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Actualités : ANP Annulation des commissions spéciales animées par Sellal
Abdelaziz Bouteflika vient d’annuler le décret portant institution de commissions spéciales relatives à l’armée et que devait présider le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. C’est ce que nous confie une source très bien informée. «Les choses resteront donc en l’état au niveau de l’institution militaire», commente notre source. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Cette annulation intervient après l’audience accordée par Bouteflika au général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’Armée populaire nationale et ministre délégué à la Défense nationale. Ce dernier a-t-il influé sur la décision ? Il faut dire que la décision, prise quelques jours auparavant et consistant en la constitution de commissions spéciales chargées de la logistique, de la gestion des nominations, des achats d’armement, mises sous l’autorité du Premier ministre, était de nature à réduire, de manière drastique, le pouvoir et le champ d’action de Gaïd Salah au profit de Abdelmalek Sellal. Or, non seulement ce militaire de carrière, appartenant à la vieille école de surcroît, n’était pas trop agréé par une telle décision, mais il est de notoriété publique, chez les initiés du moins, que les relations entre les deux hommes ne sont pas vraiment très «chaleureuses». Est-ce, pour autant, la seule raison qui a motivé Abdelaziz Bouteflika à se raviser sur une décision aussi importante ? Nous sommes en tout cas à la limite du secret d’Etat, car ce genre de relation entre l’institution présidentielle et l’armée est l’un, sinon le tabou par excellence du pouvoir en Algérie, avant même l’indépendance ! Ce qui est par contre certain, c’est le fait que tout est lié à la prochaine élection présidentielle. Gaïd Salah qui, depuis le remaniement du gouvernement du 11 septembre dernier puis, le réaménagement opéré au sein de la haute hiérarchie militaire et sécuritaire du pays ensuite, s’empare du véritable statut de patron de l’armée, garde donc en l’état cette position privilégiée. En cumulant inhabituellement la fonction militaire de chef d’état-major et celle politique de vice-ministre de la Défense, qui ne peuvent se concevoir que dans un état d’exception, Gaïd Salah aura à jouer un rôle éminent durant cette période si sensible, si ambiguë qui nous sépare du rendez-vous majeur du 17 avril prochain. Surtout si Bouteflika décide de ne rien changer au niveau de l’institution militaire d’ici là en maintenant ce cumul inédit que détient Gaïd Salah. K. A.
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Actualités : Relation algéro-française L’analyse sans complaisance de Saïd Sadi
La dernière sortie de Saïd Sadi date du 5 octobre dernier à l’occasion de l’université d’été des jeunes du RCD à Yakouren alors qu’il s’était éclipsé de la scène politique depuis son retrait de la présidence de son parti — le RCD — en mars 2012. Qu’avec cette nouvelle sortie, Sadi se prépare ou non à un retour pour une éventuelle candidature nous importe peu. Le contenu de sa contribution, sa vision très claire des non-dits et le décryptage des mots ronflants sur ces relations nous paraissent intéressants et ô combien d’actualité. «La limite des maquillages» est le titre que Saïd Sadi a donné à une contribution exclusive au quotidien Liberté d’hier (dimanche 15 décembre 2013). Centrée sur la relation France-Afrique, Sadi saisit l’occasion de la visite en grande pompe du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, en Algérie et le sommet France-Afrique qui l’a précédé — pour aller au-delà des déclarations et inscrire cette analyse dans un double contexte le rapport aux anciennes colonies d’une part et le rapport économie-pouvoir en place en Afrique et plus particulièrement en Algérie. Deux faits marquant l’actualité — le Sommet France-Afrique et l’arrivée de Ayrault en Algérie — servent à Sadi de cas d’analyse de cette relation franco-africaine. D’entrée de jeu, il assène : «Un sommet France-Afrique au 21e siècle est d’abord une incongruité.» Il fallait que quelqu’un le dise, c’est fait ! Et pour Sadi, la tenue de ce sommet est non seulement une aberration mais elle procède «d’un reliquat de l’ère coloniale où une nation convoque 50 autres avec comme finalité la protection non pas des populations mais de positions acquises sur l’uranium ici, les métaux précieux, là-bas, le bois ou le pétrole, ailleurs». Pendant ce temps-là, regrette Sadi, ces sommets sont malheureusement appréciés par certains Algériens comme une ingérence lorsqu’ils sont convoqués par la droite et comme «une assistance» lorsqu’ils sont le fait d’un pouvoir de gauche. Rien ne justifie, selon lui, cette appréciation dans la mesure où gauche et droite sont mues par le même objectif, participer à l’agape. L’arrivée à Alger du Premier ministre n’a pas d’autres finalités. Sadi s’interroge et suggère dans son questionnement la réponse. Est-ce un hasard de calendrier qu’Ayrault arrive avec sa suite d’opérateurs pour négocier à «un mois de la convocation du corps électoral pour une présidentielle ubuesque sur laquelle les silences extérieurs, perçus comme autant de complicités, sont toujours appréciés et attendus à Alger» ? En 2012, Hollande en visite à Alger a joué au «funambule» faisant fi de la répression exercée sur les citoyens ; des atteintes de tous genres faisant d’Alger une ville en état d’urgence. Tout cela lui importait peu et il n’avait pas à s’encombrer de «subtilités». Si, par ailleurs, il est de «bonne guerre» que la France tente concrètement de garantir et préserver son positionnement de premier partenaire commercial, menacé par la Chine, elle trouve malheureusement un boulevard pour le faire, l’Algérie offrant un état avancé de délabrement. Mais, tonne Sadi : «Peut-on, doit-on, pour autant, s’autoriser à investir le marasme comme matrice de coopération au point de l’entretenir, l’amplifier et le pérenniser» ? Sadi sait, dit-il, que Ayrault rencontrera à Alger «le gouvernement le plus corrompu que l’Algérie ait eu à endurer depuis 1962, les Algériens peuvent comprendre qu’une puissance veuille tirer le meilleur profit d’un pouvoir décadent» mais de grâce, suggère-t-il à nos visiteurs d’aujourd’hui, «il serait souhaitable pour l’avenir des relations algéro-françaises, qui restent à inventer, que (le) message ne renforce pas l’arrière-goût laissé par celui de François Hollande qui avait été jusqu’à suggérer de réhabiliter Messali» et de pousser l’argument : «Imagine-t-on un dirigeant algérien en visite officielle à Paris expliquant au peuple de France qu’à tout prendre, Pétain mériterait de surclasser de Gaulle ?» Et de terminer sa contribution par cette chute-avertissement des plus cinglantes mais des plus optimistes, même s’il considère que la situation dans le pays est des plus explosives : «… Ripaillez autant que le permet notre déchéance, M. Ayrault, nous nous en prendrons d’abord à nous-mêmes ; mais ne souillez pas trop la table. Support d’agapes, une table propre peut toujours servir à réunir les énergies et les intelligences pour appréhender l’avenir.» Sans parier sur le retour de Saïd Sadi pour se porter candidat, il est indéniable que son retrait de la présidence du RCD ne lui a en rien diminué de sa capacité d’analyse. Synthèse de Khedidja Baba-Ahmed
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Actualités : Au premier jour du lancement des offres pour la 3G Pas de rush mais un intérêt des abonnés
Pas de rush mais un intérêt certain au premier jour du lancement des offres pour la 3G au niveau des points de vente des opérateurs Mobilis et Nedjma, les abonnés étaient nombreux à demander de plus amples informations sur les modalités d’accès à une technologie attendue et maintes fois reportée.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Lancement officiel hier de la 3G. Les points de vente de Nedjma et de Mobilis d’Alger-Centre ont connu une affluence importante. Des abonnés animés tous par le désir d’en savoir davantage sur les modalités d’acquisition de la 3G. Au niveau du point de vente de la Grande-Poste, un guichet spécial a été aménagé pour recevoir les abonnés. Des agents ont été spécialement mobilisés pour cette occasion. Ils avaient pour mission de répondre aux nombreuses questions des abonnés. Et ces derniers étaient assoiffés d’informations. Faut-il renouveler son contrat ? Faut-il changer sa clé internet ? Quels sont les forfaits proposés ? Peut-on accéder à Facebook, Skype et Youtube ? A toutes ces questions, les agents de Mobilis répondaient tour à tour, apprenant ainsi aux demandeurs que l’ancienne clé ne basculera pas automatiquement vers la 3G. Les détenteurs de cette clé doivent acquérir la clé 3G pour pouvoir surfer et profiter du haut débit. Plusieurs forfaits sont proposés avec des volumes allant de 500 Mo à 4 G0 avec des validités allant de un mois, deux mois à six mois. Des pass 24 heures et 7 jours sont proposés aux abonnés ayant épuisé le volume internet. Même ambiance du côté de l’opérateur Nedjma. Le point de vente de Didouche-Mourad a connu une affluence tout aussi appréciable. Les abonnés avaient également beaucoup de questions à poser aux agents. Des interrogations quasi identiques à celles des abonnés de l’opérateur historique. Des questions autour des différents forfaits, des coûts et de la possibilité de se connecter à la 3G avec les anciennes clés internet. Des questions auxquelles ont également répondu les agents de Nedjma. Ambiance totalement différente chez Djezzy. Dans le point de vente de la place Audin, point de publicité pour la 3G. A l’accueil, le préposé à la sécurité semble étonné lorsque des abonnés lui demandent si la 3G était disponible. Il aura fallu qu’il se renseigne au niveau des agents de guichets pour répondre que le service n’était pas encore commercialisé. Quand le sera-t-il ? Pas de réponse. Du côté de l’opérateur, des responsables avaient évoqué un «décalage» dû aux problèmes qu’a connus l’opérateur. N. I.
Actualités : Mobilis présente ses offres commerciales
Après l’opérateur Ooredoo, c’était, hier, au tour de Mobilis de présenter ses offres commerciales pour la 3G après le feu vert donné il y a quelques jours par l’autorité de régulation. Les abonnés pourront ainsi effectuer une comparaison des tarifs affichés par les opérateurs en attendant l’offre de Djezzy. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Après de longs mois d’attente des abonnés, la 3G se met en place avec la présentation des offres commerciales des opérateurs. Mobilis, qui dit offrir les tarifs les moins chers, présente des formules avec et sans engagement, destinées exclusivement au segment grand public. Il s’agit de l’offre avec engagement avec la gamme Darynet et le forfait post-payé 3G++, et l’offre sans engagement Navigui 3G++. Darynet étant une gamme résidentielle qui offre une gamme de 3 forfaits haut débit internet, adaptés pour chaque foyer, expliquent les responsables de Mobilis. Les tarifs, selon les gammes bronze, silver et gold, varient entre 750 et 3 000 dinars. L’opérateur offre aussi un déblocage de la connexion par pass journalier ou hebdomadaire. Mobilis a également présenté ses offres post-payées. Ces dernières permettent à l’abonné de composer son propre forfait, selon ses besoins. Ainsi, la commercialisation s’effectuera sur le nouveau bloc de numérotation 0671, comme les frais de mise en service annoncés comme étant gratuits. Mobilis dit aussi offrir le prix de la visiophonie au prix d’un appel ordinaire. L’opérateur a également présenté l’offre prépayée, MobtaSim 3G ++. Ainsi, et avec la nouvelle adaptation MobtaSim 3G++, les clients prépayés bénéficieront du haut débit mobile sur leur smartphone au prix de la 2G, en plus de l’accès permanent à la visiophonie et aux différents plans optionnels Voix et SMS via le menu *600#. Mobilis a aussi annoncé hier ses offres pour la 3G++ entreprises pour les solutions téléphonie et les solutions internet mobile. Pour Mobilis donc, aucun frais d’accès ne sera exigé. Les abonnés devront, par ailleurs, avoir un contrat pour pouvoir bénéficier du service 3G, et auront le choix entre un nouveau numéro sur la même puce et basculer entre les deux numéros ou acquérir une nouvelle puce 3G. La 3G pour l’opérateur historique sera disponible dans les 19 wilayas que l’opérateur doit couvrir la première année. Il s’agit d’Alger, Oran, Ouargla, Constantine, Sétif, Annaba, Sidi-Bel-Abbès et des villes de Biskra, Laghouat, Blida, Tizi-Ouzou et Aïn-Defla. F.-Z. B.
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Sports : MO Béjaia 3 - CA Bordj Bou-Arréridj 0 Les Crabes n’ont pas fait dans la dentelle
Les Crabes n’ont pas fait dans la dentelle en infligeant une lourde défaite, avant-hier, devant leur public, aux Criquets du CABBA. Pour la première fois depuis le début de la compétition, les partenaires de Dehouche ont fait parler la poudre en réussissant à secouer à trois reprises les filets de l’infortuné portier bordjien, Belkhodja. Sans être très convaincants à l’entame de la partie, contrairement à leur adversaire qui s’est pourtant montré très dangereux dès le coup d’envoi du match par l’arbitre Saïdi, les hommes d’Amrani exploiteront judicieusement leur première action à la 12’. C’est ainsi que sur un centre lumineux de Yaya, Yettou idéalement à l’affut, d’une tête merveilleusement ajustée, ne se fait pas prier pour donner l’avantage à son équipe. Une réalisation qui sonnera le réveil des Béjaouis. Mis en confiance, les joueurs mobistes reprennent l’initiative du jeu pour aller inquiéter dangereusement l’arrière-garde bordjienne. A deux minutes de la demi-heure de jeu, Akrour qui exécute un corner, trouve Bouamria pour doubler la mise et assommer définitivement la bande à Kouki. Complètement tétanisés, les Criquets du CABBA peinent à réagir pour se sortir de ce naufrage. A sept minutes de la pause-citron, les Vert et Noir récidivent par l’entremise de Yettou. Ce dernier, sur une belle action individuelle, corse l’addition et signe par la même occasion son premier doublé de la saison. Au retour des vestiaires, ayant déjà plié le match en première période, le team mobiste a géré intelligemment son acquis tout en s’évitant une fatigue inutile et préservant ses forces pour la prochaine confrontation, comptant pour les 8e de finale de la coupe d’Algérie face à la coriace formation des Sanafir du CSC, attendue samedi prochain. Par cette large victoire qui les propulse à la neuvième place du classement, à 5 points d’écart du premier relégable, les Mobistes, qui se sont éloignés de la zone rouge, s’assurent des fêtes de fin d’année bien au chaud en attendant d’appréhender, avec plus de sérénité, le reste du parcours qui s’annonce très rassurant pour le peuple Vert et Noir. A. Kersani
- Résultats
- CRB Aïn Fekroune-RC Arbaâ 1-0
- USM Harrach-ES Sétif 0-2
- JS Saoura-JS Kabylie 1-1
- MCE Eulma-ASO Chlef 2-1
- CS Constantine-MC Alger 0-1
- MC Oran-CR Belouizdad 1-0
- USM Alger-JSM Béjaïa 1-0
- MO Béjaïa-CA Bordj Bou-Arréridj 3-0
- Classement (tous 14 matches)
Classement |
Pts
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1. USM Alger
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28
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2. ES Sétif
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26
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3. JS Kabylie
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24
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4. ASO Chlef
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23
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-. MC Alger
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23
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6. CS Constantine
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21
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--. MC El-Eulma
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21
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8. RC Arbaâ
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19
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9. MC Oran
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18
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--. MO Béjaïa
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18
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11. USM El-Harrach
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16
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--. JS Saoura
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16
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13. CR Belouizdad
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15
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14. CABB Arréridj
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13
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15. JSM Béjaïa
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10
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--. CRB Aïn Fekroune
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10
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- Prochaine journée (15e)
- Samedi 28 décembre
- JSM Béjaïa-CR Belouizdad
- USM Harrach-MO Béjaïa
- ASO Chlef-CRB Aïn Fekroune
- CA Bordj Bou-Arréridj-JS Saoura
- RC Arbaâ-MC Oran
- ES Sétif-USM Alger
- JS Kabylie- CS Constantine
- MC Alger-MC El-Eulma.
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Sports : Ligue 1 (14e journée) ESS-USMA décidera du champion d’automne !
Nouveau chambardement au sommet de la Ligue 1. A l’issue de la 14e journée, l’USMA contrôle toujours le podium suite à sa victoire pénible mais précieuse à Bologhine face à la JSMB. Désormais, les Rouge et Noir, qui ont redécouvert l’artilleur Ziaya mais ont perdu leur virtuose Ferhat, disposent de deux longueurs d’avance sur l’ESS qui est allée renouer avec le succès en terre harrachie et de quatre sur la JSK accrochée dans la lointaine Béchar par la JSS. Dans ce méli-mélo, l’autre bénéficiaire de la journée n’est autre que le MCA vainqueur à Constantine face à un CSC toujours pas remis des frasques Soussou-Garzitto. L’issue de ce match a provoqué l’irruption du volcan de Cirta : les Sanafir, galerie sacrée pour sa sportivité l’exercice dernier, qui se sont pris à tout ce qui semblait représenté, à leurs yeux, la médiocrité… Pour autant, s’en prendre aux biens d’autrui, privés et publics, ne doit pas passer sous silence, encore moins sans châtiment. Des images semblables ont failli se produire à El-Harrach où, cette fois, ce sont les joueurs, membres du staff et des dirigeants du club harrachi, qui s’en sont pris violemment aux officiels du match. Il faut dire que de tels agissements nocifs sont l’aboutissement logique d’une faillite du «système». La LFP qui avait autorisé par le passé le déroulement de rencontres de la L1 sur le terrain de Mohammadia se met à réfléchir à fermer cette enceinte devenue, à son goût, non homologable. Ce sont ces atermoiements qui ont conforté les agitateurs dans leur démarche de se faire justice à tout-va. Le professionnalisme à l’algérienne, qui ne fait pas recette, ne doit pas servir à l’embrasement d’un milieu où la triche est légalisée. Sur le terrain, erreurs arbitrales mises à part, les joueurs ne s’occupent plus de faire uniquement leur devoir de plaire à l’assistance. Certains acclament l’arbitre, d’autres l’insultent en plus de contester ses décisions. A ce rythme, le championnat de Ligue 1, qui doit boucler sa première phase le 28 décembre, est appelé à vivre une deuxième moitié de la saison en «état de guerre». Et pour cause ! Entre le leader usmiste et les deux équipes qui ferment la marche, la JSMB et le CRBAF, le fossé n’est pas grand (18 points). C’est dire que la quête de survie implique tout le plateau. La prochaine étape nous réserve déjà un avant-goût de ce que sera la suite de ce challenge à deux sous. Plusieurs affiches dont ESS-USMA meubleront la lutte des chefs alors que d’autres à l’instar de JSMB-CRB concernent des équipes assurées de vivre une fin de saison sous les nerfs. M. B.
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Tant qu’on y est, demandez-lui de se suicider et de lire lui-même son oraison funèbre ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le Premier ministre français est depuis hier à Alger. Jean-Marc Ayrault devrait y signer plusieurs contrats. Dont un très gros contrat qui devrait devenir effectif…
… à la mi-avril 2014 !
Je ne sais pas si ça va s’améliorer avec la 3G, mais là, maintenant, je n’arrive toujours pas à comprendre les cadres du FLN qui appellent Abdekka à virer Saâdani de la tête du parti. Juste un rappel tout de même à ces honorables cadres : c’est le Palais qui a signé le certificat de résidence permanente de Saâdani dans la villa de Hydra. C’est le Palais qui a installé le musicien-frontiste sur le fauteuil de chef d’orchestre de ce parti. Alors ? Comment venir aujourd’hui, gâcher de l’encre et du papier et envoyer une petite bafouille au raïs pour l’implorer de dégommer celui qu’il a lui-même placé ? Je trouve la démarche stupéfiante, et un brin irrationnelle. Une démarche qui s’apparente à celle du groupe dit des «14». Souvenez-vous, il y a quelques jours à peine, les 14 exigeaient des autorités, en fait il n’y en a qu’une d’autorité depuis… 14 ans, aujourd’hui certes assise, moins mobile, mais autorité quand même, d’accepter la mise en place d’une commission indépendante d’organisation du scrutin. Autant exiger d’un mec déjà vachement mal en point, malade, de se tirer tout de suite une balle. Et pas que dans le pied ! Les 14 devenant ensuite les 20 reviennent ces dernières heures pour demander un remaniement ministériel, notamment sur les postes-clés, intérieur et justice. M’enfin ! Les copains, voyons ! Le gars, même malade, même amoindri, a tenu à opérer un remaniement aux p’tits oignons, désignant le Tayeb-Band, Belaïz et Louh à ces ministères électoraux, et là, comme des petites fleurs aux champs, presque en chantonnant «Que la montagne est belle !» vous voudriez qu’il annule son remaniement et le remplace par votre remaniement ? Là, vous ne lui demandez pas seulement de se suicider, à Abdekka ! Non ! Peuchère ! Vous exigez de lui qu’il se vide tout le chargeur de l’AK47 dans le crâne et qu’il ait ensuite la bienséance de lire lui-même sa propre oraison funèbre ! Ces demandes successives sont tellement désopilantes que je serais curieux de savoir ce que va exiger le groupe des 20+5 (c’est toujours plus chic d’écrire 20+5 plutôt que 25). Parce qu’il y aura dans les prochains jours un groupe des 20+5 qui va sortir de son conclave en proclamant qu’il ne démordra pas de sa nouvelle exigence. Laquelle ? Je ne sais pas encore. J’espère juste qu’il ne formulera pas le souhait ferme que le prochain scrutin soit propre, transparent et expurgé de la fraude. Parce que là, je peux d’ores et déjà vous dire que Chakib Khelil ne sera plus le seul à rire à gorge déployée dans cette république de plus en plus en proie au déchaînement zygomatique ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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