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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Vieille Algérie et jeune France
Par Maamar Farah Tab Djenanou a dit qu'il était temps de céder le flambeau aux jeunes générations. Mais lui et tous les cheveux blancs du gouvernement restent. A croire qu'il s'adressait au RCD et au FFS puisque les patrons historiques de ces deux partis viennent de rendre le tablier. Et, pour ceux qui ne veulent pas suivre l'exemple de Saïd Sadi et Aït Ahmed, on invente une nouvelle manière d'ouvrir la porte, pas très protocolaire. Méthode dite de redressement. Il y avait Goudjil et Kara pour déloger Belkhadem. Il y a Guidoum pour chasser Ouyahia... Vous savez à quoi je rêve ? A un redressement du gouvernement par les jeunes cadres ! Quand nos ministres se sont mélangés à leurs homologues français, j'avais l'impression que le pays jeune était plutôt celui d'en face... maamarfarah20@yahoo.fr «J'ai pleuré quand j'ai su que les monstres du désert ont amputé un jeune homme au Nord- Mali ! Ça lui fera une belle jambe de savoir que le MNLA s'est arrangé avec Ansar...» Tata Aldjia
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Actualités : CRISE AU MALI L’Algérie se reconnaît dans la résolution du Conseil de sécurité
Comme pour la première résolution qui recommandait un plan détaillé de l’intervention militaire au Mali, l’Algérie se reconnaît dans les termes de la Résolution 2085, adoptée jeudi dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU et à travers laquelle il a autorisé le déploiement de la force africaine. Cette position algérienne a été exprimée dimanche par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’Algérie, qui vient de parrainer la signature, vendredi, à Alger, d’un accord de partenariat entre les deux mouvements rebelles touareg, Ansar Dine, islamiste radical, et le MNLA, indépendantiste laïque, estime que la résolution reproduit son approche quant à la solution de la crise malienne. «Cette résolution valide l'approche globale que nous avons développée depuis le début de la crise malienne, c'est-à-dire la nécessité d'apporter une réponse multiple à une crise multidimensionnelle pour traiter à la fois les aspects politique, humanitaire et sécuritaire de cette crise», a déclaré Belani à l’APS, ajoutant que la résolution «réaffirme les éléments fondamentaux d'une sortie de crise». Les fondamentaux que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères évoque se rapportent à la centralité des Maliens et à leur leadership dans la recherche de la solution à la crise. Mais ce qui a plu également à l’Algérie dans cette résolution est incontestablement le référent explicite aux deux groupes terroristes sévissant dans le Nord-Mali, l’Aqmi et le Mujao, comme constituant une véritable menace pour la région du Sahel. Pour l’Algérie, la résolution ne saborde d’aucune manière le processus de négociation entre Maliens auparavant ébauché mais demeuré toujours au point mort. Aussi réitère-telle, a indiqué Belani, «sa volonté de poursuivre ses efforts pour aider à réunir les conditions d’une négociation inclusive et crédible entre les Maliens, ainsi que son assistance humanitaire et sa contribution au renforcement des capacités nationales du Mali». S’expliquant sur l’intervention militaire, désormais autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU, Belani a précisé la position algérienne. «L'Algérie estime que toute opération militaire au Mali doit cibler les groupes terroristes et ceux liés au crime organisé, clairement identifiés par la présente résolution du Conseil de sécurité et répondre aux conditions de succès en termes de planification, de mobilisation des moyens, d'expertise et de prévention de cette action sur la population civile.» Bamako toujours indécise Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé, dans sa dernière résolution sur le Mali, d’accorder le privilège à la solution politique. Ce qu’a d’ailleurs noté Belani qui a relevé que ledit Conseil a réservé une place majeure à la solution par la voie du dialogue inclusif et une négociation «crédible» entre le gouvernement malien et les mouvements rebelles qui respectent le principe de l’intégrité territoriale du Mali et qui se démarquent des groupes terroristes. Les mouvements rebelles Ansar Dine et le MNLA ont affiché toute leur disponibilité pour une solution politique négociée. Ils l’ont fait communément depuis Alger, plaçant du coup la balle dans le camp des autorités de transition maliennes qui, elles, ne semblent aucunement portées sur une accélération du processus. La conférence nationale du dialogue devait initialement être organisée fin novembre. Elle a été reportée sine die une première fois, avant que la déposition du Premier ministre par les hommes du capitaine Sanogo ne vienne la repousser encore à une date indéterminée. Des tergiversations qui ne sont pas pour éviter l’intervention militaire à laquelle la Cédéao s’est préparée depuis plusieurs mois. Il pèse sur les autorités maliennes comme un soupçon d’obstruer la voie du dialogue dans le but d’ajouter à la probabilité de l’intervention armée. Une intervention, au demeurant, réclamée par Bamako fort assurément guidée vers cette voie par les va-t-en-guerre occidentaux. Les accords d’Alger entre Ansar Dine et le MNLA se veulent être un appel à Bamako pour hâter le processus de dialogue. S. A. I.
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Actualités : UN PREMIER TRIMESTRE SANSPERTURBATION L’effet du départ de Benbouzid ?
Une fois n’est pas coutume, le premier trimestre s’est achevé sans perturbation. Aucun mouvement de grève n’est venu perturber les trois premiers mois de l’année scolaire depuis l’arrivée du successeur de Benbouzid. La trêve va-t-elle durer jusqu’à la fin de l’année ? Nawal Imès- Alger (Le Soir) - En héritant du secteur de l’éducation, Abdelatif Baba Ahmed était en droit de penser qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Les trois paliers de l’éducation sont en effet depuis plusieurs années secoués par des mouvements de grève. Les syndicats autonomes du secteur qui ont fait des démonstrations de force de taille ont régulièrement paralysé le secteur, faisant même planer le spectre d’une année blanche. Depuis septembre, l’heure est à l’accalmie. Serait-ce dû au changement au niveau du ministère ? Assiste-ton à un changement de style ? L’une des premières actions initiées par le nouveau locataire du ministère de l’Education aura été de reprendre langue avec les syndicats. Des réunions se tiennent régulièrement. Si elles ne sont pas toujours concluantes ni couronnées de procès-verbaux engageant les deux parties, elles ont l’avantage de maintenir un contact entre elles. La trêve qui aura caractérisé ce premier trimestre est également due au fait que le plus gros des dossiers posés par les syndicats autonomes a été réglé ou est en phase de l’être. Le statut particulier, le régime indemnitaire et les œuvres sociales auront été à l’origine de plusieurs mouvements de protestation, n’épargnant aucun palier. Si des syndicats autonomes continuent de réclamer la révision d’un ou de plusieurs articles contenus dans les deux textes, on est aujourd’hui loin des points de crispation qui avaient perduré. Le dossier de la gestion des œuvres sociales qui, à lui seul, avait nécessité une bataille de longue haleine, n’est également pas totalement réglé. La commission des œuvres sociales continue de dénoncer des blocages. Les syndicats autonomes continuent également de réclamer des discussions autour des postes aménagés au profit des enseignants souffrant de maladies professionnelles, la santé du travail, les primes spécifiques aux zones du Sud pour ne citer que ces revendications. Face à ces attentes, une seule réponse du ministère de l’Education : le dialogue. Les syndicats autonomes ne s’en contenteront cependant pas : ils sont en attente de concret même s’ils applaudissent le procédé adopté par la tutelle qui s’engage désormais à signer des procès-verbaux sans se contenter de vagues promesses. Le ministre de l’Education aura certainement à vérifier que le dialogue est une vertu qu’il faudra cultiver lors de l’ouverture d’un des gros dossiers du secteur, à savoir la réforme. Abdelatif Baba Ahmed n’a pas caché son intention de procéder à un audit du processus de réforme du secteur. Un secteur qui aura connu réforme et contre-réforme en un temps record. S’il ne s’agit pas de faire main basse sur tout ce qui a déjà été entrepris, il sera certainement question de remettre en cause des choix, des méthodes ou des pratiques. Les débats sur la réforme du secteur de l’éducation n’ont jamais été un long fleuve tranquille. Ils ont au contraire de tout temps été accompagnés de soubresauts. Signeront-ils la fin de la trêve ? Seul l’avenir est en mesure d’apporter la réponse… N. I.
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Sports : BASKET-BALL CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION (7e JOURNÉE) Les visiteurs en verve
Sept victoires sur un total de dix, ont été obtenues à l’extérieur lors de la 7e journée du Championnat de superdivision de basket-ball jouée samedi, et caractérisée par la grande performance réalisée par le CSMB Ouargla et le NA Hussein-Dey respectivement à Skikda et Staouéli. Les principaux ténors de la compétition, le CRB Dar El-Beïda et le GS Pétroliers (Groupe A), n’ont pas éprouvé beaucoup de peine pour l’emporter à l’extérieur face respectivement à l’IRBB Arréridj (80- 66) et le MS Cherchell (85-37), se détachant ainsi au classement de leur groupe. L’USM Blida a remporté le derby de la «ville des Roses» aux dépens du TRBB, à l’issue d’un match indécis comme le prouve le score final (67-59). L’O. Batna reste également au contact du groupe de tête après sa difficile victoire sur le COBB (76-71). Le dernier match de ce groupe a vu l’USM Alger s’imposer à Annaba face à l’AUA (67-51). Cette dernière reste toujours sans victoire après 7 journées. Au classement du groupe A, le CRB Dar El-Beïda (14 points), mène le bal devant le GSP (13) et l’USMB et l’OB (12 points). Dans le groupe B, la palme de la journée revient incontestablement au CSMBB Ouargla qui est allé damer le pion sur le terrain de l’AB Skikda (82-72), confirmant du coup son excellente progression entamée depuis la 3e journée, et remportant ainsi sa 3e victoire à l’extérieur après celles de Boufarik et du Caroubier (NAHD). Le NAHD s’est également ressaisi lors de cette journée en allant battre à Staouéli, le NBS local par (80- 73), après que les deux formations eurent terminé les deux premiers quarts-temps à égalité (38-38). Pour ne pas être en reste, le WA Boufarik a amorcé son réveil en s’imposant à Sétif (71-61), revenant au galop dans la première moitié du tableau en attendant de rejouer son match en retard face à l’AB Skikda. L’OM Bel-Abbès a été le dernier vainqueur de cette journée en s’imposant à domicile devant le CRM Birkhadem par un écart de six points (84- 76), améliorant sensiblement son classement. Le CSM Constantine (14 points) qui avait joué son match le 8 décembre dernier (victoire sur le CRB Témouchent : 93-58), compte deux longueurs d’avance sur le club du sud Ouargla (12) et 3 sur le NB Staouéli et l’US Sétif (11 points). M. A.
- Résultats
- Groupe A
- O. Batna-COBB Oran 76-71
- USM Blida-TBB Blida 67-59
- IRBB Arréridj-CRB Dar El-Beïda 66-80
- MS Cherchell-GS Pétroliers 37-85
- AU Annaba-USM Alger 51-67
- Groupe B
- AB Skikda-CSMBB Ouargla 72-82
- NB Staouéli-NA Hussein-Dey 73-80
- US Sétif-WA Boufarik 61-71
- OM Bel-Abbès-CRM Birkhadem 84-76
- CRB Témouchent-CSM Constantine 58-93
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Sports : À RETENIR
120 matches joués, 25 victoires à l’extérieur (31%), 58 à domicile (58%) et 37 nuls (31%). 221 buts inscrits (1,84 buts /match), 141 à domicile (64% soit 1,18 buts/match et 80 à l’extérieur (36% soit 0,67 but/match). Meilleure équipe à domicile (21 points) : 7 victoires sur 7 matches joués au 8-Mai 45. Meilleure équipe à l’extérieur (12 points) : USMH (4 victoires dont 1 sur tapis vert) et MCA (3 victoires et 3 nuls). Plus faible équipe à domicile (7 points) : USMBA (2 victoires face au CAB et à la JSK), 1 nul face à la JSS et 4 défaites devant la JSMB, le CSC, l’ESS et le WAT). Plus faible équipe à l’extérieur (1) : CAB (1 nul à Chlef). Victoires à l’extérieur (25) : USMH (4), MCA, JSMB, JSK (3), USMA, ESS, JSS, CABBA et CRB (2) CSC et WAT (1). Journées prolifiques en victoires à l’extérieur : 1re, 5e, 7e, 9e, 10e (3), 2e, 4e, 13e et 14e (2), 8e et 11e (1), 3e, 6e, 12e et 15e (0). Journées prolifiques en buts : 2e (25), 9e et 14e (19), 1re, 6e, 11e, 12e et 14e (16), 10e (15), 4e (14), 5e (13), 3e (12), 7e (10), 8e (8) et 15e (6). Plus gros score à domicile (6-0) : ESS-CAB (2e journée) et USMA-USMA (14e journée). Plus gros score à l’extérieur (0-3) : WAT-MCA (1re journée) et CAB-USMA (4e journée) Plus grand nombre de buts en un seul match (7) : CSC- MCO (4-3). Meilleurs buteurs : Boulemdais (CSC) et Djallit (MCA) : 9 buts, Aoudia (ESS) : 8, El-Amali (USMH) et Gasmi (USMA), 7, Tiaiba (MCEE) : 6, Beldjillali (JSS), Bounedjah (USMH) et Zerara (JSMB : 5, Bezzaz (CSC), Dagoulou (MCO), Daham (USMA), Djahnit (ESS), Yaya (USMH, Messaoud (ASO) : 4, Bencherifa et Messadia (JSK), Chenihi et Gharbi (MCEE, Boualinceur (CAB), Hammiche (USMBA, Mebarki (JSMB) et Chalali (ESS) : 3.
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: 2731
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Et la question est : qui fera tapisserie en 2014 ? |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Sans Aït-Ahmed, le FFS veut prendre un nouveau départ.
Lignes intérieures ou internationales ?
La question de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la succession de Bouteflika Abdelaziz ne se posant plus depuis quelques heures et cette visite de travail de deux jours effectuée par Abdelkader El Mali en Algérie, ne nous reste plus qu’une seule question à nous mettre sous notre dernière dent cariée : qui fera tapisserie en 2014 ? Qui aura l’âme assez suicidaire pour concourir contre le déjà reconduit châtelain ? Ou alors qui aura en poche l’ordre de mission aux termes très clairs : «Le porteur dudit document a pour travail de faire illusion. Les autorités civiles et militaires doivent lui faciliter la tâche en toutes circonstances» ? Qui va composer le fameux commando de figurants chargés de nous faire croire une fois encore — mais jamais la fois de trop à voir nos yeux d’enfants attardés tout le temps écarquillés d’espoir — que cette fois-ci, ça sera la bonne ? Qui acceptera de se faire caster, un «r» rajouté à ce mot n’étant pas de trop ? Tout l’intérêt finalement des présidentielles de 2014 résidera dans la mise en scène, et non pas dans le scénario lui-même. Comment vont-ils habiller le tour de passepasse ? Combien de colombes blanches seront utilisées ? Auront-ils recours à la fameuse boîte à double-fond pour faire disparaître à satiété les candidats-bidons ? Le tour de magie sera-t-il agrémenté par un moment de lévitation des figurants censé nous tenir en haleine avant qu’ils ne s’éclatent au sol dans un grand fracas ? Et les disparus réapparaîtront- ils à la fin du tour, réinjectés pour certains d’entre eux à des postes ministériels comme ça a été fait l’autre jour ? Et qu’on ne vienne pas me dire que des éléments exogènes peuvent bousculer cet opéra réglé comme du papier musique. Des éléments comme la maladie. Peuchère ! Saint-François lui-même, le grand patron du Val-de-Grâce, était encore dans nos murs il y a quelques heures à peine. Et à voir sa mine entendue et réjouie, à peine masquée par ses lunettes de premier de l’ENA, la chambre du Val-de- Grâce est déjà en alerte permanente pour éviter tout pépin et pour booster la machine au max ! Jamais peut-être un scrutin présidentiel n’aura été aussi couru d’avance et oblitéré avec autant de précipitation par les «oblitéreurs» patentés, nos cousins gaulois en tête. Je me demande même s’ils ne vont pas, à ce rythme, peut-être pas pour 2014, mais après, opérer eux-mêmes au casting des figurants, des candidats à la bouffonnerie. Tant qu’à faire, autant… fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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