343-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 04 Décembre 2016
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Météo en Algérie pour le Dimanche 04 Décembre 2016
الأحد 04 ديسمبر 2016 م
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Insignifiant ! Une réduction de 10% dans le salaire d’un ministre ne représente pas grand-chose. Il est vrai que tout est dans la symbolique. Mais... |
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Insignifiant !
Une réduction de 10% dans le salaire d’un ministre ne représente pas grand-chose. Il est vrai que tout est dans la symbolique. Mais...
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Les Canaris déchantent
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Les ministres ont réduit leurs salaires de 10% : Insignifiant !
le 04.12.16 | 10h00
Une réduction de 10% dans le salaire d’un ministre ne représente pas grand-chose. Il est vrai que tout est dans la symbolique. Mais cela ne représente que 30 000 à 70 000 DA selon le poste du membre du gouvernement.
Dans la foulée de la crise financière qui frappe le pays et acculés par les critiques de l’opposition, les membres du gouvernement ont annoncé la «réduction» de 10% de leurs salaires. Le président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, troisième personnage de l’Etat sur le plan protocolaire, a fait part lui aussi d’une décision similaire.
Ces «économies» vont être versées au Trésor public, ont-ils justifié. L’annonce de ces hauts cadres se veut donc une réponse aux appels des partis politiques de l’opposition à plus d’efforts dans la gestion des affaires publiques.
Mais ces réductions ont-elles un sens ? Elles représentent quelle valeur ? Dans les faits, une réduction de 10% dans le salaire d’un ministre ne représente pas grand-chose. Il est vrai que tout est dans la symbolique. Mais cela ne représente que 30 000 à 70 000 DA selon le poste du membre du gouvernement. Un salaire de ministre varie, en effet, de 300 000 DA pour un secrétaire d’Etat à 450 000 DA pour un ministre d’Etat. Le président de l’APN perçoit des émoluments qui avoisinent les 700 000 DA.
Le compte est donc vite fait et force est de constater que cela ne représente pas plus d’un million de dinars d’économie pour le Trésor public. Ces efforts – dérisoires –peuvent paraître symboliques aux yeux de l’opinion publique. Mais la réalité est qu’un ministre coûte beaucoup plus qu’un salaire au contribuable.
En plus de la solde, qui s’apparente à de «l’argent de poche», un ministre a droit à un logement (souvent un chalet ou une villa), des voitures, une suite d’employés de maison pour lui et sa famille (femmes de ménage, jardiniers, cuisiniers, serveurs…) et des frais de mission de divers genres. Pis, un cadre supérieur de l’Etat à la retraite raconte qu’un membre du gouvernement actuel dispose de 6 voitures de service, dont 2 se trouvent à l’extérieur de la capitale. «Elles sont utilisées par des membres de la famille», précise notre interlocuteur. Souvent, ces voitures sont pourvues de chauffeur et, bien sûr, de carburant. Et quand elles tombent en panne, c’est l’administration du ministère qui prend en charge leur réparation.
L’arbre qui cache la forêt
Ces avantages matériels sont visibles. D’autres attributs liés au poste sont vraiment cachés et constituent une véritable «gabegie», comme le souligne un ancien magistrat. Car, en plus de leur salaire, les ministres ont droit à une «prime de repas» plafonnée à 10 000 DA par jour. Cela donne 300 000 DA par mois, rien que pour des caprices de ministre ! La somme est tellement importante – plus de la moitié d’un SNMG – que des membres du gouvernement s’abonnent, à l’année, dans des hôtels de luxe de la capitale (El Djazaïr ou El Aurassi). Un ministre a même eu l’audace de demander au contrôleur financier de «toucher cette prime en monnaie», raconte un habitué des couloirs ministériels.
Les déplacements des ministres, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, sont également un moment de fortes dépenses. Le membre du gouvernement voyage avec sa suite (gardes du corps et chauffeurs) en plus de la mobilisation d’autres moyens de l’Etat. La cagnotte se chiffre à des millions de dinars. Parce qu’en plus des accompagnateurs du ministre, il faut compter les notables locaux et les services de sécurité qui se déplacent en force.
Comme cela ne suffit pas, d’autres membres du gouvernement se permettent même d’utiliser le matériel de leur département pour des besoins personnels. C’est le cas de ce ministre qui a pris un home cinéma, un écran géant plasma et tous ses accessoires pour les utiliser chez lui. Et quand le secrétaire général a fait remarquer à son chef qu’il venait de s’emparer de biens de l’Etat, il a perdu son poste !
Cette «facette» peu glorieuse de train de vie de l’Etat semble faire oublier à certains le bon sens. C’est le cas de la ministre de la Solidarité, Mounia Meslem Si-Amer, qui a proposé, récemment, à ce que les femmes cadres cèdent leur salaire parce que «leurs maris subviennent à leurs besoins»...
Plus que le coût de revient, des ministres font perdre plus d’argent à l’Etat dans la mauvaise gestion de leurs secteurs. «La mauvaise gestion et la réévaluation des coûts des projets publics coûtent énormément d’argent à l’Etat. Le chantier de l’autoroute Est-Ouest n’est qu’un exemple», se désole Mme Zoubida Assoul, ancienne magistrate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP). Pour elle, le vrai changement est dans le système.
«Au moment où l’on parle de politique d’austérité, des responsables attribuent toujours des marchés publics par téléphone !» s’indigne-t-elle. Autant dire qu’une baisse de salaire de 10% ne comblera pas le déficit abyssal de 30 milliards de dollars du Trésor public. Un déficit dans lequel les membres du gouvernement coûtent beaucoup plus cher que les maigres économies que généreront leur «baisse» de salaire !
Ali Boukhlef
Abdelkader Raffed. Secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal)
«Il y a absence d’une politique publique encourageant l’export»
le 03.12.16 | 10h00
Comment expliquer le réveil tardif de l’Algérie par rapport à la nécessité de conquérir les marchés internationaux et ceux de l’Afrique en particulier ?
C’est parce que l’Algérie était ivre de pétrole et de gaz. La manne financière que représentaient les revenus des hydrocarbures a procuré à l’Algérie des moyens pour faire face à ses besoins, sans pour autant privilégier le développement des autres secteurs de l’économie. Ce retard est donc dû à ce manque de stratégie en faveur de la production nationale. Maintenant que cette manne a baissé, on se retrouve dos au mur et contraints de diversifier les sources de financement de l’économie. Un des moyens de parvenir à réaliser cet objectif est de développer l’export, d’autant que nous avons un potentiel de production qui peut dégager des surplus, pour peu que l’activité soit bien organisée.
Où retrouve-t-on le plus ce potentiel, dans l’entreprise publique ou privée ?
Les deux secteurs sont concernés au même titre par cette activité. Pour les entreprises privées, toutes celles qui ont un potentiel à l’export le font déjà, dont certains vers l’Afrique. Je peux citer à titre indicatif Condor qui ouvre un showroom à Nouakchott, le groupe Amimer spécialisé dans l’énergie, qui est sur un projet au Tchad, ou encore le groupe agroalimentaire Sim qui réalise un chiffre d’affaires appréciable en Afrique. Il faut dire tout de même que l’export vers les pays du continent africain a toujours existé, mais en quantités infimes pour d’innombrables raisons, la plus importante étant celle qui concerne l’absence d’une véritable politique publique encourageant l’export.
Justement, quels sont actuellement les obstacles qui empêchent le développement de l’export vers le continent africain ?
Il faut savoir que l’activité d’exportation est un métier à part entière. Il y a des exigences et des normes à respecter. Maintenant que nous avons pris conscience de la nécessité d’aller vers l’exportation, on se rend compte qu’il y a mille et un obstacles. Nous avons une législation qui est restée la même que celle du temps de l’économie administrée, et toutes les institutions n’ont pas toutes les dispositions réglementaires facilitant l’export. Un exportateur ne dispose que de 180 jours pour rapatrier l’argent, et s’il a un quelconque incident de payement il risque la prison.
C’est pourquoi nous avons demandé et obtenu gain de cause que ce délai soit ramené à au moins une année et que l’aspect pénal soit supprimé. L’exportateur est déjà assuré auprès de la Compagnie d’assurance et de garantie des exportations et on ne peut pas s’assurer contre un risque qui existe partout dans le monde et se voir sanctionné pénalement en cas de problème. Il y a d’autres aspects liés, par exemple, à l’interdiction de louer les services d’un commercial dans un autre pays, ou à l’ouverture d’un bureau de liaison, sans compter les problèmes du manque de moyens et d’infrastructures logistiques.
Beaucoup d’exportateurs évoquent le problème du manque de moyens logistiques comme étant l’obstacle majeur. Qu’en est-il exactement ?
Nous n’avons pas les infrastructures idoines pour favoriser l’export vers l’Afrique. Ce n’est que dernièrement qu’on a commencé à parler du couloire vert pour les opérations qui se font dans l’urgence. Il y a des marchandises qui sont très périssables, des délais de livraison à respecter et nos exportateurs sont contraints de solliciter les moyens de transport et de logistique dont disposent les sociétés étrangères.
Selon vous, quels sont les produits susceptibles de s’imposer sur le marché africain ?
Nous avons les produits agricoles, agroalimentaires et ceux de l’industrie des boissons. Nous pouvons également exporter certains produits industriels, comme les matériaux de construction, ou encore mécaniques, à l’instar de ceux de la SNVI qui en a d’ailleurs déjà exportés.
Il faut savoir à ce propos, qu’autant vers le Nord nos produits industriels semi-finis exportés doivent répondre à des normes strictes, autant en Afrique cette exigence n’est pas très rigoureuse. Nous pouvons donc, avec le rapport qualité-prix, avoir de bons placements sur le marché africain. Il faut simplement commencer, car l’économie est une guerre et il faut se mettre en ordre de bataille.
Lyes Mechti
JS Kabylie 0 - O Médéa 1
Les Canaris déchantent
le 04.12.16 | 10h00
Stade de 1er Novembre de Tizi Ouzou
Arbitres : Aouina S, Benaïssa et Aouina F.
But : Gharbi (22’ OM)
Averts. : Guemroud, Ziaya, Harbache, Ferhani (JSK). Bouchida (OM)
Expuls. : Herbache (87’)
JSK : Asselah, Redouani, Ferhani, Berchiche, Rial, Yettou, Harbache, Renaï (Mebarki 30’), Boulaouidat, Guemroud (Benkabilia 30’), Ziaïa (Tafni 74’).
Entr. : Hidoussi
O M : Lamraoui, Ouchene, Lamara, Boubekeur, Sadoune, Bouchida, Benkhenchouche (Hariat 76’), Addadi, Gharbi, Lamhene ( Hamia 52’) et Banouh ( Rachedi)
Entr. : Slimani.
La JSK a été piégée, hier, dans ses bases, au stade de 1er Novembre, par la formation de l’O Médéa repartie de Tizi Ouzou avec les trois points d’une précieuse victoire dans les bagages.
Un coup dur pour les Canaris qui n’ont réalisé aucune victoire à domicile depuis le début de l’exercice. Les visiteurs se sont montrés plus entreprenants dès le début de la rencontre, allant même taquiner la défense kabyle à plusieurs reprises. Réagissant aux assauts des visiteurs, les locaux ont essayé de porter le danger dans camps adverse par l’intermédiaire de Guemroud, mais sans toutefois parvenir à inquiéter outre mesure le portier Lamraoui. Au contraire, ce sont les protégés de l’entraîneur Slimani qui ont réussi à ouvrir la marque par Gharbi (22’). Cette concrétisation a donné des ailes aux Médéens pour maintenir leurs offensives et tenter, maintes fois, de doubler la mise.
Quelques instants plus tard, sentant sans doute le danger, l’entraîneur de la JSK opère deux changements prématurés, en incorporant Benkablia et Mebarki. Durant la deuxième période, les visiteurs ont continué sur leur lancée dans l’optique de doubler la mise. Ils ont tenté quelques actions qui ont failli surprendre la défense des Jaune et Vert. Par la suite, les Boulaouidat, Yettou et même Berchiche se sont rués en attaque pour essayer de se créer des actions susceptibles de rétablir l’équilibre, mais en vain.
Hafid Azzouzi
Coupe d’Algérie 2017
Tirage au sort des 16es et 8es aujourd’hui
le 04.12.16 | 10h00
La commission de la coupe d’Algérie procédera aujourd’hui, à partir de 18h, à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et restauration de Aïn Benian, au tirage au sort des 16es et 8es de finale de l’épreuve populaire.
32 clubs ayant composté leur billet lors des 32es de finale disputés à la fin du mois de novembre sont concernés par ce tirage au sort, qui donnera lieu à coup sûr à plusieurs affiches au sommet, avec la présence de la majorité des clubs de l’élite, soit 14 formations, au moment où seules 5 équipes du second palier professionnel sont encore en lice. A noter que 13 formations amateurs sont toujours en lice dans l’épreuve de Dame coupe, avec notamment sept représentants de la DNA, quatre de la division Interrégions, une seule équipe de la Division régionale 1, et enfin le cendrillon de ces 16es de finale, le DRB Staouéli, unique rescapé de la Division Régionale 2.
Les matchs des 16es de finale sont programmés pour les 15, 16 et 17 de ce mois, alors que les 8es de finale se disputeront dix jours plus tard.
Tarek Aït Sellamet
OUVERTURE DU FORUM D’INVESTISSEMENT Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inauguré, hier, à Alger, les travaux du Forum Algérie-Afrique en prononçant une allocution dans laquelle il a insisté que l’Afrique se doit de se prendre en charge elle-même et de se doter d’une capacité de résilience face aux différents chocs économiques en se basant sur Suite... |
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