365/-ACTUALITÉS Du Lundi 26 décembre 2016
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Météo en Algérie pour le Lundi 26 Décembre 2016
Lundi 26 Décembre 2016
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Météo en Algérie pour le Lundi 26 Décembre 2016
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ACTUALITÉ
Le FLN revendique plus de 550 mille militants contre 130 mille militants pour le RND
Tunisie : Le retour inquiétant des terroristes
Bassel Torjeman. Politologue : «La Tunisie vit sous le risque du retour massif d’anciens combattants de Syrie ou de Libye»
«Main de l’étranger», «menace sur la stabilité» et «unité nationale» : De vieux thèmes de campagne refont surface
La mort de Mohamed Tamalt et le débat sur les détenus malades : Vulnérables, leur état de santé s’aggrave en prison
Me Miloud Brahimi. Avocat : «L’affaire Tamalt nous remet en plein dans le dysfonctionnement judiciaire»
Crise libyenne : L’Algérie engagée dans une course contre la montre
Ould Khelifa défend l’institution parlementaire : «Mon bilan n’est ni bon ni mauvais !»
Salon international de la datte de Biskra : Des contrats mais aussi des couacs...
On vous le dit
SPORTS
MC Alger : Mansouri s’engage avec le Doyen
MO Béjaïa : Rouabah ou Henkouche pour entraîner les Crabes
Championnat professionnel de Ligue 2 : 23 entraîneurs consommés à la mi-saison
JSM Béjaïa : Hamiti, Megateli et Atek libérés, Achiou recruté
Renouvellement des instances sportives : Les dates toujours pas arrêtées
Ouled El Houma : Hommage à Boussouf Ahmed
ECONOMIE
Les réponses du gouvernement face à la crise : S’affranchir des hydrocarbures, credo de 2016
L’OPEP convient de baisser sa production de pétrole : L’empreinte algérienne
Souhil Meddah . Expert financier : «L’emprunt obligataire a été alimenté par les institutions financières»
Après moult tergiversations : Le nouveau code de l’investissement en marche
Agriculture : 2016, année des grandes concessions
Commerce extérieur : Inquiétante hausse du déficit de la balance commerciale
INTERNATIONAL
Sahara occidental : Nouveau procès des prisonniers politiques de Gdeim Izik
Enlèvement d’une humanitaire au Mali : Paris ouvre une enquête
Syrie : Le pape François appelle à la fin de la guerre
En bref…
Crash d'un avion militaire russe en mer Noire avec 91 personnes à bord
Territoires palestiniens occupés : L’ONU condamne enfin la colonisation israélienne
CULTURE
« 20 ans sans identité », le film des sans-papiers algériens en Espagne
9e Festival du théâtre arabe à Oran et Mostaganem : Hommage à Azzedine Medjoubi
La diva Zahouania en concert à Bruxelles
jamel Azizi. Réalisateur : «Quand publiera-t-on le budget des films sur le site du ministère de tutelle ?»
11e Festival International de la Musique Andalouse et des Musiques Anciennes : Hommage au violoniste Kamel Belkhodja
Programme Profas C+ : Appel à projets
Tunisie : Le retour inquiétant des terroristes
le 26.12.16 | 10h00
La société civile a organisé une manifestation, samedi dernier, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour réclamer des poursuites judiciaires contre les Tunisiens ayant combattu dans les rangs des groupes armés en Syrie, en Libye et en Irak. Selon le ministre tunisien de l’Intérieur, près de 800 Tunisiens seraient rentrés au pays durant l’année 2016, après avoir passé des périodes prolongées dans ces zones de conflit.
Les défaites subies par Daech à Syrte (Libye) et Alep (Syrie) inquiètent à plus d’un titre la société civile tunisienne, qui a peur d’un «deal» entre les puissances régionales, stipulant de rapatrier des milliers de terroristes en Tunisie, sans poursuites judiciaires. Avant-hier, une manifestation a été planifiée par des organisations de la société civile devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour réclamer des poursuites judiciaires contre les Tunisiens ayant combattu dans les rangs des groupes armés en Syrie, Libye et en Irak. «Nous sentons l’odeur d’un arrangement international stipulant de rapatrier ces combattants en Tunisie, par les mêmes puissances régionales qui ont encouragé leur immersion dans ces combats», a averti la militante citoyenne Latifa Bouslama.
Les slogans scandés par les quelques centaines de manifestants ont insisté sur l’aspect civil de l’Etat. «Tunisie, Etat civil respectant les droits et les libertés», ont-ils crié. Présent à la manifestation, Mehdi Abdeljawed, membre du parti Machrouaa Tounes (20 sièges au Parlement), s’est dit inquiet de voir la Tunisie «envahie par ces troupes de terroristes, rodés aux techniques des perturbations et des crimes». L’universitaire a appelé les autorités tunisiennes à «éviter le piège des puissances régionales, comme la Turquie et le Qatar, qui ont été derrière l’immersion des jeunes Tunisiens dans ces conflits».
Risques
Dans le même ordre d’idées, le ministre tunisien de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a déclaré jeudi dernier, lors d’une séance réservée à son questionnement à l’ARP, concernant l’assassinat, le 15 décembre 2016, de l’ingénieur spécialiste en drones, Mohamed Zouari, que près de 800 Tunisiens sont rentrés au pays durant l’année écoulée, après avoir passé des périodes prolongées dans des zones de conflits armés (Irak, Syrie et Libye).
Le ministre a reconnu que les renseignements concernant ces personnes ne sont, parfois, pas suffisants. «Les services de sécurité font de leur mieux pour les surveiller et réunir toutes les informations les concernant», a affirmé le ministre de l’Intérieur. En règle générale en Tunisie, ces personnes rentrées des aires de conflits armés et reconnues impliquées dans les combats sont traduites devant la justice, en vertu des juridictions antiterroristes.
Quelques dizaines, seulement, parmi les 800 personnes de retour en Tunisie, ont été concernées par ces poursuites. L’incertitude plane donc sur ce dossier très complexe. Les Tunisiens ont peur de ce que leur préparent les puissances internationales et régionales. «La manifestation de ces Tunisiens est un avertissement à l’égard de leur gouvernement», constate le député Mongi Rahoui du Front populaire (opposition).
Les forces de sécurité intérieure se sont alarmées d’un risque de «somalisation» de la Tunisie en cas de retour massif des terroristes tunisiens dans leur pays, exhortant le gouvernement à prendre des «mesures exceptionnelles», dont la déchéance de la nationalité. «Le retour en Tunisie des terroristes en provenance des foyers de tension est alarmant et peut conduire à la somalisation du pays», a affirmé dans un communiqué, repris par l’AFP, le Syndicat national des forces de sécurité intérieure.
Ces terroristes ayant notamment combattu en Irak, en Syrie et en Libye «ont reçu des formations militaires et appris à manipuler toutes sortes d’armes de guerre sophistiquées», a relevé le syndicat. Déplorant «l’absence de volonté politique», les forces de sécurité ont exhorté le gouvernement à prendre des mesures «exceptionnelles», mentionnant «la déchéance de nationalité».
Ces terroristes pourraient rejoindre les «cellules dormantes» du pays, et «accepter leur retour (...) contribuera à élargir le cercle du terrorisme», ont-elles prévenu. La Tunisie compte plus de 5000 ressortissants dans les rangs d’organisations terroristes à l’étranger, selon l’AFP qui cite un groupe de travail de l’ONU, et la perspective de leur retour suscite une inquiétude grandissante.
Sellami Mourad
Crise libyenne : L’Algérie engagée dans une course contre la montre
le 26.12.16 | 10h00
L’Algérie est engagée dans une véritable course contre la montre pour éviter une confrontation directe entre le gouvernement libyen d’entente nationale et l’Armée nationale libyenne (ANL) dont le chef, le maréchal Khalifa Haftar, a menacé dernièrement de lancer ses troupes sur Tripoli pour prendre le pouvoir par la force.
Soutenu financièrement et militairement par l’Egypte et certaines capitales occidentales, le commandant en chef de l’ANL refuse à ce jour d’appliquer l’accord interlibyen du 17 décembre 2015 au prétexte qu’il fait la part belle aux islamistes proches de la confrérie des Frères musulmans. Le maréchal Khalifa Haftar bénéficie également de la couverture politique d’une partie des membres du Parlement de Tobrouk, qui rejette également l’accord interlibyen.
Craignant une plus grande déstabilisation de la région, les autorités algériennes viennent de recevoir, tour à tour, des responsables de Tripoli et de Tobrouk à Alger, afin de les persuader d’éviter une telle option et de reprendre, sans plus tarder, le chemin des négociations afin de trouver une issue politique à la crise. Les responsables algériens ont même impliqué dans leurs différents tours de table le maréchal Khalifa Haftar avec lequel ils n’avaient jusque-là jamais eu de contacts officiels.
Et c’est le même message, le même appel à la raison que le Premier ministre Abdelmalek Sellal a adressé hier autant à son homologue libyen, Fayez El Sarraj, qu’au maréchal Khalifa Haftar qui avait effectué la semaine dernière sa première visite en Algérie. Dans leurs contacts avec les différentes parties libyennes, les Algériens ont tenu à montrer qu’ils traitent tout le monde sur le même pied d’égalité et qu’ils restent attachés au respect des grandes lignes de l’accord interlibyen du 17 décembre 2015.
Tous les observateurs qui avaient misé sur un «lâchage» par les autorités algériennes de Fayez El Sarraj après la récente visite à Alger du commandant en chef de l’ANL devront donc réviser leur copie. En revanche, Alger a envoyé suffisamment de signaux clairs pour faire comprendre aux uns et aux autres qu’elle ne laissera pas s’allumer un nouveau foyer de tension en Libye. Surtout que la plupart des pays de la région sont extrêmement fragiles au plan sécuritaire, à commencer par la Tunisie.
Dans le dossier libyen, l’Algérie est actuellement en phase avec les Etats-Unis qui ne pensent pas qu’il existe une solution à la crise libyenne en dehors de l’accord inter-libyen signé à Skhirat le 17 décembre 2015. Le département d’Etat américain — dont l’appui à Martin Kobler, le chef de la Mission des Nations unies en Libye, ne souffre d’aucune ambiguïté — ne croit pas, par ailleurs, le maréchal Khalifa Hafitar capable de reconquérir militairement le pouvoir.
Il n’est également pas question pour les Américains de soutenir l’ancien officier supérieur de Mouammar El Gueddafi, a confié une source à Washington. Bien que le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne ait acquis la citoyenneté américaine depuis plusieurs années, c’est avec une certaine méfiance qu’il est actuellement perçu dans la capitale fédérale.
L’Algérie est soutenue aussi par l’Union africaine dans ses efforts destinés à convaincre les Libyens de privilégier la solution politique et pacifique pour régler leurs différents. L’organisation panafricaine vient d’ailleurs de mettre en place un haut comité des chefs d’Etat pour la Libye. Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA a indiqué, la semaine dernière à Oran, que ce comité devrait bientôt se rendre à Tripoli et à Tobrouk «pour amener les frères libyens à une réunion de réconciliation».
Zine Cherfaoui
L’OPEP convient de baisser sa production de pétrole
L’empreinte algérienne
le 26.12.16 | 10h00
Les prix du baril de pétrole, qui avaient atteint des niveaux inquiétants en début d’année, terminent 2016 autour des 55 dollars, soutenus notamment par la décision de l’OPEP prise en novembre dernier de réduire sa production de 1,2 million de barils/jour. En 2016, «l’OPEP signe un retour tonitruant aux affaires», commente Anisse Teraï, expert dans le secteur de l’énergie.
La décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole de baisser son niveau de production pour la première fois en 8 ans marque «un changement de stratégie pour revenir aux plafonds de production longtemps délaissés au profit de la logique des parts de marché».
Le cartel pétrolier a même réussi «la prouesse de convaincre d’autres pays exportateurs en dehors de l’organisation, dont la Russie, à contribuer à la baisse de la production mondiale», estime notre interlocuteur.
Car ce n’était pas gagné d’avance. La «rivalité» entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, le refus de certains pays touchés par les conflits armés de réduire leur production, et le poids de la production hors OPEP ne présageaient rien de bon, même si, souligne Anisse Teraï, «la chute des revenus et les déficits budgétaires ont poussé les pays exportateurs à travailler ensemble pour trouver des solutions». Et dans cette entreprise difficile, le rôle de l’Algérie s’est avéré crucial tout au long du processus qui a abouti à la décision de Vienne.
Succès
«L’Algérie a joué un rôle central et déterminant de médiation pour rapprocher les points de vue et aboutir à cet accord historique», indique l’expert. Cela a commencé par la préparation de la réunion d’Alger qui a permis, «avec un succès retentissant, de convenir de la baisse globale de la production et qui a préfiguré les négociations pour la répartition par pays». Et ensuite avec «les discussions bilatérales et multilatérales, engagées depuis de longs mois, que conduit encore le ministre de l’Energie en compagnie de la délégation algérienne».
Un succès rare pour une diplomatie économique algérienne jusque-là en berne et un succès qui impacte directement la situation économique du pays.
L’accord de l’OPEP devait permettre aux cours de rebondir, ce qui s’est effectivement produit au lendemain de la réunion de Vienne, avant que les cours ne se stabilisent autour des 55 dollars. Insuffisant pour rééquilibrer le budget algérien qui a besoin d’un baril supérieur à 80 dollars.
A défaut de pouvoir rééquilibrer sa dépense publique, «l’Algérie pourra limiter les déficits budgétaire et commercial qui lui sont propres». Une sérénité relative à la veille de la nouvelle année, et qui devrait être employée pour lancer les réformes politiques, économiques et sociales tant attendues et si cruciales pour l’avenir du pays, selon l’expert. Cela, d’autant qu’en 2016 Sonatrach a pu augmenter sa production et ses exportations d’hydrocarbures et compte «capturer plus de valeur à travers une plus grande intégration de l’aval avec des projets de nouvelles raffineries et des complexes pétrochimiques modernes».
Safia Berkouk
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LUNDI 26 Décembre 2016
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