ACTUAL ITES du MARDI 13 MARS 2012
Célébration du 50e anniversaire de l'indépendance : Rien du côté algérien Dans quatre mois, l'Algérie célébrera le 50e anniversaire de son indépendance et, dans quelques jours, celui des Accords... |
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«Les anciennes prisons algériennes invitées à revoir les conditions d'hygiène»
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Actualité
Célébration du 50e anniversaire de l'indépendance : Rien du côté algérien
Dans quatre mois, l'Algérie célébrera le 50e anniversaire de son indépendance et, dans quelques jours, celui des Accords...
«L'indépendance a commencé par un coup d'Etat», selon le commandant Azzedine
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Sports
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Les Kabyles sont à nouveau passés à la trappe, ils n’ont pu vaincre ce signe indien qui les poursuit face à l’USMA.
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Annuaires «Les pages Maghreb» : une édition pour Alger et ses environs
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Culture
des intellectuels réclament son maintien à Bouira
Un groupe d’intellectuels, des écrivains en tamazight pour leur majorité, désapprouvent la décision du Haut...
évocation. Halim Mokdad (journaliste) : une prison nommée solitude
On ne peut que se féliciter qu’Amar Belkhodja ait soulevé le voile sur une des prouesses de Halim Mokdad qui a vécu les...
Célébration du 50e anniversaire de l’indépendance : Rien du côté algérien
le 13.03.12 | 10h00
Dans quatre mois, l'Algérie célébrera le 50e anniversaire de son indépendance et, dans quelques jours, celui des Accords d'Evian. Les autorités nationales ne semblent pas avoir pris rendez-vous avec ces dates si chères dans la mémoire des Algériens en ne programmant aucune manifestation. De l’autre côté de la Méditerranée, par contre…
Aquatre mois de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance nationale et à quelques jours seulement de celle du cessez-le-feu du 19 mars 1962, l’Algérie officielle affiche un incroyable profil bas. Le ministère des Moudjahidine, érigé en gardien de la mémoire révolutionnaire algérienne, a furtivement déclaré, hier, que son département a ficelé un programme de festivités. Mohamed Chérif Abbès ne dit évidemment pas un mot sur la nature de ce programme ni sa thématique. On apprendra, par une voie détournée, que ce programme devrait être soumis à l’approbation du gouvernement.
Quand ? Mystère… Eh oui, il y a chez les régimes un grand souci de contrôler la matière et filtrer ce qui devrait être dit et diffusé et ce qui devrait rester dans la rubrique des secrets bien gardés de la Révolution.
Mais au-delà de cette autocensure liée à l’écriture de l’histoire de la Guerre d’Algérie et qui est consubstantielle aux gouvernements successifs depuis 1962, on perçoit cette volonté de ne pas incommoder l’ancienne puissance coloniale à travers une célébration percutante et décapante. Il est clair que ce régime qui a succédé à l’ordre colonial depuis 1962 – même si les hommes changent – n’est pas très à l’aise pour faire le procès à la France à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance, ou tout au moins rappeler l’horreur que fut la colonisation. Cela saute aux yeux. Le fait est que des millions d’Algériens sont contraints de suivre quasi quotidiennement un ersatz d’histoire de leur Révolution, servi dans un package très français et nettement révisionniste, dans les médias de l’Hexagone. Et que font les institutions et médias algériens ? Rien ou si peu.
Profil bas à Alger, battage médiatique à Paris
Il est alors politiquement déplacé et moralement malhonnête de reprocher aux Français de réécrire à leur convenance l’histoire de la Guerre d’Algérie. Après tout, c’est de bonne guerre dés lors que l’Algérie officielle a quitté inexplicablement le terrain du débat contradictoire sur sa mémoire et son histoire.
Pourtant, les algériens ont toutes les raisons du monde d’être fiers de la lutte épique et héroïque menée par de valeureux combattants comme Abane Ramdane, Hassiba Ben Bouali, Ben M’hidi, Malika Gaïd, Didouche, Ourida Medad et Ben Boulaïd. Or ce 50e anniversaire, tel qu’il se «fête» sous nos yeux, est le moins que l’on puisse dire complexant.
L’Algérie officielle semble vouloir expédier cette halte historique – qui aurait pu servir pour faire le grand bilan de l’indépendance – comme si elle avait quelque chose à cacher aux nouvelles générations. Elle préfère laisser le soin à l’ancien colonisateur de louer «la présence positive de la France en Algérie»… Mais, fallait-il attendre un sursaut d’orgueil de la part d’un régime qui a accepté d’envoyer, ironie du sort et de l’histoire, son ministre des Affaires étrangères à l’Assemblée française pour se faire interroger ? Cette convocation donnait en effet un avant-goût de ce que sera la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance.
Ce jour-là, Mourad Medelci rassura les députés français qu’il n’est pas question que les festivités algériennes se fassent dans un «esprit revanchard». Comprendre : c’est promis, le gouvernement n’a pas l’intention de remuer le couteau dans le dos de l’ancienne puissance coloniale… Ce sera donc une célébration sans tambour ni trompette.
Medelci a promis à l’Assemblée nationale…
A Paris, on est assuré qu’il n’y a aura pas d’étincelles dans le ciel d’Alger comme ce fut le cas en novembre 1954. Alain Juppé pouvait alors déclarer avec beaucoup d’assurance : «Notre volonté commune est que cette année 2012 soit beaucoup plus tournée vers l’avenir que vers le passé.» Exit donc la Guerre d’Algérie et les atrocités qui ont été commises pour ne pas incommoder la droite française, particulièrement frileuse sur ce genre de souvenirs qui écornent la «patrie des droits de l’homme».
our le régime algérien, la parade est toute trouvée : le 10 mai prochain, jour des élections législatives est élevé par le président Bouteflika au rang de 1er Novembre 1954 ! Tout un programme…
C’est la pire des comparaisons qu’on pourrait oser entre une date aussi emblématique marquant le déclenchement de la Révolution contre l’ordre colonial et celle qui va confirmer la mainmise de ceux qui ont confisqué le destin national… depuis 1962.
Mais le président Bouteflika sait bien que si les Algériens tournent le dos au spectacle du 10 mai, ce sera alors le meilleur – ou le pire, c’est selon – bilan qu’on puisse faire de l’indépendance de l’Algérie depuis 1962.
Les Algériens d’en bas, eux, sont réduits à quémander un visa d’entrée en… France. Terrible retour de l’histoire. Terrible aussi ce tir groupé contre la mémoire de Abane Ramdane, dont le dernier est signé Amar Benaouda, qu’on ose accuser d’intelligence avec l’ennemi à la veille du 19 mars. Bessaoud Mohand Arav a plus que jamais raison : «Heureux les martyrs qui n’ont rien vu…»
Hassan Moali
Visite de la secrétaire d’état française chargée de la Santé, Nora Berra
Les dettes de la CNAS avec les hopitaux français s’élèvent à 32 millions d’euros
le 13.03.12 | 10h00
La secrétaire d’Etat française chargée de la Santé, Mme Nora Berra, en visite de travail depuis hier en Algérie, a déclaré, lors d’une conférence de presse animée à l’issue de sa rencontre avec son homologue, Djamel Ould Abbès, que les dettes de la CNAS auprès des hôpitaux français dans le cadre des transferts pour soins à l’étrangers s’élèvent à 32 millions d’euros.
La question avait été abordée lors de la visite de M. Ould Abbès à Paris. «Nous avons convenu de mettre en place un comité de travail bilatéral entre les caisses de Sécurité sociale française et algérienne afin de discuter de ce dossier», a déclaré Mme Berra, ajoutant, lorsqu’on a rappelé que l’Algérie rejette catégoriquement ces créances, «d’où l’importance de ce comité. Nous attendons le retour à cette proposition de la part de la CNAS».
Concernant l’objet de sa visite en Algérie portant sur le renforcement de la coopération dans le domaine de la lutte contre le cancer et la biomédecine, l’invitée de M. Ould Abbès se dit agréablement surprise du haut niveau des professionnels algériens engagés dans leur travail d’une grande qualité. Il a été question, a-t-elle précisé, de développer une coopération basée sur la formation dans les deux domaines, d’autant que «les attentes sont ciblées. Et pour aller vers des actions sur le terrain, il suffit donc de mettre en place un plan d’action et un calendrier», a-t-elle précisé.
Concrètement, Mme Berra propose l’installation d’un groupe de travail et la préparation d’une feuille de route. La collaboration consistera, dans la lutte contre le cancer, en la formation des professionnels algériens dans le domaine de la radiothérapie et de la médecine nucléaire. Il s’agira aussi de transfert de compétences, a-t-elle ajouté, en précisant que «le plan cancer algérien du ministère de la Santé ressemble au plan cancer français adopté par le président Jacques Chirac pour le premier et le second par Nicolas Sarkozy».
Par ailleurs, il a été également question de lancer des formations médicales et paramédicales sur le prélèvement et la transplantation d’organes, en collaboration avec l’Agence française de biomédecine. Rendez-vous est déjà pris pour les 23 et 24 mars à Nice pour participer à un congrès sur la transplantation coorganisé par le ministère algérien de la Santé. «Une quarantaine de médecins et professeurs participeront à cette rencontre scientifique», a-t-elle dit. A la question relative à un laboratoire pharmaceutique français qui fait actuellement l’objet d’une enquête pour surfacturation, selon le ministère de la Santé, Mme Berra s’est contentée d’une réponse laconique : «Je ne connais pas le dossier et donc ce n’est pas à moi de venir commenter cette affaire». La secrétaire d’Etat française se rendra aujourd’hui à Oran pour visiter le nouvel hôpital.
Djamila Kourta
BEKAY AG HAMED AHMED. Chargé de la communication du Mouvement pour la libération de l’Azawad
«Beaucoup de soldats maliens ont fui vers l’Algérie»
le 13.03.12 | 10h00
- Pouvons-nous connaître les circonstances dans lesquelles a eu lieu la prise de Tessalit ?
Nous avons positionné à Tessalit, une ville très proche de la frontière algérienne, en début de la journée du 11 mars. Vers 17h, nous avons donné l’assaut au camp militaire d’Amachach qui comptait plusieurs centaines de soldats, officiers ainsi que des civils, notamment des familles de militaires. Ces derniers ont préféré prendre la fuite au lieu de riposter. Ils ont abandonné le camp. Nous nous sommes accrochés avec eux, lors de la course-poursuite. Nous avons capturé douze militaires, parmi lesquels trois officiers. Beaucoup de soldats se sont égarés dans le désert parce qu’ils ne connaissent pas la région. D’autres ont pris la fuite en direction de la frontière algérienne. En tout, nous avons trente militaires en otages dont trois officiers.
- Les autorités maliennes ont affirmé hier que la prise de Tessalit par le MNLA était le fait d’un retrait tactique des militaires. Qu’en est-il au juste ?
De quelle tactique parlent-ils ? Dès qu’ils ont vu nos troupes arriver, ils ont fui dans le désert et vers la frontière algérienne. Pour nous, il s’agit d’une désertion. L’armée malienne était incapable de prendre une initiative.
- Bamako accuse le mouvement d’avoir bénéficié de l’aide d’Al Qaîda dans les attaques de ses forces armées au nord. Qu’en est-il au juste ?
Le gouvernement tente de masquer ses échecs en nous accusant d’être aidés par Al Qaîda. Il veut justifier son incapacité à faire face à nos combattants.
- Pourtant votre mouvement agit sur un terrain où évolue également Al Qaîda…
Pour l’instant, nous n’avons pas encore rencontré de terroristes. Dans nos différents communiqués, nous avons beaucoup insisté sur ce point précis. Nous ne voulons ni militaires ni terroristes sur notre territoire.
- Deux mois après le déclenchement de la rébellion, où en êtes-vous sur le terrain ?
Nous sommes sur le point de récupérer tout le territoire de l’Azawad. Il nous reste la partie frontalière avec le Burkina Faso que nous espérons prendre très prochainement. L’autodétermination de notre région est très proche. Le bilan est à ce titre significatif. Nous avons récupéré une grande quantité d’armements et capturé une trentaine de militaires.
- Mais vous avez enregistré des pertes…
Malheureusement oui. Nous comptons vingt martyrs en deux mois et des blessés légers. L’armée malienne est en train de fuir ses positions. Elle a subi de lourdes pertes dans ses rangs.
-Pensez-vous que cette revendication est acceptée par les pays limitrophes dont la majorité a refusé la partition du Mali ?
Nous ne pouvons pas revenir sur notre revendication qui émane de toute la base du mouvement et de la population de l’Azawad, constituée non pas de Touareg uniquement, mais de deux autres communautés dont les Arabes. Pour l’instant, les avis sont partagés, mais nous espérons que les pays de la région comprennent nos aspirations. Nous comptons beaucoup sur le soutien de l’Algérie, d’autant que la région de l’Azawad l’a beaucoup aidée durant sa guerre de Libération. Nous ne voulons rien d’autre que de disposer de notre territoire et de notre destinée. Il suffit de faire la route du nord à Bamako pour comprendre que nous ne partageons rien avec Bamako, ni la géographie ni le climat et encore moins les communautés ethniques. Nous voulons récupérer nos terres, rien de plus.
- Ne craignez-vous pas que cette autodétermination fasse tache d’huile et ouvre la voie à la partition de certains pays, comme c’est le cas pour la Libye, où des tribus de l’Est ont annoncé leur autonomie par rapport à Tripoli ?
Nous, nous parlons de l’Azawad et nous refusons la comparaison de notre mouvement avec ce qui se passe en Libye. Nous respectons les positions politiques des uns et des autres. Notre but est l’autodétermination de l’Azawad, qui s’étend sur 850 000 km2.
- Pourtant, c’est de ce pays que vous avez renforcé vos moyens militaires, notamment avec le retour d’anciens loyalistes d’El Gueddafi ?
Ce n’est pas vrai. Ceux qui sont revenus de Libye n’ont pas ramené des armes. Ce que nous possédons, nous l’avons pris à l’armée malienne à l’issue de nombreuses attaques. Le MNLA a été créé par les membres de la communauté de l’Azawad, et ses moyens militaires ont été acquis grâce à nos combattants qui étaient sur le terrain.
- Est-il vrai que l’organisation de Ayad d’Ag Aghaly agit sur le même terrain d’Al Qaîda ?
Ayad est en train de récupérer les jeunes Maliens enrôlés dans les rangs d’Al Qaîda. Il n’a rien à avoir avec l’extrémisme religieux. C’est un homme qui veut redonner à l’islam sunnite sa place dans la région. Les idées qu’il défend sont celles que partage une bonne partie de la population locale.
Salima Tlemçani
L’Amenokal de Tamanrasset ne se représentera pas à la députation
Une décision lourde d’interrogations
le 13.03.12 | 10h00
Très discret et rarement au centre d’une polémique, Ahmed Edaber, l’amenokal des Touareg, en a surpris plus d’un. Il a décidé, hier, de ne pas se représenter aux prochaines élections législatives, tout en poursuivant son activité partisane au sein du RND.
Contacté, l’amenokal explique que sa décision a été «mûrement réfléchie» et «n’obéit à aucun mot d’ordre politique, électif ou partisan». Selon lui, «elle répond à la nécessité de respecter mon statut d’amenokal et, à ce titre, être à l’écoute de toutes les franges de la communauté». Il refuse de la lier aux événements qui secouent depuis quelques jours son parti à Tamanrasset, mais souligne qu’«elle aidera à plus de sérénité». Des propos qui laissent les plus avertis sur leur faim d’autant que c’est la première fois dans l’histoire des législatives que l’amenokal de Tamanrasset ne sera pas parmi les candidats. Quelle incidence cette décision aura-t-elle ?
La réponse est difficile à avoir pour l’instant. Ce qui est certain, c’est que le retrait de l’amenokal de la liste des candidats à la députation intervient au moment où Tamanrasset vit de graves problèmes liés non seulement à la sécurité, mais aussi aux événements qui secouent ses frontières avec le Mali et la Libye. D’un côté un afflux massif de réfugiés maliens fuyant les combats entre le Mouvement national de libération de l’Azawad et l’armée malienne et, d’un autre, l’intrusion de terroristes d’Al Qaîda dans cette ville censée être la plus sécurisée du sud du pays. Sur la scène politique, les militants du RND assiègent le bureau de leur parti depuis jeudi dernier.
Ils exigent du secrétaire général, Ahmed Ouyahia, de revoir la liste des candidats à la députation élaborée par leur coordinateur local. Selon eux, les candidats ne répondent pas aux critères de représentativité, de crédibilité et de compétence. Pour eux, de nombreux noms sont connus comme étant «de gros bonnets de l’argent sale, alors que d’autres ne sont que des étrangers qui ont acheté la nationalité algérienne».
En clair, les protestataires ont alerté sur ce qu’ils appellent la politique de la «ch’kara» (sac d’argent). Selon eux, «le coordinateur est devenu un instrument au service de la mafia, alors que les instances du parti sont prises en otages par ceux qui papillonnent d’un parti à un autre et marchandent l’honneur des gens». Jusqu’en fin de journée, le siège du coordinateur était toujours occupé par les protestataires. Une première occupation des locaux du RND a eu lieu en début de semaine dernière, mais n’a pas eu l’écho escompté. Jeudi dernier, les contestataires sont revenus sur le terrain, exigeant des dirigeants du RND de prendre les mesures nécessaires sous peine de démission collective. Ce qui a mis l’amenokal dans une situation des plus difficiles. Lui-même avait dénoncé, il y a plus d’un an, la situation qui prévaut dans sa région, en insistant sur la mise à l’écart des jeunes par les autorités. Peut-on croire que c’est cette rude mise à l’épreuve qui a été à l’origine de son retrait de la députation ?
On n’en sait rien. Ce qui est certain, c’est que la ville de Tamanrasset est en ébullition. La virulente réaction de ses notables n’est pas fortuite. Elle illustre la crainte de voir cette région sombrer dans l’incertitude, d’autant que le mythe d’une ville très sécurisée vient d’être battu en brèche par l’attentat kamikaze qui a ciblé l’imposant siège du groupement de la gendarmerie, il y a quelques jours.
Un attentat commis par deux présumés Maliens et dont les circonstances suscitent encore de lourdes interrogations.
Salima Tlemçani
La dépendance de l'économie algérienne à la rente pétrolière aggrave le marché noir
le 13.03.12 | 15h09
Rencontrés en marge du premier colloque international sur l’économie informelle en Algérie, organisée le 12 mars à Alger, les spécialistes présents à ce colloque tentent dans ces entretiens audio accordés à elwatan.com de nous éclairer sur la question du marché noir en Algérie.
Marché noir, marché clandestin, marché parallèle…Si ses appellations divergent, c’est surtout la réalité de ce marché sur le terrain qui revêt plusieurs formes dont certaines ont des conséquences dangereuses sur l’économie nationale. Ainsi on va de l’économie de subsistance plutôt tolérable à l’économie souterraine potentiellement nocive…qui favorise la fraude fiscale et la fuite de capitaux.
Bellache Jugurtha, maître de conférence en sciences économiques à l’université de Bejaia, a fait une thèse de doctorat sur le marché informel:
« L’emploi informel représente 43% de l’emploi total" :
Lors de l'ouverture du colloque le ministre du Commerce Mustapha Benbada l'a lui meme avoué :"l'informel est davantage généré par ceux qui disposent d'un registre de commerce que par ceux qui exercent une simple activité illégalement".
« Ce qu’il faut réprimer c’est l’économie souterraine":
Lors du colloque un spécialiste a cité les taxis clandestins en exemple. Il explique que ce genre d'activité est viable dans la mesure où elle n'a pas d'alternative. Les prix sont abordables pour le client qui peut se déplacer là où il veut grace aux taxis clandestins.
L.Hakim Belarbi, président du Cercle pour l’Action et la Réflexion autour de l’Entreprise (CARE) :
« Il est temps de faire participer les acteurs du marché informel efficacement dans l’économie »
Jugurtha Bellache insiste pour dire que "le marché informel est loin d'etre homogène ,il est très nuancé". Pour lui, il est important que l'Etat mette en place des "mesures incitatives"
« L’Etat répond à l’économie informelle par des mesures conjoncturelles »
Hamida Mechaï
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