329-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 20 Novembre 2016
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Dimanche 20 Novembre 2016
الأحد 20 صفر 1438 ه
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Météo en Algérie pour le Dimanche 20 novembre 2016
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السبت 20 صفر 1438 ه
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Les salaires érodés par la crise Une enquête de l’Office national des statistiques (ONS) fait ressortir les différents niveaux de salaires des Algériens dans... |
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D es brimades, des gifles, des coups : un homme qui frappe son épouse, cela peut s’expliquer et même se justifier.
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Malek Chebel. Un libre-penseur inclassable et infatigable
Débattre dans la bonne humeur, échanger jusqu’à épuisement et surtout écrire avant que le temps ne...
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Actualité
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En dépit des progrès importants accomplis dans le cadre de la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage, les...
Les salaires érodés par la crise
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Les choses se compliquent davantage pour la formation du MO Béjaïa qui n’arrive pas à quitter la place de lanterne rouge...
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International
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Culture
Un candide au milieu de la tempête
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L'info en continu
Il faut créer des lieux de loisirs de proximité pour lutter contre la violence à l'égard des enfants, selon des spécialistes
le 19.11.16 | 14h06 | mis à jour le 19.11.16 | 18h21
La violence à l'égard des enfants en Algérie s'installe plus que jamais et elle est "extreme"déplore Abderrahmane Arrar, président du réseau NADA qui regroupe en son sein 150 associations, à la veille de la célébration de la journée mondiale des droits des enfants.
Il est temps d'en finir avec les solutions de "bricolage" avertit le conférencier, invité du forum El Moudjahid. Il est meme temps d'aller dans la profondeur de cette violence là. Les indicateurs sont au rouge et "les liens familiaux sont infectés" prévient-il. Aujourd'hui, "on est arrivé au point où l'enfant est utilisé dans le réglement des comptes au sein du couple" appuie l'intervenant au forum d'El Moudjahid. Amer, le président du réseau NADA relate à l'assistance quelques cas de violence dont les témoignages ont été recuillis dans le cadre du travail associatif de NADA. Des cas de violence dont les auteurs ne se limitent pas à l'agression de l'enfant mais en meme recourent à des formes de violence les plus inimaginables.
Pour A. Arrar, si l'Algérie est arrivée à ce point extreme de violence, cela est du au fait que l'enfant ne dispose pas de lieux de loisirs de proximité. Pour lui, des cités sont construites par ci par là, sans prendre en compte l'aspect des loisirs: piscine, theatre ou encore cinéma...énumère-t-il.
Pour le défenseur des droits des enfants, l'Algérie doit aussi investir dans le mouvement associatif afin de faire face à la violence. Il déclare dans ce sens que dans chaque wilaya doit s'implanter un réseau d'associations qui regroupe des professionnels de tous bords.
Par ailleurs et dans le cadre de la célébration de la journéé internationale des droits des enfants, le conférencier a révélé que l'Algérie a du mal à préserver ses acquis en matière de protection de ses enfants et on est loin des standards internationaux . Dans un récent rapport, le comité international des droits des enfants a émis 94 réserves concernant les droits des enfants en Algérie, et ce d'autant plus que 13 décrets exécutifs en rapport avec les droits des enfants n'ont pas encore été publiés à cause des lourdeurs bureaucratiques.
Pire encore, à cause des conflits familiaux 500 000 enfants ne sont pas scolarisés en Algériey compirs dans la capitale: des enfants nés sous X, des enfants fruits des mariages avec la fatiha...A.Arrar ajoute que'entre 11 000 et 13 000 enfants algériens (age pénal est de 13 ans) passent devant le procureur de la République chaque année et ce avec tous les dangers que cela représentent pour l'enfant. Le conférencier a aussi insisté sur la parole de l'enfants violenté dans le processus judiciaire, une parole qui hélas n'est pas prise en compte.
Hamida Mechaï
Un cratère sur l’autoroute Ben Aknoun- Zéralda Pagaille, interrogations et inquiétudes
le 20.11.16 | 10h00
Les Algérois se sont réveillés hier surpris par un immense bouchon sur la plus grande partie des accès et sorties de la rocade sud, reliant l’ouest à l’est d’Alger, en raison de la fermeture d’une partie de ce tronçon au niveau de Ben Aknoun, où un effondrement de la chaussée a créé, dans la nuit de vendredi, vers 21h, un incroyable cratère au milieu de la chaussée et causé des blessures à plus d’une dizaine de personnes. Celles-ci étaient à bord des cinq véhicules qui ont chuté au fond du gouffre.
Il a fallu plusieurs heures pour faire sortir les personnes piégées et les transférer vers les hôpitaux les plus proches. Coupée à la circulation, la route s’est transformée en une véritable fourmilière vers laquelle ont été dépêchées les unités techniques des services des eaux, de l’assainissement, des travaux publics, de la Seaal, des services de sécurité et de la Protection civile.
L’effondrement de la voie est devenu une affaire nationale, reprise en boucle durant toute la nuit de vendredi à samedi par les chaînes de télévision privées. Mais que s’est-il réellement passé en cette soirée pluvieuse ? Tous les techniciens sont unanimes à dire qu’il y a eu une «combinaison» de facteurs.
Directeur des ressources en eau, M. Amirouche explique : «L’effondrement a eu lieu au-dessus d’un collecteur des eaux pluviales, mais aussi des eaux usées qui se trouve à plus de 11 mètres de profondeur. Il date de l’époque coloniale et devait être dévié en raison de sa vétusté. Les pluies torrentielles qui se sont abattues ces dernières 24 heures pourraient être à l’origine de cet affaissement, mais pas à elles seules.» Il rappelle qu’en mai 2016, à quelque 120 mètres plus loin sur la même voie, il y avait eu un affaissement. «Nous avions fait toutes les études pour réparer l’affaissement, mais aussi dévier tous les collecteurs qui se trouvent à 12 mètres de profondeur sous cette voie.
Leur dérivation était une nécessité parce qu’ils n’ont pas à être là. Il y a trois semaines, nous avions tout terminé. Il ne restait que les travaux de mise en service du nouveau collecteur qui passe par les anciennes routes et remplir l’ancien de béton pour l’abandonner définitivement. Nous avons été surpris par l’incident qui a été probablement accéléré par les fortes pluies durant les dernières 24 heures.» Le responsable souligne que l’affaissement de mai dernier a eu lieu 120 mètres plus loin, mais il reconnaît néanmoins que parmi les causes de cet effondrement, il y a aussi le fait que cette voie express ait été réalisée avec du remblai, alors qu’elle reçoit un flux important du trafic routier. «C’est vrai que cette route est vulnérable.
Mais il faut reconnaître qu’elle a tenu plus de 35 ans, puisque sa réalisation remonte à la fin des années 1970 et début des années 1980. Elle a tenu malgré tout...», dit-il. Architecte et expert en matière de risques majeurs, M. Chelghoum est plus alarmiste. Pour lui, l’une des causes principales de cet effondrement est la qualité du sol. «Je pense que la raison de cette catastrophe est la nature du sol. Une route est un ouvrage d’art. Il lui faut 5 à 6 couches de consolidation. Or, nous savons que toute cette région a été construite sur du remblai», note M. Chelghoum, qui se dit très préoccupé par cet accident : «En tant qu’expert, j’aimerais bien comprendre où toute cette quantité de terre est partie.
C’est quand même un gouffre de 12 mètres de profondeur au moins. Il faudra faire des investigations pour savoir ce qui s’est passé», lance-t-il. Les mêmes questions sont posées par M. Amrouche, directeur des ressources en eau de la wilaya d’Alger : «C’est vrai qu’il faut trouver des réponses à toute cette terre engloutie. Où est-elle partie ? En combien de temps s’est-elle effondrée ? Est-ce que cela s’est passé en une heure, en une semaine ou durant des mois ? Des enquêtes vont être menées parce qu’il est important de connaître les causes de cet accident qui à ce stade sont inconnues.» Interrogé sur la fin des travaux sur la voie, il précise : «Nous pensons pouvoir terminer en fin de journée afin que les services des travaux publics puissent commencer le goudronnage et ouvrir la route à la circulation dès dimanche (aujourd’hui, ndlr).
Mais, nous ne pouvons pas être certains. Nous travaillons à plus de 11 mètres de profondeur. S’il y a un écoulement d’eau qui apparaît, nous sommes obligés de reprendre. L’achèvement de nos travaux se fera une fois que tout sera maîtrisé. La route pourra être par la suite ouverte à la circulation sans risque d’un autre incident.» En tout état de cause, ce grave incident met sur le tapis, encore une fois, la problématique de la gestion des risques majeurs. Durant la nuit de vendredi à samedi, les équipes techniques et surtout de secours ont eu du mal à atteindre le lieu, alors que l’effondrement s’est déroulé le soir, durant le week-end, où la circulation était généralement très fluide.
Salima Tlemçani
Le pouvoir d’achat mis à rude épreuve
Les salaires érodés par la crise
le 20.11.16 | 10h00
Une enquête de l’Office national des statistiques (ONS) fait ressortir les différents niveaux de salaires des Algériens dans les deux secteurs, public et privé.
Au-delà de ces niveaux de revenus, il y a lieu de souligner toute la difficulté des ménages à faire face à une crise synonyme d’une augmentation des prix généralisée et de la dépréciation du dinar.
Comparativement à l’année 2014, les salariés algériens ont été mieux rémunérés en 2015. C’est, du moins, le résultat d’une enquête menée par l’Office national des statistiques (ONS) sur le salaire net moyen mensuel que perçoivent les salariés de 581 entreprises publiques et de 252 entreprises privées.
D’après les résultats de cette enquête, le salaire net mensuel moyen des travailleurs algériens est évalué à 39 200 DA en 2015, enregistrant un taux d’évolution de 3,8% par rapport à l’année précédente. Sur ce chiffre, le secteur public prend le dessus en offrant en moyenne un salaire de 54 700 DA à ses salariés contre 32 100 DA seulement chez le privé.
Selon l’étude annuelle de l’ons, les secteurs des hydrocarbures et des finances offrent les meilleurs salaires en Algérie, dont les revenus mensuels nets sont respectivement de 100 500 DA/mois et 59 200 DA/mois. Dans une tentative d’expliquer cette bonne rémunération par rapport aux autres secteurs, l’ONS évoque le fait que ces deux secteurs emploient majoritairement des diplômés et bénéficient, grâce à leur système de rémunération spécifique, d’une meilleure liberté de salaire.
Au bas de l’échelle, on trouve, comme attendu, le secteur de la construction qui n’offre que 29 900 DA de salaire. Même si l’ONS explique ce bas revenu par le fait que ce secteur n’emploie que des agent d’exécution, il fait tout de même, à titre comparatif, état du grand écart entre le salaire que touchent les agents exécutifs dans les différents secteurs. S’il est de 68 700 DA pour un simple agent d’exécution dans le secteur des hydrocarbures, il ne dépasse pas les 23 400 DA pour ceux du secteur de la santé, soit quelque 5000 DA de plus seulement sur le SNMG.
Dans le privé, le secteur des finances place la barre très haut en offrant à ses salariés 73 200 DA par mois contre seulement 25 700 DA et 27 500 DA pour respectivement le secteur des mines et carrières et celui de l’immobilier et services. Il est à signaler que cette enquête ne concerne nullement les administrations et le secteur de l’agriculture. L’intégration de ces deux secteurs aurait certainement fait basculer la donne, étant donné que sont exclus de cette étude les secteurs qui octroient le salaire parmi les plus bas, à savoir l’agriculture, aux revenus instables et la Fonction publique, qui connaît toujours des mouvements de protestation motivés par la baisse des salaires.
Une question se pose : être mieux payé est-ce synonyme de vivre mieux ? La réponse est majoritairement négative. Pour Rachid Malaoui, président du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), les Algériens n’ont pas encore atteint le salaire qui leur permettrait de vivre dans les normes de la décence. Ils sont encore nettement plus loin de la vie de luxe.
«D’après notre étude annuelle sur le pouvoir d’achat de 2015, il faudrait au moins 60 000 DA de salaire mensuel net pour faire survivre une famille de 5 personnes. Survivre veut dire que sont exclues du quotidien de cette famille toutes les possibilités d’aller vers des achats de moindre nécessité ou de plaisir, à savoir les bonbons ou jouets pour les enfants, et n’avoir droit qu’à un seul et unique kilo de viande par mois. Sur ce salaire considéré comme le minimum vital pour une famille ordinaire, sont également exclues les idées d’économies ou de vacances», explique notre interlocuteur.
D’après ses prévisions, issues de la conjoncture économique actuelle et des différentes déclarations officielles, notamment celle du Premier ministre, qui annonce une année 2017 difficile, le pouvoir d’achat des familles algériennes n’est pas sorti de l’auberge. Avec la hausse de la TVA, qui signifie la hausse des prix de tous les produits, ainsi que l’hypothèse de révision du taux de l’IRG, ultime solution devant l’Etat, les temps ne seront pas seulement durs mais catastrophiques pour les années à venir.
A en croire ces propos, l’Algérie est sur une véritable poudrière.
Asma Bersali
L'INTERSYNDICALE PERSISTE ET SIGNE Les syndicats autonomes reviennent à la protestation aujourd’hui avec une grève qui va durer jusqu’au 29 novembre prochain. L’Intersyndicale qui a animé hier une conférence de presse tient à témoin l’opinion publique sur le refus des pouvoirs publics à débattre avec les syndicats autonomes sur le dossier Suite... |
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