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Les membres du bureau exécutif du conseil syndical de l’entreprise ArcelorMittal ont finalement pu accéder hier matin au siège du syndicat à l’intérieur de l’usine d’El-Hadjar. Absents des lieux depuis près de deux mois pour cause d’empêchement par des membres du comité de participation, les syndicalistes ont réintégré leur siège par le poste de garde principal du complexe. «Je suis rentré avec près de 3 000 travailleurs dans une marche pacifique. Ces derniers ont procédé à la réouverture du siège du syndicat et chassé les 20 membres du comité de participation. Nous sommes décidés à maintenir le mot d’ordre de grève jusqu’à l’aboutissement de nos revendications », a affirmé Smaïl Kouadria, secrétaire général du syndicat d’entreprise, qui fait part du dépôt d’une plainte pour menaces de mort proférées à son encontre ainsi que ses camarades, après cette réouverture. Celle-ci constituait l’une des revendications des grévistes dont le mouvement n’a cessé de s’élargir ces deux derniers jours. Il a touché les laminoirs à chaud et à froid (LAC et LAF), celui du rond à béton (LRB), ainsi que les principaux ateliers de l’usine. Il y a également le mouvement de protestation des travailleurs des entreprises sous-traitantes qui demandent leur transfert vers ArcelorMittal. Outre la revendication de la réouverture du siège du syndicat, les grévistes exigent plus de sécurité à l’intérieur du complexe et la reprise des négociations avec l’employeur. Dans une tentative de calmer le jeu, le directeur général, Vincent Le Gouic, est allé à deux reprises à la rencontre des grévistes, regroupés devant le siège de la direction des laminoirs, mais rien n’y fit. Ces derniers campent sur leur position. Ils sont décidés à poursuivre leur mouvement. Devant leur intransigeance, le premier responsable de la filiale algérienne du groupe, a décidé, lundi, de relever de ses fonctions le directeur des ressources humaines, Daniel Atlan, selon Kouadria. Une source de la DG, confirmant ce départ, indique que c’est l’intéressé lui-même qui a demandé d’être déchargé de cette responsabilité. Pour sa part, Kouadria réaffirme le maintien de l’appel à une paralysie totale de l’usine pour le 11 octobre dans le cas où l’employeur ne décide pas de reprendre les négociations salariales, suspendues depuis le début du conflit entre les membres du syndicat et ceux du comité de participation (CP). Les jours à venir seront cruciaux pour le devenir du complexe, qui a fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause, il a été le théâtre, ces derniers mois, d’événements graves ayant opposé des membres du syndicat à ceux du CP avec utilisation d’armes blanches (couteaux et barres de fer) faisant de nombreux blessés. Ne s’estimant pas concernée, la DG a adopté une position de spectateur. Dans une déclaration, elle a affirmé sa neutralité dans le conflit, estimant qu’il s’agit d’un problème syndico-syndical. A. Bouacha
Actualités
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SKIKDA Un maire sous les verrous |
La chambre d’accusation de la cour de Skikda a placé en détention préventive le maire de Bine-El-Ouidène, commune située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Skikda. Suite... |
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El Watan fête ses 20 ans |
Demain, le quotidien El Watansoufflera sa 20e bougie. Deux décennies se sont écoulées depuis le début de la folle aventure de la presse indépendante. L’heure est au bilan et aux projets. Le quotidien, qui vient de relooker son site internet, lance un sondage sur la qualité du contenu de la publication. Il demande à ses lecteurs d’apprécier les écrits. Suite... |
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PARTENARIAT ALGÉRO-ALLEMAND Passage de témoin à la Chambre de commerce et d’industrie |
Pour faire ses adieux, le directeur de la Chambre algéro–allemande de commerce et d’industrie (AHK), M. Andreas Hergenröther en l’occurrence, a tenu une conférence de presse, hier au siège de son institution, où il a surtout exprimé sa «satisfaction» du bilan de ses six années d’activité en Algérie. «Nous sommes partis de zéro et maintenant, nous sommes arrivés à mettre en place une véritable plateforme de dialogue entre les opérateurs des deux pays», s’est-il félicité. Suite... |
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LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION L’ONU intéressée par l’expérience algérienne |
Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCDD), Luc Gnacadja, a exprimé, hier à Alger, sa satisfaction quant aux efforts fournis par l’Algérie dans le domaine de la lutte contre la désertification. «Nous accompagnons chaque pays dans ses programmes nationaux de lutte contre la désertification. Suite... |
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FORÊTS Appel à un rassemblement national de protestation des forestiers |
Dans un communiqué portant le n°02, le bureau national (reconverti pour la circonstance en cellule de crise), dûment mandaté par le conseil national du Syndicat national des forestiers et assimilés (SNFA), lance un appel à un rassemblement national de protestation, le 17 octobre prochain, au niveau de la direction générale des forêts, sise à Ben-Aknoun Alger. Suite... | |
Régions :
FOYER DE JEUNES FILLES DE TIZI OUZOU L’expulsion remise à fin novembre
Prévue pour le 16 septembre dernier, l’expulsion des résidentes du foyer de jeunes filles de Tizi-Ouzou est reportée à la fin novembre, a-t-on appris au près des intéressées qui ne savent plus à qui s’adresser pour plaider leur cause, à savoir leur maintien sur les lieux quitte à les regrouper dans une partie du vaste foyer en attendant que des travaux de réhabilitation soient menés à bien dans l’autre partie. Le 15 septembre dernier, trois cadres de la DAS de Tizi-Ouzou se sont présentés au foyer pour donner aux résidentes un nouveau délai de deux mois et demi pour évacuer les lieux, d’après les intéressées. Au terme de ce qui ressemble à un dialogue de sourds, les filles ont acquis la conviction que le motif invoqué, à savoir «les travaux de réparation», n’est qu’un subterfuge pour les amener à vider les lieux destinés à des fins autres que leur vocation historique. La présence parmi les 48 filles, et non 46 comme on l’a écrit dans nos deux précédents articles sur le sujet, de celles qui pourraient être considérées théoriquement comme cadres d’après leur formation mais qui occupent en réalité des postes tout à fait subalternes, de surcroît mal payés, constitue l’un des arguments essentiels visant à libérer les lieux «en situation de risque» pour engager des travaux de réfection. Cette classification fictive ne correspond pas à la réalité. Cette vision des choses occulte les cas sociaux au nombre d’une quinzaine, les bas salaires de l’écrasante majorité, la crise de logement sévissant dans la wilaya, les cas de difficultés engendrés par l’éclatement de la cellule familiale ou l’éloignement du domicile parental sans compter qu’une partie d’entre ces pensionnaires sont des soutiens de familles. Notons aussi que celles qui peuvent payer un loyer OPGI, le seul accessible aux faibles revenus pour la plupart d’entre elles, attendent, depuis des années, qu’on veille bien examiner leurs demandes avec un regard favorable. Au-delà de tous ces aspects non négligeables, il y a le principe du maintient du foyer, la sauvegarde de sa vocation sociale qui doit primer, et ce, indépendamment de la distinction que l’on pourrait faire entre la quinzaine de filles en situation de détresse absolue, que la DAS et sa tutelle ministérielle affirment vouloir prendre en charge, et le reste des résidentes en situation moins grave. Car ce n’est pas uniquement le présent, déjà préoccupant, qu’il faut considérer mais aussi l’avenir incertain d’une société qui se désarticule de plus en plus face aux rigueurs de la vie. Il serait souhaitable que le foyer, dont, par ailleurs, le statut juridique n’est pas encore tranché par la justice, garde sa vocation actuelle de lieu d’accueil de toutes les filles en difficulté temporaire. Pour l’heure, les filles en détresse donnent d’ores et déjà des signes de panique en apprenant que la DAS a cessé d’encaisser les loyers ; elles redoutent les coupures d’eau et d’électricité malgré les assurances qu’elles affirment avoir reçues de la DAS et du ministère. Y. B.
Sports
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CENTRAFRIQUE Forfait de Youga et Habibou |
La sélection nationale de Centrafrique de football sera privée de deux joueurs cadres face à l'Algérie dimanche à Bangui, en match comptant pour la deuxième journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2012, groupe D, a rapporté la presse locale. Le sélectionneur des Fauves Jules Accorsi devra, en effet, se passer des services de Kelly Youga (Charlton) et Habib Habibou (Zulte-Waregem), blessés. Suite... |
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TEMPS D’ARRÊT Fuite de cerveaux et «transfert» de pieds d’or |
Jean-Armel Kana-Biyik est un jeune défenseur qui évolue au Stade Rennais. Son père n’est autre que André Kana-Biyik, frère de François Omam-Biyik, deux ex-internationaux des Lions indomptables du Cameroun. Une paire qui avait fait, chacun dans son compartiment, les heures de gloire du football camerounais durant les années 60-90. Suite... |
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NA HUSSEIN-DEY Le Nasr prêt pour la bataille d’Oran |
Le NAHD a préparé avec la plus grande sérénité son déplacement à l’ouest du pays pour affronter l’ASMO, une équipe jouant la carte d’accession. M. El Kourdi misera sur la fraîcheur physique de ses poulains pour faire la différence dans ce duel au sommet. L’entraîneur du NAHD a axé son travail lors des deux dernières séances d’entraînement sur l’amélioration du jeu offensif. Suite... |
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LIGUE 2 ( 3e JOURNÉE) Le CSC se teste à Bel-Abbès |
Le CS Constantine, co-leader du championnat professionnel de ligue 2 de football, avec le RC Kouba, sera en appel à Bel-Abbès, où l'équipe locale l'attend de pied ferme et essayera de le faire tomber, ce dont pourront profiter les Koubéens pour s'emparer de la première place, en battant l'O Médéa au stade Benhadad, vendredi lors de la 3e journée. Suite... |
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CYCLISME Nos sélections préparent les rendez-vous arabes |
Les sélections algériennes de cyclisme «seniors dames et messieurs» et juniors garçons, effectuent un stage de préparation à Alger depuis environ deux mois, en prévision de leur participation au championnat arabe de course sur route prévu du 14 au 22 octobre en Tunisie. Suite... | |
Deux belles affiches domineront la 2e journée du championnat de super-division de basket-ball, qui débutera aujourd’hui avec un certain CRBDB-ASPTT pour prendre fin samedi où trois matches sont au programme. Cette journée est caractérisée par le retour du CRB-Témouchent à la compétition après son repêchage par l’instance fédérale de la discipline.
C’est le match d’aujourd’hui à Dar-El-Beida entre le CRBDB et l’ASPTT Alger qui suscite l’intérêt des amateurs de la balle au panier. Les deux formations restent depuis plusieurs saisons les principales animatrices du basket-ball national, aux côtés du GS Pétroliers et du WA Boufarik. Si le CRBDB a bien réussi son entame de l’exercice 2010-2011 en allant damer le pion au récent vainqueur de la Coupe d’Algérie, le TBBB, à Blida même, il n’en est pas de même pour le finaliste de cette même édition, l’ASPTT Alger, surprise sur son terrain par la formation de l’O Batna par un écart de 15 points, ce qui incitera les Postiers à vouloir se racheter, comme ils ont toujours su le faire, même si leur tâche semble quelque peu difficile face à la formation de Hakim Meddour. L’autre belle affiche de la journée aura lieu à Batna, où le récent tombeur de l’ASPTT à Alger, recevra une grosse cylindrée, en l’occurrence le WA Boufarik, toujours égal à lui-même, en dépit des départs quasi-réguliers de ses meilleurs éléments, dont Dekkiche, muté à l’intersaison au GSP. Ce sera donc un test intéressant pour le club phare des Aurès, décidé cette année à jouer les premiers rôles. La salle du Caroubier sera également le théâtre d’un classique entre deux formations qui se connaissent fort bien. Il s’agit du NA Hussein- Dey et du NB Staouéli qui ont connu le week-end dernier des fortunes diverses sur le terrain de Hydra. Les Sang et Or se sont imposés face au promu l’USM Alger, alors que les banlieusards ont été nettement battus par le champion d’Algérie en titre, le GSP. Ce sera donc le match de la confirmation pour les locaux et du rachat pour les visiteurs. Le dernier match entre anciens locataires de la SPD est programmé à Skikda entre l’ABS et le CSM Constantine. Les Skikdis ont mordu la poussière à Boufarik, alors que les Constantinois étaient au repos après le report de leur match face au CRB Témouchent. Les deux équipes partiront à chances égales, en dépit de l’avantage du terrain pour les locaux de l’ABS. Des quatre promus parmi l’élite, seuls l’AU Annaba et l’OBBA ont à gagner lors de la première journée. Les Bel-Abessiens vainqueurs de l’IR Bordj Bou-Arréridj, sont donc appelés à confirmer leur succès sur le terrain de Tipasa où évolue l’USMM Hadjout depuis son accession au plus haut de la hiérarchie. Sa tâche semble difficile devant l’équipe de Marengo, dont les résultats sont en dents en scie. Idem pour les Annabis qui défieront l’USM Alger sur le terrain d’Hydra. Les Rouge et Noir veulent se racheter de leur premier échec concédé sur le même terrain devant le NAHD, alors que l’AUA compte enregistrer une seconde victoire de rang. L’IRBBA, battue sur le fil par Bel-Abbès (après prolongations), aura cette fois-ci une tâche bien compliquée face au détenteur de la Coupe d’Algérie, le TBB Blida. Ce dernier, battu à domicile par Dar-El-Beïda, cherchera à se ressaisir pour rester dans le groupe de tête. Enfin, le CRB Témouchent, repêché in extremis en super-division pour remplacer le CRM Birkhadem (forfait général), n’a pas été gâté par le sort, en affrontant chez lui le GS Pétroliers dans un match considéré comme celui de David contre Goliath. M. A.
Start Jeudi 7 octobre (18h) • CRB Dar-El-Beida – ASPTT Alger Vendredi 8 octobre (16h) • O. Batna – WA Boufarik • IR Bordj-Bou-Arréridj – TBB Blida • USMM Hadjout – OM Bel-Abbès (à Tipasa) Samedi 9 octobre (16h) • USM Alger – AU Annaba (à Hydra- 11h) • NA Hussein-Dey – NB Staouéli (Caroubier) • AB Skikda – CSM Constantine • CRB Témouchent – GS Pétroliers
Le CS Constantine, co-leader du championnat professionnel de ligue 2 de football, avec le RC Kouba, sera en appel à Bel-Abbès, où l'équipe locale l'attend de pied ferme et essayera de le faire tomber, ce dont pourront profiter les Koubéens pour s'emparer de la première place, en battant l'O Médéa au stade Benhadad, vendredi lors de la 3e journée.
En effet, les protégés de l'entraîneur, Khezzar, auteurs d'une bonne entame de saison (6 points), se déplaceront à Bel-Abbès avec l'intention de rester invincibles. Mais pour réussir, il faudrait qu'ils passent l'écueil de l'USM Bel-Abbès, qui pointe à trois points des deux leaders. Un faux pas du CS Constantine et un succès du RC Kouba permettront aux banlieusards de prendre la première place du championnat et rester sur une dynamique de victoires. L'O Médéa, à trois points des Koubéens, ne viendra pas en victime expiatoire, mais essayera plutôt de confirmer son premier succès de la saison face à Bel-Abbès en tenant tête aux coéquipiers du buteur Medjahed et revenir avec un bon résultat. L'autre club algérois, le NA Hussein-Dey, accroché la semaine dernière par le MO Constantine, aura à accomplir une mission des plus délicates à Oran face à l'ASMO qui reste sur deux matchs nuls. Les Sang et Or, qui ont remporté une victoire à l'extérieur lors de la première journée, essayeront de rééditer l'exploit face à une équipe oranaise qui se cherche et reste décidée à réaliser son premier succès de la saison.
Start Vendredi 8 octobre 2010 (16h) • A Batna : MSP Batna - CR Témouchent • A Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - CS Constantine • A Kouba : RC Kouba - O Médéa • A Mostaganem : ES Mostaganem - US Biskra • A Merouana : AB Merouana - JSM Skikda • A Mohammadia : SA Mohammadia - Paradou AC • A Oran : ASM Oran - NA Hussein-Dey • A Constantine : MO Constantine - CA Batna
Le bras, un membre à part entière du comité central ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Djezzy. Bientôt le pack…
…Vodka !
Maintenant, c’est confirmé ! Confirmé dans la douleur, mais confirmé quand même. En Algérie, tu ne peux pas lever le bras n’importe comment. Ce geste, partout ailleurs banal et banalisé, est hautement significatif chez nous. C’est un geste chargé. Aussi chargé que les armes qui ont aboyé le 5 octobre 1988. Aussi chargé que Belkhadem lorsqu’il se déguise en soudanais pour aller prier le jour de l’Aïd. Aussi chargé qu’un JT auquel on vient d’ordonner fermement de se démocratiser, faute de quoi sa rédaction sera envoyée au goulag, dans le cadre de la relance des relations algéro-russes. En un mot comme en cent, on ne peut pas lever le bras n’importe comment en Algérie. Je m’explique : tu peux lever le bras librement si celui-ci est prolongé par un carton rouge. Un carton stigmatisant l’arbitrage par Koffi Codjia du match Egypte-Algérie. Là, aucun problème ! Ton bras ne craint rien. Personne ne viendra te le baisser, te le mordre ou carrément te l’arracher et le donner à bouffer aux bergers allemands. A l’Assemblée nationale, tu peux aussi lever le bras autant de fois que tu veux, mais au signal. Quel signal ? Mais lorsque le président de cette institution pose cette petite et innocente question «qui vote oui ?». Là, c’est open. Lève ton bras, laisse-le levé aussi longtemps que ta circulation sanguine le permet. Par contre, il est interdit, strictement interdiiiiiiiiiit de lever son bras un 5 octobre, sur la place des Martyrs, à Alger, si ce bras est prolongé par une main qui elle-même est prolongée d’une carte d’identité nationale. Là, ça coince ! Va savoir pourquoi ! Un carton rouge, ça passe sans problème. Mais un citoyen algérien qui lève le bras pour brandir sa pièce d’identité, et c’est la charge. Les policiers, ça les met dans une fureur… bleue de voir des quidams lever leurs bras et agiter sous leur nez casqué une carte verte. Une sorte de réaction allergique, éruptive, sauvagement spontanée. Pourtant, cette carte d’identité verte n’est pas un document clandestin, un tract dangereusement subversif, un appel au djihad ou une pièce falsifiée par un dangereux réseau de faussaires. La carte d’identité est établie le plus officiellement qui soit par des services de l’Etat qui ont pignon et pistaches sur rue. La carte d’identité fait même l’objet actuellement d’un projet de numérisation et de modernisation. Elle devrait devenir biométrique dans quelques mois. Ce qui, en soi, ne résout rien, au fond. Eh oui ! Lever le bras pour brandir une carte d’identité biométrique le 5 octobre 2011 sera-t-il autorisé, toléré ou toujours interdit par ceux qui nous les délivrent, ces cartes ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. P. S. : Je suis à la recherche d’un dessinateur de presse, caricaturiste pour un projet d’écriture commun. Prière de me faire parvenir quelques ébauches sur des sujets libres à l’adresse mail suivante : laalamh@yahoo.fr |
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