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Actualités : CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Le blues des comités de soutien
La Coordination nationale des comités de soutien au programme du président de la République a décidé, hier, de collecter 4 millions de signatures pour exhorter Abdelaziz Bouteflika à se présenter à un «nouveau mandat». Une initiative lancée en l’absence du coordinateur général et de la grande majorité des coordinateurs de wilaya. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Sans conviction. A voir le peu d’engagement des responsables de la Coordination nationale des comités de soutien au programme du président de la République, on peut facilement douter de la volonté de Abdelaziz Bouteflika de se présenter à un quatrième mandat. Un état d’esprit perceptible, hier, à l’occasion d’une «rencontre entre la presse et les coordinateurs de wilaya» organisée au siège de cette «entité». Sauf que la quasi-totalité des coordinateurs n’a pas daigné assister à cette réunion. Ni même, d’ailleurs, le coordinateur général, Belkacem Abdellaoui, absent pour des raisons «très personnelles». C’est donc Ahmed Kada, en sa qualité de chargé de la communication, qui a été chargé de présider la séance. «Nous sommes réunis aujourd’hui, en ce mois sacré, pour réitérer notre serment et notre fidélité envers son excellence le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, et nous annonçons que nous sommes toujours présents et activons sur le terrain pour effectuer des activités de sensibilisation et d’orientation. Nous orientons de nombreux citoyens pour diverses demandes personnelles ou pour des conseils concernant certains sujets et ceci, dans un cadre intérieur», a indiqué Ahmed Kada dans un discours lu à l’assistance. Et comme pour mieux justifier l’efficacité du rôle de la coordination et sa présence au sein de la société, il ajoutera : «Nous participons à des initiatives qui ne sont pas médiatisées, notre objectif premier étant d’aider les gens, à travers des actions de sensibilisation et d’orientation.» L’aide aux citoyens, aspect «méconnu» du rôle de la Coordination de soutien à Abdelaziz Bouteflika, a fait l’objet d’une première question de la presse. Le chargé de la communication explique que plusieurs personnes, «notamment celles engagées dans les comités», avaient reçu une aide pour accéder «à un emploi ou un logement». Des propos qui semblent avoir gêné les membres du Bureau de la coordination. L’un d’eux, Nacerdine Zerkaoui, n’hésite pas à couper la parole à Ahmed Kada. «Vous avez peut-être mal compris les propos de M. Kada. En fait, il voulait dire que notre intervention se limite à accompagner les citoyens, à leur expliquer les démarches administratives. La coordination n’est pas une institution officielle, son rôle est limité», fait-il remarquer. Cette «entité» n’est certes pas «officielle» mais elle jouit d’un statut très particulier qui lui permet de disposer d’un siège situé au sein d’un immeuble réservé aux directions de la wilaya d’Alger. Mais les deux hommes ont été incapables d’apporter des arguments concrets au sujet de la défection d’un nombre important de coordinateurs de wilaya. «Nous avions prévu de nous retrouver demain, jeudi, à Bord-Bou-Arréridj afin de tenir une rencontre. Mais nous nous sommes rendu compte que cette journée est fériée. C’est ce qui explique d’ailleurs les absences», a souligné Kada. Et Zerkaoui de rajouter : «Les coordinateurs de wilaya ont rédigé une lettre commune pour soutenir notre initiative.» Comment ont-ils pu rédiger une lettre commune sans même qu’ils ne se soient rencontrés ? Question restée sans réponse. Zerkaoui a préféré «recadrer» la suite des travaux sur l’initiative «à court terme» de la coordination. Celle-ci consiste à collecter 4 millions de signatures afin «d’exhorter le Président Abdelaziz Bouteflika à se présenter à un nouveau mandat». Selon lui, cet objectif devra être atteint avant le mois de janvier 2014. En fait, pour les responsables de la coordination, il n’est pas question d’un «quatrième mandat» mais plutôt d’un «nouveau mandat présidentiel». «La Constitution sera bientôt révisée et après passage au Parlement puis vote par voie référendaire, le Président pourra se présenter à un nouveau mandat», a bafouillé Ahmed Kada en guise d’explication. Et si, en définitive, Abdelaziz Bouteflika décidait de ne pas se présenter, quel serait le devenir de la Coordination nationale ? La question provoque un malaise et des rires nerveux. «Nous serons présents sur le terrain pour soutenir l’homme que le Président aura désigné pour lui succéder. Mais nous sommes certains qu’il se présentera, il ne peut pas rejeter l’appel de millions de personnes», répondra Kada. La réunion — qui n’aura duré qu’une vingtaine de minutes — s’est finalement achevée par la lecture d’une motion appelant les «masses populaires» à soutenir «son excellence le président de la République». Un appel qui ne risque pas d’avoir un écho important puisque l’ENTV n’a pas daigné couvrir «l’événement»… T. H.
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Actualités : Le Bonjour du «Soir» Votre caravane passera aussi...
Par Maâmar Farah Au gré de ses pérégrinations à travers l'Algérie profonde, M. Sellal, aussi sûr de lui qu'un certain drabki qui occupe la côté pile de la même monnaie, martèle : «Nous ne partirons pas ! Bouteflika sera là !» Je ne sais pas à qui répond le Premier ministre, mais c'est lassant de l'entendre répéter la même chose. Oui cela nous le savons : il faut maintenant autre chose que la force des baïonnettes et la volonté de l'urne pour vous faire partir. Restez-y tant que vous voulez et présentez déjà mes félicitations à votre chef pour son futur 4e mandat et, si ça le tente, mes chaleureuses salutations pour son 5e mandat ! Mais, cher Premier ministre de la RADP, de mon petit coin où j'observe avec de plus en plus de détachement et de philosophie la stérile agitation des hommes politiques, je crois qu'il ne faut jamais dire : «Nous ne partirons pas !» Ben Bella est parti en 1965 et celui qui l'a remplacé est parti en 1978. Tous les deux étaient sûrs de rester et ils sont partis sans se retourner. Et Chadli ? Chef de l'armée, responsable suprême du parti unique, grand manitou, pensait-il qu'il allait partir pour de bon en quittant le bureau du Conseil constitutionnel ? Et Tous ces pharaons, empereurs, grands dictateurs ou présidents intègres et respectés, pensaient-ils partir ? Et Belkhadem, Ouyahia, ne disait-on pas qu'ils étaient indétrônables ? Vous avez été si nombreux à dire que vous ne partirez pas, mais, au final, c'est nous qui sommes toujours là à compter vos passages sans retour et ça me fait une drôle d'impression. Ah qu'il est bon d'être ce bon chien observant la caravane qui passe... On est toujours là à aboyer mais nos yeux scrutent, déjà, dans la poussière du désert, l'arrivée de vos successeurs. Et ils passeront... maamarfarah20@yahoo.fr
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Actualités : Pour «offense au président de la république» Un caricaturiste sous contrôle judiciaire
Etre poursuivi pour une caricature non encore parue semble invraisemblable et insensé, l’information quelque peu confuse nécessite quelques...éclaircissements. Exerçant dans le journal de La Voix de l’Oranie pour ses deux versions française et arabe, depuis 2007, en tant que caricaturiste, Ghanem Djamel se retrouve aujourd’hui sous contrôle judiciaire, pour avoir dessiné une caricature portant atteinte au président de la République. Seulement, la caricature n’est pas parue. Selon une source proche de la direction du journal, les faits sont les suivants : «Il y a, certes, un conflit entre le caricaturiste et le journal, et il y avait des tensions dû à cela. L’une de ses caricatures avait été programmée à la publication et avant la mise sous presse, nous nous sommes aperçus que le caricaturiste s’était permis d’aller changer la caricature par une autre à notre insu. C’est, alors que nous avons porté plainte contre lui pour tentative de nuire à l’entreprise.» Pour sa part, Ghanem Djamel s’en défend et donne sa version. «Cette caricature, qui n’était en fait qu’une ébauche, était destinée à des journaux électroniques et non à la publication dans le journal en question avec lequel je suis en conflit, car je n’ai pas été payé pour mes publications dans l’un des deux journaux (dans sa version en arabe) et la somme est importante, j’ai alors déposé plainte contre le journal, d’où ces tensions». Selon le concerné, il est aujourd’hui poursuivi en justice pour tentative de nuire à l’entreprise, abus de confiance et offense au président de la République, d’où la décision de le mettre sous contrôle judiciaire. Nous avons rencontré, hier, Ghanem Djamel qui venait tout juste de revenir du pointage obligatoire dans le cas de mise sous contrôle judiciaire et a bien voulu nous donner plus d’informations. «La caricature en question a été visionnée par le rédacteur en chef par intérim (puisque tout le monde a accès au réseau du journal) et lorsque le lendemain il m’a questionné sur son contenu, je lui ai expliqué que la caricature n’était pas destinée au journal. L’affaire aurait pu en rester là puisque la caricature n’est pas parue, seulement moi, en parallèle, j’avais déposé plainte contre le journal pour non-paiement de mes dus. J’ai été alors surpris qu’un mois après ces faits, je suis convoqué par le juge d’instruction qui me signifia la plainte et les chefs d’inculpations.» Pour sa défense, Ghanem Djamel a demandé au juge d’instruction si le fait de penser et de dessiner était devenu un délit en soi ? Sans avocat, le caricaturiste qui n’était pas préparé à une telle tournure de la situation, dit être plus serein après l’élan de solidarité qui se tisse autour de lui, venant de ses confrères et compte se défendre jusqu’au bout. Amel Bentolba
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Actualités : ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE MARITIME DE BOU-ISMAÏL Lancement d’un séminaire international de formation maritime en coopération avec le Japon
Le docteur Amar Ghoul, ministre des Transports a procédé, mardi passé, au lancement d’un séminaire international de formation maritime organisé par l’Ecole nationale supérieure maritime de Bou Ismaïl, avec l’aide de l’Agence de coopération internationale du Japon dénommée JICA. Ce fut en présence de l’ambassadeur du Japon et des représentants des facultés maritimes de Turquie, de Côte d’ivoire, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie, que le ministre a prononcé un important discours dans lequel il a précisé la teneur du séminaire international, qui porte sur des cours qui seront conduits sous la coupe de la Faculté des sciences maritimes de l’université japonaise de Kobe. Lors de son allocution, le ministre a précisé que «le séminaire prend en charge 3 volets portant notamment sur la recherche appliquée, l’éducation maritime et la coopération avec les pays concernés par notre espace maritime», tout en révélant que «le ministère des Transports, dotera l’Ecole nationale supérieure maritime de Bou Ismaïl de tous les moyens matériels et humains en vue de la hisser au niveau mondial et en faire l’une des plus importantes institutions de formation maritime d’Afrique, arabe et du Moyen-Orient.». Le ministre ajoutera à ce titre que «l’Algérie a investi dans les moyens pour la formation de l’encadrement tout en continuant à investir dans le cadre de la ressource humaine, des sciences, de l’éducation et de la formation. L’Algérie, dira le ministre, exhorte tous les Etats membres qui partagent notre espace maritime à contribuer à éradiquer le fléau de l’immigration clandestine, le trafic de drogue et du trafic d’armes. Notre pays œuvrera avec tous les moyens dont elle dispose pour assurer la sécurisation de notre espace maritime». Le directeur général de l’Ecole, précisera pour sa part dans son discours d’ouverture que «le projet de coopération avec le gouvernement japonais à travers l’agence de coopération internationale JICA porte sur l’application de l’éducation maritime au Moyen-Orient et en Afrique, permettant d’élever le niveau actuel afin de répondre aux exigences internationales et standards de l’organisation maritime internationale OMI, et de permettre aussi le maintien du pavillon national algérien sur la liste blanche et la reconnaissance mondiale des titres et brevets délivrés au nom du gouvernement algérien». L’orateur révèle en outre que «ce projet regroupe les facultés et écoles maritimes de Turquie, de Côte d’Ivoire, du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie, qui vont suivre des cours conduits par la Faculté des sciences maritimes de l’université japonaise de Kobe»Larbi Houari
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Sports : J-5 DU MATCH RETOUR ALGÉRIE-BURKINA FASO La pression monte, les joueurs mobilisés
En attendant la sortie publique du coach national, Vahid Halilhodzic, demain matin au niveau du centre de presse du stade du 5-Juillet (Alger), et le «bain de foule» des joueurs, demain soir au stade Tchaker de Blida, cinq internationaux se sont exprimés mardi dernier avant la séance d’entraînement tenue, dans l’après-midi, au CTN de Sidi Moussa. De l’avis des Mostefa, Slimani, Mandi, Zemmamouche et de Lacen, la rencontre de mardi prochain s’annonce sous de bons auspices. Confiants, les capés de Halilhodzic n’en demeurent pas moins très prudents à cinq jours du rendez-vous qui pourrait valoir à l’Algérie une quatrième qualification en phase finale de la Coupe du monde.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Première et ultime déclaration des joueurs algériens avant la grande finale de Blida, contre les Etalons du Burkina Faso, avant l’amorce de la phase finale de la préparation du match. Une rencontre qui attire les regards et suscite les débats au sein des foyers algériens, d’ici et d’ailleurs. Mardi après-midi, à Sidi Moussa, quelques dizaines de reporters des médias nationaux et étrangers attendaient avec une certaine admiration l’arrivée des acteurs de la soirée du 19 novembre prochain à Blida. Finalement, cinq éléments (tirés au sort ?) étaient venus à leur rencontre, parmi lesquels Aïssa Mandi, le latéral droit de Reims (Ligue 1, France). Le «play-boy» du Onze national a d’abord signifié sa fierté de jouer pour la sélection du pays de ses parents. «Toute ma famille est fière et contente de moi. On ne peut pas rêver mieux», dira-t-il d’un ton timide mais surtout modeste. Lui que tout le monde attend comme le Messi pour verrouiller le flanc droit de la défense algérienne. Mandi atteste que «Les joueurs qui ont tenu le rôle ont été bons et performants. Je suis ici pour aider l'équipe.» A propos de sa «première» au sein des Verts, le Rémois confie son bonheur de rejoindre un groupe qu’il découvre mais au sein duquel l’ambiance ne semble point le surprendre. «C'était génial, ça s'est bien passé pour moi. Les joueurs m'ont adopté tout de suite. Ils m'ont parlé et mis à l'aise. Je ne peux pas espérer mieux. C'est formidable». De son éventuelle «première» mardi prochain devant les Burkinabés qu’il trouve «bons», étant donné qu’ils «ont réussi à marquer trois buts au match aller», Mandi reste serein et attentif. Il préfère parler du match qui se jouera à ses yeux «à tous les niveaux». Son inexpérience ne l’empêche pas, pour autant, de rester de marbre devant le danger que peuvent créer des joueurs comme Pitroipa, Nakoulma, Bancé et autre Alain Traoré, son dernier adversaire sur les terrains de la Ligue 1 française. «Il faut être solide défensivement et essayer de marquer des buts pour aller au Mondial», avertit celui qui attend avec impatience de réaliser l’ambiance qui sévit dans un stade algérien. «Je suis sûr que les supporters vont nous soutenir comme ils l'ont toujours fait. Ils vont être à 100% avec nous. Et c'est à nous de faire le reste», conclut celui qui, de l’avis de Mehdi Mostefa, interrogé à son arrivée à Alger, lundi dernier, «a les qualités de jouer en équipe de… France». Le médian de l’ACA pense que pour ce type de rendez-vous, nul besoin d’être motivé pour disputer le match de sa carrière. «La pression s'installe à fur et à mesure que la date du match arrive. Il faut être prêt le jour du match notamment sur le plan mental », fera-t-il savoir. Lui que Halilhodzic compte retitulariser mardi prochain «là où il me demandera, je me donnerai à 200%», annonce le sociétaire du club corse. Une mobilisation tous azimuts et un esprit de sacrifice qui semble animer l’ensemble des joueurs présents à Sidi Moussa à l’instar de Mohamed- Lamine Zemmamouche, Medhi Lacen et Islam Slimani. Si le portier usmiste met en garde ses camarades contre d’éventuelles erreurs semblables à celles commises au cours du match «aller», il n’en demeure pas moins qu’il reste confiant quant aux chances de qualification de l’EN face «à une bonne équipe du Burkina Faso». L’ancien Belouizdadi, Slimani, «conscient qu'il faut gagner pour se qualifier» estime que «le rêve est permis. On respecte le Burkina Faso qui joue bien à l'extérieur, mais nous aussi nous sommes forts sur notre pelouse». Le chevronné milieu de terrain de Getafe, Medhi Lacen, caresse le même rêve. Mais celui qui annonce que le prochain serait la dernière étape de sa carrière internationale recommande à ses jeunes équipiers de «se mettre trop de pression». Sa «recette» est d’être «sérieux en défense parce que si on encaisse des buts, ça sera compliqué». M. B.
5 000 policiers pour assurer la sécurité au stade Tchaker En prévision du match comptant pour la qualification à la Coupe du monde et qui mettra aux prises, mardi prochain, l’équipe algérienne à celle du Burkina Faso, 5000 policiers seront réquisitionnés pour assurer la sécurité au stade olympique Mustapha Tchaker de Blida qui abritera ces joutes, apprend-on de sources bien informées. Par ailleurs, les services de gendarmerie mobiliseront quant à eux 4000 gendarmes et deux hélicoptères pour sécuriser les routes. M. Belarbi
L’ATTAQUANT DE SIVASSPOR ATTENDU HIER SOIR À ALGER Ghilas forfait, Djebbour à la rescousse
Premier accroc dans la préparation des Verts au match du 19 novembre prochain. L’attaquant du FC Porto, Nabil Ghilas a été déclaré inapte pour le match face au Burkina Faso. Aucune information n’était disponible hier concernant les raisons de ce forfait de Ghilas, déjà forfait lors de la manche «aller» à Ouagadougou. Pour combler cette défection, le sélectionneur national a fait appel à l’attaquant du club turc, Sivasspor, Zoheir-Rafik Djebbour dont l’arrivée à Alger devait avoir lieu hier soir. Djebbour faisait partie de la liste élargie publiée le 1er-Novembre dernier par Halilhodzic. Avant d’embarquer pour le pays, l’attaquant de Sivasspor s’est exprimé sur son compte twitter, «Heureux et fier de rejoindre l'Algérie pour affronter le Burkina! Hâte d'arriver à Alger pour retrouver mes frères! Une pensée pour Nabil». M. B.
- Programme complet des matchs barrages (en heures algériennes)
- Joués hier
- A Mexico : Mexique - Nouvelle-Zélande
- A Amman : Jordanie - Uruguay
- Vendredi 15/11/2013
- A Reykjavik (18h): Islande -Croatie
- A Lisbonne (20h45): Portugal -Suède
- A Kiev (20h45) : Ukraine -France
- Au Pirée (20h45): Grèce -Roumanie
- Samedi 16/11/2013
- A Calabar (16h) : Nigeria -Ethiopie (aller : 2-1)
- A Casablanca (20h) :
- Sénégal - Côte d'Ivoire (aller : 1-3)
- Dimanche 17/11/2013
- A Yaoundé (15h): Cameroun -Tunisie (aller : 0-0)
- Mardi 19/11/2013
- Au Caire (17h): Egypte -Ghana (aller : 1-6)
- A Blida (19h15): Algérie -Burkina Faso (aller : 2-3)
- A Zagreb (20h15) : Croatie -Islande
- A Solna (20h45) : Suède -Portugal
- A Saint-Denis (21h) : France -Ukraine
- A Bucarest (20h): Roumanie -Grèce
- Mercredi 20/11/2013
- A Wellington (7h): Nouvelle-Zélande - Mexique
- Jeudi 21/11/2013
- A Montevideo (00h): Uruguay -Jordanie.
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Sports : LE BRÉSIL PAS PRÊT POUR ACCUEILLIR LA FÊTE DE L’ÉTÉ PROCHAIN Cuiaba, ville hôte du Mondial, entre chantiers et promesses
A six mois du coup d'envoi du Mondial, le stade de Cuiaba, en Amazonie, n'a ni pelouse ni sièges, les hôtels manquent de lits et le réseau de transport reste une promesse. Mais la ville sera prête, continuent d'affirmer les organisateurs. «Nous avons 56 chantiers, beaucoup de travaux ont pris du retard, mais ils seront finis à temps», a assuré à l'AFP le secrétaire d'Etat du Mato Grosso pour la Coupe du monde de football, Mauricio Souza Guimarães. De fait, tout Cuiaba, dans cet Etat du centre-ouest du Brésil, n'est qu'un gigantesque chantier : depuis l'aéroport jusqu'aux principales avenues, embouteillées en raison de la construction d'un système de véhicules légers sur rails. «Il s'agit d'une véritable transformation de Cuiaba», se félicite le gouverneur du Mato Grosso, Silval Barbosa. Mais le doute plane sur cette ville où il fait 40°C et la plupart des quelque 600.000 habitants ne croient pas à cette «transformation » promise. «Il n'y a pas de planification, tout est plus cher, et maintenant c'est une course contre la montre», déplore le conseiller municipal d'opposition Dile Mario Alencar, en charge de la commission qui surveille les travaux pour la Coupe du monde. Un but dans le désert A l'endroit de la future pelouse du stade Arena Pantanal, dont le coût de construction est estimé à 540 millions de réais (235 millions de dollars), pour quatre matches du Mondial, on voit aujourd'hui une piscine de sable. Avec la chaleur, on se croirait dans le désert, et les ouvriers se protègent en nouant leur chemise autour du cou et avec un chapeau sous leur casque de protection. Certes, le stade est prêt à 87%, mais il manque les finitions. La Fifa exige qu'il lui soit livré le 31 décembre pour pouvoir effectuer les tests les mois suivants. Le gouverneur a indiqué récemment qu'il faudrait quelques jours supplémentaires en janvier pour terminer le stade. Mais son secrétaire aux travaux est formel : «Il n'y a pas de plan B, le stade sera livré comme prévu», affirme M. Guimarães. «Cela va être difficile, on entre dans la saison des pluies et cela complique les travaux», rétorque le conseiller municipal Alencar, soulignant que l'un des deux centres d'entraînement devant être livrés en avril «n'est prêt qu'à 10%». Lors de la dernière visite du secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, en octobre, une cinquantaine de personnes avaient envahi le stade pour exiger de meilleurs salaires pour les fonctionnaires et protester contre les dépenses du Mondial. Compte à rebours arrêté Exemple de ces surcoûts : dans le stade Arena Pantanal, le prix des sièges serait «200% supérieur à celui des sièges du stade de Brasilia», selon M. Alencar. Surfacturation ? Pas du tout a rétorqué M. Guimarães, en expliquant que «la qualité des sièges est meilleure que celle des autres stades». Face à cette polémique, le fournisseur a fini par baisser ses prix, et les sièges vont pouvoir être installés. Pendant le Mondial, trouver une chambre d'hôtel pourra être difficile, même si la ville s'est dotée de neuf nouveaux hôtels, ce qui porte sa capacité hôtelière à 25.000 lits, contre 13.000 auparavant. Mais le déficit reste là, face à un stade de 43.000 places, et «on cherche des alternatives» chez l'habitant, a expliqué M. Guimaraes. Au centre de Cuiaba, l'horloge officielle qui marque le compte à rebours pour la grande messe du football international, du 12 juin au 13 juillet prochain, a cessé de fonctionner il y a quelques jours. A quelques mètres, une coiffeuse peigne une cliente, au beau milieu de la place. «Ce qui ne sera pas prêt pour le Mondial ne le sera jamais, vous verrez», prédit la coiffeuse, Ana Fashion, comme elle souhaite être identifiée. Et d'éclater de rire en continuant de peigner Karol Santos, 15 ans, qui a un autre plan pour le Mondial : «Etre bien loin d'ici».
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La fable du quidam, du Procuré et des wilayas guérisseuses ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Lionel Messi bientôt en Algérie. Mon Dieu ! Faites tout pour qu’il ne rencontre pas Saïdani, sinon, c’est foutu !
Le Barça rétrograde en 2e division de la Ligua !
Sellal est en fusion totale avec les gens qui peuplent les salles de «meetings» où il se produit en ce moment. Prenez ces derniers jours et la campagne électorale à Khenchela. Le «Procuré» n’a pas eu à attendre longtemps que le cri fusionnel jaillisse de la salle. Quelques phrases de son cru très cru, quelques gestes et hop ! Un quidam, un parmi tous les quidams assis là, un citoyen que le «hasard» a placé à quelques travées du «Procuré» — un hasard vraiment hasardeux, comme c’est toujours le cas au pays du Grand Hasard— a crié : «Bouteflika, 4e mandat !». Et là, en posture et mimique extatiques, le «Procuré» a répondu dans une parfaite symbiose qui ferait pâlir de jalousie Coach Vahid toujours à la recherche de plus de cohésion chez les Verts : «Votre appel est fort ! Nous l’avons entendu !» Oui ! Assurément, cet homme entend des voix ! Il est en connexion. Qu’importe qu’il n’ait pas entendu les autres voix, celles des étudiants khenchelis qui l’ont bousculé dans leur mouvement de colère, le «Procuré» n’entend que les messages importants, ceux qui justifient sa procuration, sa mission, promouvoir l’au-delà ! Il faut toujours bien observer et écouter attentivement les gens qui entendent des voix ! Ils profèrent des sentences qui laissent parfois pantois. Comme celle-là articulée distinctement par le «Procuré» : «A chaque fois que Bouteflika visite votre wilaya, il reprend toutes ses forces.» Je vous avais prévenus, il faut absolument n’en perdre aucune miette. Car là, nous sommes devant un conte des temps modernes que même les frères Grimm n’auraient jamais imaginé pouvoir écrire un jour. C’est l’histoire extraordinaire d’une rencontre entre un quidam qui passait par un hasard vachement hasardeux devant une salle éclairée, qui y est entré comme on irait à la pêche à la sole ou à la daurade dans les eaux profondes de Khenchela, donc la rencontre entre ce quidam, un «Procuré» qui entend des voix et une wilaya guérisseuse des maladies les plus graves. Un conte, une fable à se mettre carrément debout ! Lève-toi et marche, dit le texte ! Lève-toi, marche, essuie-toi les pieds sur tous ceux qui sont couchés devant ta chaise et va au-devant de ton destin. Non ! Assurément, le «Procuré» a au moins raison sur un point : Abdekka ne partira pas. Du moins, il ne partira pas debout. S’il part autrement, c’est déjà une autre histoire, un autre conte, une autre fable, avec d’autres «Procurés», d’autres salles éclairées, d’autres quidams qui passent par hasard devant et d’autres chroniqueurs aussi qui s’inquiéteront peut-être – ou peut-être pas — de l’étrangeté de ces wilayas guérisseuses qui donnent plus de forces aux revenants. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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