Actualité | lundi 17 octobre 2011
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Les médecins spécialistes renouent avec la protesta
Grève illimitée à partir du 25 octobre
le 17.10.11 | 01h00 Réagissez
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C’est un signal de détresse que lancent les médecins spécialistes en décidant d’observer une grève illimitée à partir du 25 octobre.
Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a tenu son conseil national les 14 et 15 octobre, lors duquel la décision du débrayage a été prise.
La situation générale de la santé publique est «grave», s’inquiètent ces médecins, contraints de faire face à «la précarité régnant en maître» privant les années d’études et de recherche d’aboutir à des résultats dans la qualité des soins prodigués dans les hôpitaux et autres établissements de santé.
Le désarroi du SNPSSP, exprimé hier par le docteur Yousfi, son président, lors d’un point de presse tenu à Alger, s’accentue avec la persistance de l’indisponibilité des médicaments essentiels «et pas seulement ceux destinés aux cancéreux» et les dysfonctionnements que connaissent les différents établissements de santé publique ainsi que le recul de la tutelle quant à la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des praticiens. Les représentants des spécialistes comptent donc reprendre le mouvement de protestation entamé depuis des années pour alerter l’opinion publique et les responsables du secteur sur ce qu’ils estiment être à l’origine de tous les dysfonctionnements qui pénalisent les malades en premier lieu. Entre autres points soulevés au cours du conclave des blouses blanches, une des solutions pouvant sauver le système sanitaire est l’urgente intervention des pouvoirs publics pour remédier aux pénuries récurrentes de médicaments.
La plateforme de revendications porte sur dix points, liés notamment à la carrière et à l’amélioration des conditions sociales des praticiens ainsi que ceux des établissements. Bref, les préoccupations de cette catégorie de médecins n’ont enregistré aucune avancée depuis l’arrivée de M. Ould Abbès à la tête du secteur. Les spécialistes accusent le ministre de ne pas avoir honoré les engagements pris au lendemain de son installation. Il y a eu donc «machine arrière» concernant ce qui a été convenu entre le ministère et le syndicat relatif au statut des praticiens, au régime indemnitaire ainsi que le statut des établissements de santé publique.
Outre l’amendement du statut particulier et la révision du régime indemnitaire stagnant depuis plusieurs années, les spécialistes réclament également l’application de la réglementation concernant la carte sanitaire «garantissant la préservation des structures de santé publique».
Les spécialistes revendiquent un quota national de logements de fonction et un accès facilité aux autres formules de logement.
S’estimant «lésés» par rapport aux autres catégories de praticiens de la santé, les protestataires réclament la suppression de la discrimination contenue dans la loi de finances en matière d’imposition des primes et indemnités attribuées par le ministère de la Santé.
Fatima Arab
Les trains de la banlieue d’Alger à l’arrêt
le 17.10.11 | 01h00
La direction générale de la SNTF affirme avoir appliqué un protocole d’accord qu’elle a signé avec la Fédération nationale des cheminots le 16 juin 2011. Des pourparlers ont été engagés pour arriver à un autre accord.
La grève illimitée des travailleurs du transport ferroviaire de la région d’Alger a été largement suivie. Les trains de la banlieue d’Alger ont été totalement à l’arrêt. A la gare Agha au centre de la capitale, tous les guichets étaient fermés. Les voyageurs ont été contraints d’aller chercher d’autres moyens de locomotion ou de retarder leur départ. «Cette grève a été déclenchée spontanément par les quelque 3000 cheminots de la région d’Alger après le refus catégorique de la direction générale de donner une suite favorable à nos revendications qui consistent en un rappel des augmentations de salaire depuis septembre 2009 à décembre 2010», nous a déclaré Abdelhak Benmansour, un des représentants des travailleurs, précisant dans ce sillage que ces doléances ont été transmises par écrit à la direction générale le 4 octobre, laquelle avait demandé un délai de 10 jours afin de pouvoir traiter le dossier.
«Ce délai a expiré jeudi dernier. Et nous avons rien obtenu. Au contraire. Le directeur des ressources humaines a réuni samedi quelques travailleurs en leur signifiant l’impossibilité de satisfaire nos revendications», a expliqué notre interlocuteur, estimant que le «refus catégorique» de la direction n’a fait qu’attiser la situation. «La direction considère que l’entreprise de dispose pas suffisamment de ressources financières pour faire face à cette demande. Elle feint d’ignorer que ce rappel est un droit auquel les travailleurs sont très attachés. Elle aurait pu nous proposer un calendrier de paiement sur une période précise. Mais elle a préféré nous tourner le dos», a dénoncé un gréviste. A la direction générale, c’est un autre son de cloche. Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines, est catégorique : «La direction a honoré tous ses engagements envers les travailleurs, contenus dans un protocole d’accord signé entre la direction générale et la Fédération nationale des cheminots le 16 juin 2011.»
Selon lui, dans le protocole d’accord, il était convenu de verser un rappel aux travailleurs à partir de janvier 2011. «Maintenant, les travailleurs réclament un rappel de septembre 2009. Il s’agit donc d’une autre revendication qu’il faudra étudier. Mais une chose est sûre : l’entreprise n’a pas les capacités financières de prendre en charge un tel rappel», nous a-t-il expliqué, soulignant au passage que les travailleurs ont bénéficié depuis 2008 d’une augmentation salariale de près de 60%. «Il y a eu 6% d’augmentation en 2008, 15% et 2009, 19% en 2011 et un peu plus de 20% en 2012 en application de la revalorisation du SNMG décidée lors de la dernière tripartite», a-t-il précisé, tout en affirmant que la direction générale de la SNTF est en train de négocier avec la Fédération nationale des cheminots pour arriver à un accord. Quant au régime indemnitaire, il a indiqué qu’un moratoire a été
décidé.
Mokrane Ait Ouarabi
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