti socialiste, a obtenu leur soutien sur le terrain de la défense de l'unité de l'Espagne. Lundi, leurs élus catalans ont plaidé avec fougue pour le maintien en Espagne, évoquant pour certains un anniversaire européen: celui de la chute du mur de Berlin, un 9 novembre 1989, il y a 26 ans. "Nous n'allons pas vous permettre de construire un nouveau mur", a prévenu le député du PP Xavier Garcia Albiol.
Les indépendantistes ont cependant un talon d'Achille: l'absence d'accord sur l'identité du futur président de la région, l'extrême gauche refusant le candidat de Junts pel Si, Artur Mas. Ils ont jusqu'au 9 janvier pour s'accorder, faute de quoi ils seraient contraints d'organiser de nouvelles élections. Jamais un Parlement catalan n'avait proclamé une telle résolution, a dit à l'AFP l'historien Carlos Gil Andres, estimant "qu'elle peut ne déboucher sur rien mais aussi entrainer une cascade d'événements", sans retour.
Du coup "la profondeur de la crise sociale et politique de l'Espagne (où un actif sur cinq est au chômage) est occultée", a-t-il regretté, en estimant que le défi séparatiste avantageait M. Rajoy. Hasard du calendrier, à Paris lundi, l'Unesco a refusé d'admettre en son sein, comme Etat indépendant, le Kosovo, dont la déclaration unilatérale d'indépendance de 2008 était source d'inspiration pour les séparatistes catalans.
AFP
Présenté parElise Lucet
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