366-/-ACTUALITÉS Du Mardi 27 Décembre 2016
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Mercredi 28 Décembre 2016
الأربعاء 29 ربيع الأول 1438 ه
الأربعاء28 ديسمبر 2016 م
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ACTUALITÉ
ACTUALITÉ
Conseil des ministres : justice, internet et Sonatrach
Législatives 2017 : Les enjeux d’une participation
Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation de l’Islam de France : «Daech est le legs empoisonné des deux guerres du Golfe»
Ahmed Rouadjia. Politologue : «L’opposition donne une caution forte au régime»
Choix des sites AADL 2 : Mauvais démarrage de l’opération des inscriptions
Tayeb Louh détaille le bilan de la modernisation de la justice : Une base de données sur les 54 457 Algériens poursuivis pour terrorisme
Prix du président de la République du journaliste professionnel : Le jury installé
Industrie : Changements à la tête des groupes industriels
59e anniversaire de l’assassinat de l’architecte de la Révolution : Hommage à Abane Ramdane à Larbaâ Nath Irathen
L’année sociale 2016 : Le scandale risque de se répéter en 2017 : Fuites des sujets du bac, quelle suite ?
SPORTS
Antar Yahia met fin à sa carrière de joueur
COUPE D’ALGÉRIE (8es de finale) : L’USMA et la JS Saoura passent à la trappe : ESS 2 - JSS 2 (AP, 7 tab 6) : Kheiri qualifie l’Entente
USMBA 0 - USMA 0 (ap, 5 TAB 4) : Epoustouflant
JS Kabylie 1– Nasr El Fedjoudj 0 : Les Canaris au forceps
RG des championnats de football amateur : Encore une dérive !
MOB 2 - CAB 1 : Une victoire, enfin
ECONOMIE
L'Algérie double son quota de pêche de thon rouge
Rendement des gisements matures : Sonatrach veut croître les taux de récupération
Sétif : L’ensemble Ibis/Novotel entre en exploitation
Brèves...
Pénétrante Tizi Ouzou-Bouira : Les travailleurs du groupement Algéro-Turc en grève illimitée
Les réponses du gouvernement face à la crise : S’affranchir des hydrocarbures, credo de 2016
INTERNATIONAL
Le monde selon Donaled Trump
Colonies israéliennes : Tel Aviv pourrait faire avancer des projets de construction
Turquie : Ankara interdit la diffusion d’informations sur l’assassinat de l’ambassadeur russe
Égypte : Mise en place d’un conseil pour surveiller les médias
République démocratique du Congo : L’immunité d’un opposant à Joseph Kabila levée
En bref…
CULTURE
Concert de Abderrahmane Djalti à la salle Ibn Zeydoun : Trente ans de chants
Les éditions Rafar. Ouvrage sur la Guerre de libération nationale : Dans les maquis de la liberté
Musique Raï : La diva Zahouania en concert à Bruxelles
Mort de la pop star George Michael : Il était «too funky»
Clôture du Festival International de la Musique Andalouse et des Musiques Anciennes : Ils ont fait la nouba
Le petit prince à Aïn Témouchent : Un spectacle au secours des «grandes» personnes
Législatives 2017 : Les enjeux d’une participation
le 28.12.16 | 10h00
La majorité des partis de l’opposition a annoncé sa décision de participer au prochain scrutin législatif du printemps 2017. Certains ont préféré ainsi s’éloigner de la stratégie de rupture qu’ils ont vainement tenté d’instaurer face au régime dans le sillage des «révoltes arabes».
Chaque parti «participationniste» a mis en place son propre argumentaire pour tenter de rendre compréhensible son engagement dans les joutes électorales de l’année prochaine. Les enjeux semblent autrement plus importants cette fois-ci. Les élections législatives du printemps 2017 enregistreront une participation record de la classe politique nationale.
A l’exception de Jil Jadid qui a annoncé le boycott de cette échéance et, peut être, Talaie El Houriat de Ali Benflis qui devrait lui emboîter le pas, tous les autres partis agréés se sont déjà placés sur les starting-blocks en vue de concourir à la prochaine course à l’APN. L’opposition sera présente presque au grand complet, lors de ce scrutin, en dépit de l’absence, comme dénoncé par les leaders de différents partis, de garanties pour la tenue d’une élection libre et transparente.
La décision paraît paradoxale, d’autant plus que les risques de fraude étaient souvent mis en avant pour justifier les appels au boycott des élections. Cette fois encore, les mêmes craintes sont de mise. Mais les décisions sont différentes. Les justifications de la participation aussi. Chaque parti «participationniste» a mis en place son propre argumentaire pour tenter de rendre compréhensible son engagement dans les joutes électorales de l’année prochaine. Les enjeux semblent plus importants cette fois-ci.
Pour beaucoup de partis, l’absence en 2017 n’est pas permise. Et cela pour diverses raisons, notamment la pression des cadres qui ambitionnent légitimement de voir leurs carrières politiques évoluer et la visibilité que permet la campagne électorale. Il y a aussi l’accès aux aides financières de l’Etat, puisque, dans le système algérien, les financements publics ne sont octroyés aux partis qu’en fonction du nombre d’élus au Parlement. Mais les directions des partis préfèrent mettre en avant des arguments politiques pour justifier leurs décisions.
C’est le cas du RCD qui avait boycotté les législatives de 2012.
Tout en maintenant sa revendication d’installation d’une commission indépendante d’organisation des élections, le parti présidé par Mohcine Belabbas justifie son engagement par «l’impératif de visibilité que n’est pas permise en cas de boycott», d’autant plus que les «moyens permettant de peser sur la décision du citoyen sont inexistant puisqu’il n’y aura aucun accès aux médias et aux espaces publics».
«La participation du RCD aux prochaines élections découle d’une décision souveraine de son instance qu’est le conseil national. S’agissant des garanties que le pouvoir nous fait miroiter, le RCD ne croit à aucune d’elles. Pour l’opinion publique, la position du RCD est connue depuis longtemps : pour mettre fin à la fraude électorale, il faut confier tout le processus de l’organisation des élections à une instance indépendante et permanente ; l’administration ne doit avoir qu’un rôle logistique pour pourvoir cette entité en moyens», souligne Atmane Mazouz, chargé de communication du parti.
«Ne pas faire le jeu du pouvoir»
Ayant boycotté de nombreuses joutes électorales, le Mouvement démocratique et social (MDS) s’apprête à prendre part, pour la deuxième fois après 2007, aux législatives. «Nous avons rejeté toute participation aux élections tant qu’il y avait une hypothèque sur la République, mais jamais pour non-garantie d’un scrutin libre et transparent.
Pour le MDS, la seule garantie pour un scrutin libre et transparent est l’implication des citoyen(ne)s», souligne Hamid Ferhi, porte-parole du parti. Précisant que le MDS mise beaucoup plus sur les prochaines élections locales, il affirme que la décision de participation «obéit à une analyse de la situation politique nationale et internationale». «Nous pensons que nous sommes à la fin des Printemps arabes. Cela va diminuer la pression terroriste sur nos frontières et libérera des énergies insoupçonnées de notre peuple.
C’est à ce rendez-vous que le MDS se prépare», souligne-t-il. Le président de Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, même s’il n’a jamais été partisan du boycott des élections, estime, pour sa part, que la participation de sa formation à ce scrutin est motivée par la nécessité de «barrer la route aux détenteurs de l’argent sale». M. Rebaïne appelle, toutefois, à une présence d’observateurs étrangers crédibles pour mettre en échec les artisans de la fraude électorale en Algérie.
Le FFS, quant à lui, évoque «une décision politique qui s’inscrit dans une dynamique de construction d’un consensus national». Ce ne sont, visiblement, pas les arguments qui manquent pour justifier une option politique. Mais il semble que les partis de l’opposition, après avoir testé le choix de boycott, ne veulent plus faire le «jeu du pouvoir» en désertant la scène. Car, c’est avéré, cette option a été plutôt favorable aux formations proches du régime d’investir les institutions élus, souvent avec une minorité des électeurs.
Madjid Makedhi
COUPE D’ALGÉRIE (8es de finale) : L’USMA et la JS Saoura passent à la trappe
ESS 2 - JSS 2 (AP, 7 tab 6) : Kheiri qualifie l’Entente
le 28.12.16 | 10h00
Stade du 8 Mai 1945 (Sétif)
Arbitres : Abid Charef, Brahim et Gourari
Averts : Ziti, Bouchar (ESS) - Tobbal, Aggoune (JSS)
But : Aït Ouameur (11’), Djabou (75’ sp) ESS - Hamia (60’) Djallit (66’) JSS
ESS : Khairi, Ziti, Lamri, Badrane, Bouchar, Aït Ouameur, Tembang, Djahnit, Djabou, Amokrane (Boulemdaïs 99’), Amada (Bakir 66’)
Entr. : Zorgane
JSS : Louati, Tobbal, Aggoune (Hamia 51’), Bapidi, Maaziz, Bousmaha, Lagraâ, Bourdim, Zaïdi, Sayeh (Merbah 66’), Djallit
Entr. : Khouda
Sans attendre la fin du round d’observation les Noir et Blanc, qui prennent les commandes, trouvent le chemin des filets après seulement 10 minutes de jeu, par Aït Ouameur qui reprend de la tête un bon corner de Djabou. La présence de Louati n’a pas permis aux Ententistes de prendre le large. Les interventions du keeper ont conforté et rassuré les partenaires de l’ex-Sétifien Lagraâ, qui ont récupéré le cuir et avancé d’un cran. Acculés des minutes durant, les Ententistes vont dès lors opérer par de rapides et inefficaces contres. Les innombrables maladresses de Djahnit et Djabou, qui n’éprouvent pourtant aucun mal à atteindre la surface adverse, arrangent les affaires des Vert et Jaune très disciplinés tactiquement.
Ces derniers arrivent donc à tempérer l’ardeur des Noir et Blanc et bouclent le premier half avec un déficit d’un but. Mal inspirés, Amokrane et ses partenaires ne mettent pas à profit la fébrilité de la défense, sauvée à chaque fois par Louati bien positionné. Ne marquant pas, le onze ententiste laisse l’opportunité aux visiteurs d’égaliser et de prendre l’avantage par Hamia (60’) et Djallit (65’), qui profitent de mauvaises appréciations de la défense sétifienne qui tombe en deux occasions, illustrant le réalisme des hommes de Khouda. Soutenus par leur public, les Ententistes arrivent à remettre les pendules à l’heure sur un penalty bien exécuté par Djabou (75’) au four et au moulin. Les prolongations n’apportent aucun changement au tableau d’affichage. La série des tirs au but sourit à l’Entente sur le score de 7 à 6.
Kamel Beniaiche
Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation de l’Islam de France
«Daech est le legs empoisonné des deux guerres du Golfe»
le 28.12.16 | 10h00
Figure politique française au long cours, Jean-Pierre Chevènement est chargé par le gouvernement de son pays de ramener l’islam de France dans la maison de la République. Une lourde tâche au regard des convulsions que connaît le France depuis des années maintenant. «Un défi que nous avons à relever ensemble : désamorcer tout ce qui peut contribuer à des escalades et à des surenchères néfastes pour tous et particulièrement pour l’Algérie et pour la France», juge-t-il. Républicain et laïc assumé, M. Chevènement estime que «l’islam à l’algérienne, fidèle à l’héritage de l’Andalousie, tel que l’a évoqué devant moi votre ministre des Affaires religieuses, M. Aïssa, est très proche de l’islam que nous voulons pour la France, c’est-à-dire compatible avec les principes républicains».
- Vous êtes officiellement nommé président de la Fondation pour l’islam de France ; quelles sont les missions fixées à cette organisation ?
La Fondation est une institution laïque. Son objet est purement profane : culturel, éducatif et social. C’est un pont entre l’islam et la république. Mais tout ce qui est religieux (construction de mosquées, formation religieuse des imams) relève d’une association cultuelle, encore à constituer.
- Avez-vous senti une adhésion des principaux acteurs musulmans à la démarche de la Fondation ?
La Fondation compte une majorité de musulmans au sein de son conseil d’administration et son conseil d’orientation. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), créé en 2009, est membre de droit du conseil d’administration de la Fondation. Pour ma part, j’entends travailler en étroite liaison avec le CFCM. Celui-ci vient de créer un «conseil religieux» et a adopté une «charte de l’imam».
Il prévoit d’accorder une «recommandation» aux imams qui auront été formés en direction des mosquées. L’Etat a créé des diplômes universitaires pour la formation juridique et civique. Il existe également des diplômes de français pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue. La formation religieuse relève d’institutions purement musulmanes.
- Des pays comme l’Algérie, le Maroc, l’Egypte ou la Turquie auront-ils un concours à apporter à la Fondation ?
Les pays que vous venez de citer ont conclu des accords avec le ministère de l’Intérieur pour ce qui concerne la formation des imams détachés. La Fondation développera bien entendu un programme d’échanges avec les pays musulmans concernant la connaissance du fait religieux musulman avec lequel nos concitoyens doivent se familiariser. Il y a 4 à 5 millions de résidents de culture musulmane en France qui, pour la plupart, sont des citoyens français.
L’objectif de la Fondation est de les rendre pleinement citoyens en assurant leurs droits. Ils sont une part de l’identité et de l’avenir de la France. C’est un fait qui doit entrer dans la conscience collective. La France est faite de strates diverses qui, au fil du temps, ont constitué une même nation. L’essentiel est que cela se fasse sur la base des principes républicains. La France a une personnalité structurée, comme l’écrivait Jacques Berque, que les apports successifs doivent préserver.
Mais c’est un pays ouvert et qui doit le rester, en préservant bien entendu l’armature des principes républicains qui fondent son identité depuis la Révolution française. La France est une nation politique : pour devenir français, il suffit de se sentir citoyen français, d’en exercer les droits et d’en respecter les devoirs.
- Existe-t-il réellement un islam spécifique à la France, qu’un islam de France ?
L’islam est une religion universelle et il y a une communauté des croyants : c’est l’Oumma. Mais en même temps, les pays d’islam sont divers. Dans notre pays, il est inévitable qu’au fil du temps les générations nouvelles de musulmans nées sur le sol de France prennent de plus en plus en main la gestion de leur culte.
Cela n’empêche nullement le maintien des relations avec les pays d’origine dès lors que cela se fait dans un cadre négocié, respectueux de la souveraineté de chaque pays. Avec l’Algérie, pays ami, nous partageons les mêmes soucis de stabilité et d’entente mutuelle. L’islam à l’algérienne, fidèle à l’héritage de l’Andalousie, tel que l’a évoqué devant moi votre ministre des Affaires religieuses, M. Aïssa, est très proche de l’islam que nous voulons pour la France, c’est-à-dire compatible avec les principes républicains.
Un islamologue libanais, professeur aux Etats-Unis, Suleiman Mourad, vient de publier un livre intitulé La Mosaïque de l’islam, paru aux éditions Fayard cette année, où il montre combien la tradition sunnite est éloignée du wahhabisme.
- La question de l’islam en France occupe une place centrale dans le débat public et fait souvent l’objet de clivages et certains acteurs n’hésitent pas à évoquer le risque de guerre civile. Que révèle cette question de la France d’aujourd’hui ?
Ceux qui veulent créer les conditions d’une guerre civile en France sont les habituels prophètes d’un «choc de civilisations» : les groupes «identitaires» d’un côté, dangereux mais peu nombreux, et les terroristes soi-disant «djihadistes» de l’autre. Même s’ils ne sont que quelques milliers, ils peuvent faire un tort considérable d’abord à leurs compatriotes musulmans qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement leur religion.
La Fondation de l’islam de France a pour vocation d’ouvrir d’autres chemins de réussite et d’élévation pour des jeunes aujourd’hui privés de repères et tentés par des impasses mortifères. C’est un défi que nous avons à relever ensemble : désamorcer tout ce qui peut contribuer à des escalades et à des surenchères néfastes pour tous et particulièrement pour l’Algérie et pour la France.
- Votre pays s’apprête à vivre une année électorale particulière. La question de l’islam et de l’islamisme serait-elle déterminante ?
La lutte contre le terrorisme est une cause qui doit nous réunir. Elle se prête à des amalgames dont j’espère que les principales forces politiques en France sauront éviter. La Fondation de l’islam de France est là pour rappeler que nos compatriotes musulmans ont le droit de vivre paisiblement leur religion.
Une très large majorité de Français l’accepte, même si des actes antimusulmans peuvent être commis, qui sont autant de provocations à la haine et dont il convient de confondre les auteurs. Pour le reste, la France est suffisamment au clair avec son identité républicaine pour se concentrer sur les problèmes économiques, politiques, sociaux qui naissent d’une «globalisation» mal maîtrisée.
- Comme dans beaucoup de pays, il existe aussi en France un islamisme politique radical ; comment cette mouvance a-t-elle pu prendre forme ?
Cette mouvance s’est développée depuis une vingtaine d’années. Elle est un aspect de cette «globalisation» devenue folle. Elle est à l’intersection des problèmes sociaux en France et des conflits internationaux, au Moyen-Orient notamment. Il faut éteindre ces incendies, rendre des pays comme la Syrie et l’Irak vivables pour leur population. Et nous avons aussi à faire en France un immense travail de pédagogie républicaine. Ce sera un travail de longue haleine. Mais avons-nous un autre choix ? Comme l’a écrit Schopenhauer : «Ce n’est pas le chemin qui est difficile. C’est la difficulté qui est le chemin».
- Existe-il un lien entre la montée de l’islamisme en France et certaines monarchies du golfe accusées de soutenir financièrement et idéologiquement les islamistes français ?
Il n’est pas douteux que le terrorisme soi-disant djihadiste a pu se développer sur le terreau du salafisme, lui-même propagé depuis plusieurs décennies par des fondations d’inspiration wahhabite. Les chocs pétroliers ont fait basculer vers le Golfe le centre de gravité du Moyen-Orient au détriment de pays comme le Liban ou l’Egypte.
Mais le triomphe du fondamentalisme religieux n’est qu’une autre face de l’échec du mouvement de réformes que symbolisait la «Nahda» et dont la guerre des Six Jours (1967) et les deux guerres du Golfe (1991 et 2003) ont été les manifestations les plus violentes. Mais cet échec de la Nahda n’est pas définitif. Il nous appartient de reconstruire un horizon de progrès non seulement pour le monde arabe, mais pour le monde entier.
- Dans quelle mesure les conflits qui agitent le Moyen-Orient impactent-ils la radicalisation en France ?
Daech est le legs empoisonné des deux guerres du Golfe. En détruisant l’Etat irakien, les Etats-Unis ont créé les conditions de l’affrontement entre chiites et sunnites. En Syrie, nous assistons à la surimposition d’une guerre civile entre le régime et son opposition traditionnellement islamiste, et d’une guerre par procuration entre la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, sunnites d’une part, l’Iran chiite et ses alliés, d’autre part.
Le mythe du «djihad» planétaire est né dans les années 1980 dans les montagnes d’Afghanistan. L’Algérie en a payé le prix dans les années 1990. Aujourd’hui, la France et l’Europe sont frappées. Nous n’éradiquerons pas facilement ce mythe obscurantiste sinon en ouvrant un nouvel horizon de progrès et de paix pas seulement au monde musulman mais à l’Humanité tout entière.
Hacen Ouali
FLN Coup dur pour les redresseurs du Front de libération nationale ! Hier, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction en matière de contentieux du genre et dont les verdicts sont définitifs et sans appel, a tranché les deux actions introduites par les contestataires de la tenue ainsi que des résultats du dixième congrès du FLN de fin mai et début janvier 2015. Et les deux verdicts sont en faveur Suite... |
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