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Actualités : Présidentielles de 2014 Les dates se précisent
La date des prochaines élections présidentielles est fixée au jeudi 17 avril 2014. C’est ce que nous révèle une source très bien informée. «Nous serons, comme d’habitude, dans les délais », commente notre interlocuteur. Il faut dire aussi, qu’à l’ombre du grand débat qui agite la scène politique et médiatique, le pouvoir, lui, a fixé son agenda dans ses grandes lignes. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) «Tout est ficelé. Et d’emblée, il y a lieu de prévoir la toute première étape, la révision de la Constitution pour la mi-décembre prochaine», nous confie encore la même source. Cette révision constitutionnelle, pour rappel, avait été annoncée par Abdelaziz Bouteflika lors de son fameux discours du 15 avril 2011. Initialement, elle devait avoir lieu en mai 2013. Tout comme le remaniement du gouvernement d’Abdelmalek Sellal d’ailleurs. Mais ces deux chantiers seront brutalement renvoyés dans le temps pour cause de l’AVC qui a frappé Bouteflika le 27 avril 2013. Après sa longue hospitalisation en France, Bouteflika inaugurera son «retour», par le grand et profond remaniement du gouvernement Sellal, opéré le 11 septembre dernier. Une lecture, même sommaire de ce remaniement, donnait déjà un indice : le «quatrième mandat» montrait déjà sa queue ! Bouteflika, qui a étendu l’influence de Gaïd Salah sur l’armée tout en gardant le poste de ministre de la Défense, placera ses plus proches fidèles aux postes stratégiques qui font les élections. L’austère Tayeb Belaïz prend l’Intérieur et le très loyal Tayeb Louh la Justice et Abdelkader Messahel la Communication. Pour verrouiller le tout et s’épargner toute mauvaise surprise en cours de route, Mourad Medelci est «posté», lui, au cœur du dispositif : le Conseil constitutionnel. «La révision de la Constitution est d’abord un engagement public du Président. C’est aussi une nécessité imposée par la conjoncture», nous dira également notre interlocuteur qui confie que «le Président convoquera, par décret, le Parlement pour la mi-décembre pour procéder à la révision de la Constitution». Une simple formalité, en fait. Comme c’est quasiment de notoriété publique, l’objectif de cette révision, c’est l’institution d’un nouveau poste dans la hiérarchie institutionnelle, qu’est le poste de vice-président. «La nouvelle Constitution sera applicable immédiatement après sa validation officielle et sa parution au Journal officiel. En l’occurrence, la désignation du vice-président se fera juste après. Et là, attendez-vous à une grosse surprise.» Selon notre source, «il ne faut surtout pas s’attendre à la désignation d’une personnalité d’envergure ! Un peu comme cela a été le cas pour le bureau politique du FLN, vous aurez droit à une personnalité de modeste envergure et cela, en raison du rôle qu’on lui prévoit». Autrement dit, le vice-président en question n’aura aucun rôle politique éminent et ne sera là que pour accomplir les «corvées» habituellement relevant du «travail» du Président. Comme mener une campagne électorale, par exemple. Qu’en sera-t-il d’Abdelmalek Sellal ? «Il sera toujours là. Au même poste. Il a accompli, et est en train de le faire encore, un travail colossal dans des moments difficiles et, plus important encore, il est resté fidèle au Président.» Notre source, un très proche de Abdelaziz Bouteflika, est par ailleurs affirmative : «C’est à la mi-janvier que le Président convoquera officiellement le corps électoral. S’agissant de sa propre candidature, il l’annoncera officiellement en février 2014.» L’on ne peut être plus clair, en effet ! K. A.
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Actualités : La qualification des verts au mondial-2014 validée La Fifa rejette la plainte burkinabè
L'Algérie n'a pas commis d'infraction concernant son joueur Madjid Bougherra lors des barrages du Mondial-2014 et la réclamation du Burkina Faso après son match contre les Algériens a été jugée irrecevable, a indiqué hier la Fifa. La Fédération burkinabè (FBF) avait annoncé le 22 novembre avoir déposé une réclamation auprès de la Fifa contre l'Algérie qui a aligné Madjid Bougherra, un joueur non qualifié selon elle, lors du barrage retour des qualifications au Mondial-2014, joué le 19 novembre. Bougherra, auteur de l'unique but (score 1-0, qui a qualifié l'Algérie pour le Mondial-2014), «ne devait pas disputer le match en raison d'un cumul de cartons jaunes», selon le président de la FBF, Sita Sangaré. La Fifa a d'abord indiqué que les «conditions formelles de la réclamation du Burkina Faso n'étaient pas respectées» et ensuite que, par ailleurs, «l'Algérie n'avait commis aucune irrégularité», a indiqué un porte-parole de l'instance de football internationale à l'AFP. «Nous sommes sereins et tranquilles. Nous sommes au Mondial et Bougherra n'était pas suspendu pour le match Algérie-Burkina Faso», avait répété le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua.
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Actualités : Projet de loi sur l’audiovisuel Des experts appellent le gouvernement à revoir sa copie
Le projet de loi sur l’audiovisuel, qui attend d’être débattu par le Parlement, après avoir été finalisé par le gouvernement, est loin d’être exempt de critiques. Les experts dans le domaine des médias notent avec exaspération la frilosité du gouvernement à consentir à une ouverture véritable du secteur, jusqu’ici apanage exclusif de l’Etat, à l’investissement privé.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Invité en tant que communicant à la journée d’étude sur le projet de la loi sur l’audiovisuel, organisée, hier, à l’Assemblée populaire nationale (APN) par le groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Slimane Bekhlili a radicalement recommandé le renvoi du texte au ministère de la Communication pour une nouvelle reformulation. Et ce n’est pas par coquetterie intellectuelle qu’il a suggéré la déprogrammation dudit projet de loi de l’agenda de l’APN aux fins d’une remontée à la source. Slimane Bekhlili a relevé en effet une insurmontable contradiction entre les dispositions de la loi mère, la loi organique relative à l’information, et le projet de loi spécifique à l’audiovisuel. En effet, les articles 62 et 63 de la loi organique relative à l’information disposent clairement que l’activité audiovisuelle s’exerce en toute liberté, alors que le projet de loi sur l’audiovisuel, censé s’y conformer, rétrécit le champ d’intervention du privé aux seuls chaînes thématiques. Slimane Bekhlili a également mis le doigt sur la problématique de l’autorité de régulation telle que prévue par le projet de loi. D’abord en ce que sa composante soit totalement désignée par les pouvoirs publics mais aussi par rapport à ses prérogatives qui, dans certaines situations, sont transférées au ministère de la Communication. L’article 106 du projet de loi sur l’audiovisuel, inséré comme disposition transitoire, dispose qu’en attendant la mise en place de l’autorité de régulation, les missions de régulation sont dévolues au ministère de la Communication. Slimane Bekhlili a estimé en outre que le référent, dans le même projet de loi, aux plages horaires consacrées à l’information qui pourraient être concédées aux chaînes thématiques est une aberration. Car, pour lui, il y a matière à préciser davantage ce qui est entendu par le vocable thématique, tant est que l’information pourrait être comprise comme une thématique. C’est pour cela d’ailleurs qu’Abdelaâli Rezzagui, enseignant à l’Ecole de journalisme d’Alger, a préféré, lui, le générique de chaînes spécialisées à celui de chaînes thématiques. «Ce projet de loi sur l’audiovisuel repose sur de faux concepts. Le vocable thématique ne sied pas à l’audiovisuel où l’on parle plus de chaînes spécialisées», a-t-il asséné. Il a relevé par ailleurs, qu’il est tout de même inquiétant qu’à aucun moment, le projet de loi en question ne se réfère à la justice, comme est censée l’être toute loi. D’autres intervenants se sont inquiétés de la survie des chaînes thématiques. Selon eux, les annonceurs ne vont pas se ruer vers de telles chaînes, tant leurs audiences seront limitées. «Sans publicité, ces chaînes ne pourront pas se développer et finiront par disparaître», a soutenu Slimane Bekhlili. L’autre problème auquel sera inéluctablement confronté le futur univers audiovisuel a trait aux disponibilités techniques de diffusion. Avec les disponibilités actuelles, la capacité se réduit à seulement 13 chaînes. Mauvaise note, enfin, pour les professionnels des médias et à leurs prétendues représentations qui ont été les grands absents de ce débat. S. A. I. |
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Sports : Ligue des Champions d’Europe (tour des poules, 5e journée) La Vieille Dame n'a plus de joker
La Juventus a retrouvé toute sa hargne, mais son démarrage d'escargot en Ligue des champions ne lui laisse plus le moindre droit à l'erreur si elle veut se qualifier, à commencer par la réception du FC Copenhague, ce soir. Dernière du groupe, elle doit déjà battre les Danois avant de se rendre à Istanbul pour la dernière journée, où son contrat dépendra du résultat du Galatasaray au Real Madrid. Mais «nous avons notre destin entre nos mains», souligne Antonio Conte, puisque deux victoires lui garantissent un ticket pour les 8es de finale. «Devoir absolument gagner rend le match très difficile, mais en même temps, cela simplifie nettement les choses, soit on gagne, soit il n'y a pas de lendemain», ajoute-t-il. L'entraîneur «juventino» n'a plus de joker, mais une manche pleine d'as. Ses leaders se sont réveillés, et son équipe est redevenue le bloc quasi infaillible des deux dernières saisons. La Juve reste sur cinq victoires sans prendre de but en Championnat d'Italie, où sa défense collective décourage à nouveau ses adversaires. En C1, elle a tenu tête au puissant Real Madrid (2-2) dans un match de très haut niveau. En plus, Conte s'est trouvé un duo d'attaque de western spaghetti, «L'Apache et le Basque», qu'il n'avait pas auparavant. «L'Apache» Carlos Tevez, molosse râblé qui mord les défenses aux quatre coins du terrain, et Fernando Llorente le Basque, buteur élancé habile à jouer en pivot, se sont découverts complices et complémentaires. Llorente, de flop à top Dimanche à Livourne (2-0), Llorente a marqué le premier but de volée et a servi en appui digne d'une raquette de basket le second à l'Argentin Tevez. Llorente, passé de flop du mercato estival à titulaire, a déjà marqué deux fois en C1, au Real (défaite 2-1 à Madrid), mais l'Apache est muet dans cette compétition depuis le 7 avril 2009 (il jouait alors à Manchester United). Les tifosi attendent qu'ils affinent leurs combinaisons pour prolonger en C1 le réveil majestueux de la «Vieille Dame» en Serie A. Pour les alimenter, Conte peut compter sur son milieu de terrain, où Andrea Pirlo plane à nouveau, et où le Français Paul Pogba s'affirme un peu plus chaque jour comme un crack. Même la défense fonctionne à nouveau à la perfection, malgré l'absence de plusieurs titulaires, tant le système est bien rodé. A Livourne, Conte a fait reculer Arturo Vidal en charnière, en l'absence de trois joueurs (Andrea Barzagli blessé et forfait aussi contre le FCK, Angelo Ogbonna et Leonardo Bonucci suspendus), et le Chilien a fait bonne garde. Finalement, la gifle de Florence (de 2-0 à 2-4) a réveillé cette équipe. «Il y a de grandes défaites qui te font beaucoup de bien, explique Gianluigi Buffon. Depuis le match contre la Fiorentina, il y a plus d'attention, plus d'agressivité, plus d'application». «Oh, les défaites ne font jamais de bien, nuance Conte. Mais si elles surviennent, on a de bonnes raisons pour chercher à ne pas les revivre. Ce jour-là, l'équipe a eu 15 minutes de black-out, elle a perdu son invincibilité, mais du coup, elle a retrouvé tout de suite la même volonté, la même intensité, l'envie qui n'a jamais manqué à mes joueurs.» Après trois nuls et une défaite dans ce groupe B, la Juve a retrouvé l'envie et du jeu, et compte enchaîner deux brelans de points.
Antonio Conte «Pas d'autre choix que la victoire» L'entraîneur de la Juventus Turin, Antonio Conte, a rappelé que son équipe n'avait «pas d'autre choix que la victoire» contre le FC Copenhague, ce soir mercredi, si elle veut poursuivre sa route en Ligue des champions. «Nous n'avons pas d'autres choix que la victoire, un match fondamental nous attend, très difficile, parce qu'il n'y aura pas de lendemain si nous ne gagnons pas», a dit Conte au centre d'entraînement de Vinovo, lors de la conférence de presse de veille de match. Mais le technicien est «serein, car je sais que j'ai un groupe de gars qui affrontent des matches à quitte ou double depuis deux ans et demi avec un grand sens des responsabilités. Nous sommes la Juventus, et nous le savons». Que la Juve ait repris les commandes du Championnat d'Italie «ne change absolument rien» à sa situation en Ligue des champions, a-t-il ajouté. Rien n'aurait changé non plus si la Roma avait gagné hier et conservé la tête de la Serie A (0-0 contre Cagliari). Conte devrait revenir contre Copenhague au 3-5-2, «le système qui nous donne le plus de garanties, tous les observateurs ont dit que la Juventus était redevenue solide avec le vieux système», a-t-il dit, après avoir essayé le 4-3-3 contre le Real, à Madrid (défaite 2-1) comme à Turin (2-2).
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Sports : Ligue 1 (13e journée)
Le derby JS Kabylie-MO Béjaïa avancé à 15h Le derby kabyle entre la JS Kabylie et le MO Béjaïa, initialement prévu samedi à 16h dans le cadre de la 13e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1, débutera finalement à 15h, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP) sur son site internet. La LFP avait décidé, par ailleurs, de faire jouer le derby des Hauts-Plateaux ES Sétif-MC El-Eulma, vendredi à 16h45 pour permettre sa retransmission en direct sur le petit écran. Les autres rencontres de cette journée se dérouleront le samedi 30 novembre, selon le programme publié sur le site de la LFP.
Start
- Vendredi 29 novembre
- à Tizi-Ouzou (15h): JS Kabylie-MO Béjaïa
- à Blida Brakni (15h): RC Arbaâ-USM Alger
- à Sétif (16h45) : ES Sétif-MC El-Eulma (16h45)
- Samedi 30 novembre
- à Alger 20-Août-1955 (16h): CR Belouizdad - CRB Aïn Fekroun
- à Chlef (17h45) : ASO Chlef-CS Constantine
- à Bordj Bou-Arréridj (18h): CABBA-USM Harrach
- à Alger Omar-Hamadi (18h): MCA-JS Saoura
- à Béjaïa (18h): JSM Béjaïa-MC Oran.
RC Arbaâ Un effectif très amoindri face à l'USM Alger Le RC Arbaâ devra faire face à une cascade de défections face à l'USM Alger, en match prévu samedi au stade des frères Brakni à Blida, comptant pour la 13e journée du championnat professionnel de football de Ligue 1. Pas moins de six joueurs sont forfaits pour ce rendez-vous, il s'agit de Abbès, Bougueroua, et Lazaref, blessés, alors que Boukhiar, Zeddam, et Belaïd, sont suspendus. Cette situation met l'entraîneur du nouveau promu, Si Tahar Chérif El-Ouazani, face à un vrai casse-tête chinois, d'autant qu'il s'agit d'éléments importants dans son dispositif. Par ailleurs, les joueurs ont bénéficié de 100 000 dinars après leur victoire face au CS Constantine (1-0), en match comptant pour la 11e journée. MC El-Eulma Karim Benyamina première recrue hivernale L'ancien attaquant international algérien, Karim Benyamina, devra s'engager «dans les prochaines 24 heures» avec le MC El-Eulma, pour devenir la première recrue hivernale du club des «Babya», a affirmé le président Arrès Herrada. «Nous avons trouvé un accord final avec Benyamina, qui va signer son contrat incessamment, pour une durée qui n'est pas encore connue. Dans la foulée, il sera présenté à la presse. C'est un joueur qui pourra nous donner un plus», a indiqué à l'APS le premier responsable du MCEE. Benyamina (32 ans) a évolué la saison dernière au sein de la formation allemande de Karlsruhe SC (Bundesliga 2). Il avait honoré sa première sélection avec l'équipe nationale, en match amical face au Luxembourg (0-0) en 2010, sous la houlette de l'ancien sélectionneur, Abdelhak Benchikha. Benyamina avait également été convoqué pour le match en déplacement face à la Tanzanie (1-1), en septembre 2011, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012. La direction du MCEE compte aussi s'attacher les services du joueur de la JSM Béjaïa, Aït Ferguène, sauf que ce dernier est toujours sous contrat avec son club.
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Culture : Première rencontre nationale de la poésie à Tlemcen Une quarantaine de poètes y a pris part
Une quarantaine de poètes ont pris part à la première rencontre nationale de la poésie qu'a organisée la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen du 25 au 27 novembre, a-t-on appris du directeur de cet établissement culturel. Placée sous le slogan «la poésie entre l’engagement et l’esthétique», cette rencontre, première du genre à Tlemcen, organisée dans le cadre de la célébration du 59e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, se veut être une occasion pour valoriser la poésie de manière générale et mettre en exergue le rôle des poètes et leur engagement durant la guerre d’Algérie. La rencontre a comporté outre les soirées poétiques en arabe classique et dialectal des conférences autour de la poésie et la Révolution, la poésie et le soufisme, la poésie amazighe en Algérie et la poésie dialectale en Algérie. La manifestation, qui devait constituer un espace d’échanges d’expériences et de connaissances entre les différents poètes de l’Algérie, a été agrémentée d’une exposition de calligraphie qui a regroupé quelque 60 tableaux réalisés par des artistes de la wilaya d’El Bayadh, a-t-on indiqué. La maison de la culture Abdelkader-Alloula, qui organise des salons nationaux du livre, des arts plastiques devenus traditionnels, envisage, selon son responsable, de toucher à différents aspects de la culture et de l’art afin de répondre aux besoins et attentes de ses adhérents et de la population de Tlemcen et ses environs de manière générale
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Culture : Film Silence, on tourne : le «Roi Pelé» en finale pour Hollywood
Action ! 90e minute. Pelé, 17 ans, mystifie deux défenseurs et fusille le gardien suédois. Le Brésil remporte 5-2 sa première Coupe du monde de football, en 1958... Une étoile est née. A bientôt six mois du coup d'envoi du Mondial 2014 au Brésil, un long métrage américain sur l'enfance et l'ascension d'Edson Arantes do Nascimento au firmament du football se tourne à Rio de Janeiro. Sous l'objectif de la caméra, les prises se répètent jusqu'à ce que la scène soit parfaite. Le «Roi Pelé» prépare son entrée au Panthéon d'Hollywood. Nous ne sommes pas en 1958 ni en Suède dans l'enceinte du Rasunda Stadium de Solna, à Stockholm. Mais la magie du cinéma rend possible ce voyage dans le temps. Des panneaux publicitaires en noir et blanc ont été disposés autour du modeste terrain du Club America carioca. Maillots vintage, chaussures noires à lacets blancs, les acteurs-joueurs sont en costumes d'époque. Le film raconte «les nombreux obstacles, la douleur, les défis et erreurs de ce jeune en route pour la gloire», explique à l'AFP l'Américain Michael Zimbalist, co-scénariste et co-réalisateur du film avec son frère Jeff. Il s'achève avec la Coupe du monde de 1958. C'est là qu'Edson Arantes do Nascimento, un jeune attaquant noir né dans une famille modeste, éblouit le monde entier de son talent et devint à jamais «Pelé». Aujourd'hui âgé de 72 ans, le «meilleur joueur de tous les temps» participe activement au film en temps que co-producteur exécutif, avec Paul Kemsley et Exclusive Media. Les frères Zimbalist ont écrit un méticuleux scénario basé sur les anecdotes confiées par Pelé, censées donner au récit un ton à la première personne. «Pelé a été d'une grande aide pour la conception de l'histoire», explique Michael Zimbalist, tout en assurant que la star brésilienne n'a censuré aucun aspect du scénario. «Nous n'avons jamais eu l'intention de faire un film léger. C'était clair depuis le début. Et je ne crois pas que Pelé se soit inhibé pour nous parler de choses négatives», souligne-t-il. Pelé est le seul joueur à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962, 1970). Il a marqué plus de 1000 buts au cours de sa carrière. Pelé était aussi, jusqu'à dimanche soir, le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matches sous le maillot du même club (1 116 rencontres avec Santos). Mais il a été dépassé par le gardien Rogerio Ceni, qui a disputé dimanche son 1 117e match avec Sao Paulo, un record mondial. La Fédération internationale de football (Fifa) a consacré Pelé en 2000 meilleur joueur du XXe siècle. En 1999, le Comité olympique international (CIO) lui avait attribué le titre d’«Athlète du siècle». Pour l'incarner à l'écran, 400 jeunes se sont présentés au casting. Deux ont été sélectionnés : Leonardo Lima interprète le joueur à l'âge de 10 ans et Kevin de Paula de 13 à 17 ans. Avec les deux, «il s'est passé quelque chose de magique dès le premier jour, qui a dépassé nos espérances», confie Zimbalist. Leonardo n'est pas acteur de profession, mais bien footballeur, de deuxième division carioca. Face à la caméra, il dribble, enchaîne deux sombreros et marque avec style et facilité. Même lorsqu'il faut répéter la scène pour la filmer sous tous les angles. Pause sur le tournage. On en profite pour retoucher le maquillage et la coupe afro du «Pelé» ; veiller à certains détails, comme la manière dont sont attachés à l'ancienne les lacets autours de la cheville. La production du film, dont la sortie n'est pas encore programmée, ne permet pas d'interviewer les deux Pelés. Ils partageront l'affiche avec de vrais acteurs, comme l'Américain Vincent d'Onofrio ou l'Irlandais Colm Meaney. Le chanteur brésilien Seu Jorge incarnera le père de Pelé, Dondinho. La plupart des joueurs-acteurs du film ne rêvent pas d'une carrière d'acteur, de footballeur, si. Mailson Moura espère ainsi que son interprétation du défenseur Mauro Ramos lui donnera un coup de pouce. «C'est très difficile d'imiter des magiciens. J'ai regardé beaucoup de vidéos, j'ai lu des livres. On fait ce qu'on peut», confie Felipe Simas, qui incarne le défunt et mythique Mané Garrincha. La journée promet d'être encore longue. Il faut encore tourner quelques scènes de la demi-finale de légende... contre la France de Raymond Kopa et Just Fontaine (5-2).
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Bataille MAJUSCULE autour d’un sujet minuscule ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Situation financière de l’Algérie. Le FMI se dit inquiet. Nous aussi, Wallah que nous sommes inquiets. Pour les…
… 4 milliards que nous avons prêtés au FMI !
En gros, deux attitudes émergent ces dernières heures s’agissant des présidentielles. Il y a celle adoptée par Djaballah. Il propose carrément de laisser Abdekka se présenter seul au scrutin. Ce que j’en pense ? Je pense que Djaballah ne devrait pas tarder à se faire carrément chouraver son nouveau parti, comme il a déjà perdu tous les autres. Et puis, il y a la seconde attitude, celle-là adoptée par la «coalition des 14». Elle pose comme condition à sa participation au scrutin la mise en place d’une commission indépendante de supervision des présidentielles. Ce que j’en pense ? Là, c’est un peu plus compliqué qu’avec Djaballah. D’autant plus compliqué que dans cette coalition d’opposition, il y a ceux qui n’ont pas de parti, donc qui ne risquent pas logiquement de se le voir enlever ou céder à un autre. Au-delà de cet aspect strictement partisan, il y a, à mes yeux, la question fondamentale à propos d’une «commission indépendante». Comment écrivent-ils «commission indépendante» ? Avec majuscules ou en minuscules ? Attention, ce n’est pas pareil ! Et c’est surtout un sujet long à débattre, et à trancher. Doit-on mettre des majuscules aux deux mots, en entier, COMMISSION INDEPENDANTE ? Ou alors, juste aux deux premières lettres, Commission Indépendante ? Ou alors à l’un des deux mots, Commission indépendante ? Ou commission Indépendante ? Vu la nature diverse, riche, variée, dense, pleine, intense, composée, voire complexe de cette coalition à 14, ce genre de questions de majuscules et de minuscules peut prendre un certain temps, pour ne pas dire un temps certain, merci Fernand ! Et à supposer que ce dilemme se règle enfin, va s’en poser une autre de question fondamentale pour un sujet décidément truffé de fondamentaux : de qui va être constituée et par qui va être présidée cette commission indépendante. Oui, oui, je sais, j’ai rédigé les deux mots en minuscules, mais qu’aucun des honorables 14 n’y voit une mauvaise intention, une malveillance à leur égard, en bloc, ou individuellement. Jamais ! C’est juste qu’emporté par mon élan, par la flamme de cette initiative partisane des 14, j’ai enfoncé fort la touche «Majuscules» sur mon clavier, si fort qu’elle est restée bloquée sur la position «Minuscules». Mes amis de la coalition des 14 comprendront alors aisément que toute interprétation de l’emploi des minuscules pour qualifier leur action est tout à fait… indépendante de ma volonté. Au moins aussi indépendante que leur idée d’une commission indépendante. Je fume du thé et je reste éveillé, le CAUCHEMAR CONTINUE. H. L.
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