333-/-ACTUALITÉS Du Jeudi 24 novembre 2016
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Météo en Algérie pour le Jeudi 24 novembre 2016
الخميس 24 نوفمبر 2016 م
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ACTUALITÉ
Carte grise électronique: un numéro d'immatriculation national unique dès 2017
Injaz El Djazair distingué à Bahrein
Les Algériens de la diaspora se plaignent des difficultés d’entreprendre : Quand l’Algérie tourne le dos à ses enfants
Tahar Rahmani. Délégué général de l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée : «Considérer les Algériens de la diaspora comme des étrangers est véritablement un non-sens»
Pasquale Ferrara. Ambassadeur d’Italie à Alger : «Il y a beaucoup à faire entre l’Italie et l’Algérie»
Le sit-in de l’intersyndicale a drainé des centaines de travailleurs : Démonstration de force à Boumerdès
Azeddine Bahou. Ingénieur électronicien : Comprendre l’innovation
Pas d’interchangeabilité herceptin-CanMab : La raison scientifique a pris le dessus
Ils se sont retirés du sommet afro-arabe pour soutenir le Maroc : Les royaumes arabes se liguent contre le Sahara occidental
Ould Abbès à la conférence des élus du FLN : «Personne n’est habilité à parler au nom du Président»
SPORTS
Violence dans les stades : 160 stadiers formés par la police à Chlef
MC Alger : Sonatrach limite les prérogatives de Ghrib
Coupe d’Algérie (32es de finale) : Des affiches et des huis clos
MO Béjaïa : Bouzidi nouvel entraîneur
Ouled El Houma : Hommage au regretté Bouzourene
Manchester United : Ibrahimovic prolongé d’un an
ECONOMIE
Lancement imminent d’un fonds d’investissement : Djezzy accélère dans le numérique
Monétique : La charte interbancaire ratifiée
Salon international des travaux publics : Sous le signe de la reconfiguration
Point de vue : L’importance de l’assurance «responsabilité civile»
La charte monétique interbancaire ratifié par le groupement GIE Monétique
Marché national du médicament : Le Conseil de la concurrence lance un audit
INTERNATIONAL
Malgré la signature de l’accord sur le nucléaire en juillet 2015 : Les différends entre Washington et Téhéran sont loin d’être aplanis
Tunisie : Des avocats manifestent contre le projet de budget 2017
Après sa défaite aux primaires de Droite et du Centre : Nicolas Sarkozy, game over
Crise du Yémen : La coalition arabe met fin à la trêve
Turquie : Erdogan demande le soutien de l’Occident contre les Kurdes
L’Eucoco tiendra sa prochaine réunion à Paris : «Une occupation verte reste une occupation»
CULTURE
Légende de la musique chaâbie : Amar Ezzahi a été évacué en urgence pour des soins à l’étranger
Mohamed Fellag : «Bled Runner, ou la fin du cycle de mes histoires algériennes»
Alune Wade et Harold Lopez Nussa au Dimajazz de Constantine : Sur les pistes de la Havane et de Dakar
Patrimoine : Des Touareg algériens s’invitent à l’Unesco
Concert de l’ex-choriste de James Brown au Dimajazz Constantine : Big Martha n’aime pas Trump !
14e Festival international du jazz de Constantine Dimajazz : Dialogue méditerranéen en terres africaines
Les Algériens de la diaspora se plaignent des difficultés d’entreprendre
Quand l’Algérie tourne le dos à ses enfants
le 24.11.16 | 10h00
Les Algériens de la diaspora sont considérés comme étrangers. Pas moins d’ailleurs qu’ils ne le sont dans les pays où ils résident. S’ils arrivent à s’imposer, là-bas, par leur savoir-faire, ils sont peinés par le traitement qu’on leur réserve dans leur propre pays.
L’Algérie appelle les étrangers et sa diaspora à venir investir en masse. «Toutes les entraves seront levées.» C’est la promesse qui a été faite, début novembre à Marseille, d’abord par le consul général d’Algérie dans cette ville, puis par le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France et représentant du Forum des chefs d’entreprise (FCE) à l’international, Kaci Aït Yalla.
Mais s’agit-il d’une véritable prise de conscience, d’un engagement sérieux qui vise à faire désormais une place pour les Algériens vivant à l’étranger, qu’ils aient la double nationalité ou uniquement un passeport algérien, ou est-ce juste une énième profession de foi ? Les Algériens de la diaspora veulent bien le croire. Ceux que nous avons croisés à l’occasion de la Semaine économique de Marseille attendent des mesures concrètes. Des promesses, disent-ils, «ils en ont eues à foison». Et les beaux discours n’ont jamais changé la réalité du terrain. Ils sont considérés comme étrangers.
Pas moins d’ailleurs qu’ils ne le sont dans les pays où ils résident. S’ils arrivent à s’imposer, là-bas, par leur savoir-faire, ils sont peinés par le traitement qu’on leur réserve dans leur propre pays. Ils en ont vraiment gros sur le cœur. Ingénieurs, entrepreneurs, créateurs de startups et autres innovateurs dans l’économie numérique ne guettent qu’un signal de la patrie d’origine pour se lancer. Les incantations les ont réellement désabusés.
Azzedine Bahou, un émigré né à Marseille est de ceux-là. Cet ingénieur électronicien, proprié-taire d’Altrace, nous parle de son retour d’expérience. «C’est avec un œil de simple citoyen que j’ai participé à la dixième session de la Semaine économique de la Méditerranée à Marseille, le thème abordé cette année était ‘‘Le numérique, pour une Méditerranée connectée’’», confie M. Bahou. Lors des exercices précédents, il faisait partie du comité de pilotage en qualité de chef de projet euro-méditerranéen pour le compte d’une collectivité territoriale française.
Azzedine Bahou est né à Marseille, dans une famille d’émigrés. «Ma famille, originaire des Aurès, a été obligée de quitter son douar pour aller trouver en France des conditions économiques plus favorables», nous dit-il. Malgré des «conditions socioéconomiques précaires», il fait ses études en France et réussit à décrocher le diplôme d’ingénieur électronicien et est spécialisé en conduite du changement par l’innovation de l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers.
Ayant créé dans les années 1990 deux startups dans les TIC et plus particulièrement dans la technologie de la traçabilité et des pertes non techniques de l’eau et de l’électricité, Azzedine a réalisé la première application de pré-paiement de l’électricité et du gaz par carte à puce en Europe pour le compte d’EDF-GDF en 1990. «J’avais, souligne-t-il, de ce fait été amené à proposer cette technologie à Sonelgaz ces années-là». «En 1996, nous avions conçu et déve-loppé, toujours dans un processus d’innovation en Algérie, un compteur électronique avec module de télé-relève par courant porteur de ligne», précise l’ingénieur électronicien.
Mais le projet n’a pas abouti. Bahou Azzedine est resté malgré tout très positif et savant. «Je suis effectivement ce que l’on appelle un binational, ceci est un héritage de la lutte du peuple algérien pour son indépendance finalisée par les Accords d’Evian qui s’appliquent à la France et à l’Algérie», explique M. Bahou. Au-delà de l’aspect juridique de cette condition, Azzedine parle de sa perception affective de cette double nationalité et de son incidence sur sa propre expérience du partenariat technologique entre la France et l’Algérie.
«La double appartenance suscite des interrogations de part et d’autre de la Méditerranée»
«Pour être sincère, poursuit-il, cette double appartenance suscite des interrogations de part et d’autre de la Méditerranée quant à la confiance que l’on peut accorder à la double nationalité.» Etabli à Marseille, il souligne la chance qu’il a eue de voir se construire en Algérie les premières expériences de développement de l’innovation avec l’Anvredet en 2003.
«Nous avions, déjà à cette époque, proposé des solutions innovantes basées sur l’indentification par radio fréquence (RFID) des pertes non techniques de l’eau et de l’électricité en Algérie (cette étude doit exister dans les archives SICEA 2003 de l’Anvredet)». M. Bahou, qui raconte avec passion mais surtout avec nostalgie son expérience en Algérie, pense que «la création et la raison d’exister de cette agence reposent sur la volonté de l’Algérie de se doter d’un outil de développement de l’innovation, et cette initiative est à saluer».
«Le rôle de cette agence, indique-t-il, s’inspire des modèles européens et internationaux pour faciliter le passage d’une innovation de l’état de recherche à un produit exploitable économiquement sur le marché mondial». Et l’Anvredet, dans sa structure, avait, selon lui, la même vocation que l’ancienne Agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR) française qui est devenue OSEO, puis purement une banque pour l’investissement dans l’innovation (BPI).
Azzedine Bahou, qui expose avec beaucoup d’humilité et surtout de retenue quand il s’agit d’évoquer son expérience en Algé-rie où le climat n’est pas aussi propice qu’on le pense à l’innovation et à l’acte d’entreprendre, sait exactement ce que veut dire être un binational quand il s’agit de passer à l’acte d’investir. Cet autre Algérien établi depuis peu à Marseille a été amené à quitter le pays pour voir son projet se réaliser.
Diplômé en informatique de l’université de Bab Ezzouar en 2000, Fouad Abrouk, cet ingénieur informaticien a terminé son cursus universitaire avec des idées plein la tête. En 2003, il se lance alors dans les services comme fournisseur d’accès à l’internet. Il présenta d’abord un projet à l’Ansej, mais ne réussira jamais à obtenir le financement. Fouad Abrouk a buté sur un mur d’incompréhension. L’Agence qui finançait pourtant généreusement les projets concernant les transports des voyageurs ne voyait pas l’intérêt d’une startup dans les services. Il grignota alors les économies de ses parents pour créer son entreprise.
Combien d’ingénieurs informaticiens comme lui ont été laissés-pour-compte ? Fouad Abrouk, qui est un véritable porteur de projet, travaillera pendant des années comme consultant indépendant auprès des concessionnaires automobiles en Algérie. Il se frayera, dans un climat peu clément et petit à petit son chemin. Cet innovateur a mis en place un logiciel destiné aux entreprises opérant dans le secteur de la distribution. «J’ai ouvert mon entreprise en 2010», affirme Fouad, qui a réussi à vendre son application au Maroc pour la première fois en 2009.
Réalisant un chiffre d’affaires de 37 millions de dinars, l’information de l’UTRHB qui se dit fier d’être de cette lignée de diplômés algériens qui n’ont rien à envier à ceux qui sont formés dans les universités européennes, s’imposera en un temps record avec son application dans le domaine du suivi de l’activité commerciale et logistique des concessionnaires automobiles. Sauf que les belles idées arrivent rarement à survivre dans un environnement parsemé d’embûches.
Dans un contexte difficile, Fouad Abrouk décide de faire alors ses valises et s’installe à Marseille où il a pu redonner vie à son projet. Son entreprise est aujourd’hui florissante. Il en a même créé une autre en Irlande. L’ingénieur de Bab Ezzouar a conquis 12 pays et 3 territoires d’outre-mer avec un carnet de commande dans 8 pays supplémentaires. «On m’a proposé d’aller m’installer au Maroc, mais moi je préfère mon pays», confie-t-il. Son rêve aujourd’hui est de monter son business en Algérie. Et il entend bien le faire, même s’il n’est pas totalement «rassuré». Ce n’est jamais facile d’investir en Algérie.
L’expérience de Louisa Sidi Haket, entrepreneure issue de la diaspora algérienne, est riche en enseignements sur la difficulté d’entreprendre en Algérie. Son témoignage est poignant. Agricultrice dans la culture du safran, l’entrepreneure cite le problème de l’accès au foncier. «Je ne connaissais rien au climat des affaires locales ni aux procédures en vigueur et il me fallait courir d’un guichet à un autre», raconte-t-elle.
«Je n’ai d’ailleurs pu obtenir mes hectares de terre agricole que cette année, (en 2013), alors que j’ai commencé à entreprendre les démarches depuis 4 ans», a-t-elle affirmé. Louisa Sidi Haket parle d’un véritable parcours du combattant où il est facile d’être découragé. Il est donc indispensable de croire en son projet car, disent les concernés, entreprendre au Maghreb n’est pas une mince affaire.
Ils sont des dizaines, ces Algériens de la diaspora qui attendent à ce qu’on leur facilite l’acte d’investir dans leur propre pays. Les créneaux dans lesquels ils veulent investir ne peuvent qu’apporter un plus pour une économie prisonnière de la rente pétrolière et dont elle n’arrive pas à en sortir. Ils veulent investir dans l’industrie de l’emballage, dans le recyclage des déchets organiques, dans l’agriculture bio, dans la chimie et dans le secteur des services, pour ne citer que ceux-là.
Said Rabia
Carte grise électronique: un numéro d'immatriculation national unique dès 2017
le 24.11.16 | 14h00
La carte d'immatriculation électronique (Carte grise électronique) qui entrera en vigueur en 2017, comporte un numéro d'immatriculation national unique et une puce contenant toutes les informations relatives au véhicule, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui.
Répondant à la question orale d'un membre du Conseil de la nation sur la suppression de l'indicatif de la wilaya sur les plaques d'immatriculation, M. Bedoui a précisé que "la carte d'immatriculation électronique qui entrera en vigueur durant le premier trimestre 2017 comporte un numéro d'immatriculation national unique, similaire à celui de la carte d'identité nationale".
Le numéro d'immatriculation est attribué dès la première année de mise en circulation du véhicule, et "ne changera pas", même en cas de vente du véhicule à une personne résidant dans une autre wilaya, a-t-il ajouté.
Il a révélé que cette immatriculation "comprend six chiffres et lettres unifiés sans aucune relation avec les informations personnelles du propriétaire du véhicule ou de son lieu de résidence", c'est-à-dire que "le code de wilaya sera supprimé", précisant que cette carte électronique "est composée également d'une puce renfermant des fonctionnalités liées au contrôle du véhicule, aux assurances et à la consommation du carburant".
Le ministre a mis l'accent sur "les étapes importantes" franchies par son département dans le domaine de la e-administration, ajoutant que ces cartes "seront confectionnées localement en partenariat entre les secteurs public et privé".
M. Bedoui a affirmé, que les lois élaborées ne doivent pas obéir à des considérations de régions, d'ethnie ou de sexes, rappelant que la Constitution met en avant "la primauté de la loi".
APS
Ils se sont retirés du sommet afro-arabe pour soutenir le Maroc
Les royaumes arabes se liguent contre le Sahara occidental
le 24.11.16 | 10h00
Les royaumes du Golfe se liguent contre le Sahara occidental. Au moment où la cause sahraouie enregistre des succès en Occident, les pays du golfe bottent en touche et rament à contre-courant de la légalité internationale.
En effet, tous les royaumes de la péninsule arabique prennent fait et cause pour le Maroc et décident de boycotter le sommet afro-arabe, dont les travaux devaient s’ouvrir hier à Malabo, en Guinée équatoriale. Raison : la présence d’une délégation du Sahara occidental dont le drapeau, placé dans la salle de réunion, selon le site de la chaîne russe Russia Today, a irrité les représentants de ces royaumes. Les premières délégations à annoncer leur retrait, dès mardi dernier, sont celles de l’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats arabes unis et du Maroc.
Cinq autres pays leur ont emboité le pas hier. Il s’agit du sultanat d’Oman, du Bahreïn, de la Jordanie, du Yémen et de la Somalie. Avant de claquer la porte, ces délégations ont tenté de faire du lobbying pour exclure le Sahara occidental de cette rencontre. Mais leurs tentatives se sont avérées vaines face à l’intransigeance de l’Union africaine qui a insisté sur la participation du Sahara occidental.
En passant à l’acte, les délégations des royaumes arabes ont même prononcé des insanités à l’égard des Sahraouis. «Le Maroc a un passé ‘‘glorieux’’ (…) et un mouvement séparatiste en déclin ne pourra pas se hisser à son niveau», avait déclaré, selon RT, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Khaled Ben Ahled Al Khalifa en faisant allusion au Polisario. quant à la position de l’Arabie Saoudite notamment, elle intervient au moment où ce pays et l’Algérie tentaient d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales.
A la faveur de la dernière visite effectuée dans le royaume par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les deux pays ont affiché leur volonté de donner un nouvel élan à leur coopération. Mais la position de l’Arabie Saoudite en faveur du Maroc risque de renvoyer les relations algéro-saoudiennes à la case de départ.
La nature marocaine revient au galop…
En tout cas, en ameutant tous ses amis du golfe arabe contre le Sahara occidental, le Maroc a montré ses vraies intentions en introduisant, l’été dernier, sa demande d’intégrer l’Union africaine (UA). Il veut chasser le Polisario de cette organisation. Mais la tâche ne sera pas facile. Et pour cause, la charte de l’UA ne permet pas l’exclusion d’un membre fondateur de l’Union, dont le Sahara occidental. Ainsi, Rabat se complique sérieusement la vie et risque de voir sa demande rejetée en janvier prochain, à l’occasion du sommet de l’UA.
La campagne menée par le roi Mohammed VI auprès de plusieurs pays africains pourrait s’avérer vaine dans la mesure où la présidence de l’UA a déjà réaffirmé son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions onusiennes. Ce sommet afro-arabe démontre aux dirigeants africains que l’adhésion du Maroc à l’UA serait plutôt un facteur de division et non pas d’union…Madjid Makedhi
LE MAROC ET NEUF PAYS SE RETIRENT DU SOMMET AFRO-ARABE Le coup de théâtre opéré par le Maroc et huit autres pays des monarchies du Golfe qui se sont retirés du 4e Sommet afro-arabe pour protester contre la présence d’une délégation sahraouie n’aura finalement réussi qu’à dévoiler les véritables intentions des Marocains à l’égard de l’Union africaine qu’ils tentent depuis plusieurs mois de Suite... |
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