actualité | dimanche 17 juin 2012
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Actualité
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Il s’est reconduit à la tête du FLN
Passage en force de Belkhadem
le 17.06.12 | 10h00
Alors que les contestataires lui demandaient de partir, le SG du FLN annonçait qu’il était soutenu par 221 membres du comité central qui lui ont renouvelé leur confiance.
C’est un hold-up que vient de commettre Abdelaziz Belkhadem pour rester à la tête du Front de libération nationale (FLN). Après une première journée ébranlée par une forte contestation et pendant laquelle n’ont pu commencer les travaux de la session ordinaire du comité central jusqu’en début de soirée, le secrétaire général du FLN a fini, après l’échec de la médiation menée par le comité des «sages», par s’imposer par la force. Une force qu’il exhiba à l’intérieur de la salle de conférences de l’hôtel El Riadh de Sidi Fredj où ses détracteurs, mobilisés, demandaient le recours à l’urne pour mettre fin à la situation de crise qui mine le parti depuis plusieurs années. Ses pourfendeurs l’accusent de faire un usage vulgaire de la violence. Selon Mohamed Bourezame, membre du comité central, rencontré hier sur les lieux, Abdelaziz Blkhadem «a mobilisé des gens qui n’ont rien à voir avec le parti pour frapper les vrais militants».
Il affirme que 700 personnes séjournent aux frais du parti dans les hôtels du complexe de Sidi Fredj et de Zéralda, alors que le nombre des membres du comité central ne dépasse pas les 233 personnes. Les contestataires ont été même empêchés, hier, de tenir une réunion à l’hôtel El Riadh. L’accusation de M. Bourezame est loin d’être une vue de l’esprit. Alors que nous discutions avec un ancien militant du FLN, un membre du CC, qualifié d’ailleurs par un opposant à Abdelaziz Belkhadem «de chef de milice», est venu vanter «sa victoire» en lâchant : «Vous avez vu, on leur a mobilisé 400 jeunes de Tipasa.» De vrais gaillards qui ont agressé les contestataires et ont protégé le secrétaire général qui avait lancé furtivement, avant-hier soir, les travaux de la session ordinaire du comité central. Les vigiles déployés ont même fait usage de bombes lacrymogènes. Selon un membre de cette instance, Abdelaziz Belkhadem, alors que les contestataires lui demandaient de partir, annonçait qu’il était soutenu par 221 membres du comité central qui lui ont renouvelé leur confiance. «Il n’y a eu ni vote à main levée ni rien, l’on s’interroge d’ailleurs d’où est-ce qu’il a sorti la liste, certainement celle contenant les signatures des présents à la session», commente un de ses opposants. Ses partisans ne se sont pas suffi de la violence.
Une véritable machine de propagande a été mise en place. Elle lance la première intox : «Les contestataires ont hué l’hymne national.» Hier matin, après avoir donc fait le vide, le secrétaire général du FLN a prononcé un discours devant une assistance composée essentiellement de quelques membres du comité central, et de parlementaires du parti nouvellement élus dont beaucoup d’entre eux, indique une source du parti, n’ont pas la qualité de membre du CC. Abdelaziz Belkhadem a bombé le torse en annonçant devant ses partisans que «le FLN s’en est sorti indemne, même s’il y a eu des affrontements». «La crise fait désormais partie du passé», a-t-il dit en minimisant les graves incidents qui ont émaillé la session du comité central. Aucun mot évidemment sur son refus d’aller à l’urne pour légitimer son maintien à la tête du FLN. «Il a choisi une autre voie, alors que le vote lui aurait permis de mieux asseoir sa crédibilité.» Mais la peur de se voir éjecté l’a conduit à faire des choix qui enfoncent davantage le FLN dans la crise. Après ce qui s’est passé, ses opposants se sont retirés. Selon l’un d’eux, ils étaient 168 membres à avoir quitté la salle pour se réunir, la journée durant, dans les locaux d’une kasma du parti à Alger.
Belkhadem «sera poursuivi en justice» :
Les opposants au secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) se sont réunis hier dans les locaux d’une kasma du parti située à la place 1er Mai après avoir pris la décision de se retirer de la session du comité central qui n’a jamais eu lieu pour eux. La réunion a été sanctionnée par un communiqué.
Selon Abderrachid Boukerzaza, contacté hier, la réunion du CC n’a pas pu se tenir, les participants n’ont même pas élu le bureau de la session ni adopté un ordre du jour. L’ancien ministre de la Communication soutient que «le secrétaire général du parti a mené un assaut avec ses sbires pour décider à la hussarde le début des travaux». «C’est une session préfabriquée», a-t-il indiqué. Les membres frondeurs du comité central, qui seraient au nombre de 168, ont décidé de porter devant la justice les dépassements dont a été auteur le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem. Un collectif d’avocats, affirme la même source, a été déjà constitué.
Il a été d’ailleurs chargé d’avoir recours à l’huissier de justice présent dans la salle de conférences de l’hôtel El Riadh de Sidi Fredj qui, selon les contestataires, «doit assumer l’entière responsabilité s’il y a fraude». La décision a été également d’adresser une lettre au président du parti, qui n’est autre que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, sur les dépassements du secrétaire général du FLN. Pour Abderrachid Boukerzaza, «ce dernier représente un danger non seulement pour le parti, mais aussi pour la stabilité du pays». «Entre 800 et 900 jeunes, certains sont adhérents aux associations sportives (haltérophilie et autres disciplines, des étudiants) ont été dépêchés sur les lieux pour semer la terreur», affirme la même source qui soutient que «beaucoup ont été rémunérés pour accomplir la sale besogne dont ils ont été chargés».
Selon notre interlocuteur, «les services de la gendarmerie auraient, en effet, découvert un fourgon rempli de bâtons». Les contestataires ne comptent pas limiter leur action aux poursuites judiciaires, ils ont aussi programmé de sensibiliser la base militante du FLN sur les dépassements du secrétaire général.
Said Rabia
Critiques et défis à relever
Nabni fait une radioscopie du secteur de la santé
le 17.06.12 | 10h00
Les recommandations de cette initiative de Nabni s’articulent autour des carences relevées dans le système de santé adopté actuellement.
Les membres de l’initiative Nabni ont présenté, hier à Riadh El Feth, à Alger, leur vision du système de santé en Algérie d’ici 2020. D’après le bilan de Nabni, le taux de mortalité à la naissance demeure préoccupant. A cela s’ajoute l’iniquité dans l’accès aux soins et l’inefficacité des moyens mobilisés.
Les recommandations de cette initiative s’articulent autour des carences relevées dans le système de santé adopté actuellement. A titre d’exemple, pour remédier aux ruptures récurrentes des produits pharmaceutiques, Nabni a suggéré de «dépasser le dysfonctionnement des circuits d’approvisionnement du médicament pour améliorer le circuit de médicament (prescription, dispensation et administration sans risque) et le service médical rendu (observance, pharmaco-économie et coût global du traitement). L’assistance était composée essentiellement de professionnels de la santé, qui se sont accordés à dire que les propositions de Nabni sont louables. Mais ils ont déclaré unanimement que le problème qui se pose avec acuité en Algérie est d’ordre «politique». Le professeur Chaoui appelle à l’ouverture d’un débat sur le système de santé en associant les différentes parties concernées, notamment les professionnels de la santé. Le gastro-entérologue évoque trois transformations majeures : démographique, épidémiologique et démocratique. Sur ce dernier point, le professeur s’attarde : «On ne règle pas le problème avec une série de recommandations. Il faut ouvrir un débat qui débouche forcément sur d’autres débats sur l’éducation et la justice.»
Sur la même longueur d’onde, Nabil Mellah, président de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) considère que la priorité est de savoir comment faire pour se faire entendre, rappelant que des recommandations du genre ont déjà été faites par le passé. «Nabni fait la même erreur que les dirigeants. Vous êtes dans le traitement symptomatique et non pas étiologique», souligne le fabricant de produits pharmaceutiques. Par le traitement étiologique, M. Mellah vise la gouvernance. Et pour ce faire entendre, Nabil Mellah compte sur la société civile. D’après ses dires, cette dernière «devra aller plus loin, quitte à brûler les pneus» dans la mesure où «le problème est beaucoup plus profond que de simples recommandations».
«Nous avons un problème politique», lance-t-il à l’adresse des membres de l’initiative Nabni. Les intervenants misent sur le contrepoids de la société civile, tout en reconnaissant que cette dernière est laminée. «On se moque éperdument de l’enfant à l’école et de ses enseignants, du malade et des professionnels de santé. Il y a une volonté de faire perdurer l’anarchie. Tout est morcelé. Même les émeutes», regrette le professeur Chitour, spécialiste en endocrinologie. «Ce n’est pas un problème d’incompétence. C’est une question de mauvaise foi», conclut le directeur d’un établissement financier. Pour ce qui est du problème de la gouvernance tant critiqué, l’initiative Nabni donne rendez-vous, le 7 juillet prochain, pour discuter de l’Etat et de la gouvernance, dernière thématique programmée dans son planning.
Djedjiga Rahmani
Les jeunes du pré-emploi à nouveau devant la Maison de la Presse pour demander leur intégration
le 17.06.12 | 10h55 | mis à jour le 17.06.12 | 15h41
Une quarantaine de coordinateurs nationaux du comité national des bénéficiaires des contrats du pré-emploi et filet social affiliés au SNAPAP se sont rassemblés aujourd’hui ,dimanche 17 juin devant la Maison de la presse pour demander pour la énième fois leur intégration et aussi pour dénoncer «les pressions exercées par les autorités sur les syndicalistes».
Menus de pancartes où sont repris la plupart de leurs revendications, les manifestants criaient à tue-tête pour un emploi stable dans des entreprises selon leurs profiles.
Rencontré sur les lieux du sit-in, un jeune homme, qui a été fraîchement recruté dans le cadre du pré-emploi, se retrouve subitement au chômage «au bout de six mois !». Il nous confie avoir été "saboté" pour avoir participé à un sit-in dans la wilaya de Sétif. Doccuments à l'appui, il relate : «au départ on m’a contraint par une décision administrative de travailler de 8h jusqu’à 16h alors qu’avant, je me reposais deux jours par semaine». Et quelques temps après, dénonce-t-il, «ils m’on annoncé par une autre décision administrative de rompre mon contrat». Avant d’ajouter, toujours avec ses documents à l’appui : «regardez, c’est écrit sans motif ». Et de regretter le fait que "tous les recours que j'ai faits se sont révélés vains".
Le chargé de communication du comité national des bénéficiaires des contrats du pré-emploi et filet social affilié au SNAPAP nous confie quant à lui qu' «il y a plusieurs cas de jeunes qui subissent des pressions et sont par conséquent écartés de leur emploi ans motif apparent».
Et de poursuivre qu'«au départ et aux débuts de la création du comité affilié au SNAPAP, on rassemblait jusqu’à 400 jeunes rien que dans la capitale. Aujourd’hui à cause des pressions, le nombre de protestataires s’est nettement diminué», constate-t-il.
Le représentant des jeunes recrutés dans le cadre du pré-emploi nous révèle que «le dispositif du pré emploi est mis en place pour absorber la colère des jeunes et c’est tout ».
Par ailleurs, nous apprenons que les bénéficiaires du pré-emploi qui comptent 600 000 jeunes sur le territoire national sont en phase d’organiser une marche au niveau d’Alger.
Hamida Mechaï
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