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International
La Centrafrique s'enfonce dans la crise Le Tchad est en train de dilapider, en République centrafricaine (RCA), le capital sympathie engrangé au Mali, où son armée a...
Les affrontements, déclenchés depuis trois jours, se sont aggravés hier lorsque des groupes de jeunes ont saccagé et pillé des commerces et brûlé des véhicules dans plusieurs quartiers, alors que la ville est quadrillée par la police.
Ghardaïa est de nouveau plongée dans le pourrissement et la ville semble se transformer en un brasier que rien ne peut éteindre. En proie à une violence récurrente, le centre-ville de Ghardaïa a connu, hier, une nouvelle journée d’affrontements et de violence causant une dizaine de blessés. Plusieurs magasins ont été incendiés par des groupes de jeunes cagoulés, ont constaté des témoins joints par téléphone. La ville est soumise à un «état de guerre et les populations sont terrorisées», selon un habitant de la ville. Les affrontements déclenchés depuis trois jours sont allés crescendo, hier, lorsque des groupes de jeunes ont saccagé et pillé des commerces et brûlé des véhicules dans les quartiers de Haï El Moudjahidine, alors que la ville est quadrillée par la police.
Les affrontements se sont poursuivis en début de soirée touchant les quartiers de Baba Saad et Bab El Heddad dans la vieille ville. L’important dispositif de sécurité déployé dans les principales artères semble incapable de maîtriser la situation. «Les forces de l’ordre sont restées passives», accuse un citoyen de la ville.
Sports
Des chiffres qui donnent le tournis
le 26.12.13 | 10h00
Les salaires des joueurs professionnels en Algérie font débat actuellement. Ils sont en train de compromettre dangereusement l’avenir du professionnalisme. Ils plombent le processus enclenché il y a 4 ans.
Le graphe illustrant la masse salariale mensuelle des 16 pensionnaires de la Ligue 1 laisse les observateurs sans voix. Les chiffres sont impressionnants. L’USM Alger avec une masse salariale de près de 49 millions de dinars (par mois) devance et de loin ses poursuivants immédiats, à savoir le MC Alger et le CS Constantine qui libèrent près de 37 millions de dinars par mois au titre des salaires des joueurs. Ces trois clubs offrent les meilleurs salaires de la Ligue 1. Au hit parade des gros salaires, l’USM Alger caracole allégrement en tête, avec 14 joueurs qui perçoivent plus de 2 millions de dinars par mois. Un quinzième émarge à 2 millions de dinars. Sept des 14 joueurs ont un salaire mensuel brut qui dépasse les 3 millions de dinars chacun.
Sur les 381 joueurs que compte la Ligue 1, vingt-neuf perçoivent des salaires au-dessus de deux millions de dinars.
Huit émargent à plus de trois millions de dinars. Sept seulement faisaient partie du groupe des sélectionnés retenus par Vahid Halilhodzic pour la rencontre Algérie-Burkina Faso. Deux joueurs dans le onze de départ de l’équipe nationale, c’est insignifiant pour un football qui possède en une trentaine dont le salaire dépasse tout entendement. Et encore, ces deux joueurs ( Zemmamouche et Khoualed) ont bénéficié de circonstances favorables (suspension de Medjani et méforme persistante de M’bolhi) pour «gagner» la confiance du coach. Où sont les 27 autres joueurs les mieux payés du championnat ? Dans un football qui se respecte, les internationaux en activité sont les mieux lotis en matière salariale. Cette situation ubuesque (les joueurs les mieux payés ne sont pas en sélection) donne à réfléchir sur le devenir du football professionnel en Algérie.
International
Algérie Télécom lancera la 4 G sans fil et en mode fixe au premier trimestre 2014
le 26.12.13 | 14h08
Le groupe Algérie Télécom lancera la téléphonie de quatrième génération (4G) sans fil en mode fixe, au premier trimestre de l’année 2014, a déclaré mercredi, en fin d’après-midi à Constantine le président-directeur général (PDG) du groupe.
Invité au forum du quotidien An Nasr, M. Azouaou Mehmel a précisé que l’opération est actuellement en phase ‘‘d’acquisition des équipements nécessaires’’ pour lancer la 4 G devant permettre une connexion haut débit et la transmission très rapide des images et des sons. Affirmant que l’introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Algérie ‘‘n’affectera en rien’’ le service ADSL qu’offre son groupe, le PDG a indiqué qu’ Algérie Télécom ira vers des débits " beaucoup plus important que la 3G ne pourra pas égaler", a-t-il assuré.
S’attardant sur la stratégie de la généralisation des fibres optiques, étape clé dans la garantie d’un débit de bonne qualité, M.Mehmel a précisé que l’objectif d’Algérie Télécom est ‘‘de ramener la fibre optique dans chaque immeuble’’, à travers, a-t-il poursuivi ‘‘des équipements d’accès compacts’’ et pas moins de 200 000 km de fibres optiques devant remplacer les câbles en cuivre.
Culture
Farid Ferragui anime deux concerts à Tizi Ouzou
le 26.12.13 | 11h45
Le chanteur kabyle Farrid Ferragui animera deux concerts, vendredi et samedi, 27 et 28 décembre, à la salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud Memmeri de Tizi Ouzou.
L’artiste veut renouer ainsi avec un public qui l’adule et qui l’écoute régulièrement.
« C’est un grand plaisir de revoir mes fans dans une bonne ambiance», a déclaré Farid Ferragui, lundi, dans un point de presse tenu à Tizi Ouzou. Dans le sillage de ses galas, il a justement précisé également que ce rendez-vous consiste, pour lui, en un événement de convivialité avec ses fans, histoire de remettre au gout du jour des moments de nostalgie.
Il va, a-t-il souligné, chanter, comme à l’accoutumée, l’amour, sa ligne de prédilection. Des textes plans de son répertoire seront également interprétés la semaine prochaine, a-t-il promis.
Actualité
le 19.12.13 | 10h00
Les troupes tchadiennes chassées de Bangui
La Centrafrique s’enfonce dans la crise
le 26.12.13 | 10h00
Le Tchad est en train de dilapider, en République centrafricaine (RCA), le capital sympathie engrangé au Mali, où son armée a combattu ces derniers mois les terroristes d’AQMI aux côtés des troupes françaises engagées dans l’opération Serval.
La raison ? N’Djamena est actuellement accusée de continuer à soutenir en sous-main les éléments des ex-rebelles Séléka qui ont renversé, le 24 mars 2013, le président Bozizé au lieu d’œuvrer à éteindre le feu de la crise politique en Centrafrique, qui risque maintenant de se transformer en conflit ouvert entre musulmans et chrétiens centrafricains. Il faut savoir qu’un millier de personnes ont déjà été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et dans ses environs, dans les attaques des milices chrétiennes d’autodéfense anti-Balaka et dans les représailles de Séléka contre la population. Pour mettre fin aux «parasitages» de N’Djamena qui aurait pu entraîner la RCA dans la même logique qui a conduit à la partition du Soudan (des membres de Séléka ont demandé cette semaine à séparer les populations du nord de celles du sud), la décision a d’ailleurs été prise hier de redéployer le contingent tchadien de la force africaine en Centrafrique (850 hommes sur les 4000 au total de la Misca) se trouvant actuellement à Bangui.
Téhéran brandit l’atome
Téhéran brandit l’atome
le 26.12.13 | 10h00
La guerre des mots n’est pas finie entre l’Iran et les grandes puissances. Passée l’euphorie planétaire de l’accord de Genève sur le dossier nucléaire, les deux parties repartent sur le front des menaces et contre-menaces. Au Congrès américain qui souhaite adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran, Téhéran répond par une proposition de loi visant à enrichir l’uranium non pas à 20% mais à 60% ! Le projet a été déposé hier par une centaine de députés arguant du fait que cet uranium servirait – en cas de nouvelles sanctions – à assurer les besoins du pays pour équiper des navires (à propulsion nucléaire, ndlr) et de démarrer le réacteur à eau lourde d’Arak. Et revoilà la crise du nucléaire iranien repartie de plus belle ! Pour le député Mehdi Moussavi-Nejad, signataire de ce projet, cité par les agences Isna et Fars, si les autres pays (du groupe 5+1) renforcent les sanctions, imposent de nouvelles sanctions ou «violent les droits nucléaires de la République islamique», le gouvernement sera «immédiatement dans l’obligation d’augmenter le niveau d’enrichissement d’uranium à 60%».
Les billets de 200 dinars retirés entièrement du marché fin 2014
le 19.12.13 | 12h40
Les détenteurs de ces billets auront un délai de 10 années pour les échanger au niveau des agences de la Banque d’ Algérie.
Les billets de banque de 200 dinars seront retirés définitivement de la circulation en décembre 2014, a annoncé, ce jeudi à l’APN, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Le retrait de ces billets; émis en 1983, a été décidé « récemment » par le Conseil de la monnaie et du crédit, a précisé Laksaci qui répondait aux questions des députés de la Chambre basse du Parlement.
Les détenteurs des billets de 200 dinars auront un délai de 10 années à compter du 31 décembre 2014, pour les échanger auprès des agences de la Banque d’ Algérie, a-t-il encore dit en faisant référence à l’ordonnance du Conseil de la monnaie et du crédit.
Les billets retirés seront remplacés par la pièce de monnaie métallique de la même valeur, mise en circulation par la Banque d’Algérie depuis juillet 2012.
e précision.
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الخميس 26 ديسمبر 2013 م
الخميس 22 صفر 1435 ه
LES REDRESSEURS DU FLN N’EN DÉMORDENT PAS «Saâdani partira en janvier»
Les opposants au secrétaire général du Front de libération nationale envisagent d’organiser, début janvier, une session extraordinaire du Comité central pour le...Suite
Les opposants au secrétaire général du Front de libération nationale envisagent d’organiser, début janvier, une session extraordinaire du Comité central pour le destituer. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Les anti-Saâdani n’en démordent pas. Ils seraient sur le point de récolter le nombre de signatures nécessaire à la convocation d’une session extraordinaire du Comité central pour destituer le secrétaire général. «Plus de la moitié des 340 membres du Comité central soutiennent notre initiative. Nous atteindrons les deux-tiers dans quelques jours. La convocation de la session du CC devrait se faire dans une quinzaine de jours», explique Mohamed Seghir Kara. L’ancien ministre du Tourisme et député de Bouira explique que l’unique point inscrit à l’ordre du jour de cette session sera l’élection d’un nouveau secrétaire général du Front de libération nationale. «Pour nous, Amar Saâdani n’occupe pas le poste de secrétaire général. Ce poste est actuellement vacant puisque nous ne reconnaissons pas le coup de force qui a conduit cet individu à prendre le parti. Tout comme nous ne reconnaissons pas les individus qui siègent au sein du Bureau politique. Tout est illégal. La légitimité est toujours entre les mains de Abderrahmane Belayat en sa qualité de coordinateur du Bureau politique du FLN.» Selon Mohamed Seghir Kara, le parti a atteint une situation critique. «Le FLN traverse une crise sans précédent. Les structures de base ne fonctionnent plus depuis très longtemps déjà. Mais l’absence de confiance entre la direction et la base militante est certainement l’élément le plus dangereux. S’il n’y a pas une prise de conscience urgente pour resserrer les rangs, le FLN court à sa perte.» Kara avoue ne pas comprendre pourquoi le parti a été plongé dans une telle crise à la veille d’une échéance électorale aussi importante que la présidentielle de 2014. «C’est très intrigant. Le Front de libération nationale est une formidable machine électorale. Il dispose d’une forte capacité de mobilisation. Malheureusement, cette force est en voie d’être anéantie à cause de la personne de Amar Saâdani. Ceux qui ont offert le FLN à Saâdani, en pensant que les militants et les sympathisants vont l’identifier à Bouteflika, se trompent. S’il veut être réélu, Abdelaziz Bouteflika ne pourra pas compter sur le FLN», assure Mohamed Seghir Kara. S’ils parviennent à tenir cette session du Comité central et à évincer Amar Saâdani, les différents groupes de «redresseurs» mettront alors les pendules du FLN à zéro. Mais il n’est pas dit qu’un seul et unique candidat profite de l’électorat de l’ex-parti unique. La présidentielle de 2014 plongera le FLN dans une situation analogue à celle de 2004, lorsque ses militants étaient divisés entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. T. H.
La superstar argentine Maradona, qui a touché un million de dollars américains pour rehausser de sa présence la cérémonie de lancement de la 3G, n’a coûté aucun dinar à AT Mobilis selon son PDG, M. Saâd Damma. Ce sont les équipementiers, a-t-il indiqué, de qui on a exigé qu’une partie des bénéfices réalisés dans différents contrats avec l’entreprise soit réinvestie en Algérie, qui ont assumé la note. Un investissement à classer sous le chapitre marketing et publicité de ces fournisseurs. M. Damma n’a pas donné de détails. Même pas le nom du prestataire mécène. Le lancement de la 3G en Algérie a ainsi pris une place prépondérante dans les débats du forum de Liberté où le PDG d’ATM était, hier, l’invité du jour. La querelle de son entreprise avec Ooredoo notamment, qui s’accusent mutuellement de concurrence déloyale et d’entorses au cahier des charges. A coup de plaintes auprès de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) et de communiqués de presse. M. Damma, qui a emprunté des expressions au ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qualifiant de «moins-value» pour le professionnalisme nécessaire aux métiers des TIC, a profité de la tribune qui lui a offert l’opportunité pour descendre en flammes son concurrent. Niant catégoriquement les accusations d’Ooredoo, il le fustige : «Qu’ils apportent des preuves ! Leur communiqué est vide, pas aussi précis que le nôtre. Leur démarche n’est pas intelligente…». Et de justifier l’obligation de présence physique des souscripteurs au niveau des agences commerciales que prévoit le cahier des charges : «Elle permet de mieux expliquer aux clients les conditions d’utilisation de cette technologie, notamment les personnes vulnérables et les enfants…». Il a également tenté d’expliquer la double numérotation, une obligation limitée dans temps, d’une durée de neuf mois, elle prend effet jusqu’au mois de septembre 2014 seulement, indiquant à demi-mots que l’ARPT ne s’est pas dotée à temps de l’outil managérial adéquat pour suivre la fiscalité des deux segments du marché. «La loi 2000-03 ne prévoit pas l’unicité des licences, ce qui met les opérateurs déjà devant l’obligation juridique d’élaborer deux contrats séparés pour qu’on puisse suivre la fiscalité de chacun des segments du marché. Or, le cahier des charges a ouvert une brèche, laissant aux opérateurs libre cours d’innover. Et Mobilis a offert à ses clients une application développée par ses ingénieurs et téléchargeable gratuitement sur son site Internet, qui leur permet de basculer d’un numéro à un autre, jusqu’à cinq numéros, sur une même carte SIM», a-t-il soutenu. M. Damma a fourni des indicateurs renseignant sur de solides résultats financiers de son entreprise : une prévision de croissance de 23% du chiffre d’affaires à la clôture de l’exercice 2013, des investissements de 27,5 milliards de DA en 2013, un excédent brut d’exploitation de 25,7 milliards de DA, 140 agences commerciales, un parc d’abonnés de 12 millions de clients à fin septembre 2013 avec 1,25 millions nouveaux depuis septembre 2012, 4 500 emplois directs et 100 000 emplois indirects, Il annoncé la création d’un centre plus grand, multipliant par 400 les capacités actuelles, cinq contrats de sponsoring avec cinq clubs de football de la Ligue 1. Seul opérateur historique qui n’est pas numéro 1 dans son pays, Mobilis compte ainsi, selon son PDG, sur la 3G qui est, à ses yeux, une «occasion inespérée» pour se repositionner sur le marché de la téléphonie mobile et rattraper son retard par rapport à Djezzy. «Les pouvoirs publics à l’époque ont voulu donné des signaux forts aux investisseurs étrangers», a-t-il dit. Cette fois-ci, Mobilis a bénéficié d’une exclusivité territoriale d’une année sur 19 wilayas où il sera le seul à pouvoir assurer une couverture réseau 3G… L. H.
Par Maâmar Farah Pour en finir une fois pour toutes avec cette histoire hollandaise, disons «hollandienne» pour qu'il n'y ait pas de quiproquo, je remercie d'abord tous les lecteurs qui m'ont aimablement fait remarquer que le président français n'a pas présenté d'excuses, mais qu'il a fait part de ses regrets... quant à notre mauvaise interprétation de ses propos... Personnellement, je pense, qu'à ce niveau-là, quand on juge qu'il est opportun de présenter ses regrets, c'est comme si l'on s'excusait... Les nuances de la langue française et les subtilités du langage diplomatique faisant le reste. Pour le fond, c'est comme si vous dites à quelqu'un qui sort de la cage d'un lion, dans laquelle il n'avait aucune raison de se trouver : «Bravo ! Vous l'avez échappé belle !» Et quand on vous demande pourquoi vous avez dit ça, vous répondez : «J'avais peur qu'il se casse la figure dans les barreaux» ou «c'est dangereux de humer l'air infecté des cages d'animaux», ou encore : «Il y a tellement de courants d'air que vous auriez pu attraper un rhume...» Voilà un peu les explications approximatives que l'on essaye de nous faire avaler à propos de ce qu'aurait voulu dire Hollande ! En fait, l'un dans l'autre, il aurait mieux fait de préciser pourquoi c'est déjà «beaucoup» que Manuel Valls revienne sain et sauf d'Algérie ! Bon sang ! Blague (mauvaise) mise à part, il a bien voulu dire quelque chose ! Sinon, le cas est plus grave encore... maamarfarah20@yahoo.fr
Les co-leaders de la Ligue 2, l'ASM Oran et l'USM Bel-Abbès, évolueront à domicile vendredi pour le compte de la 15e journée du championnat d'Algérie, avec l'objectif de terminer l'année en beauté en battant respectivement le MC Saïda et l'AB Merouana. Le programme propose des rencontres intéressantes qui devraient, sauf surprise, permettre à l'ASMO et à l'USMBA, éliminée samedi en 16es de finale de la coupe d'Algérie par le MCS, de rester ex æquo en tête du classement au terme de la première manche du championnat. C'est justement le bourreau de l'USMBA en coupe, le MCS, qui se rendra à Oran pour donner la réplique à l'ASMO, battue par le NA Husseïn-Dey lors de la précédente journée, dans un derby de l'Ouest qui a toujours tenu toutes ses promesses. L'USMBA, qui n'a plus gagné depuis trois journées, est appelée à se réveiller face à l'ABM, coincée dans le ventre mou du classement avec sa 8e place et fébrile à l'extérieur. L'affiche de la journée aura pour théâtre le stade Imam-Lyès de Médéa et mettra aux prises le club local de l'OM (4e) au NAHD (3e), les deux clubs étant séparés par un petit point au classement, ce qui va mettre du piment à cette rencontre entre deux candidats à l'accession. Les deux clubs de Batna, le CAB et le MSPB, mal en point (12es ex æquo), n'ont plus le droit à l'erreur. Le Chabab aura fort à faire avec la venue de l'USM Blida dont l'entraîneur Mohamed Benchouia est sur la sellette et voudra se donner un sursis en gagnant dans les Aurès. Le MSPB, lui, rendra visite à la lanterne rouge, l'ES Mostaganem, qui, en dépit de son éclatante victoire à Tlemcen contre le WAT (1-0), reste distancée dans la course au maintien (11 points de retard sur le premier non relégable). Les Tlemcéniens (4es) iront, quant à eux, à Oum El-Bouaghi face à l'USC, pour se racheter et rester en course pour l'accession. Les deux dernières rencontres au programme de cette 15e journée verront l'USMM Hadjout accueillir l'USM Annaba et l'Amel Bou-Saâda croiser le fer avec l'AS Khroub. Hadjout (11e) et Bou-Saâda (15e), avec un moral au beau fixe suite à leur qualification pour les 8es de finale de Dame Coupe, sont déterminés à bisser ces victoires pour se donner de l'air en championnat.
Le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe d'Algérie 2013-2014 (seniors messieurs) initialement prévu le 5 janvier aura lieu le mardi 7 janvier 2014 à Alger. Les rencontres des huitièmes de finale de Dame Coupe seront disputées, quant à elles, les 24 et 25 janvier 2014, a fait savoir la FAF mardi à l'issue de la réunion de son bureau fédéral à Alger. Les 16es de finale s'étaient déroulés vendredi et samedi derniers et avaient connu la qualification de six clubs de l'élite, quatre de la Ligue 2, quatre autres de la division amateur, un du championnat inter-régions et un seul représentant de la Régionale 1 (centre), l'US Béni Douala en l'occurrence, qui est devenu le «cendrillon» de l'épreuve.
Liste des équipes qualifiéespour les 8es de finale
Par Kader Bakou Au début de son règne, Boumediène n’était pas vraiment aimé. «Il n’est pas beau notre nouveau président. Avec Ben Bella, nous avions un très beau président dont nous étions fières devant les autres nations», disaient les femmes, au lendemain du «redressement révolutionnaire» du 19 Juin 1965. Houari Boumediène, de son vari nom Mohamed Boukharouba, était un jeune homme de 33 ans, aux traits «paysans» et au visage émacié. Il avait aussi un regard perçant que redouteront, plus tard, tous les responsables «négligeants» dans leur mission. Le temps passe. Les Algériens commencent à mieux connaître Houari Boumediène, président du Conseil de la révolution et président du Conseil des ministres. L’Algérie devient un vaste chantier avec des plans de développement quadriennaux successifs et les trois révolutions culturelle, agraire et industrielle. Sur le plan politique, l’Algérie bien que socialiste mène une véritable politique de non-alignement. La jeunesse progressiste se reconnaît dans la plupart des décisions de Boumediène. En 1973, Alger organise avec succès le sommet des Non-Alignés auquel les plus grands dirigeants du tiers-monde de l’époque assistent. L’Algérie offre un soutien très actif aux différents mouvements de libération d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. C’est en véritable leader du tiers-monde que Houari Boumediène se déplace en 1974, à New York, pour participer à une réunion spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur les matières premières qu’il a lui-même convoquée au nom des Non-Alignés. Il prononce à cette occasion un discours exposant une doctrine économique, favorable à l’établissement d’un nouvel ordre économique international plus juste, qui prendrait en compte les intérêts du tiers-monde. En 1975, Alger abrite le premier sommet de l'Opep par le biais duquel ses pays membres ont pu définir une politique pétrolière concertée. La gratuité de l’éducation (l’Algérie est un des rares pays qui l’applique aujourd’hui) donne l’occasion aux couches défavorisées de la population de faire des études en Algérie et à l’étranger. Paul Balta aurait dit, à l’époque, qu’il n’avait jamais pris un avion vers n’importe quelle destination dans le monde sans rencontrer des étudiants algériens (dans l’avion). Le pays, stable, connaît une remarquable paix sociale. La sécurité règne partout. Les agents de police, par exemple, n’étaient même pas armés, et beaucoup d’Algériens n’ont jamais vu un CRS de leur vie. Avec le temps, Houari Boumediène devient aimé, et les gens le trouvent plus «beau» et pas seulement parce qu’il est devenu moins maigre. Même ses adversaires (il en avait, bien sûr) reconnaissent sa stature de grand homme politique. Des millions d’Algériens l’ont pleuré à sa mort le 27 décembre 1978. Le nouvel ordre économique mondial de Boumediène n’a rien à voir avec le nouvel ordre mondial de Bush et qui s’est avéré être, en fait, un nouveau désordre mondial. K.B. bakoukader@yahoo.fr
Librairie du tiers-monde (place emir-abdelkader, Alger)
Samedi 28 décembre à 14h : Walid Grine signera son ouvrage Les Autres (Nouvelles), édité chez Alpha.
Librairie el ijtihad (9, rue hamani, Alger)
Samedi 28 décembre à 14h30 : Sadjia Guiz dédicacera son livre Mémoire du cèdre et de l’olivier, paru aux Editions Casbah (2013).
Librairie chihab internationale (10, avenue brahim gharafa, bab-el-oued, Alger)
Samedi 28 décembre à 14h30 : Rencontre-débat avec Mohamed Magani autour de son roman Rue des perplexes.
Librairie générale d’El-Biar (4, place Kennedy, Alger)
Samedi 28 décembre à 14h30 :
- Youcef Dris signera son ouvrage Guerre d’Algérie 1954-1962, paru aux Editions Alpha.
- Lazhari Labter signera son recueil de poésie Essentiel Désir, paru aux éditions Hibr.
Librairie La Renaissance de Riadh El-Feth (El-Madania, Alger)
Jusqu’au 4 janvier 2014 : Foire du livre tous les jours de 9h à 20h.
La Librairie Internationale Aurassi Omega (hôtel El-Aurassi, Alger)
Samedi 28 décembre à 14h30 : Séance de vente-dédicace avec Anys Mezzaour, autour de son livre Le lien des temps - La proie des mondes, paru aux éditions Enag et préfacé par Kaddour M'hamsadji. Le public et la presse sont cordialement invités.
Centre culturel Mustapha-Kateb (5, rue Didouche-Mourad, Alger)
Jusqu’au 5 janvier 2014 : Exposition collective de l’artisanat autour «des cadeaux de fin d’années».
Musé d’art moderne et contemporain d’Alger (Rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger)
Jusqu’au 30 janvier : 5e Festival international d’art contemporain (Fiac). Trois expositions : «L'histoire des Palestiniens au Koweït», «Because of Algiers», photographies de l’Américain Charles Gaines Martin et «Niemeyer revisité» (photo) par l’Allemand Andreas Helmut Rost.
Maison de la culture mouloud-mammeri de Tizi-Ouzou
Du 23 au 27 décembre : 6e édition du Salon Djurdjura du livre, en hommage à Bahia Amellal, Mohamed Seghir Feredj et Abdelhamid Benhadouga.
Du 23 au 27 décembre : 6e édition du salon Djurdjura du livre en hommage à Bahia Amellal, Mohamed Seghir Feredj et Abdelhamid Benhadouga.
Maison de la culture Mohamed-Aroua (Koléa, Tipasa)
Du 23 au 30 décembre à 14h : 2e édition des Journées du théâtre pour enfants.
Ezzou’art galerie (Centre commercial de Bab-Ezzouar, Alger)
Jusqu’au 10 janvier 2014 : Exposition de peinture «L’Algérie à travers des yeux polonais» de l’artiste Mira Naporowzska.
Salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth (El Madania, Alger)
Du 20 au 29 décembre à 19h : 8e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes.
Salle El-Mouggar (Alger-Centre)
Jusqu’au 26 décembre : 4e Festival international du cinéma d’Alger, dédié au film engagé.
GALERIE D’ARTS ASSELAH (39, rue ASSELAH-HOCINE, Alger )
Jusqu’au 10 janvier 2014 : Exposition de peinture de Cheriet Abdelkader et de Djahlat Ahmed.
Galerie Dar El-Kenz de Chéraga (Alger)
Jusqu’au 31 décembre : Exposition «Œuvres récentes» de Rachid Talbi.
Galerie Baya, Palais de la culture Moufdi-Zakaria, Alger
Jusqu’au 31 janvier 2014, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.
Les députés exigent un salaire mensuel de 37 millions et un passeport diplomatique. Sinon, ils menacent…
… de lire au moins un livre dans leur vie !
Eux ne s’y sont pas trompés un seul instant. Et eux, ce sont les victimes directes de l’affaire Khalifa. Pour elles, l’extradition et l’embastillement aujourd’hui de l’ancien milliardaire est un «non-événement». Eh oui ! Forcément! Les protagonistes dans cette histoire de très gros sous, ceux qui ont permis à un «gosse» de leur remplir les poches sont dehors. Libres. Certains poussent même l’outrecuidance jusqu’à appeler à partir de leurs châteaux forts, leurs citadelles à un 4e mandat de Boutef’. Le comble de l’escroquerie ! En vérité, il ne peut y avoir de dénouement réel à cette affaire Khalifa que le jour où le «système» Khalifa, une énorme machine bien trop grosse pour un seul homme, aura été désactivé, mis hors d’état de nuire. Au moment même où j’écris ces lignes, des femmes et des hommes ont encore les traces des générosités gigantesques de Moumène sur leurs moustaches et sur leurs duvets. Il m’insupporte de citer en exemple le gouvernement islamiste de Turquie, mais force est de constater que sur simple implication de leurs enfants dans des affaires de corruption, deux ministres turcs ont démissionné, dont l’un occupait la fonction hautement sensible de ministre de l’Intérieur. Aujourd’hui, en ce moment, de hauts responsables algériens, ayant eu à fricoter avec Moumène, ont toujours le popotin bien calé dans le moelleux des fauteuils ministériels et institutionnels ! Et après, on se demande avec des voix de faussets pourquoi les Algériennes et les Algériens n’ont pas confiance en leur justice et en leurs gouvernants ! La bonne blague ! Tous les jours, au détour de reportages télévisés, lors de JT, l’opinion est obligée de supporter la Fatcha sublimée de responsables et de dignitaires de ce régime dont chacun de nous sait qu’ils ont été à un moment ou à un autre impliqués dans les frasques de l’ex-milliardaire. Et certains de ces planqués l’étaient sans aucune discrétion allant même jusqu’à produire des lettres énamourées à Moumène ! Plus haut dans la chronique, j’avais écrit «le comble de l’escroquerie». Et là, que dois-je écrire d’assez fort pour rendre l’inanité d’une affaire Khalifa que l’on voudrait nous donner pour close avec la mise en cellule de Moumène à Blida ? C’est au-delà de l’escroquerie ce qui se passe ! C’est bien au-delà. C’est un système qui montre en toute impunité qu’il sait, le moment venu, protéger les siens et envoyer les «relais expiatoires» au bûcher. Un système qui sait par-dessus tout exfiltrer ses chouchous, ses amis d’enfance, les enfants d’Oujda, et «ré-infiltrer» dans le débat national un pétard ultra-mouillé, une baudruche vendue comme l’affaire du siècle. Yaw Fakou ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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