348-/-actualites du Vendredi 09 Décembre 2016
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Météo en Algérie pour le Vendredi 09 Decembre 2016
الجمعة 09 ديسمبر 2016 م
LP - Lost On You [Official Video]
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الجمعة 09 ديسمبر2016 م الجمعة 10 ربيع الأول 1438 ه الجمعة 09 ديسمبر 2016 م ++++
ACTUALITÉ
Alger : Une femme brûlée vive dans un incendie à Bordj El Kiffan
Plus de 41.000 comprimés psychotropes saisis et 25 parking anarchiques recensés à Alger
Benghabrit explique pourquoi elle a réduit la durée des vacances d'hiver
6 clés à connaître pour le e-paiement
Migrants : Opération de rapatriement ou refoulement massif ?
SNTF : Les grévistes demandent une enquête sur la gestion des ressources humaines
Yacine Bendjaballah. Directeur général de la SNTF : Notre partenariat avec la SNCF ne concerne que le volet formation
La CNDDC organisera demain une marche pour les libertés fondamentales
Mascara : Détournement à la recette intercommunale de Bouhanifia
El Tarf : Amendements pour l’autorisation du rayon des douanes
SPORTS
Ligue 1 : La «descente aux enfers» continue pour le MOB
Quatre sur quatre pour l’Espagne
Dopage : La Russie peine à convaincre
Rugby : le tournoi des Tri-Nations en ligne de mire
Les handballeuses de l’Angola remportent le trophée
Accord Canal+ et CAF
ECONOMIE
Noureddine Yassaa. Directeur du Centre de développement des énergies renouvelables : L’ouverture du marché aux opérateurs privés va booster le développement du renouvelable
Forum algéro-africain : Le rayonnement de l’Algérie sur l’Afrique est encore loin
Effacement des dettes fiscales : Hadji Baba Ammi persiste et signe
Conseil de la nation : Adoption de la loi de finances 2017
Accord d’association algérie-UE : Des objectifs à redéfinir
Réduction de l’offre pétrolière : Les majors russes donnent leur accord
INTERNATIONAL
Six morts dans un attentat contre la police au Caire
Près de 400 migrants forcent la frontière Maroc-Espagne à Ceuta
Syrie : Le régime cherche à conquérir Alep
En bref…
Sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe : Le spectre de l’Iran
Plusieurs compagnies aériennes concernées : Les communications en vol des passagers espionnées par des services secrets
CULTURE
Une foule nombreuse accompagne Mohamed Taher Fergani à sa dernière demeure
El Hadj Mohamed Tahar Fergani : Adieu maître
Fathnour Benbrahim : Les dernières paroles sur scène
Nacer Boudiaf. Auteur : Dois-je faire appel au peuple pour financer un film sur mon père ?
Nawel Mebarek. Interprète Algérienne : L’interconnexion avec d’autres artistes est importante
Les artistes de «L’art Yajouz» s’engagent pour les femmes
El
Hadj Mohamed Tahar Fergani
Adieu maître
le 09.12.16 | 10h00
C’est «Nedjma» qui s’en va. Le maître du malouf, Mohamed Tahar Fergani, décédé mercredi soir, sera inhumé aujourd’hui à Constantine. L’avion transportant la dépouille mortelle atterrira ce matin à l’aéroport de la ville. Le corps sera transporté au domicile du défunt dans le quartier de Sidi Mabrouk, avant d’être déposé à la maison de la culture Malek Haddad pour permettre aux citoyens de lui rendre un dernier hommage.
Le malouf de Constantine est orphelin. Ce genre musical qui fait partie des trois grandes écoles de la musique andalouse en Algérie vient de perdre l’un de ses derniers grands maîtres. Un pilier qui s’est éteint, mercredi soir, dans un hôpital parisien à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie. Une grande perte pour la culture algérienne, qui survient sept jours après celle du grand maître du chaâbi Amar Ezzahi.
Mohamed Tahar Fergani, connu et reconnu en Algérie et dans le monde, n’a pas uniquement la stature d’un cheikh incontesté, mais il demeure une icône et une grande école de la musique andalouse. Les Constantinois l’auront remarqué ces derniers mois. El Hadj était très fatigué. Il avait été hospitalisé dans un établissement parisien suite à des soucis de santé. Malgré son âge avancé, il tenait toujours à assister à différentes manifestations culturelles, surtout lorsqu’il s’agissat de malouf.
On l’a bien vu lors de la dernière édition nationale abritée en 2015 par le Théâtre régional de Constantine, où il était présent pour encourager tous ces jeunes talents prometteurs qui ont tenu le relai à la bonne source, et qui œuvrent pour la pérennité d’un art très prisé par les mélomanes, jeunes et anciens, et qui a été jalousement défendu par les grands maîtres depuis plusieurs générations. A chaque occasion, il ne cessait de prodiguer conseils et orientations.
Il veillait toujours pour que ces jeunes talents apprennent le malouf sur des bases solides. Du haut de ses 88 ans, il était toujours un homme élégant, courtois, généreux, bienveillant et d’une grande modestie. La dernière apparition publique du grand Mohamed Tahar Fergani remonte à juillet 2015 à l’occasion de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», durant laquelle il a été honoré, au même titre que son père Hamou et son frère Mohamed Seddik, qui ont reçu un hommage posthume. Il rejoindra les autres maîtres du malouf, Abdelmoumene Bentobbal et Abdelkader Toumi, disparus respectivement en 2004 et 2005.
Les débuts d’un jeune prodige
Il est difficile de résumer la vie et l’œuvre de Mohamed Tahar Fergani. Il faudra tout un livre pour parcourir une carrière riche et prodigieuse, qui s’étale sur 70 ans pour un homme qui a consacré tout son talent à un art qu’il chérissait beaucoup. De son vrai nom de famille Reggani, Mohamed Tahar est né le 9 mai 1928 à Constantine. Il aura l’immense chance de grandir dans une famille de musiciens et de chanteurs. Déjà son père, Cheikh Hamou Fergani (1884-1972), était un chanteur et compositeur très connu à l’époque, et qui s’est illustré surtout dans le style hawzi.
Dans la famille, il y avait aussi son frère Mohamed Seddik, sa sœur aînée Fatma Zohra, plus connue sous le nom de Zhor, surnommée la Diva du malouf, mais aussi sa sœur jumelle Zoulikha qui a dirigé un orchestre de Banoutate. Mohamed Tahar commencera dans sa jeunesse par apprendre la broderie sur du velours, appelée «el medjboud», pour la confection de la gandoura constantinoise. Un métier très prisé dans l’antique Cirta, mais qu’il abandonnera pour sa nouvelle passion musicale. Il fera ses premiers pas dans le monde de la musique en apprenant à jouer de la flûte de roseau appelée el fhel ou djawak. «J’apprenais el fhel avec Kaddour Darsouni ; on descendait du côté du rocher et on faisait les répétitions ensemble», se rappelait-il.
Après des débuts en 1946 dans l’orchestre de Omar Benmalek, alors qu’il avait à peine 18 ans, Fergani est attiré par le chant oriental qu’il dit avoir apprécié avant le malouf. Une reconversion qui le pousse à reprendre les chansons de Mohamed Abdelouahab et Oum Keltoum au sein de l’association Touloûe El Fedjr. Une expérience de courte durée, puisqu’il reviendra vite aux sources du malouf. Ses débuts en 1949 seront remarquables, où il obtiendra le 1er prix dans un concours de musique organisé à l’occasion d’une kermesse à Annaba. Le jeune prodige entamera alors ses premiers pas en 1951 avec son père Cheikh Hamou, qui lui apprendra le hawzi.
Il aura également pour maître le grand cheikh Hassouna Ali Khodja, qui lui prodiguera des enseignements des zdjoul, avant de faire l’apprentissage de la nouba et du hahdjouz avec cheikh Abderrahmane Kara Baghli, plus connu sous Baba Abeid, puis de cheikh Abdelkader Toumi.
Ayant une voix de ténor et une mémoire prodigieuse, Mohamed Tahar Fergani fait une percée fulgurante. Il enregistre déjà son premier disque dans les années 1950. Ses talents de chanteur et de virtuose du violon, qui deviendra son instrument favori, feront de lui un artiste attitré lors des multiples fêtes familiales et des soirées, ainsi que des concerts animés dans différentes occasions officielles.
Une carrière de maître
Il faut dire aussi que toutes les conditions étaient réunies pour que le jeune Mohamed Tahar devienne un phénomène musical à Constantine et en Algérie. Après l’indépendance, il continuera de parfaire sa formation musicale, en puisant dans le répertoire andalou, en côtoyant les maîtres Dahmane Benachour de l’école d’Alger, et Abdelkrim Dali de l’école de Tlemcen. Avide d’apprendre et d’assouvir sa soif, il r
6 clés à connaître pour le e-paiement
le 09.12.16 | 10h00
Le paiement en ligne sera désormais possible pour les clients d’Algérie Poste après le lancement mercredi de la carte Edahabia. Il y a deux mois, l’opération avait touché une dizaine de banques. Pour l’heure, la majorité des transactions concernées porteront sur le paiement des factures d’eau, d’électricité et de téléphone, ainsi que l’achat de billets d’avion en attendant une généralisation vers d’autres web marchands. En six points, voici ce que vous devez savoir sur le e-paiement.
Obtenir sa carte
Pour obtenir la carte Edahabia, le citoyen doit en faire la demande sur le site www.poste.dz en accédant à l’onglet BaridiNet. Après avoir complété un formulaire, l’utilisateur recevra un mot de passe sur son téléphone via sms avec un code de confirmation, — cependant pour commander les cartes d’Algérie Poste, il faut avoir un numéro de téléphone Mobilis. Ce dernier introduit, un second sms l’informera sur la possibilité de retirer sa carte auprès de son bureau de poste.
Pour les clients de banque, 11 établissements bancaires sont concernés par le e-paiement : BADR, BDL, BNA, CPA, BEA, CNEP, Natixis Algérie, Société Générale Algérie, Gulf Bank Algérie, Trust Bank Algérie et Al Baraka. Les clients doivent d’abord demander une carte CIB et ensuite un mot de passe pour pouvoir effectuer leurs transactions en ligne. Ils peuvent le faire au niveau de leur agence bancaire ou sur le site www.bitakati.dz.
Vous avez déjà une carte ?
Ceux qui disposent déjà d’une carte CIB et l’utilisent pour le retrait et parfois le paiement via des terminaux de paiement électroniques (installés au niveau de certains commerces et magasins comme Ardis ou Uno), doivent aussi demander un mot de passe auprès de leur banque ou sur la plate-forme de Bitakiti. Le mot de passe déjà en leur possession ne peut être utilisé pour les transactions en ligne, même si la carte est compatible.
En revanche, pour les clients d’Algérie Poste qui ont déjà une carte en cours de validité, celle-ci n’est pas compatible avec le système de paiement en ligne. Ils devront attendre l’émission des nouvelles cartes en cours de fabrication qui remplaceront progressivement les anciennes d’ici le premier semestre 2017. En attendant ils peuvent toujours continuer à utiliser les cartes en leur possession pour retirer l’argent depuis les distributeurs de la poste.
Comment payer ?
Pour pouvoir effectivement faire une transaction en ligne, il faut se connecter au site du web marchand (ex : Air Algérie, Algérie Télécom, Seaal), mais ce n’est pas tout le monde qui est prêt pour ce genre d’opération. Sur le site de Sonelgaz, il n’y a aucune mention ni lien pour le paiement des factures en ligne. L’autre option est alors de se connecter sur le site web des banques concernées émettrices de cartes CIB. Certaines banques privées, comme Société Générale, proposent déjà ce service sur leur site, mais pas encore les banques publiques.
Chez Algérie Poste, le payement des factures Sonelgaz, Seaal et ADE se fait sur BaridiNet après s’être connecté au portail www.poste.dz. Quelle que soit la méthode choisie, les instructions des étapes à suivre pour régler le paiement vous sont communiquées sur le site web utilisé (des web marchands, les banques ou la poste). La transaction donne lieu à l’émission d’une preuve de règlement que le client peut imprimer au besoin.
Que puis-je acheter sur Internet ?
Ce n’est pas demain que vous pourrez acheter un cuisinière ou un téléviseur et le régler en ligne. Le e-paiement ne concerne pour l’instant que le payement des factures d’eau, d’électricité et de téléphone. Les compagnies aériennes Air Algérie et Tassili Airlines peuvent également vendre leur billet sur internet pour les détenteurs de cartes CIB.
Pour un commerce en ligne plus généralisé, il faudra attendre la promulgation d’une loi sur le e-commerce. Selon la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, ce texte est à l’étude au niveau du gouvernement. Il n’est pas prévu qu’il voit le jour dans l’immédiat.
Les détenteurs d’Edahabia peuvent toutefois acheter certains produits artisanaux et high-tech sur la e-boutique existante sur le site web d’Algérie Poste. Après l’achat et le paiement, le client recevra ses produits via les structures de distribution de la poste. La carte lui permettra aussi de retirer de l’argent depuis les distributeurs d’Algérie Poste et payer via des TPE
Suis-je protégé ?
Les autorités en charge du lancement du paiement en ligne ont assuré que les plateformes dédiées à ce service sont totalement sécurisées. Des experts ont également indiqué que les techniques visant à sécuriser la carte de paiement ainsi que les transactions en ligne existent et sont entièrement pris en charger. Aussi bien les cartes CIB et que Edahabia sont dotées de la norme internationale EMV qui, explique-t-on, rend très difficile les opérations de fraude.
Algérie Poste assure que sa carte est hautement sécurisée, notamment grâce à la possibilité de vérification des identités des clients. En gros, dès qu’il y a une transaction sur votre compte, vous en serez averti par sms. Il reste que le risque 0 n’existe pas et que la sécurité des opérations de paiement en ligne dépend aussi de celle la sécurité de la connexion internet utilisée.
3020
Vous avez perdu votre carte, vous avez été volé ? La première chose à faire est de mettre la carte en opposition provisoire en appelant le centre d’appel interbancaire sur le numéro vert 3020. Ensuite, il faut s’adresser à sa banque pour confirmer l’opposition. Même chose, si vous avez oublié votre code confidentiel, il faut vous adresser à votre banque.
Dans le cas où le relevé bancaire ne corresponde pas aux transactions que vous avez effectuées (transaction enregistrée deux fois, erreur du commerçant ou de la banque, tentative d’escroquerie), rapprochez-vous de votre agence bancaire. Vous ne serez pas remboursé dans la minute qui suit, mais vous le serez quand même à condition de garder la trace de la transaction (relevé, ticket… ).
Nassima Oulebsir, Safia Berkouk
Benghabrit explique pourquoi elle a réduit la durée des vacances d'hiver
le 09.12.16 | 12h12
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé jeudi à Alger, que la décision portant réduction des vacances d'hiver de 15 à 10 jours "répond à des critères internationaux".
"Les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d'une étude comparative entre l'Algérie et d'autres pays afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux", a déclaré à la presse Mme Benghabrit en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation
Elle a annoncé le lancement début janvier à Biskra, d'une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif "la maîtrise de la langue d'enseignement soit l'arabe et les matières de mathématiques et de français".
A une question d'un membre du Conseil de la nation sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l'adaptation de l'application de la réforme de 2003, elle a indiqué que "les portes du ministère de l'Education restent ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives".
Elle a précisé à cet effet, que ce qu'entreprend actuellement le ministère tendait à "renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance".
A cette occasion, Mme Benghabrit a réitéré son engagement à "asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion lors des différentes rencontres".
Elle a rappelé à ce propos, les deux conférences nationales d'évaluation de l'application de la réforme en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires présents aux ateliers thématiques.
Elle a expliqué en outre, que l'association de tous les acteurs visait essentiellement la mobilisation de tous et leur droit à être informés sur toutes les décisions et mesures à prendre.
D'autre part et à une question sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l'Education, elle a souligné que la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d'expérience, de formation et de recherche.
Elle a estimé que la coopération algéro-française dans le domaine de l'éducation était sous-tendue par un cadre référentiel à savoir un document cadre de partenariat entre les gouvernements algérien et français signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération en date du 19 décembre 2012 et le programme d'action entre les ministères algérien et français de l'éducation conclu le 19 juin 2013.
Par ailleurs, Mme Benghabrit a relevé que toutes les opérations programmées au titre de la coopération bilatérale s'inscrivait dans le cadre de la poursuite de l'application du programme d'action signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés afférents aux questions pédagogiques importantes comme l'approche par compétences et l'évaluation de la formation.
Elle a cité enfin, les améliorations apportées en 2014 et 2015 et qui ne touchent pas les axes comme la méthodologie, le développement des compétences professionnelles dans des domaines précis et la formation en direction des inspecteurs.
APS
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