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	Journée mondiale de l’enfance en Algérie Les chiffres effarants de la violence faite aux enfants
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Actualités : Journée mondiale de l’enfance en Algérie
Les chiffres effarants de la violence faite aux enfants

La Journée mondiale de l’enfance a été l’occasion pour le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, l’UNFPA (Fonds des Nations-Unies pour la population) et Unicef Algérie d’évaluer le contexte local dans lequel évolue l’enfant algérien et les travaux effectués en vue de son amélioration. En mettant l’accent sur une enquête spécifiant et quantifiant les violences sexuelles à l’égard des adolescentes.

Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - La lutte ou l’éradication de toutes formes de violence faite aux enfants prend pour base «la généralisation de la connaissance» de leurs droits, a relevé hier la ministre de la Solidarité nationale lors du forum de la Radio algérienne consacré à la Journée mondiale de l’enfance.
En l’occurrence, un guide sur les droits de l’enfant a été élaboré par le ministère en partenariat avec l’Unicef. Un fascicule contenant certains textes de la législation algérienne relatif à la question et qui est valorisé par des animations afin d’intéresser l’enfant à prendre connaissance de ses droits justement. Il sera d’ailleurs prochainement distribué au niveau des établissements scolaires notamment, ont énoncé les représentants des deux institutions. Une manière de «contribuer» et de «sensibiliser» à la diffusion et à la vulgarisation des droits de l’enfant, selon eux. Un programme dont les parents et la société civile sont indiscutablement «les partenaires clés».
Le respect «plein» de ces droits en question en est définitivement la finalité, quoique le parcours demeure relativement «complexe», avoue la représentante de l’UNFPA, Mariam Khan.
A cet effet, la remise des prix du Concours national de médias pour les enfants 2015 s’est penchée sur les efforts des journalistes consacrant des reportages et témoignages sur la situation de l’enfant et des violences dont il est victime. Un moyen d’informer et d’impliquer le citoyen algérien dans cette cause «commune».
Par ailleurs, le professeur à la Faculté de droit d’Alger, madame Nadia Aït-Zai, ayant réalisé l’enquête sur «les adolescentes (10 ans – 19 ans) victimes de violence sexuelle», initiée par le ministère de la Solidarité nationale et en collaboration avec l’UNFPA, la Gendarmerie nationale et la DGSN, en est sortie avec un ensemble de statistiques et de recommandations. En effet, les chiffres globaux d’enfants victimes d’abus sexuels sont en «nette progression». Cette évolution est en partie due à l’augmentation des déclarations, selon elle. Mais pas que. S’il y a une relative baisse du phénomène du «déni et du tabou» relatif à ce type de «délits et crimes», la pression familiale et sociale est à ce jour ce qui empêche le «signalement» de ces violences par peur qu’elles sortent de «la sphère privée». 
Le professeur et madame M. Meslem ont insisté sur la nécessité de relancer «le débat» et de mettre l’accent sur «l’éducation» afin de «casser» le silence sur les violences sexuelles et de ne plus prioriser «le regard d’autrui» et le «qu’on dira-t-en».
Ces violences (viols, incestes, attouchements, attentats à la pudeur et pornographie) dont les auteurs sont souvent du voisinage ou de l’entourage familial, sont estimées à 716 en 2014, selon les informations recueillies, dont les attouchements arrivent en tête de classement. Ce chiffre est approximatif puisqu’il ne s’agit que des «plaintes» donc des cas dénoncés. 
Nombre d’entre les victimes adoptent aujourd’hui encore le silence que ce soit par honte, peur, menaces du ravisseur, «valeurs de socialisation» ou par simple vulnérabilité de manière générale. Un contexte qui fait que seulement une femme sur cinq (1/5) victimes de violences sexuelles a «le courage» de le déclarer. En outre, le professeur met l’accent sur le rôle de «soutien psychologique» de l’entourage de la victime d’abord puis celui de la DGSN ou de la gendarmerie, des médecins légistes et des centres d’accueil sur les 48 wilayas pour «parler» et «dénoncer» l’acte et son auteur pour une «reprise plus ou moins facile» de la vie quotidienne.
Pour revenir aux recommandations de la réalisatrice de l’enquête, Madame N. Ait-Zai appelle la DGSN dont les structures sont plus «poussées» et les services de la gendarmerie à unifier leurs «canevas» pour avoir une visibilité de la réalité du terrain. Ainsi que centraliser les données avec la médecine légale. 
Elle a invité également les pouvoirs publics à prévaloir «les enquêtes de prévalence» dans leurs études et d’introduire un chapitre consacré aux «violences sexuelles» en appui à celui des «crimes et délits contre la famille et les bonnes mœurs». Casser le tabou relatif aux violences sexuelles commence par appeler les choses par leur nom.
N. B.

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Sports
	Il a disputé plus d’une heure de jeu du match de Valence face à Las Palmas Feghouli snobe-t-il les Verts ?
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	Infrastructures sportives Stades de proximité en gazon synthétique à travers toutes les daïras de Aïn-Témouchent
	ES Sétif Geiger : «l’efficacité nous a fait défaut !»
	USM Alger Koudri out face à la JSS
	Kheïreddine Merzougui (Attaquant du MC Alger) : «Les points au détriment de la prestation»
	NA Hussein-Dey Les Sang et Or doucement, mais sûrement !
	Faits et Stat’s
	MO Béjaïa Tedjar et Hadji officiellement libérés
	Gagaâ avec la sélection olympique
	JS Kabylie Diawara se fait désirer !
	Ligue 1 Mobilis (12e journée) L’USMA s’échappe, Larbaâ s’enfonce

Sports :

En marge d'une réunion du conseil de l'APW de Aïn-Témouchent, le chef de a exhorté les responsables l’exécutif à lancer des stades de proximité à travers toutes les daïras de la wilaya pour donner un nouvel essor au basket-ball où les équipes de Béni-Saf, Aïn-El-Arbaâ et Aïn-Témouchent défendaient avec brio les couleurs de la wilaya. Selon la chargée de la communication de la wilaya, cette réunion du suivi des programmes de développement et réalisation des programmes et sa conformité avec les enveloppes financières allouées, le chef de l'exécutif a présidé une réunion de travail dans laquelle le directeur de la jeunesse et des sports a présenté un dossier relatif à la situation actuelle du sport dans la wilaya et la prise en charge réelle des jeunes à travers les moyens dont dispose la wilaya et l'encadrement technique qui doit répondre au volet sportif, culturel et distractif pour les jeunes de la wilaya. Le directeur de la DJS a expliqué que les structures existantes sont insuffisantes. 
Le deuxième dossier passé à la loupe est celui de la programmation et du suivi des budgets dont l'oratrice a présenté l'état de consommation des programmes jusqu'à l'heure actuelle des différents programmes PCD et PSD relatifs à la jeunesse et aux sports et les moyens humains et matériels qui sont susceptibles de promouvoir le sport, les structures opérationnelles des jeunes, les structures en voie d'achèvement et celles qui ne sont pas encore lancées pour diverses raisons, parmi elles les maisons de jeunes, les complexes sportifs, les ligues et clubs sportifs. Le wali, dans son intervention n'est pas allé par trente six chemins pour demander aux responsables de répondre favorablement aux sollicitations des citoyens de la wilaya, notamment les jeunes, pour lancer des stades de proximité multisports couverts de pelouse synthétique à travers les différents quartiers de la ville de Aïn-Témouchent comme première étape pour ensuite généraliser cette opération à travers toutes les daïras de la wilaya. Le premier responsable ajoutera que le sport ce n'est pas uniquement le football mais d'autres disciplines comme la natation, que les responsables doivent réaliser une piscine pour chaque daïra selon des normes bien définies, ainsi que le handball et le basket-ball qui ont fait émerger de grands champions à Béni-Saf, Aïn-El-Arbaâ et Aïn-Témouchent pour donner un nouvel essor au basket et pourquoi ne pas placer des paniers sur les murs et placettes des immeubles comme cela se fait dans les pays développés en vue de pousser le maximum de jeunes à pratiquer cette discipline sportive.
S. B.

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Sports : 

En cette 12e journée de la Ligue 1 Mobilis, des faits sont à signaler allant des bonnes affaires réalisées par certaines équipes aux ratages d’autres formations du bas du tableau en passant par un statu quo en haut comme au niveau du bas du tableau.
La certitude est la mainmise de l’USM Alger sur cette compétition avec une domination sans partage. Et ce ne sont pas les Oranais de l’ASMO qui contrediront cette réalité en se faisant battre logiquement sur leur terrain fétiche de Bouakeul. 
Avec cette victoire, les Algérois prouvent qu’ils ont bien réagi après l’amère défaite en finale de la Ligue des champions d'Afrique. Aussi, les Algérois confortent leur fauteuil, reléguant leurs adversaires directs à trois longueurs qui pourraient s’accroître si les protégés de Miloud Hamdi remportent leur deux rencontres en retard, respectivement contre la JS Saoura et le MC Alger. Ce qui est dans les cordes des Rouge et Noir.
De leur côté, les gars de Tadjenanet se sont rachetés de leur précédente défaite mais ont souffert sur leur terrain avant de s’imposer devant les Constantinois qui, sous la férule de Didier Gomez, ont montré un meilleur visage qu’auparavant. Sur la troisième marche du podium, les Harrachis ont pris le dessus en ouverture de cette étape sur les Béjaouis. Les Jaune et Noir confirment ainsi leur belle victoire réussie à Sétif. Sur cette troisième loge du podium, les Bélouizdadis ont raté, à Blida, une superbe occasion de s’installer. Après que le gardien de but Asselah eut arrêté un penalty et que Nekkache eut scoré, les Algérois ont concédé le nul dans le temps additionnel à cause d’un flottement défensif mis à profit par le Guinéen Sylla dont c’est le premier but de la saison.
Malgré ce nul extra muros, qui perpétue une belle série, le Chabab accuse deux points de retard et il est talonné par le Mouloudia d’Alger qui s’est montré à la hauteur des exigences de ses fans en se contentant, dans son antre de Bologhine, d’une réalisation de son buteur Merzougui pour prendre le dessus sur le Mouloudia d’Oran. Ce dernier, handicapé par l’absence de son goléador Zaâbiya n’a pas à rougir de ce revers. Cependant, les Hamraoua restent dans le ventre mou du classement. 
Au milieu du tableau, le NA Hussein-Dey se maintient après avoir battu petitement les Sétifiens. Avec ce succès, les Husseindéens rassurent leurs fans désabusés par la «correction» subie face aux gars de Larbâa. Quant aux champions sortants, ce ratage, le troisième de suite, les voit dépassés et par leurs vainqueurs du jour et par les Sudistes de la Saoura. Ces derniers n’ont pas manqué l’opportunité en recevant les Relizanais pour les battre et engranger trois précieux points. Défaits, les nouveaux promus ne décollent pas de l’avant-dernière place, les plaçant comme de potentiels candidats à la relégation. 
Dans le lot des formations qui laissent perplexes leurs fans, il y celle des Canaris qui font subir à leurs fans, une vraie douche écossaise avec leurs résultats en dents de scie depuis l’entame de cet exercice. Lors de sa confrontation à Larbâa, face à la lanterne rouge, la formation kabyle a été menée au score dès l’entame de la partie et à dû attendre le retour des vestiaires pour parvenir à égaliser. 
En obtenant un nul inespéré, les Canaris n’ont pas amélioré leur classement, devenant même à trois longueurs des premiers, relégables. Pour leurs adversaires du jour qui, tout en perdant deux précieux points, n’ont pas confirmé leur précédents résultats probants, restant au contraire ainsi «scotchés» à la dernière place et distancés par les formations qui les précédent comme les Oranais et les Relizanais. 
H. C.

Résultats

1. MC Alger-MC Oran 1-0
2. DRB Tadjenanet-CS Constantine 1-0
3. USM Blida-CR Belouizdad 1-1
4. ASM Oran-USM Alger 0-2
5. NA Hussein Dey-ES Sétif 1-0
6. RC Arbaâ-JS Kabylie 1-1
7. JS Saoura-RC Relizane 2-0
8. USM Harrach-MO Béjaïa 2-0

Prochaine journée (13e)

• Vendredi 27 novembre (16h)
• A Béjaïa : MOB-DRB Tadjenanet
• A Sétif : ESS-RC Arbaâ
• Samedi 28 novembre (16h)
• A Relizane : RCR-USM Blida (15h)
• À Tizi-Ouzou : JS Kabylie-ASM Oran
• À Constantine : CSC-MC Alger 
• À Alger (5-Juillet) : USMA-USM Harrach 
• A Alger (20-Août-55) : CRB-JS Saoura
• À Oran (Zabana) : MCO-NA Hussein-Dey

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Moscou ne croit toujours pas aux larmes
	13e Dimajazz de Constantine Une édition dédiée à la Palestine
	AZZEDINE MIHOUBI L’A ANNONCE DE ANNABA  Des films sur saint Augustin et Apulée de Madaure
	Mémoire Vive de Rachid Benzema Souvenirs de guerre et de paix

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Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

Dernière minute ! Gourcuff quitte les Verts pour entraîner Madrid. Quelle déchéance ! Pour Christian, bien sûr ! L’urgence, là-haut, dans le Palais et dans ses dépendances, ce n’est pas de retrouver un chef, un commandeur, un capitaine capable de ressouder l’équipe et de la conduire comme tout bon commandeur doit conduire son team. Non ! L’urgence – et je suis sérieux, pour une fois – c’est une serpillière, des chiffons, du papier buvard et beaucoup de petites mains pour… essuyer le sang qui s’écoule déjà par flaques de sous les portes intérieures et gagne centimètre après centimètre le grand portail marquant l’entrée. Yaw ! C’est la guerre totale ! Les ¾ du gouvernement ne parlent plus au ¼ de Premier ministre. Le bus en folie du FCE se vide de ses passagers et tangue dangereusement en sous-virage perso. Le patron désigné du FLN vient se planter sur un plateau télé algérien, procède en direct à l’assassinat du Polisario et de la RASD, et personne ne le recadre vraiment, si tant est que l’on ait franchement envie de recadrer un portrait pareil. Les députés tirent à boulets rouges sur la loi de finances et allument le feu des augmentations des prix, alors que le gouvernement venait tout juste d’endosser l’habit des pompiers et leur susurrait d’enclencher les extincteurs pleins tubes. ça part en java, les mecs ! Et je reste poli en n’évoquant ici que la java ! Samedi dernier encore ! Tata Louisa a émis des doutes sur l’auteur réel du message de condos et de soutien envoyé à Hollande et signé Abdelaziz Bouteflika ! Mon Dieu ! On ne va tout de même pas s’acheminer vers l’obligation constitutionnelle faite au Président de rédiger et de signer toutes ses lettres et communiqués face à une caméra et des micros indépendants et en présence d’huissiers assermentés, non ? ça devient invivable ! Même ma fille s’y met ! Elle qui a persiflé l’autre soir : «Et qui te dit, mon papounet chéri, que c’est bien lui qu’on nous montre, là, recevant le Premier ministre maltais ?» Et zut ! Elle n’a que douze ans et doute elle aussi, déjà ! Non, je vous avais prévenus en début de chronique. Il faut augmenter le nombre de serpillières, de chiffons, de buvards et de petites mains. Car l’indice majeur que «t’zaguat» c’est le portail central du Palais. Faut le préserver. Si le sang coule par en dessous, sort, glougloute à l’extérieur, c’est foutu ! C’est bien simple ! Moi, du coup, je passe mes journées en face. Et je me tiens le ventre. Pourvu qu’il y ait assez de serpillières ! Mon Dieu ! Faites qu’il y ait assez de serpillières. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.