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Actualités :
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Une question de priorités
Par Maamar Farah Parler de scission de Belmokhtar, c'est aller vite en besogne! Il s'agit d'un redéploiement d'Al Qaïda qui, encouragée par l'absence de réaction au Nord- Mali, voit désormais plus grand : créer une structure saharienne qui étendra son action au Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso ! Ne voulant plus être lié au «Maghreb» ne serait-ce que par l'appellation, les Belmokhtar and co ont quitté Aqmi pour fonder une nouvelle branche sahélienne d'Al Qaïda. Au moment où la négociation intermalienne devient une obsession pour certains, ces groupes terroristes profitent de l'inaction de la communauté internationale pour étendre leur territoire. L'urgence n'est pas dans le dialogue, mais bel et bien dans l'élimination immédiate de ces armées de la terreur qui risquent de devenir incontrôlables. Par la suite, nous aurons tout le temps d'aider nos frères maliens à trouver une solution politique à leurs divisions actuelles. En inversant l'ordre des priorités, la diplomatie algérienne, inaudible sur le Sahara occidental, malmenée en Libye et isolée en Syrie, risque fort de ne pas faire mieux au Mali. maamarfarah20@yahoo.fr «Tous les partis disent qu'ils sont gagnants après les élections. Normal, puisque c'est nous les perdants !» Tata Aldjia
CHAMBRE D’ACCUSATION/AFFAIRE SONATRACH Le verdict attendu aujourd’hui
La chambre d’accusation, près la cour d’Alger se prononcera-t-elle aujourd’hui dans l’affaire Sonatrach ? Tout porte à le croire, d’autant que cette juridiction a ajourné pour la quatrième fois consécutive sa délibération. Abder Bettache (Alger – Le Soir) - La décision de reporter pour la énième fois le verdict a soulevé moult interrogations parmi la défense et les proches des personnes mises en cause dans cette affaire. Pour un grand nombre d’entre eux, ce report a été décidé car «les magistrats en charge de cette affaire, très complexe, veulent disposer de suffisamment de temps pour trancher et faire éclater toute la vérité». Autrement dit, l’institution judiciaire devra ainsi statuer sur les recommandations du magistrat instructeur et les décisions qu’il avait notifiées dans son ordonnance de renvoi (devant la chambre d’accusation) en date du 26 septembre 2011. Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait déjà examiné les premières conclusions de l’instruction qui faisaient état de la correctionnalisation du dossier et de l’annulation des poursuites à l’encontre de trois prévenus. Cependant, elle a ordonné un complément d’enquête sur les biens détenus en Algérie et à l’étranger par l’ensemble des prévenus afin de vérifier «s’il n’y a pas eu de délit de blanchiment d’argent». Ainsi, deux commissions rogatoires (le 31 janvier et le 30 décembre 2010), dont une adressée au doyen des juges du tribunal parisien, ont été délivrées. Le juge en charge de l’affaire veut avoir, dit-on, toutes les informations relatives aux biens en Algérie et à l’étranger de l’ensemble des prévenus, et ceux de Réda Hemche en particulier, qui aurait joué un grand rôle dans l’affaire des marchés et de la surfacturation. La chambre d’accusation a formulé récemment des demandes de saisie des biens détenus par les prévenus en France. Avec cette nouvelle donne, il ressort nettement que la chambre d’accusation a opté pour les prolongations en attendant de statuer définitivement sur l’affaire. Selon des sources citées par le journal El Watan, Mohamed Meziane, sous contrôle judiciaire, et ses deux fils, en détention provisoire depuis plus d’une année, sont concernés par un nouveau chef d’inculpation lié au blanchiment d’argent, d’où la mise en place des commissions rogatoires. En mai dernier, le même magistrat a procédé à des interrogatoires concernant leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs épouses. Les premières auditions des quatorze prévenus et celles d’une quinzaine de témoins se sont achevées sur la question de la responsabilité politique et administrative de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit pour l’ancien P-dg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-présidents, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation (sous mandat de dépôt), Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité amont (en détention provisoire) et Chawki Rahal, chargé de l’activité commercialisation (placé sous contrôle judiciaire), il est clair que tous les actes de leur gestion étaient soumis à l’appréciation de l’ex-ministre de l’Energie, expliquent nos sources, qui révèlent que Mohamed Meziane, l’ex-P-dg, «ne faisait rien sans en référer à Chakib Khelil». A. B.
Actualités : PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ Des pools régionaux africains, une nécessité
Le développement de pools régionaux de production, transport et distribution de l’énergie électrique en Afrique est nécessaire. Cherif Bennaceur (Alger – Le Soir) - Certes, le continent africain compte déjà cinq pools régionaux opérationnels. Il s’agit pour l’Afrique de l’Ouest du West African Power Pool (WAPP), pour l’Afrique du Nord du Comité maghrébin (Comelec), pour l’Afrique de l’Ouest de l’Eastern African Power Pool (EAPP), du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) et en Afrique australe du Southern African Power Pool (SAPP). Néanmoins, ces pools doivent être davantage boostés, car incontournables. En effet, ils permettent aux pays africains, confrontés pour la plupart à des difficultés d’accès à l’énergie et à la pauvreté mais disposant d’importantes ressources d’énergie, de mettre justement ces ressources et leurs infrastructures énergétiques en synergie, en interconnexion, et de booster le développement des énergies alternatives et renouvelables notamment. Ces pools permettront ainsi, et à charge d’une impulsion plus forte des secteurs privés notamment, d’assurer une meilleure compétitivité, une couverture optimale des besoins et des déficits ainsi qu’une optimisation des coûts, voire la baisse des prix de l’énergie. C’est ce que relèvera le Dr Lawrence Musaba, Manager du Centre de coordination du SAAP qui s’exprimait, hier, à l’hôtel Hilton à Alger où s’est ouverte la 46e Assemblée générale ordinaire de l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’électricité en Afrique (UPDEA), sous l’égide du groupe Sonelgaz. Et d’autant que le continent africain est appelé à traiter une problématique multidimensionnelle, en termes notamment d’un dimensionnement efficace des réseaux électriques, une meilleure efficience des politiques énergétiques publiques initiées, une solidité plus importante des infrastructures réalisées, une dynamique de formation davantage offensive et basée sur le partenariat, notamment avec les grandes firmes énergétiques internationales. Une question de coûts, selon le P-dg de Sonelgaz Mais aussi, comme le relèvera le président- directeur général de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, qui a ouvert cette 46e AGO, d’œuvrer à ce que des «solutions locales» soient trouvées pour financer et réaliser les projets. A ce propos, Noureddine Boutarfa, soucieux d’un développement socioéconomique concret en Afrique, estime que «l’enjeu est de créer du savoir-faire local et de le développer pour à la fois créer de la richesse durablement et répondre à la pression croissante d’une demande qui, souvent, va plus vite que l’offre et qui, pour la satisfaire, exige des solutions rapides et coûteuses». En ce sens, le premier manager de Sonelgaz considère primordial de maîtriser les coûts en vue d’éviter tous les surcoûts qui «rendront inexécutables nos projets et irréalisables nos ambitions». Créée en 1970 et œuvrant en matière d’intégration du secteur électrique en Afrique, l’UPDEA regroupe une cinquantaine de sociétés d’électricité publiques et privées réparties sur 42 pays africains, ainsi qu’une vingtaine de membres affiliés, représentant des sociétés africaines et étrangères spécialisées. C. B.
PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ La centrale de Koudiet Eddraouch opérationnelle dès 2013 La centrale électrique en cycle combiné de Koudiet Eddraouch (El Tarf), d’une capacité de 1200 mW, devrait être opérationnelle définitivement dès l’année prochaine. C’est ce que l’on assure au niveau du ministère de l’Energie et des Mines et du groupe Sonelgaz, propriétaire à 51% de cette centrale. Celle-ci, dont la réalisation a été confiée depuis mai 2008 à un consortium américano-espagnol (General Electric – Iberdrola) et a subi durant les deux dernières années d’importants retards, devrait ainsi entrer en production rapidement et contribuer à renforcer les capacités nationales de production. Et cela d’autant que les tests techniques des trois unités de production déjà réalisées sont en bonne de voie de finalisation dans le but d’une intégration optimale dans le réseau national, comme l’indiquaient, hier, le directeur général énergie auprès du MEM, M’Barel Mekki, et le directeur général de la stratégie et de la prospective à Sonelgaz, Rabah Touileb. Ceux-ci intervenaient en marge de la 46e assemblée générale ordinaire de l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’électricité en Afrique, ouverte à l’hôtel Hilton. C. B.
Sports
- FOOTBALL
- ALORS QUE LE MATCH FACE À L’ANGOLA N’AVAIT AUCUNE CHANCE D’ABOUTIR
- Les Lions de l’Atlas au menu des Verts à Rustenberg ?
- Kadir évoque le mercato
- USM HARRACH
- Laïb ne recrutera pas
- CR BELOUIZDAD
- Bouali tire «la sonnette d'alarme»
- FOOTBALL
- LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (6e ET DERNIÈRE JOURNÉE)
- La Juventus doit finir le travail à Donetsk
- FC BARCELONE
- Sans six titulaires habituels, mais avec Messi
- LA VICTOIRE FACE À NORDSJÆLLAND EST INDISPENSABLE MAIS PAS SALUTAIRE
- Chelsea n'a plus son destin en main
- FC VALENCE
- Joao Pereira, blessé, forfait contre Lille
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Sports : CR BELOUIZDAD Bouali tire «la sonnette d'alarme»
Les joueurs du CR Belouizdad poursuivaient hier matin leur mouvement de grève déclenché la veille pour réclamer «la régularisation de leur situation financière», a-t-on appris auprès de Fouad Bouali, l'entraîneur du club de Ligue 1 algérienne de football, qui a tiré «la sonnette d'alarme». «Pour le deuxième jour consécutif, je me suis retrouvé contraint d'annuler la séance d'entraînement, vu les nombreuses absences enregistrées », a déclaré l'entraîneur belouizdadi à l'APS. «C'est vraiment déplorable d'en arriver là. Au train où vont les choses, l'équipe risque de payer cher ces turbulences en fin de saison», a-t-il averti. Les coéquipiers de l'ex-gardien de but international, Nassim Ousserir, sont montés au créneau lundi en enclenchant un mouvement de grève en réaction au retard accusé par la direction du club dans le payement de leurs salaires. «Certes, on a tenu une réunion d'urgence avec les dirigeants dimanche, mais il semble bien que les joueurs n'ont pas été convaincus par les arguments de leurs responsables, sinon ils auraient repris les entraînements », a encore commenté l'ex-entraîneur de l'USM Bel- Abbès. Face à cette impasse, Bouali qui n'a pas encore bouclé son premier mois avec «les gars de Laâqiba», commence à s'inquiéter, non sans tirer la sonnette d'alarme, car estimant que cette situation, si elle perdure, exposerait le CRB à des «lendemains incertains». «Déjà, j'ai hérité d'une équipe mal préparée, et si on rate davantage de séances d'entraînement, les choses vont se compliquer encore», a-t-il prévenu. Bouali s'est montré, néanmoins, «compréhensif» vis-à-vis de ses joueurs, poursuivant que ces derniers «ont tout le droit de réclamer leur dû», bien qu'il aurait souhaité qu'ils optent pour «une autre forme de protestation» que la grève. «Il faut reconnaître que la situation que traverse le CRB n'est pas propre à ce club seulement. La majorité des autres formations connaissent les mêmes problèmes financiers, un état de fait qui ne devra pas perdurer», a poursuivi le natif de Tlemcen. Le successeur du technicien suisse Guglielmo Aréna place ses espoirs sur la deuxième réunion prévue dans les prochaines heures entre les joueurs, le staff technique et les dirigeants. Un rendez-vous qu'il a qualifié de «décisif». «Je souhaite que les choses entrent dans l'ordre à l'issue de cette réunion, car on n'a plus de temps à perdre en vue de la prochaine journée du championnat », a-t-il espéré. A propos de son avenir au CRB, si cette situation persiste, Bouali n'a pas voulu se prononcer, se contentant de dire qu'il «n'était pas venu au club pour encaisser de l'argent seulement, mais pour faire un sérieux travail». Le coach des Rouge et Blanc de la capitale a enchaîné que l'équipe «est déjà confrontée à des problèmes, et qu'il ne voudrait pas en rajouter un autre», allusion à son devenir à la barre technique du Chabab. Bouali n'a pas omis également de revenir sur la défaite à domicile de son équipe face à l'USM El-Harrach (2-4), samedi dernier pour le compte de la 13e journée du championnat, suivi par des critiques acerbes formulées à son encontre. «Nous avons été battus dans des conditions spéciales, car l'équipe a enregistré pour la circonstance, pas moins de 10 absences. Certains se sont empressés à me critiquer sans raison valable. Et puis, en Algérie, j'ai l'impression que personne n'accepte la défaite», a-t-il conclu.
Sports : FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (6e ET DERNIÈRE JOURNÉE) La Juventus doit finir le travail à Donetsk
La Juventus de Turin n'a plus besoin que d'un point à Donetsk, ce soir (20h45), afin de se qualifier pour les 8es de finale de la Ligue des champions, contre le Shakhtar qui l'avait impressionnée à l'aller (1-1), sous peine de gâcher l'exploit réalisé contre Chelsea. «Dentro o fuori», dedans ou dehors, disent les Italiens pour quitte ou double. A 90 minutes de retrouver «l'Europe qui compte», la Juve rassemble tout son vieux savoir-faire pour ne pas passer à travers après avoir fait le plus difficile contre les champions d'Europe (3-0). Certes, le Shakhtar est déjà qualifié et conservera la première place du groupe E avec un nul, qui satisferait donc les deux équipes, mais l'équipe orange et noire a montré qu'elle était redoutable à Turin, où elle aurait mérité de l'emporter. Chelsea de son côté devrait battre le Nordsjælland et mettre la pression sur la Juve. «On espère qu'il n'y aura pas de trucs bizarres dans l'autre match, a dit en souriant le Blues Eden Hazard. Mais ce sont des professionnels et je n'ai pas peur d'un éventuel biscotto (arrangement)». Se faire éliminer maintenant serait un cruel échec pour la «Vieille Dame», qui doit rejoindre l'AC Milan pour retrouver son statut de grand d'Europe, après trois ans d'absence en huitièmes. «Nous n'avons encore rien fait», tonne Antonio Conte, assis pour la dernière fois de la saison dans les loges. La suspension de l'entraîneur «bianconero» pour non-dénonciation de faits de corruption prend fin le 8 décembre, il sera de retour sur le banc dimanche contre Palerme en Serie A. Samba et gopak Conte est privé de son milieu perforateur Claudio Marchisio, suspendu pour accumulation de cartons jaunes, qui laisse sa place à Paul Pogba. Ce sera la première titularisation du jeune Français (19 ans), très séduisant à chaque fois qu'il a joué. Décisif contre Naples et Bologne avec des buts en fin de match, Pogba a l'occasion de monter dans la hiérarchie «juventina» dans ce match capital. Conte a un doute sur Giorgio Chiellini, qui a manqué le derby contre le Torino (gagné 3-0 aussi) à cause de son mollet droit douloureux. Il pourrait céder sa place à l'Uruguayen Martin Caceres pour ne pas toucher au 3-5- 2. A droite, le poste balance entre Stéphane Lichtsteiner et Maurizio Isla, et le duo d'attaque devrait être formé par Mirko Vucinic, à jeun de buts depuis le 23 octobre, et Sebastian Giovinco, qui a retrouvé le chemin des filets mais attend son premier but décisif. A chaque fois qu'il marque, la Juve a déjà le match en mains. Conte se méfie du 4-2-3- 1 samba et gopak (danse traditionnelle ukrainienne) de Mircea Lucescu, Brésiliens devant, Slaves derrières. L'entraîneur roumain aligne son équipe type, seul manque Luiz Adriano, suspendu un match pour manque de fair-play lors de son but marqué contre Nordsjælland le 20 novembre (5-2) alors que son équipe devait, selon les us et coutumes du football, rendre la balle à l'adversaire après la blessure d'un joueur. Le club de Donetsk, place forte en devenir du football continental, déjà vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2009, vise la première place pour jouer les 8es de finale retour dans sa superbe Dombass Aréna. Le jeune Shakhtar rêve de la bousculer, la Vieille Dame ne sera jamais trop prudente.
- Programme du jour
- (à partir de 20h45)
- Groupe E
- Shakhtar Donetsk (UKR)-Juventus Turin (ITA)
- Chelsea (ENG)-Nordsjælland (DEN).
- Groupe F
- Lille (FRA)-FC Valence (ESP)
- Bayern Munich (GER)-BATE Borisov (BLR).
- Groupe G
- FC Barcelone (ESP)-Benfica (POR)
- Celtic Glasgow (SCO)-Spartak Moscou (RUS).
- Groupe H
- Manchester United (ENG)-Cluj (ROU)
- Braga (POR)-Galatasaray (TUR).
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Culture :
- EN LIBRAIRIE
- DE TIGHZERT À SOUSTARA DE LOUNIS AMOKRANE
- Les chemins qui montent et descendent
- MUSÉE CENTRAL DE L'ARMÉE
- Exposition historique commune algéro-tchèque
- Le coup de bill’art du Soir
- Lueur d’espoir
- ACTUCULT
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Par Kader Bakou La Ville Eternelle va mettre son histoire et ses atouts culturels au service de l’écologie. Le championnat du monde de Formule E, Formule 1 à moteur électrique, qui doit débuter en 2014, a présenté la semaine dernière le futur Grand Prix de Rome, première étape européenne de l'épreuve. Cette présentation consiste, notamment, en une démonstration des passages d'une Formule E devant des sites majeurs de la capitale italienne. «Le contraste entre ces sports mécaniques innovants et la richesse de l'histoire antique de Rome est à même de captiver le public et les médias», a déclaré Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Lucas Di Grassi, le pilote d'essai de Formule 1 de la firme de pneumatiques Pirelli, a effectué des passages devant le Colisée, le Cirque Maxime et les thermes de Caracalla. Le futur championnat de Formule E prévoit la participation de 10 écuries avec 20 voitures électriques dans des Grands Prix urbains dont celui de Rio de Janeiro au Brésil. «La Formule E est un instrument pour faire progresser la culture de la voiture électrique, on verra qu'elles peuvent aussi offrir de grandes performances», a commenté pour sa part Gianni Alemanno, le maire de Rome. Au début de l’automobile et après la courte période de la machine à vapeur, le moteur à combustion interne (ou moteur à explosions) et le moteur électrique étaient d’une égale (faible) performance. C’est la disponibilité du pétrole, notamment aux Etats-Unis à l’époque, qui va pencher la balance au profit du moteur à combustion et orienter les recherches et les améliorations qui vont l’imposer définitivement comme moyen de propulsion pour les véhicules automobiles. Mais aujourd’hui, il y a une lueur d’espoir pour le moteur électrique, beaucoup moins polluant. K. B. bakoukader@yahoo.fr
C’est la faute à la machine, bien sûr ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Comment appelle-t-on ceux qui soutiennent un 4e mandat ?
Des nécrophages !
C’est la plus belle acquisition du régime ! On ne sait pas quand le premier prototype a été fabriqué. Dans quelle usine de quel pays. Ni comment les nôtres, ceux du Palais, toutes générations révolutionnaires confondues, ont réussi à obtenir les coordonnées de cette usine et à leur acheter cette machine. On sait juste que l’Algérie dispose de cet appareil connu sous l’appellation scientifique et contractée de M.T.O.P.D.O. Ne tirez pas cette tronche, je sais que les abréviations peuvent paraître ainsi barbares, mais je m’en vais vous les décortiquer. Il s’agit en fait de la Machine à Transformer les Opposants en Partisans Dociles et Obéissants. Cet appareil est tellement révolutionnaire que personne, en dehors des gens du Palais, ne sait vraiment où il est entreposé. Même ceux qui passent dedans pour une cure, avant leur intégration au système, y sont conduits les yeux bandés. Ils ne s’en plaignent généralement pas, sachant que c’est l’étape ultime avant leur ingestion par les cercles plus ou moins proches et doux du régime. Très peu d’informations aussi sur le fonctionnement de l’engin. On sait juste que les grosses gueules, les opposants farouches au système qui sont choisis pour y être fourrés en sortent transformés. Un vrai miracle ! Une mutation incroyable. Par un accès A, ils pénètrent l’appareil en éructant, en gueulant leur race que tout est pourri dans ce système, et par un orifice B, ils sortent en souriant béatement, en s’extasiant sur tout ce qui bouge dans le pays, et surtout sur ce qui ne bouge pas, trouvant tout à fait normal, «Aâdi» des machins énormes qu’ils dénonçaient comme troubles et louches avant leur insertion dans la fameuse machine. Les rares chercheurs, scientifiques qui ont tenté d’analyser de plus près ce phénomène gravitant autour de ladite machine n’ont plus aucun problème aujourd’hui avec la gravitation. Ils ont été plombés définitivement au sol. Plus précisément six pieds sous terre. Rares sont ceux qui ont survécu. Et encore, ils ne doivent leur salut qu’à leur passage obligé par la bouche avaleuse de la machine. D’ailleurs, depuis leur sortie du bidule, ils trouvent eux aussi, à leur tour, que la science est une discipline réactionnaire, lui préférant l’encartage dans les partis du Palais. Les parties intimes, bien évidemment ! Le plus intéressant dans ce phénomène, c’est la capacité inouïe qu’ont les anciens OF, les ex-opposants farouches, à oublier complètement leur état initial, avant leur passage dans la machine. Lorsque vous avez l’outrecuidance de leur rappeler leurs déclarations anciennes, celles datant du temps où ils étaient encore OF, ils arquent leurs sourcils comme des dômes, roulent leurs bouches en cul-de-poule et vous lancent un énorme «quoiiiiiiiiii ? Moi ? Je n’ai jamais dit ça ! Comme j’étais avant, comme je suis aujourd’hui !» N’insistez surtout pas avec eux, ne tentez même pas de leur mettre sous le nez des vidéos de leurs déclarations ou des articles de presse de l’époque. C’est peine perdue ! Les pauvres sont totalement sous l’effet et l’emprise de la Machine. On ne peut plus rien faire pour eux. Et eux non plus, ne peuvent plus rien pour nous ! Ce qui, en soi, n’est déjà plus très grave pour qui est claustrophobe et que les séjours, même brefs, dans la machine indisposent. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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