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Actualités : LE CNES DÉNONCE ET MENACE Universités : le bras de fer engagé
Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) revient au devant de la scène. La trêve qu’a connue le secteur de l’enseignement supérieur risque d’être rompue. Le Cnes, qui déplore une situation pédagogique lamentable et déplorable de l’université, maintient son conseil national ouvert en attendant la tenue d’une session extraordinaire qui aura à valider «un processus de protestation». Nawal Imès - Alger (Le Soir) Le successeur de Harraoubia risque de faire face dans les semaines à venir à un mouvement de protestation. Et pour cause, le Cnes, qui temporisait jusque-là, fait état d’une situation critique au sein des universités. Une situation qui fera l’objet d’un examen lors de la tenue d’une session extraordinaire de son conseil national dont la date reste à fixer. Sans concession, le Cnes déplore une «situation pédagogique lamentable et déplorable», des réformes pédagogiques déconnectées de la réalité économique et sociale de l’Algérie sans compter les besoins de l’économie nationale. Le syndicat pointe du doigt une recherche scientifique «atrophiée» par des politiques régulièrement remises en cause et souvent contradictoires et une gestion «chaotique et confuse» ne répondant à aucun critère de compétence et sur «des bases clientélistes» sans transparence aucune. Sur un plan purement socioprofessionnel, la situation est tout aussi complexe. Le Cnes évoque les salaires des maîtres assistants de rang A et B qui constituent la majorité du corps enseignant et qui ont été vite rattrapés par l’inflation et les modifications opérées par la Fonction publique dans plusieurs secteurs et ayant tout simUne plement ébranlé l’ensemble de la grille des salaires nationale établie sur la base des diplômes et non de l’ancienneté. La revendication relative aux logements reste insatisfaite. Elle constitue, selon le Cnes, «une bombe à retardement» après les multiples promesses et surtout l’opacité qui entoure le programme spécial annoncé en 2007 par le président de la République. Le Cnes déplore l’exploitation abusive de la machine judiciaire et des commissions paritaires devenues «des tribunaux internes de l’administration», l’insécurité montante dans les franchises universitaires qui atteint souvent l’agression physique sans aucune intervention de l’administration et les entraves quasi régulières aux libertés syndicales et les intimidations dont font l’objet les syndicalistes. Face à tous ces problèmes, le Cnes souligne «l’incapacité de la tutelle à répondre depuis des années aux revendications justes et légitimes des enseignants chercheurs et s’interroge sur l’existence d’une volonté suffisante pour ouvrir de nouveaux horizons allant dans le renforcement du dialogue social». Une situation qui mènera forcément vers «un processus de démobilisation générale d’un segment foncièrement important de la société». Le Cnes, qui maintient ouverte la session de son conseil national, fixera bientôt une date pour la tenue d’une session extraordinaire durant laquelle il sera arrêté des décisions et un plan d’action ainsi que des mouvements de protestation. N. I.
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Actualités : Pétrole L’Opep reste prudente
La prudence, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semble la privilégier. Réunis hier à Vienne, lors de la 164e réunion ministérielle de l’organisation, les ministres du Pétrole ont décidé le maintien du plafond de production, fixé depuis décembre 2011 à 30 millions de barils/jour. «Trente millions de barils par jour est la production totale approuvée par l'Opep pour 2014», déclarait le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh. Une décision prévisible dans la mesure où la majorité des membres de l’Opep y étaient enclins, estimant inopportune toute réduction. Une position que le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait motivée par le fait que le marché international est «bien approvisionné» et que les prix actuels «satisfont» les producteurs et consommateurs. Des prix, notons-le, qui restent assez élevés, fluctuant entre 100 et 120 dollars le baril pour le brent. Une attitude que le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi avait également justifiée par le fait que «le marché est dans la meilleure situation possible. La demande est excellente. La croissance économique s’améliore. Pourquoi abaisser ?». En actant ainsi, l’Opep s’est voulue sereine malgré les incertitudes liées à la demande de son brut, susceptible de diminuer d’un peu plus de 300 000 barils, voire de 900 000 barils par jour selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Sereine, l’Opep l’est également par rapport à la probabilité d’une augmentation à terme des exportations pétrolières de l’Iran, revenant à son niveau de 4 millions de barils/jour avant les sanctions, de celles de l’Irak, estimées à 1,2 million barils/jour et celles de la Libye, revenant à un niveau de 1,5 million de barils/jour. Comme l’organisation ne s’inquiète pas outre mesure, de l’augmentation de l’offre hors-Opep, notamment celle du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Ainsi, malgré le risque d’une autre chute des prix, la possibilité d’une forte augmentation de la production Opep, engagée dans une bonne dynamique d’investissements dans l’amont et l’aval, l’organisation a considéré le statu quo comme bénéfique. Le statu quo, l’organisation l’a également privilégié en maintenant à son poste l’actuel secrétaire général, Abdellah El Badri, reconduit depuis décembre 2012, après deux mandats de trois ans depuis le 1er janvier 2007. Une reconduction pour une année, a précisé Youcef Yousfi. C. B./Agences
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Actualités : TÉLÉPHONIE MOBILE 3G+ Les promesses de Mobilis
L’opérateur de téléphonie mobile Mobilis promet une très bonne qualité de service de la 3G avec un débit plus proche de celui qu’offre la 4G prévue d’ici 2015 et ce, par l’acquisition d’équipements multistandards. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) C’est ce que son directeur général soutenait, hier, au forum du quotidien El Moudjahid dont il était l’invité. Lui pour qui la veille, mardi, était une journée historique de l’Algérie en ce sens qu’elle marque, selon lui, «le début d’une nouvelle ère technologique qui va bouleverser la vie des Algériens prochainement». Saad Damma a considéré que les délais de la 3G+ sont relativement courts, remerciant, au passage, les pouvoirs publics pour l’énorme travail accompli en ce sens. Et d’exprimer sa fierté du classement à la première place dans l’ordre d’attribution des licences de réalisation et d’exploitation du réseau de téléphonie mobile de troisième génération (3G+) de l’entreprise qu’il dirige. Un classement acquis grâce au savoir-faire de nos cadres et synonyme d’avantages en matière de choix des wilayas exclusives et des bandes de fréquence. Le premier responsable de Mobilis s’est aussi engagé à couvrir l’ensemble du territoire national d’ici trois ans avec un débit plus proche de celui qu’offre la 4G, alors que le cahier des charges fixe cette échéance à 5 ans. Ceci en sus d’offres tarifaires et de contenus fort intéressants répondant, selon lui, aux goûts et désirs de toutes les couches de la société. Des offres par heure, hebdomadaires, voire mensuelles. Et pas que cela puisque Mobilis proposera aussi à ses clients une seule puce à deux numéros. Damma a considéré que l’Algérie «n’est pas très en retard» en matière d’accès à la 3G puisque rapidement rattrapable par la grâce, a-t-il expliqué, «d’équipements ultra-sophistiqués et multistandards». Pour le directeur général de Mobilis, 2013 est une année exceptionnelle, l’opérateur ayant engagé pour cinq ans un plan de charge de 142 milliards qui s’assigne comme objectifs de moderniser et densifier son réseau. Aussi, l’opérateur a enregistré au 30 septembre dernier près de 27% de progression en termes de chiffre d’affaires alors qu’elle n’était que de 11,4% entre 2011 et 2012 avec 1 525 000 de nouveaux clients entre septembre 2012 et septembre 2013. Ce qui porte ainsi le parc clients à 12 000 000 avec la perspective d’atteindre les 12 500 000 clients à la fin de l’année en cours. Et ce chiffre d’affaires était évalué au 30 septembre dernier, à 19,2 milliards de dinars. Aussi, Damma se targue que Mobilis soit le premier opérateur de téléphonie mobile en matière d’emploi, lui qui profite à pas moins de 4 500 fonctionnaires. Un effectif appelé à augmenter, l’opérateur projetant d’ouvrir une agence dans chaque chef-lieu de daïra, ce qui suppose, a-t-il ajouté, «des chances d’embauche» pour nombre de jeunes universitaires de l’Algérie profonde, ceci en sus du souci de «rapprochement» des clients. M. K.
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Sports : Coupe d'Algérie seniors (32es de finale) Quatre chocs entre clubs de Ligue 1, le tenant du trophée en péril
Les 32es de finale de la coupe d'Algérie de football, prévues vendredi et samedi, offriront aux puristes quatre alléchantes oppositions entre pensionnaires de Ligue 1 professionnelle, alors que le tenant du trophée, l'USM Alger, défendra sa couronne face au NA Hussein Dey (Ligue 2). USM Harrach-RC Arbaâ, CS Constantine-JS Saoura, MO Béjaïa-CR Belouizdad, et MC Alger-ASO Chlef, constitueront ainsi les attractions de ce tour, qui verra le petit poucet de l'épreuve, la JS Chetaiba Mokhtar, club de régionale deux (6e division), affronter à Oran le MCO. L'USMA, détentrice de huit trophées, aura à coeur de damer le pion aux gars d'Hussein Dey, dans un derby algérois qui promet, même si sa mission s'annonce difficile devant un adversaire très difficile à manier chez lui et devant son public. Leader du championnat, l'USMA, compte bien dompter «Dame Coupe» dès ses débuts, face au NAHD, qui va jouer crânement ses chances dans cette compétition, même si son objectif majeur cette saison reste l'accession en Ligue 1. L'USMH, auteur de résultats mi-figue mi-raisin en championnat, accueillera le RC Arbaâ, dans un match qui reste ouvert à tous les pronostics. Battus lors de la précédente journée (13e) à domicile par l'USMA (1-0), les joueurs de l'entraîneur Si Tahar Chérif El-Ouazani auront à coeur de rebondir à Alger. L'autre choc de ces 32es des finales de la coupe d'Algérie est l'affiche entre le MCA et l'ASO, une rencontre qui s'annonce indécise entre deux équipes qui veulent aller le plus loin possible dans l'épreuve populaire. En championnat, les deux équipes ont fait match nul (0-0), au stade Omar-Hamadi. Le MOB, métamorphosé depuis l'arrivée à la barre technique d'Abdelkader Amrani, recevra dans son antre de l'Unité maghrébine, le CRB, où rien ne va plus suite aux derniers mauvais résultats concédés en Ligue 1. Les Béjaouis espèrent rester sur leur lancée et vont certainement essayer de passer au prochain tour de la compétition. Le CSC, confronté à une crise interne, est appelé à se révolter chez lui face à la JS Saoura, sévèrement battue samedi en championnat par le MCA (3-0). Un test sérieux pour les Constantinois, où l'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto a vu ses fonctions gelées par le conseil d'administration du club, et pourrait donc quitter son poste à tout moment. L'ES Sétif, détentrice de la coupe à huit reprises, accueillera la modeste formation du NT Souf (inter-régions), dans un match qui devrait, à priori, revenir aux locaux. Les Sétifiens, spécialistes de l'épreuve, ne devront pas trouver de difficultés pour passer aux 16es de finale, même si le facteur surprise n'est pas à écarter dans ce genre de compétition. Les autres rencontres de ces 32es de finale, opposeront des équipes de différents paliers, et seront a priori équilibrées.
- Start
- Vendredi 6 décembre (14h30)
- à Annaba Chabou : JS Pont Blanc-NRB Touggourt
- à Batna 1er-Novembre1954 : ES Bouakal-CA Batna
- à Chlef Boumezrag : ORB Oued Fodda-IRB Robah
- à Béchar 20-Août 1955 : Chabab Abadla-MO Constantine
- à Tébessa Opow : WMMT-MC El Bayadh
- à Saïda Opow : MCS-OM Arzew
- à Oum El Bouaghi Zerdani : US Chaouia-CABB Arréridj
- à M'sila Opow : WRBM-CRB Ben Badis
- à Kouba Benhaddad : IR Bir Mourad Rais-JSM Béjaïa
- à Aïn M'lila Demméne-Debbih : ASAM-CRB Djemaâ
- à Tizi-Ouzou 1er-Novembre 1954 : JS Kabylie-NRB El Kala (16h)
- à Belouizdad 20-Août 1955 : USM Harrach-RC Arbaâ (16h)
- à Oran Zabana : MC Oran-JSB Chebaïta Mokhtar (16h)
- à Constantine Chahid Hamlaoui : CSC-JS Saoura (17h)
- Samedi 7 décembre (14h30)
- à El-Hadjar : IRBEH-AS Khroub
- à Béchar 20-Août 1955 : ES Tabalbala-JSM Chéraga
- à Oran Zabana : SCMO-USMB Abbès
- à Kouba Benhaddad : Hydra AC-ASM Oran
- à Bou-Saâda : NC Magra-DRB Tadjenanet
- à Aïn M'lila Demméne-Debbih : CRB Aïn Fekroune-JSM Skikda
- à Tizi-Ouzou 1er-Novembre 1954 : US Béni Douala-IB Lakhdaria à Hadjout : USMMH-MB Bouira
- A Médéa Opow : OM- CRB Bougtob
- à Blida Brakni : IB Mouzaïa-A Bou-Saada
- à Azzaba : WA Ramdane Djamel-ES Ben Aknoun
- à Tiaret Opow : JSMT-MC El-Eulma
- à Tlemcen Akid Lotfi : US Remchi-JS Emir Abdelkader
- à Batna 1er-Novembre 1954 : MSPB-WB Meftah (15h)
- à Béjaïa Unité Maghrébine : MOB-CR Belouizdad (16h)
- àlger 20-Août 1955 : NA Hussein Dey-USM Alger (16h)
- à Sétif 8-Mai 1945 : ESS-NT Souf (16h)
- à Alger Omar-Hamadi : MCA-ASO Chlef (17h).
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Sports : Tirage au sort de la phase finale de la 20e Coupe du Monde Quels gros os pour les Verts ?
Ce vendredi 6 décembre, le monde sera branché sur Costa do Sauipe, petite baie du littoral de l’Etat de Bahia Do Salvador, lieu retenu par les organisateurs brésiliens pour la tenue du tirage au sort des matches du tournoi final Mondial-2014, l’été prochain (12 juin au 13 juillet). Le long suspense s’estompera donc ce vendredi soir. Les qualifications éprouvantes qui avaient retenu en haleine les milliards de spectateurs et téléspectateurs. Depuis le 30 juillet 2011, les 204 nations engagées représentant les six confédérations ont lutté âprement pour décrocher les 31 places en jeu. Au bout des 820 joués, 2286 buts inscrits, 2916 cartons jaunes et 100 autres rouges distribués, des joies, des peines, des blessés et des morts : les heureux lauréats vont désormais se consacrer à la fête de l’année prochaine sur les rives de Copa Cabana et d’autres contrées du pays-continent où le football est une religion. Mais avant le pèlerinage, il sera question de passer une énième épreuve où les nerfs seront sollicités. Celle-ci ne fait plus appel à la chance même s’il est question d’un tirage au sort. La Fifa qui tenait à protéger les bons chevaux a tout mis en œuvre pour éviter la cavalcade. Le scénario de la dernière Coupe du Monde disputée en Afrique du Sud qui a vu la «disparition» des gros bras dès les premières étapes du tournoi n’a pas été apprécié et par les experts de l’instance de Sepp Blatter encore moins par les sponsors et autres bailleurs de fonds. C’est pourquoi, malgré la ferme promesse d’instaurer une certaine équité entre ses adhérents, la Fifa a reculé sur les critères sportifs pour opter pour ceux plus terre à terre (géographiques entre autres) afin de préserver des fédérations, des confédérations surtout, dont le poids n’est pas à démontrer quand il faut passer devant les urnes. Et comme d’habitude, l’UEFA et certains de ses composantes essentielles comme la France, qui ne figure pas dans le chapeau des grands du fait de la faiblesse des Tricolores qui n’ont obtenu leur sésame qu’après les barrages, reste le maître du monde. D’abord avec 13 qualifiés sur les 31 billets mis en jeu. Ensuite en obtenant un tirage préalable avant le tirage officiel, demain aux coups de 17h. Certainement que le pot 2 où figure les africains dont l’Algérie et les petits poucets de l’Amsud (Chili et Equateur) se verront adjoindre une équipe de troisième rang au niveau européen. Fort probablement, ce tirage préliminaire qui n’aura rien de «hasardeux» choisira entre deux pays de l’ex-Yougoslavie (Croatie et Bosnie) sinon la Grèce. La France et le Portugal ne diraient pas «non» à cette règle qui avantage, c’est vrai, des pays habitués à animer plus ou moins régulièrement la fête planétaire du football. L’Algérie ne «rêve» plus Ceux, en tout cas, qui rêvaient d’un face-à-face France- Algérie sont servis. Une telle perspective a toutes les chances d’aboutir. Extirpés probablement de la poule des moins que rien, les Tricolores de Didier Deschamps peuvent croiser les Verts de Vahid Halilhodzic. Comme si cette retrouvaille était écrite quelque part, les deux sélections ayant obtenu leurs billets pour Brésil-2014 à deux heures d’intervalle et nombre de joueurs des deux équipes ont fait chambre commune ou se sont tout simplement croisés sur les terrains de la ligue française et des ligues européennes. Mais l’Algérie qui se présentera pour la quatrième fois dans l’histoire de son football à une phase finale d’un Mondial ne doit pas «vivre» du seul choc qui pourrait la mettre en friche face à la France. L’EN aura aussi à négocier ses matches face à deux autres adversaires, certainement de taille dont l’un fait partie du chapeau 1 formé du Brésil, pays organisateur, du champion sortant, l’Espagne, d’ex-champions du Monde (Argentine, Uruguay, Allemagne) et de pays émergents bien classés en octobre denier (Suisse, Belgique et Colombie). Pas de choix précis à faire même si parmi les cadres de la sélection de Coach Vahid, Captain Bougherra en premier, «affronter le Brésil chez lui et devant son public» serait la cerise sur le gâteau. Brésil, France et qui encore ? Réponse demain aux coups de 18h. M. B.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir De Salim Hellali à Salim Hellil
Par Kader Bakou «Le pseudonyme Salim Hellil, c’est en hommage à Salim Hellali ?» Le chanteur Salim Hellil a dû entendre cette question maintes fois dans sa déjà longue carrière artistique. Pourtant, Salim Hellil, c’est son vrai nom.Mohsen l’animateur de l’émission TV «Zahwa», a avoué qu’il est allé vérifier cette info aux archives de la commune natale du chanteur. Salim Hellil, de son côté, a indiqué que souvent il est obligé de montrer sa carte d’identité pour que les gens le croient quand il affirme que Salim Hellil c’est son vrai nom. Salim Hellali, de son vrai nom Simon Hallali, né le 30 juillet 1920, à Annaba et mort le 25 juin 2005 à Antibes, en France, était un chanteur algérien interprète de musique flamenco, arabo-andalouse et populaire. En 1937, Salim Hellali part en France et connaît le succès dans les clubs parisiens de flamenco. Sa rencontre à Paris avec l'artiste algérois Mohamed El Kamel fut déterminante. En effet, c’est El Kamel qui a écrit les premières chansons de Salim Hallali comme Andalousie, Sevilla, Bine el Bahar oua el Youm. Plus tard, Mohamed Iguerbouchène lui composera une cinquantaine d'autres chansons. En 1938, il fait une tournée européenne, et ses disques de flamenco en arabe connaissent le succès en Afrique du Nord. Parmi ses autres succès figurent Al ain Ezzerga et Maheni Ezzine. Pendant l'occupation allemande, le fondateur et recteur de la Grande Mosquée de Paris, Si Kaddour Benghabrit, parvient à dissimuler les origines juives de Salim Hellali en lui fournissant une fausse attestation de musulman et en gravant le nom de son défunt père sur une tombe anonyme du cimetière musulman à Bobigny. C’est ainsi que Salim Hellali et de nombreux autres juifs ont pu échapper à la déportation ou à la mort. Si Kaddour Benghabrit, natif de Sidi Bel Abbès en 1868, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il était aussi mélomane, oudiste (luthiste) et violoniste. Il engage Salim Hallali au café maure de la mosquée où il se produit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah. Après la guerre, Hallali renoue avec le succès et suscite même l'admiration de «l’étoile de l’Orient» l'Egyptienne Oum Kalsoum. Salim Hellil, qui est un admirateur de Salim Hallali, a le même genre de voix que lui. Il est aussi versé dans les mêmes genres et styles musicaux que son aîné. Parfois, il y a des noms prédestinés… K.B. bakoukader@yahoo.fr
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Culture : IDIR PRÉPARE UN ALBUM DANS LES PARLERS BERBERES D’AFRIQUE DU NORD Un retour aux sources
Un duo avec le chanteur français Francis Cabrel est également prévu dans ce prochain album, dont la date de sortie n’est pas encore connue. Au Forum de Liberté, et en réponse à une question, Idir a déclaré qu’il aurait aimé chanter en duo avec l’artiste américaine Nina Simone. Le chanteur kabyle a, en outre, annoncé un projet musical sur des textes du poète algérien d'expression kabyle du XIXe siècle, Si Mohand U M'hand. Les chansons du prochain album du chanteur algérien d’Idir seront dans les «différents parlers berbères d'Afrique du Nord», a annoncé l'artiste lundi lors d'une rencontre au siège du quotidien francophone Liberté à Alger. Le chanteur kabyle a cité la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, tout en n’écartant pas les îles Canaries dans un autre produit en projet. Né d'une collaboration avec des artistes maghrébins présents au 1er Festival international des musiques berbères, l'album devrait être enregistré «en Algérie et dans d'autres pays voisins», a précisé Mohamed Saâdi, directeur de Berbère TV, la chaîne de télévision organisatrice de ce festival qui a eu lieu en septembre 2013 en France. Un duo avec le chanteur français Francis Cabrel est également prévu dans ce prochain album, dont la date de sortie n’est pas encore connue. Idir a, en outre, annoncé la préparation d'un autre projet musical sur des textes du poète algérien d'expression kabyle du XIXe siècle, Si Mohand U M'hand. Né en 1949 à Beni Yenni (Tizi Ouzou), Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, s'est fait connaître dès 1976 avec son succès planétaire A Vava Inouva et aussi avec le tube Zwits Rwits, repris plus tard par Cheb Khaled et avec Azwaw, repris en duo avec Cheb Mami. Le slow Essendou est souvent repris par les chanteurs et chanteuses algériens jusqu'à aujopurd’hui. Installé en France depuis une trentaine d'années, Idir a enregistré dix albums, dont A Vava Inouva, sorti en 1976, Ay arrac-Nney (1979), Identités (1999), La France des couleurs (2007) et Adrar inu (2013). Au Forum de Liberté, et en réponse à une question, Idir a déclaré qu’il aurait aimé chanter en duo avec l’artiste américaine Nina Simone. K. B.
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Protégez-vous ! Sortez procurés ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Football. L’Algérie dans le chapeau 2. Politique. Les …
… lapins dans le chapeau 1.
Mon confrère, ami et chef de mon syndicat, Kamel Amarni, le raconte très bien dans son reportage sur la visite de travail électoral de Sellal à El-Oued. Ce n’est pas le Premier ministre qui appelle à un 4e mandat de Abdekka. Non ! Il ne le fait plus directement. En fait, depuis les deux visites de travail électoral au moins, à Chlef et à Relizane, ce sont les présidents d’APW qui se charg… qui sont chargés de cette mission, appeler les présents aux meetings à… appeler au 4e mandat. Et donc, nous sommes face à un schéma unique, inédit et vachement novateur. Le Procuré qui procure à son tour ! Ya Baba Sidi ! Boutef’ a procuré Sellal pour qu’il fasse campagne à sa place. Et Sellal a procuré les présidents d’APW pour qu’ils fassent le job pour lui. Mon Dieu ! Une double procuration ! Il faut que les notaires m’éclairent sur cet aspect de droit. A-t-on légalement la possibilité de redonner à un tiers une procuration que l’on vous a établie ? Bon sujet pour le concours d’entrée à l’école de notariat qui n’existe pas encore. Et surtout, si la loi n’a pas prévu ce cas de figure de rétrocession d’une procuration, ne risque-t-on pas, à travers cette jurisprudence, d’ouvrir des brèches dans un édifice déjà pas mal ébréché ? Imaginez un peu que le président d’une APW, pour une raison ou une autre, se mette lui aussi en tête de procurer l’un de ses adjoints ! ça fait tout de même long, la chaîne de la procuration ! Et ça peut surtout déboucher sur des scènes cocasses. Décor : un meeting. Sellal sur le perchoir. Juste à côté de lui, un président d’APW. Et après un mot d’ouverture, quelques phrases d’un discours, le Premier ministre qui se tourne discrètement vers le P/APW, lui sourit, lui lance même un p’tit clin d’œil entendu et qui veut dire en décodé : «C’est le moment de les appeler à appeler !» Et là, le P/APW, au lieu de s’exécuter, de lancer lui-même le fameux appel à appeler, se tourne – ou plus exactement se retourne – vers son 1er adjoint debout derrière lui, lui sourit, lui lance même un p’tit clin d’œil entendu et qui veut dire : «T’as déjà oublié que je t’ai procuré ? C’est le moment de les appeler à appeler !» Et encore ! Je ne veux pas me montrer sadique, forçant sur le trait et passer pour un adepte de la surenchère en suggérant un instant que le troisième procuré, le 1er adjoint au P/APW – vous suivez toujours ? – ait eu l’idée, en pleine nuit, de convoquer le notaire de sa ville pour procurer à son tour le 2e adjoint sur la liste des responsables de l’APW. Là, faudrait carrément ramener des sacs de couchage dans la salle de meeting, la cérémonie risquant de s’allonger au rythme des rétrocessions des procurations. Mais bon ! Allongés pour allongés devant le fauteuil, autant y aller dans la bonne humeur, n’est-ce pas ? En fumant du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.
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