ACTUALITES du JEUDI 12 vril 2012 --Lesoir dalgerie - -
|
BEN BELLA DÉCÈDE À L’ÂGE DE 96 ANS Le premier président de l’histoire de l’Algérie s’en va
Le président Ahmed Ben Bella est décédé hier mercredi dans l’après-midi dans son domicile familial à Alger suite à une longue maladie, à l’âge de 96 ans. Le premier président de l’Algérie indépendante avait dirigé le pays de juillet 1962 au 19 juin 1965. Jusqu’à hier mercredi, Ben Bella était, en ...Suite
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
- Programme
- Stade Unite africaine : JSM Béjaïa -CR Belouizdad (15h)
- Stade 20-Août (Alger) : NA Hussein-Dey-WA Tlemcen (15h)
- Stade 8-Mai 45 (Sétif) : ES Sétif-MC Oran (17h45)
- Stade 13-Avril (Saïda) : MC Saïda-USM Alger (15h)
- Stade Hamlaoui (Constantine) : CS Constantine-JS Kabylie (15h huis clos)
- Stade 1er-Novembre (Batna) : CA Batna- USM El-Harrach (15h)
- Stade Omar-Hamadi (Alger) : MC Alger-AS Khroub (17h45)
- Stade Boumezreg (Chlef) : ASO Chlef- MC El-Eulma (17h45).
Sports : FOOTBALL LIGUE 2 (27e JOURNÉE) Le CABBA en quête d'un point, lutte acharnée pour les deux autres billets
Start Vendredi à 15h ASM Oran-CABB Arréridj Paradou AC-AB Merouana USM Bel-Abbès-RC Kouba USM Annaba-MO Béjaïa USM Blida-JS Saoura O Médéa-MSP Batna SA Mohammadia-ES Mostaganem US Biskra-MO Constantine.
La bête est lâchée ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Les chefs d’Aqmi posent leurs conditions pour libérer les 7 diplomates algériens enlevés au Mali : que soit immédiatement relâché un des leurs actuellement encerclé de toutes parts dans une villa à…
… Hydra
- Cette fois, c’est sûr ! Belkhadem va être éjecté ! Il va perdre la tête du FLN - Ah bon ! Mais la tête du Front, ce n’est pas plutôt Abdekka ? - Oui, c’est vrai. En quelque sorte. Disons que Belkhadem, c’est le cou du FLN, pas vraiment la tête. - Oui, mais si le cou est viré, la tête va tomber, non ? - En théorie, tu as raison. En théorie, seulement. Parce qu’en pratique, le FLN a plusieurs têtes. - Toutes rattachées au même cou ??!! - Non, tu penses bien ! Il y a des têtes collées aux épaulettes… - Tu veux dire aux épaules ? - Non ! Non ! Aux épaulettes. Les épaulettes se distinguant des épaules par leur largeur et aussi par la dureté de l’os. Il y a aussi des têtes directement connectées au ventre. - Quoi ? Une tête scotchée à un estomac ! - Plusieurs têtes même. C’est là où on en dénombre le plus. Et puis, tu as des têtes reliées au bassin… - De mieux en mieux ! Des têtes dans le trou, c’est du joli ! - Attention ! Il ne s’agit pas de n’importe quel bassin. D’ailleurs, tout comme il a plusieurs têtes, le FLN a plusieurs bassins aussi. - Mais c’est un monstre que tu décris là ! Comment peut-on avoir ainsi plusieurs bassins ? - Et pourtant, c’est la réalité. Y a les bassins miniers. Y a les bassins pétroliers. Y a les bassins gaziers. Et dernièrement, ils ont encore réussi à lui greffer des bassins aurifères, au Front ! - Mais avec autant de têtes collées à autant de parties du corps, comment il fait pour s’habiller, le Front ? - Faut dire que depuis quelques années, il s’habille très peu. On peut même dire qu’il se déshabille plus qu’il ne s’habille. Encore un ou deux effeuillages, et le Front va être complètement nu. - Mon Dieu ! Un Front sans cou, avec plusieurs têtes, plusieurs bassins et rien sur la peau, c’est l’attentat à la pudeur, non ? - Belkhadem a bien tenté de mettre un voile sur la bête, mais ce voile s’est transformé en linceul pour lui. Et maintenant, le monstre est lâché. - Remarque ! Avec l’allure qu’il a, il ne tardera pas à être repéré, peut-être même mis hors d’état de nuire, non ? - Qui va oser l’arrêter ? Qui ? - Ben… ceux qui ont le Front au cœur - Le Front au cœur ? Je ne vois pas. Ceux que je connais ont les dents accrochées à son estomac ou aux bassins, mais le cœur, walou… - Le Front aurait plusieurs têtes, une quantité de bassins, mais pas de cœur ? - Si ! Si ! Il en a eu un. Y a longtemps. Mais il s’est arrêté de battre. - Et depuis, privé de cœur, comment il fait pour vivre, ce Front ? - Comme tout le monde, khouya ! Il fume du thé et arrive ainsi à rester éveillé au cauchemar qui continue. H. L.
|
Actualités
Par Maamar Farah Aujourd’hui, le billet est écrit par un jeune de mon pays, un jeune qui n’oublie pas. Voici son texte : «Je voudrais vous raconter l'histoire de Lakhdar, un jeune policier assassiné en 1994. C'était un ami de la famille, et moi j'étais jeune, j'adorais discuter et rigoler avec “Âammi Lakhdar”, il avait la trentaine, et moi je n'avais même pas encore dix ans. Âammi Lakhdar a été affecté au niveau d'un barrage, quelque part à Alger, pour sécuriser cette ville qui était livrée à ces barbus sans foi ni loi. Une voiture s'est arrêtée, son propriétaire se plaignait d'un problème de démarreur. Il demande à Âammi Lakhdar de l'aider à la pousser, puis lui tira une balle dans le dos. Âammi Lakhdar est parti... non il restera toujours un des héros qui ont combattu le terrorisme islamiste. Merci encore une fois pour tout ce que vous faites pour l'Algérie. Nous n'oublierons jamais ce qui s'est passé.» Un jeune Algérien
«C’est de la confiance que naît la trahison.» (Proverbe arabe) - Écrire à : maamarfarah20@yahoo.fr
|
|
|
LE BONJOUR DU «SOIR» «Âammi Lakhdar»… la trentaine |
Par Maamar Farah Aujourd’hui, le billet est écrit par un jeune de mon pays, un jeune qui n’oublie pas. Voici son texte : «Je voudrais vous raconter l'histoire de Lakhdar, un jeune policier assassiné en 1994. C'était un ami de la famille, et moi j'étais jeune, j'adorais discuter et rigoler avec “Âammi Lakhdar”, il avait la trentaine, et moi je n'avais même pas encore dix ans. Suite...
|
|
Actualités : BEN BELLA DÉCÈDE À L’ÂGE DE 96 ANS
Le premier président de l’histoire de l’Algérie s’en va
Le président Ahmed Ben Bella est décédé hier mercredi dans l’après-midi dans son domicile familial à Alger suite à une longue maladie, à l’âge de 96 ans. Le premier président de l’Algérie indépendante avait dirigé le pays de juillet 1962 au 19 juin 1965.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Jusqu’à hier mercredi, Ben Bella était, en plus, le doyen de tous les dirigeants du mouvement national encore en vie. Né en 1916 à Tlemcen, il a été le témoin et l’acteur direct de toutes les séquences historiques du mouvement de libération national depuis le PPA (Parti du peuple algérien) jusqu’à l’indépendance, en passant par l’OS (l’Organisation secrète), le CRUA (le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action), qui préparera le déclenchement de la Révolution. Arrêté en 1950 puis en 1952, il s’évade pour rejoindre, au Caire, Mohamed Khider et Hocine Aït Ahmed avec lesquels il formera d’ailleurs plus tard la délégation du FLN à l’extérieur, qui deviendra la direction effective de la Révolution. Le 22 octobre 1956, cette même direction, comprenant également Mohamed Boudiaf, verra son avion devant la transporter de Rabat vers Tunis intercepté par les autorités françaises au-dessus d’Alger. Ben Bella et ses compagnons seront ainsi détenus en France jusqu’à l’indépendance. Houari Boumediène qui, entretemps, réussira à s’emparer de la direction de l’état-major général de l’ALN et donc du pouvoir, dépêchera à l’approche de l’indépendance un certain Abdelaziz Bouteflika dans une prison militaire française pour «persuader» Ben Bella de prendre la direction du pays dès l’officialisation de la naissance de la République algérienne démocratique et populaire. Ahmed Ben Bella aura ainsi l’honneur d’être le premier président de la République algérienne. Mais la cohabitation avec son tout-puissant ministre de la Défense et avec l’armée ne tardera pas à se fissurer, avant de tourner au cauchemar pour Ben Bella. Accusé d’avoir «privilégié le pouvoir personnel », entre autres griefs, il sera en effet renversé par Boumediène le 19 juin 1965. Il vivra l’enfer durant tout le règne de Houari Boumediène : emprisonné, Ben Bella sera en plus «effacé» des médias, des manuels scolaires, et de l’histoire du pays tout simplement. Il ne refera surface qu’à la mort de Boumediène et l’arrivée au pouvoir de Chadli Bendjedid, en 1979. Libéré par le nouveau président, Ben Bella s’exilera en Suisse où il créera un parti d’opposition, le MDA. Activant dans la clandestinité jusqu’en 1989, Ben Bella rentre au pays après l’ouverture au multipartisme. Seulement, il sera vite déçu par la modestie des résultats qu’il obtiendra, lui et son parti, aux élections locales puis législatives. Ouvertement pro-baathiste et pro-islamiste, il s’opposera fermement à l’interruption du processus électoral, le 11 janvier 1992, et sera même signataire du fameux contrat de Rome, ce qui le mettra une nouvelle fois en position de rupture avec le pouvoir en Algérie. Mais il sera réhabilité une autre fois, dès l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, le 15 avril 1999. Pour tout dire, Ben Bella était l’une des très rares personnes qui avait l’oreille de l’actuel locataire d’El Mouradia. A signaler enfin que, s’agissant des funérailles de Ahmed Ben Bella, c’est la présidence de la République qui s’en occupera, et elles auront un caractère solennel et officiel.
K. A.