Actualité | mercredi 5 octobre 2011
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Damas ciblerait des opposants à l'étranger, Paris et Stockholm protestent
le 04.10.11 | 16h18
La France et la Suède ont adressé mardi une mise en garde au régime de Damas,...
La France et la Suède ont adressé mardi une mise en garde au régime de Damas, accusé par Amnesty International d'actes de violences, de harcèlement et d'intimidation contre des opposants en Europe et en Amérique, qui seraient commis par des membres d'ambassades syriennes.
Les protestataires syriens en Europe et en Amérique sont "systématiquement surveillés et harcelés" par les employés des ambassades syriennes qui agissent sur ordre du régime de Bachar al-Assad, a dénoncé mardi Amnesty International, exemples à l'appui.
L'ONG cite les cas de plus de 30 militants au Canada, au Chili, en France, en Allemagne, en Espagne, en Suède, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis "qui ont été l'objet d'intimidations de la part d'officiels dans les ambassades" de ces pays. Amnesty affirme également que les proches en Syrie de ces militants ont été "harcelés, arrêtés et parfois torturés".
"Des Syriens expatriés ont essayé, par le biais d'actions de protestation pacifiques, de dénoncer des abus constituant selon nous des crimes contre l'humanité", a déclaré Neil Sammonds, spécialiste de la Syrie à Amnesty International. "En réaction, le régime semble avoir mené une campagne systématique - et parfois violente - visant à réduire les Syriens de l'étranger au silence", a-t-il ajouté.
En Syrie, la répression du mouvement de contestation a déjà fait, selon l'ONU, plus de 2.700 morts depuis la mi-mars.
"Il est évident que le gouvernement syrien ne tolère pas les dissidences légitimes et entend réduire au silence ceux qui le défient à l'extérieur", ajoute M. Sammonds.
Face à ces intimidations d'opposants syriens sur son territoire, la Suède a déjà expulsé des diplomates syriens. "S'il y a des membres du personnel diplomatique dont les activités ne sont pas compatibles avec leur statut de diplomate, alors ils ne sont pas les bienvenus en Suède", a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt.
"C'est quelque chose que nous pouvons faire et que nous avons déjà fait", a-t-il ajouté.
Paris a mis en garde mardi la Syrie contre tout acte violent ou d'intimidation contre des opposants syriens vivant ou séjournant en France, dont certains ont été victimes d'agressions au cours des dernières semaines.
"Nous n'accepterions pas qu'un Etat étranger organise des actions violentes ou des actes d'intimidation sur notre territoire pas plus que nous n'acceptons de tels agissements à l'encontre de nos compatriotes en Syrie", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
La France "l'a fait savoir de la façon la plus ferme à l'ambassadrice de la Syrie à Paris", Lamia Shakkour, qui "a été convoquée à plusieurs reprises" au Quai d'Orsay.
Après une manifestation d'opposants syriens à Paris le 26 août et des agressions ayant visé certains d'entre eux, une enquête est en cours et la préfecture de police a renforcé la protection des manifestants syriens.
Selon le quotidien Le Monde, plusieurs d'entre eux ont été victimes ces dernières semaines d'actes d'intimidation, de l'agression physique aux menaces écrites en passant par la prise de photos et de films au cours de manifestations.
Le 26 août, poursuit le quotidien, pendant la manifestation, au moins deux opposants ont été roués de coups par des "perturbateurs" dont neuf ont été interpellés brièvement. Selon les témoignages recueillis par Le Monde, deux d'entre eux au moins avaient un passeport diplomatique, ce que le Quai d'Orsay a démenti.
A "l'hôtel des révolutionnaires!", sur le front de mer de Syrte
le 05.10.11 | 15h06
Ce devait être un lieu de villégiature pour les barons de la Libye de...
Ce devait être un lieu de villégiature pour les barons de la Libye de Mouammar Kadhafi. Flambant neuf mais déjà presque en ruine, l'hôtel de luxe Alkardabiya, au nord-est de Syrte assiégée, sert désormais de poste d'observation aux combattants du nouveau régime.
La vue est superbe, telle une carte postale: des balcons grêlés d'impacts de tirs, le regard plonge directement dans les eaux bleues transparentes de la Méditerranée, dont la plage n'est qu'à quelques pas en contrebas.
L'immense piscine à moitié remplie d'eau saumâtre et les fauteuils de plage enchevêtrés sur le solarium rappelle que la guerre est passée par là.
Le toit du bâtiment de sept étages domine tout le champ de bataille, une vaste étendue d'immeubles, antennes télécoms et minarets de mosquées, d'où des volutes de fumée noire s'élèvent à chaque tir d'artillerie et frappes aériennes de l'Otan.
On distingue clairement les dernières place-fortes des forces pro-Kadhafi assiégées: notamment le Centre de conférence de Ouagadougou, où l'Union africaine (UA) tenait ses sommets, l'Université et les tours voisines en construction, d'où les snipers alignent immanquablement tous les véhicules des anti-Kadhafi qui se présentent à l'entrée Est de la ville.
"Nous tenons cette position depuis une semaine. Les combats pour s'emparer de l'hôtel ont été acharnés", explique Nasser El-Mgasibi, l'un des commandants de la brigade "Libye libre", dont les combattants ont pris leurs quartiers dans les luxueuses suites et "room VIP".
A un jet de pierre du port, "cet hôtel nous aide beaucoup. C'est un point haut et donc stratégique, qui donne une vue sur toute la ville", souligne Nasser, entre deux coups d'oeil dans une imposante lunette binoculaire soviétique posée derrière une rangée de sacs de sable.
L'oreille collée au talkie-walkie, l'officier est venu sur le toit contrôler l'avancée de ses hommes dans le "quartier voisin des Mauritaniens". A un kilomètre de là, les 4X4 chargés de combattants du Conseil national de transition (CNT) s'y engouffrent en trombe.
Les combats se déroulent désormais dans le centre de Syrte. Tout le front de mer est à portée de tirs des mitrailleurs de la brigade.
"C'est un combat urbain, il est difficile de dire où sont les positions ennemies. Ils bougent beaucoup, nous harcèlent depuis un immeuble pendant quelques minutes puis ils changent de place".
"Le problème, ce sont les civils. Cela prendra encore un peu de temps avant de prendre la ville", concède Nasser.
"Baissez vous! Attention aux snipers!", rappelle l'un de ses hommes. Le danger permanent des tireurs embusqués fait baisser la tête même aux plus téméraires.
Les rafales assourdissantes d'un canon de 23 mm installé sur un balcon d'une chambre du 5e étage, viennent sans cesse interrompre les conversations.
Dissimulés derrière deux canapés en miraculeux équilibre sur la balustrade, ses servants scrutent eux aussi l'horizon, à la recherche du moindre signe de mouvement de l'ennemi.
Les boîtes d'obus en ferraille s'amoncellent dans l'ancien bain à bulles en plein air. Les meubles renversés calfeutrent les fenêtres explosées de la suite, dont le sol est jonché de douilles et d'éclats de vitre. Clients d'un nouveau genre, les combattants de la brigade "Libye libre" se sont approprié les chambres de l'Alkardabiya.
Quelques-unes donnant sur la ville servent de postes de combats. Les autres, dans l'angle mort vers le port ou sur la mer, sont utilisées pour se reposer -- leur vocation première -- par des soldats qui y goûtent les délices des douces couettes des lits "king size".
Le mobilier en bois massif est éparpillé dans l'hôtel, au milieu des restes peu ragoûtants de repas et des caisses de munitions éventrées.
Sur les escaliers de marbre, des taches de sang séché. Dans l'immense lobby, quasiment intact si ce n'était les impacts de mitraille et les bris de verre, les combattants posent pour la photo autour d'un lion en bois sculpté qui montre les crocs.
"Il n'y a plus d'Alkardabiya. Bienvenue à l'hôtel des révolutionnaires!", s'amuse une sentinelle en béret, trônant derrière la réception désertée.
AFP
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