Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités :LA SÉQUENCE A ÉTÉ FILMÉE PAR UNE ÉQUIPE DE FRANCE 2 Maladie de Bouteflika, la preuve par l’image
La courte séquence de la rencontre Bouteflika-Ayrault, diffusée mercredi par le Petit Journal, a été prise par une équipe de France 2. Une intrusion de la presse française qui détruit la stratégie cathodique servant à masquer l’état de santé du Président. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Il a suffi qu’une caméra «étrangère» s’approche d’Abdelaziz Bouteflika pour confirmer la gravité de son état de santé. Les images des «trois moulinets» de la main droite du Président, qui avaient permis à l’équipe du Petit Journal de prouver le montage de l’ENTV, sont celles d’une équipe de France 2. Cette télévision avait été choisie pour assurer le pool-camera, lors de la visite du Premier ministre français à Alger. Le principe est simple, une équipe est chargée de filmer un événement puis les rushs sont partagés avec les autres médias. Mais mercredi dernier, la couverture de la rencontre Bouteflika-Ayrault se déroule dans des conditions très particulières. Le caméraman n’a eu que trente secondes pour filmer les deux hommes. «Nous sommes restés dans la salle moins d’une minute. C’était très rapide. Nous n’avons filmé que trente secondes. Nous étions à 5 mètres du Président algérien. Il parlait, mais c’était inaudible», assure Jean-Pierre Atlan, responsable du pool France 2. Selon lui, les images n’étaient pas d’un grand intérêt. «La séquence était très courte, il me semble que les télévisions n’y ont pas accordé grande importance.» Une responsable de la production de la rédaction de l’information de France 2 indique que seules deux télévisions ont acheté les images de cette rencontre. Pour des raisons de confidentialité, il sera impossible d’avoir plus de précisions. Pourtant, du côté du groupe Canal+, on n’hésite pas à dire que la séquence a été acquise «normalement» par la rédaction du Petit Journal. «Le Petit Journal a eu accès aux images à travers le réseau de partage. Il n’y a pas eu de fuite. Les journalistes de cette rédaction passent la journée à décrypter des heures de rushs. Ils étudient le moindre détail, c’est ce qui fait la force de cette émission», précise Maria Pereira, chargée de la communication de Canal+. La thèse du «complot» est donc à éliminer. Le sujet qui «démonte» le montage de l’ENTV est le résultat d’un travail journalistique. Pourtant, il semble exister une forme de «complicité» de la part du gouvernement français. Au lendemain de sa rencontre avec le Président algérien, Jean-Marc Ayrault n’a pipé mot sur l’état de santé de l’homme qui l’avait reçu. Le Premier ministre français a même «joué le jeu» en se montrant rassurant : «L’entretien de 45 minutes s’est très bien passé, c’est quelqu’un de très courageux après sa maladie. Il est très bien informé sur les dossiers. J’ai été très surpris qu’il suive à ce point la situation.» Ayrault n’hésite pas à en rajouter un peu : «Soyez fier de ce que vous avez fait au Mali, dites-le au président Hollande.» Abdelaziz Bouteflika a-t-il réellement tenu ces propos ? L’opinion publique est en droit de douter après la diffusion de cette séquence montrant le Président l’air hagard, totalement absent. Mais elle est surtout en droit de savoir s’il jouit de toutes ses capacités mentales et physiques pour gouverner l’Algérie. T. H.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE CATÉGORIQUE Pas d’augmentation de l’allocation touristique
Pas de «valorisation de l’allocation touristique» et les billets de banque de 200 dinars, relevant de la série de 1983, ne seront plus valables au-delà du 31 décembre 2014. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) C’est ce que Mohamed Laksaci a soutenu jeudi dernier par-devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). Une décision, la première, de retrait définitif de cette catégorie de billets de très mauvaise qualité prise tout récemment par le Conseil de la monnaie et du crédit, a-t-il soutenu, précisant que les détenteurs auront un délai de dix ans, à compter du 31 décembre 2014, pour échanger leurs billets, contre ceux imprimés en 1992 ou par des pièces de monnaie de la même valeur auprès des agences de la Banque d'Algérie, lesdits billets maintenant «leur force libératoire pour une durée de 10 ans». Laksaci a, par ailleurs, indiqué que les billets de cette coupure, pour leur quasi majorité déchirés et ayant perdu les caractéristiques de sécurité certifiant leur authenticité sont complètement effacés, suscitant, de ce fait, des réserves aussi bien des commerçants qu’au niveau des agences bancaires et postales. Et depuis son retrait graduel en 2011, ne reste en circulation, selon Laksaci, que 0,7% de ces billets sur l’ensemble de la masse monétaire. Aussi, Laksaci a écarté toute éventualité de revalorisation de l'allocation touristique en devises équivalant actuellement à 15.000 DA, au vu, a-t-il argué, du «léger déficit de la balance des paiements». Le même argument a été brandi par Laksaci pour écarter toute convertibilité du dinar, a moins que, a-t-il tenu à ajouter, que « la situation évolue positivement». Par ailleurs, le gouverneur de la Banque d’Algérie a fait part d’un projet de révision de la réglementation des bureaux de change. «La réglementation régissant l’ouverture et le fonctionnement des bureaux de change sera prochainement modifiée», a-t-il affirmé, prévoyant, dans ce sillage, la revue à la hausse des marges de rémunération de ces bureaux, actuellement de 1% sur les commissions, celles-ci pourront atteindre les 5%, selon Laksaci. Une insignifiance de cette marge ajoutée à la limitation des clients aux non-résidents (étrangers et émigrés) qui font que, a-t-il poursuivi, la majorité des bureaux de change au nombre de 46 autorisés ont baissé pavillon, seulement six sont encore en activité. Laksaci a évoqué, dans ce sillage, la réception par la BA de 9 demandes d’ouverture de bureaux de change depuis janvier dernier, des demandes encore à l’étude. Deux facteurs que le projet de revue du cadre organisationnel de cette profession qui ne manqueront donc pas d’être «touchés» à l’effet de booster cette activité de change. Cet exposé du gouverneur de la Banque d’Algérie n’a pas été pour agréer les parlementaires, trop peu à s’être donné la peine pour le suivre dans son exposé. Pour Hayat Taiati du FFS, Laksaci a tout simplement fait preuve de «fuite en avant et de manque de responsabilité à l’égard des représentants du peuple et du peuple». Il en est de même pour Lakhdar Benkhellaf, député du FJD, qui accuse tout simplement le gouverneur de la Banque d’Algérie d’avoir fui les questions qui gênent, notamment celles liées au phénomène de la corruption. M. K.
|
Actualités : L’opérateur s’engage à un rendez-vous de qualité Djezzy lancera la 3G au courant du premier trimestre 2014
Être au rendez-vous de la qualité. C’est ce à quoi s’engage l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy qui lancera le service 3G durant le premier trimestre 2014. Le président exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, en a fait l’annonce, jeudi dernier, lors d’une conférence de presse. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) «Nous allons lancer notre service 3G + au courant du premier trimestre 2014», a déclaré le P-dg de la filiale algérienne du groupe russe Vimpelcom. Selon Vincenzo Nesci, des tests initiaux sont prévus en «interne» avant la fin décembre. «Dès janvier, nous inviterons nos clients et partenaires à venir faire avec nous des tests d’usage, ici à Dar-el-Beïda (siège de Djezzy)», ajoute-t-il. Un lancement rendu possible, explique-t-il, par le fait que l’opérateur vient d’obtenir l’autorisation d’importation de matériel. A ce propos, il s’est déclaré «extrêmement satisfait» de cette décision prise par «les autorités qui ont bien compris les raisons pour lesquelles nous avons voulu importer ce matériel», dira-t-il. Et d’autant qu’elle constitue une «condition préalable» pour débuter la mise aux normes du réseau de Djezzy. Un réseau qui «est le plus important d’Algérie, car il sert 17,5 millions de clients et traite chaque jour plus de 53 millions d’appels et 3 millions de SMS», rappelle-t-il. A ce propos, M. Nesci aura à préciser que les équipes de Djezzy, «aguerries et expérimentées», ont «effectué en amont un formidable travail de préparation et se concentrent exclusivement sur la phase aval de configuration, en installant le matériel».
«Ne pas confondre vitesse et précipitation»… Ainsi, outre les quatre wilayas obligatoires (Alger, Constantine, Ouargla et Oran), Djezzy aura à étaler le réseau, durant la première année, dans les deux wilayas de Skikda et Béchar de manière «exclusive» ainsi que sur les wilayas de Sétif, Blida, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Mostaganem, Djelfa, Aïn Defla et El Oued. Les autres wilayas du pays seront progressivement couvertes par la suite, les 48 autres devant être couvertes d’ici cinq ans. Un lancement qui s’opérera «très vite, mais dans le professionnalisme et la rigueur», dira Vincenzo Nesci qui précise que sa société n’a «pas souhaité confondre vitesse et précipitation». Voire, «nous aurions pu organiser un lancement rapide mais modeste… mais ce n’est pas Djezzy», arguera-t-il, réfutant toute inquiétude concernant l’échéancier de lancement, tardif par rapport à celui des deux autres opérateurs mobiles. «Je partagerais cette inquiétude si ce retard s’étalait sur plusieurs mois, voire une année», mais ce n’est pas le cas, assure-t-il.
Les difficultés liées à la 3G ont été «réglées» Mais aussi dans la mesure où «l’image de Djezzy reste forte. Nous avons traversé nombre de difficultés mais notre clientèle nous est restée fidèle», déclare Vincenzo Nesci, se prévalant d’«un solide contrat de confiance et de transparence qui dure, avec succès, depuis presque 12 ans !» Il assure que les difficultés liées à la 3G et à l’acquisition d’équipements ont «été réglées» et que les autres «sont en cours de (ré) solution», tout en éludant la nature de ces difficultés. Or, l’opérateur en étant convaincu, «ce temps que nous prenons actuellement est stratégique pour être au vrai et au seul rendez-vous à ne pas manquer : le rendez-vous de la qualité ! La qualité du réseau, la qualité de nos offres et la qualité de la relation client (qui) sont nos 3 piliers», affirme le président de Djezzy. «Nous avons préféré un agenda honnête et serein pour atteindre le niveau de qualité qui va créer de la satisfaction et de l’enthousiasme plutôt que de la déception», indique-t-il. «Cela m’inquiéterait de bâcler et de fournir un mauvais service», affirme Vincenzo Nesci qui observe que «nos clients nous jugent, nous apprécient et nous sont fidèles pour ces trois éléments fondateurs de notre entreprise et qui ont toujours fait partie de l’ADN de Djezzy».
«Nous n’avons pas à contester les décisions»… Un temps que l’opérateur compte «mettre à profit pour collaborer activement avec les autorités pour que le consommateur dispose du meilleur circuit de souscription et de consommation», indique-t-on. En ce sens, le président de Djezzy, qui récuse toute volonté de contester les décisions des autorités et de l’Autorité de régulation, indique que «ce n’est pas à nous de contester les décisions. On respecte les règles du jeu», dira-t-il, pour rassurer les consommateurs sur la question de la double numérotation. «La double numérotation s’explique et se respecte à court terme. Comme l’a indiqué l’ARPT, il y a d’une part la nécessité d’identification et d’autre part la nécessité de mesurer des volumes.» Toutefois, l’opérateur mobile n’est pas favorable au blocage de l’application Skype. «Cela me semble aller contre le sens de l’histoire que de bloquer l’accès à Skype», considère-t-il.
Quid des offres, des investissements… ? Mais avec quelles offres Djezzy entend-il satisfaire cet engagement ? Vincenzo Nesci se montrera à ce sujet peu prolixe, précisant toutefois qu’il ne sera pas question d’ «imiter» mais de présenter «nos propres offres». Ces offres tiendront compte, note-t-il, de l’expérience clientèle acquise, l’expertise de Vimpelcom, des attentes des consommateurs et de l’évolution du marché. De même que le président de Djezzy s’est refusé à donner des détails sur les montants des investissements à consentir, arguant que le problème du «cash» ne se pose pas, la société ayant «les moyens financiers de ses ambitions», en précisant que les engagements tiendront compte de l’évolution du service. Comme il s’est gardé de se prononcer sur le nombre d’abonnés 3G potentiels, même s’il avait précisé auparavant que «partout dans le monde, les premiers mois de mise en service de la 3G sont réservés à une petite catégorie spécifique, les early adopters». Indiquant que la démocratisation du service 3G «se fait réellement dans le temps», M. Nesci précisera que la courbe de passage à la 3G sera «lente, une pente ascendante». Il ne s’agira pas pourtant de négliger les abonnés 2G qui «ont toute notre attention», assure le premier manager de Djezzy.
Rester le numéro 1 du marché du mobile De fait, la société, dont la «mission ne sera pas de lancer une technologie mais bien de la transformer pour permettre aux consommateurs algériens plus de communication, plus de connaissance, plus de collaboration et plus de création», entend rester, de manière concrète, le leader du marché du mobile. C’est également l’objectif que partagent l’Etat algérien et le groupe russe Vimpelcom, assurera Vincenzo Nesci qui s’est tenu à la réserve concernant les négociations en cours sur la cession de Djezzy. C. B.
|
C
Actualités : Diagnostic et prise en charge de l’autisme Souad Bendjaballah appelle à une large concertation
Si l’autisme avance et touche de plus en plus d’enfants, la prise en charge reste en deçà des besoins, vouant ainsi les parents de ces enfants à une course pour la prise en charge et la scolarisation. Souad Bendjaballah, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, qui intervenait jeudi dans une conférence sur l’autisme, a suggéré aux concernés de faire des propositions sur les modalités de prise en charge de ces enfants. D’emblée, la ministre de la Solidarité a insisté sur l’importance de la formation pour la prise en charge de ce trouble. Car sur le terrain, ce qui fait défaut, justement, c’est la formation d’un nombre suffisant de personnel spécialisé et de diagnostic précoce donc. S’adressant aux experts, aux représentants d’institutions publiques, aux parents et à la société civile, Souad Bendjaballah a évoqué la nécessité d’un diagnostic efficient et d’un accompagnement à travers la mobilisation de moyens humains pluridisciplinaires. Par ailleurs, les propositions qui seront faites par les différents intervenants et les parents feront l’objet d’un programme spécialisé qui viendra renforcer les actions actuelles, a assuré la ministre. Il s’agira de la création de nouveaux centres spécialisés en autisme ou la promotion de programmes de formation destinés aux personnels spécialisés. Ceci a pour objectif, selon la ministre, «d’arriver à terme à développer la bonne pratique à même d’assurer à ces enfants l’insertion sociale appropriée. Ces actions doivent être poursuivies et intensifiées pour que les avancées de la recherche dans ce domaine soient intégrées dans les pratiques des professionnels et alimentent les enseignements donnés dans les formations initiales et continues», a déclaré Souad Bendjabalalh. Elle citera par ailleurs l’enquête engagée par son secteur, sur le handicap, quantitative et qualitative, en vue de recueillir des informations et des données statistiques. Il s’agira, selon la ministre, de mieux cerner les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes en situation de handicap en Algérie. Au-delà des actions à engager sur le terrain, Souad Bendjaballah a appelé à changer les attitudes et les regards en direction de ces personnes aux besoins spécifiques. Pour les représentants du mouvement associatif, ayant participé à la rencontre et plus spécialement aux parents d’enfants autistes, la réalité sur le terrain reste particulièrement ardue, notamment pour ce qui est du dépistage, de la prise en charge spécialisée et surtout de la scolarisation. Elle a aussi précisé que les centres spécialisés accueillent actuellement 650 enfants souffrant d’autisme. L’autisme est classé parmi les troubles envahissants du développement. La difficulté de prise en charge pour les spécialistes relève du fait que les connaissances actuelles sur ce trouble relèvent de champs diversifiés de compétences. Ils déploreront cependant le fait que ces progr0ès n’apparaissent pas ou peu à travers les pratiques telles que les techniques éducatives ou rééducatives, les pratiques thérapeutiques et les méthodes pédagogiques d’accompagnement des personnes autistes, compte tenu de la formation initiale des praticiens. F.-Zohra B.
onsulter toute l'édition d'aujourd'hui
|
Sports : Coupe d’Algérie «seniors messieurs» (1/16es de finale) Serré mais logique
Très peu de surprises durant la première moitié, disputée hier, des seizièmes de finale de l’épreuve populaire. Les équipes de paliers inférieurs ont, certes, mis du temps pour céder le sésame pour les huitièmes, mais la règle du plus fort a présidé durant les sept rencontres jouées ce vendredi. Le choc des promus CRB Aïn Fekroune-RC Arbaâ est allé jusqu’à la seconde série des tirs au but, les deux équipes n’ayant pu se départager en 120 minutes (0-0) et c’est finalement les Tortues Bleues qui ont arraché leur billet pour les huitièmes. La série des tirs au but a sanctionné deux autres confrontations en l’occurrence ASK-MOC et JSPB-USMMH. Finalement, les joueurs du MOC et de l’USMM Hadjout ont été plus adroits. L’équipe de Pont Blanc, «cendrillon» de ce tour, quitte l’épreuve avec les honneurs en ayant cru en son étoile jusqu’au bout.Idem pour le CRB Ben Badis qui a résisté au finaliste de l’édition 2013, le MCA, où Hachoud continue de donner de la joie aux Mouloudéens. L’A Bou Saâda et le NC Magra ont, quant à eux, obtenu leur ticket après les prolongations respectivement devant les banlieusards d’Alger, Hydra et Ben Aknoun. Qu’en sera aujourd’hui à l’occasion des 9 derniers matches de ce tour ? Dominée par le classico USMA- JSK, cette seconde partie devrait légitimement aboutir à l’élimination de deux nouveaux pensionnaires de la Ligue 1. Et pour cause, outre le vaincu de l’affiche de Bologhine, il y aura un second club de l’élite qui tombera face à un autre sociétaire de la Ligue 1. C’est à Constantine, théâtre du choc à huis clos entre le CSC et le MOB, que sortira le quatrième représentant de la première classe durement affectée lors du tour inaugural où six équipes (CABBA, MCEE, CRB, JSS, ASO et USMH). M. B.
- Résultats
-
- AS Khroub - MO Constantine 2-2 (a.p, MOC aux tab 4-3).
- CRB Aïn Fekroune - RC Arbaâ 0-0 (a.p, CRBAF aux tab 6-5.
- NC Magra - ES Ben Aknoun 1-0 (a.p).
- JS Pont Blanc - USMM Hadjout 1-1 (a.p, USMMH aux tab 7-6.
- Hydra AC - A Bou Saâda 0-2 (a.p).
- MC Alger - CRB Ben Badis 1-0.
- MC Oran- JSM Béjaïa
- Samedi 21 décembre
- A Oum El-Bouaghi (14h30) : US Chaouia .
- A Tiaret (14h30) : JSMT - O Médéa.
- A Saïda (14h30) : MCS- USM Bel-Abbès.
- A Batna (15h) : ES Bouakal - ORB Oued Fodda.
- A Tizi-Ouzou (15h) : US Béni Douala - MSP Batna.
- A Alger 20-Août-1955 (15h30) : JSM Chéraga - WM Tébessa.
- A Constantine «Hamlaoui» (16h) : CSC - MO Béjaïa (à huis clos).
- A Sétif (16h) : ESS - US Remchi.
- A Alger Omar-Hamadi (17h) : USMA - JS Kabylie.
|
Sports : Handball : Après les mauvais résultats enregistrés au Mondial de Serbie
Le DTN limoge le staff technique et propose Achour Karim Les mauvais résultats de notre équipe nationale dames de handball et surtout les prestations jugées insuffisantes au récent Mondial de Serbie ont fait réagir le directeur technique national, M Kheraïfia Habib qui a mis fin aux fonctions du staff technique. Il a proposé au président Bouamra, Achour Karim comme coach national du Sept national à la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue du 15 au 26 janvier prochain à Alger. Pour rappel, le coach Aït Ouarab a drivé, en compagnie de Aimer Abdelkrim, cette équipe nationale qui a connu, un parcours marqué, au premier tour par cinq défaites. Versée dans la poule de consolation, dénommée «Coupe du Président», la formation algérienne s’est imposée d’abord face à la République dominicaine avant de se faire battre par le modeste Paraguay et terminer en 22e position. Pour rappel, M Aït Ouarab Mourad a été installé par la cellule transitoire de gestion de la FAHB, en juin dernier en remplacement de Achour Karim qui a mené cette formation au dernier tournoi des Jeux méditerranéens de Mersin. Le coach national pourrait faire appel à un adjoint pour le seconder dans sa rude mission de représenter le handball national féminin lors de ce rendez-vous continental face à des ténors de la petite balle tels que les Angolaises, les Tunisiennes, les Congolaises, les Camerounaises entre autres. H. C.
|
Culture : Le coup de bill’art du Soir Utopia
Par Kader Bakou Le navire pris dans un violent courant marin dériva durant trois jours avant de se fracasser sur un cap rocheux. Les survivants se retrouvèrent sur une grande île apparemment inhabitée, sans possibilité de communiquer avec le monde. Par un étonnant hasard, les survivants sur cette «Arche de Noé» sont vingt femmes et vingt hommes. Le lendemain, ils organisent une réunion. Le capitaine du navire fait le point de la situation : «Avant la tempête, le bateau était à un millier de kilomètres au sud de l’Australie. Nous avons dérivé durant trois jours et trois nuits. Je pense que nous n’avons pas dérivé vers le Sud, c'est-à-dire vers l’Antarctique, car il ne fait pas froid sur cette île qui, à ma connaissance, ne figure sur aucune carte. Le navire est hors d’usage, et tous les canots de sauvetage sont perdus. Maintenant, nous devons nous organiser en attendant les éventuels secours. Ceci sans écarter la possibilité que nous allons terminer nos jours sur cette île», dit le capitaine. Un communiste russe proposa de déclarer bien commun toute l’île. Un capitaliste américain lui rétorqua qu’il vaut mieux diviser l’île en parcelles égales et à chacun de s’occuper de son territoire. «Ni Est ni Ouest, l’Islam c’est la solution», intervient un musulman qui voudrait appliquer la chariaâ. Parmi les survivants, il y avait un juif orthodoxe, des chrétiens dont un catholique qui plaide pour un nouveau Vatican, un bouddhiste, des laïcs, des athées, etc. Chacun avait sa propre idée de la «cité idéale». Les esprits s’échauffent. Les insultes et les accusations mutuelles fusent. C’est une cacophonie indescriptible. Certains allaient en venir aux mains. Le capitaine, sûr qu’il allait être l’homme du consensus, proposa d’élire d’abord un «chef» pour la nouvelle communauté. Cette proposition calma les esprits mais relança les débats (certains étaient pour une monarchie, d’autres pour une République…). «C’est à l’élu de choisir le type d’Etat», trancha le capitaine, qui bénéficie toujours d’une certaine autorité morale. Les premières élections sont organisées sur l’île. Tous les naufragés sont candidats. A l’ouverture des urnes (une caisse récupérée des débris du bateau), le résultat est sans surprise. C’est la démocratie absolue : chaque candidat et candidate a eu une voix, la sienne évidemment. Ceci donna l’occasion au communiste de revenir à la charge avec une proposition de «société sans classes», proposition rejetée une seconde fois. Un compromis fut proposé : les 20 femmes présenteront une candidate unique, et les vingt hommes un candidat unique. Beaucoup considèrent ce partage sexiste. «On peut trouver des hommes et des femmes qui ont les mêmes idées, les mêmes convictions et les mêmes religions, etc.», font-ils remarquer. Faute de mieux, la proposition «sexiste» d’un candidat et d’une candidate uniques fut adoptée. Le résultat (petite surprise) donna 19 voix pour la femme et 19 voix pour l’homme. Le capitaine proposa de rester provisoirement «chef» et de désigner ses «ministres» tout en promettant d’autres «élections présidentielles» dans les plus brefs délais. C’est la goutte qui fait déborder le vase. Une dizaine de gaillards se ruent sur lui, déterminés à le punir de cette «audace». L’île n’est pas déserte. Occupés à se chamailler, les naufragés n’avaient pas vu que des dizaines de guerriers les encerclaient. La première salve faucha le capitaine et une dizaine de naufragés, hommes et femmes. Les survivants sont pris comme esclaves. Les seuls rescapés sont un jeune, un homme et une jeune femme qui, maintenant, sont loin dans un canot de sauvetage qu’ils avaient secrètement réparé la veille. S’orientant sur l’étoile du Nord et faisant cap vers l’Ouest, ils atteignent les côtés sud-est de la Nouvelle-Zelande, trois jours et trois nuits plus tard. C’était eux les deux voix qui manquaient… K.B. bakoukader@yahoo.fr
|
Et le vainqueur est… le salon d’honneur de l’aéroport ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
En quittant Alger, Jean-Marc Ayrault s’est montré catégorique : «La présidentielle algérienne d’avril prochain …
… s’est déroulée dans d’excellentes conditions de transparence et de respect des règles de la démocratie !»
Non, franchement, pourquoi se fatiguer les muscles et les neurones à convoquer le corps électoral ? Je trouve cela un brin procédurier, et surtout inutile. Si l’on veut vraiment que la présidentielle se déroule dans d’excellentes conditions, sans incidents et sans vagues, mettons le paquet sur l’essentiel. Et l’essentiel, c’est le salon d’honneur de l’aéroport international d’Alger. Faisons en sorte que cet espace, notre vitrine sur le monde, soit le plus accueillant possible, le plus confortable qu’il soit, le plus pratique pour des arrivées rapides et des départs accélérés. Travaillons à le doter de toutes les commodités dignes d’une présidentielle huilée comme les rouages d’une draisienne attaquant bravement le col de Beni-Mansour ! Il faut du lait, du petit-lait en quantité suffisante. Et du bon, pas du tout-venant ! Il faut des dattes, label certifié Deglett-Nour. Certifié par les Tunisiens, bien sûr. Il faut des enfants propres sur eux, souriants et sachant manier le coussin en velours et pour les gamines, pouvant marcher avec des talons d’adultes sans se prendre les pieds dans les pans d’une robe forcément traditionnelle. Il faut des pools de traducteurs opérationnels à toute heure. Et puis, pas besoin de traducteurs dans d’autres langues que l’anglais américain et le français du bord de Seine. Du bord gauche ou du bord droit, selon les saisons, bien évidemment. Il faut un maximum de micros et de caméras, pour capter au bon moment l’instant magique où nos illustres visiteurs viendront aboyer leur vote aux oreilles de nos non moins augustes dirigeants. Il faut des liaisons radio performantes, car l’ère que nous vivons est à la rapidité. Dès qu’un visiteur américain ou français dit dans quel sens nos vents doivent souffler, il est impératif d’envoyer immédiatement un message en ce sens à toutes les écoles où le pauvre corps électoral fatigué, malade et épuisé aura tout de même été convoyé pour y jouer au bourrin ! Tout cela pour dire que le salon VIP de l’aéroport doit devenir le point nodal, La Mecque de nos élections. D’ailleurs, à la réflexion, je me demande si nous ne pourrions pas carrément y organiser l’annonce officielle des résultats du vote, au lieu de le faire dans ce vieux CIP, un centre de presse indigne de nos illustres visiteurs étrangers. Oui, bon, je vous l’accorde, l’idéal, bien évidemment, ça serait que nos illustres visiteurs étrangers annoncent eux-mêmes les résultats et les noms des vainqueurs. Chez eux, carrément ! Mais, pas d’inquiétudes à vous faire là-dessus. Je sens qu’à ce rythme, on y va crânement, et en chantant d’allégresse même pour certains d’entre nous. Vous reprendrez bien une gorgée de p’tit-lait ? Santé ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
|
|
|