Actualité | jeudi 5 janvier 2012
Etats-Unis: longue bataille en vue pour Mitt Romney, les démocrates jubilent
Damas accuse les Etats-Unis d'ingérence dans la mission des observateurs
USA : Un programme de cinq semaines dans une université pour des étudiants algériens
Sidi Bel Abbès: Un officier de police grièvement blessé à coups de sabre et à l'aide d'un pitbull Actualité Le message des jeunes a été perverti
Menace sur 7000 travailleurs à Annaba
14 opérateurs bloqués par Naftal
Le Syndicat des pilotes exige une discipline à bord des avions Sports Réunion du BF à Sidi Moussa : Nobilo engagé, Laroum DTN, Fergani et Belloumi confirmés
EN de Handball : Bouchekriou démissionnaire après la CAN
JSM Béjaïa : Alain Michel nouvel entraîneur Economie Le prix du pétrole pourrait connaître une forte hausse
«Le contexte pétrolier n'est pas favorable à des sanctions contre l'Iran»
International La tension monte entre Téhéran et Washington
Le CNT court-circuite le général Haftar
Culture Une oeuvre plus qu'utile
Tlemcen : Plus de 30 700 inscrits en classes d'alphabétisation
Il y a un an, les émeutes du 5 janvier 2011Le message des jeunes a été pervertile 05.01.12 | 01h00 Les gouvernants ne semblent pas avoir tiré les leçons des émeutes du 5 janvier 2011. Le pluralisme politique et syndical est réduit à la portion congrue. Les réformes politiques prônées verrouillent davantage la vie politique et associative. Les besoins socioéconomiques ne sont toujours pas satisfaits. Une année après les émeutes du 5 janvier 2011, l’Algérie s’enfonce dans l’incertitude. Rien ne semble aller pour le mieux. Les tensions sociales persistent, la vie politique est toujours sclérosée et la machine économique grippée. En ce début 2012, le pays vit une situation comparable à celle de l’année dernière. A tout point de vue. Les mouvements de protestation socioprofessionnels se multiplient dans divers secteurs d’activité, le marasme social s’accentue. Education, santé, enseignement supérieur, administration publique et entreprises économiques, aucun secteur n’est épargné par la grogne sociale.
Les émeutes continuent, comme d’ailleurs la fermeture des routes et des autoroutes par des populations en plein désarroi et qui ne savent plus à qui s’adresser. Le peuple algérien se trouve ainsi à l’abandon, avec un pouvoir d’achat en constante érosion et un avenir plutôt sombre, sans lueur d’espoir. Le tableau est aussi noir que la fumée que dégageaient les pneus brûlés par les émeutiers du 5 janvier 2011. La persistance de ces tensions renseigne sur la crise profonde que traverse le pays. Une crise qui est loin d’être réglée par des largesses d’ordre financier. Ainsi, en dépit des concessions matérielles accordées par le gouvernement, qui continue à soutenir les prix des produits de large consommation et qui a accepté de revaloriser les salaires, d’augmenter le SNMG et les pensions de retraite, l’élan revendicatif ne s’est nullement estompé. Au contraire. Stimulé par le contexte des révolutions arabes, il ne cesse de se renforcer. En ce janvier 2011, la hausse subite des prix des produits alimentaires de base n’a été qu’un prétexte pour que la population sorte dans la rue et exprime sa colère. C’était un événement important qui allait desserrer l’étreinte du régime autoritaire de Bouteflika et ouvrir la voie à des changements politiques. L’identification avec la Tunisie a aussi été un facteur déclenchant de cette révolte algérienne. Mais les gouvernants se sont vite lancés dans des marchandages politiques pour assurer une «transition interne» non cataclysmique. Le discours du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, promettant des réformes politiques «profondes» n’a servi qu’à contenir, momentanément, ce vent de colère qui risque de souffler plus fort cette année. Les réformes politiques prônées se sont vite avérées de la poudre aux yeux. Certains nouveaux textes, comme ceux du code de l’information et de la loi sur les associations, vont à contresens des attentes des Algériens qui croyaient, en ce mercredi 5 janvier 2011, au début d’une révolution semblable à celle de nos voisins tunisiens. Pas d’ouverture démocratique. Pis encore, les dirigeants, qui s’accrochent au pouvoir contre vents et marées, usent encore de la force pour réprimer toute contestation publique et renforcent le verrouillage politique en interdisant, par la force de la matraque, tout rassemblement et manifestation, quelle que soit sa nature, sur les lieux publics. La levée de l’état d’urgence n’a été que symbolique, ses effets sur le terrain de la lutte démocratique sont quasi nuls. D’ailleurs, jusqu’à présent, toute action est soumise à autorisation des autorités de wilaya. Plusieurs responsables politiques se sont embourbés dans des explications, souvent maladroites, de cette révolte des jeunes durement réprimée, la réduisant à une protestation purement «alimentaire». Une interprétation corroborée par l’enquête parlementaire, qui a été cependant sévèrement critiquée. Ainsi, continuant dans sa logique de dominant contre dominé, le pouvoir algérien refuse de voir la réalité en face en tournant le dos à la volonté populaire. Le risque est grand… Mokrane Ait OuarabiPré emploi : les contractuels en phase d’organiser leur troisième protestationle 03.01.12 | 16h14 Le comité national pour l’intégration des contractuels de pré emploi (CNICP) entamera au courant du mois de janvier des actions de protestation. C'est du moins,ce que nous avons appris d'un membre de ce comité, contacté par téléphone. «Il va y avoir des actions de protestation à l’issue du conseil national qui aura lieu le 7 janvier prochain.» a-t-il déclaré. Le comité fraîchement installé, en juin dernier, est affilié au Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique (SNAPAP). Le CNICP a déjà organisé deux actions de protestation, la dernière en date remonte au 13 novembre, précédée de celle du 29 octobre. L’une des raisons principales pour laquelle les contractuels du pré emploi se sont organisés afin de se mobiliser est la précarité professionnelle. Notre interlocutrice, membre du comité a insisté sur le fait que ce sont principalement les cadres, tels que les médecins, les pharmaciens ou encore les psychologues qui sont touchés par cette précarité. «Il y a ceux qui perçoivent 3000 da par mois à temps plein ,5000 da pour les médecins par exemple qui assurent et la garde et les urgences… », a-elle ajouté. Hamida MechaïRÉGION CENTRELes travaux de restauration des monuments historiques à l’arrêt : Que deviennent la Citadelle, Ketchaoua et Djenane Mahieddine ?Cimetière chrétien de Oued El Alleug : Des tombes profanées et un entretien aléatoireAbsence de médecins de garde : Des familles en colère à Sidi GhilèsApprovisionnement en eau potable : Retour à la normale à M’sila |
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