ACTUALITES du Mardi 06 mars 2012
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Surveillance des élections : ça démarre mal ! Les membres de la Commission nationale de surveillance des élections gèlent leurs activités pendant trois jours renouvelables. Ils... |
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Actualité
Surveillance des élections : ça démarre mal !
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Surveillance des élections :
ça démarre mal !
le 06.03.12 | 10h00 3 réactions
La Commission nationale de surveillance des élections (CNSEL) proteste et dénonce un manque de respect à l’égard de ses membres, qui sont des représentants des partis politiques. Ces derniers ont décidé, à la majorité, de geler leur activité pendant trois jours, renouvelables si les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs doléances. «Nous ne revendiquons pas de l’argent, mais nous exigeons un peu de respect envers une commission chargée de suivre toutes les étapes du processus électoral», déclare Mohamed Seddiki, président de la CNSEL. Selon lui, la commission est moins biens lotie que celle des magistrats et ne dispose même pas des moyens les plus élémentaires pour faire son travail. M. Seddiki remet ainsi en cause les déclarations faites en grande pompe par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, lors de l’installation de cette commission.
Ce ministre, rappelons-le, avait insisté «sur les moyens logistiques importants mis à la disposition de la CNSEL». Selon lui, «les membres de la Commission ne seront, certes, pas rémunérés, comme c’était le cas auparavant, mais ils travailleront dans un environnement et dans des conditions très appropriés et l’Etat mettra à leur disposition tous les moyens nécessaires». Mais il n’en est rien, semble-t-il.
Le président de la CNSEL affirme ne pas comprendre ce double langage des pouvoirs publics ni leur désengagement envers une commission où, pour la première fois, l’Etat n’est pas représenté et qui est de surcroît présidée par un parti n’ayant aucune affinité avec le pouvoir. «Pour l’heure, l’Etat ne nous a rien donné ! Nous n’avons ni micro-ordinateur ni internet. On nous a donné un véhicule digne de la ferraille», explique le président de la Commission. D’aucuns estiment que le désintérêt de l’Etat à l’encontre de cette Commission trouve son origine dans le fait qu’il n’est pas représenté en son sein.
Si les membres de la Commission se réjouissent de son indépendance totale, ils déplorent en parallèle le comportement des autorités : «Lorsque la Commission était présidée par une personnalité neutre, elle avait pour appellation : Commission nationale indépendante de surveillance des élections. Aujourd’hui, le pouvoir a supprimé le mot indépendant. Nous sommes aussi forcés de croire que l’Etat favorise la commission des magistrats au détriment de celle des partis politiques», regrette encore Mohamed Seddiki, qui se dit persuadé qu’il s’agit là d’une première commission libre et indépendante.
Sans le dire explicitement, les membres de la CNSEL n’ont également pas apprécié la suppression des indemnités alors que quand l’Etat siégeait dans cette commission, ses membres avaient droit à une rémunération.
«Nous ne pouvons pas enquêter à Tindouf»
Pour prouver l’insuffisance des moyens de la commission, notre interlocuteur cite l’affaire de l’inscription tardive de plus de 30 000 militaires sur les listes électorales à Tindouf : «Nous avons voulu nous rendre à Tindouf pour nous pencher sur cette affaire, mais faute de moyens nous avons décidé, pour le moment, de surseoir à cette initiative. Et si le pouvoir ne s’engage pas à revoir sa stratégie envers la CSNEL, nous seront obligés d’opter pour d’autres formes de protestation.» Et d’ajouter : «En tant que fils de moudjahid, je voue un grand respect à l’armée. Nous ne sommes pas contre les militaires.
Ce sone l’Intérieur et les assurances du Premier ministre ne nous ont pas convaincus.
Les lois sont claires et elles n’ont pas été respectées», lance-t-il. «Cette procédure n’est pas légale pour plusieurs raisons. La wilaya de Tindouf compte 45 000 habitants, cela signifie que le nombre d’électeurs ne doit, en aucun cas, dépasser les 22 000 personnes. Or, du jour au lendemain, cette wilaya se retrouvera avec près de 60 000 électeurs. Ce n’est pas logique», tranche Mohamed Seddiki.
«Tous les moyens sont mis à la disposition de la CNSEL», selon Ould Kablia :
Le ministère de l’Intérieur a réagi, hier, à la décision prise par la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) portant sur le gel de leurs activités. Le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, Mohamed Talbi, persiste et signe : «Tous les moyens logistiques prévus par la loi sont mis à la disposition de la CNSEL.»
Le représentant du ministère s’interroge, dans la foulée, sur les motivations de cette décision. «L’article 187 de la loi relative au régime électoral stipule que la CNSEL bénéficie de l’appui logistique des autorités publiques pour l’accomplissement de ses missions. Les représentants de parti et de candidats ne perçoivent pas d’indemnités», explique-t-il. M. Talbi précise également que la loi relative au régime électoral ne prévoit pas d’indemnités pour les membres de la commission.
«Elle (la loi) recommande un appui logistique qui est aujourd’hui concret et vérifiable au niveau de l’ensemble des 48 wilayas. La mission de cette commission est avant tout la mise en œuvre de ce que prévoit la loi. Elle ne devrait aucunement prendre un caractère revendicatif, car il n’a pas lieu d’être», estime-t-il.
Nabila Amir
t de simples citoyens qui ont le droit de voter, mais nous sommes contre la procédure adoptée. Trouvez-vous normal que certaines listes électorales dans plusieurs wilayas du pays Tindouf, Blida, Jijel… ont été rouvertes pour permettre l’inscription de militaires ?» Selon lui, ces militaires devraient être radiés de la liste électorale où ils résident du moment qu’ils sont inscrits sur une autre liste, dans une autre wilaya, et ce, comme le stipule la loi. «Ces militaires n’ont pas respecté cette démarche. Le communiqué du ministère d
Skikda: Quinze blessés et quatre jeunes interpellés dans des affrontements à Aïn Kechra.
le 06.03.12 | 18h25
Mardi et jusqu’à 18h, les manifestations qui avait éclaté dans la soirée de lundi, se poursuivaient encore à Aïn Kechra, au sud ouest de Skikda.
Ces affrontements ont causé, selon des sources locales, la blessure de quinze personnes, dont huit gendarmes. Les mêmes sources rajoutent que quatre jeunes émeutiers ont été interpellés par les gendarmes.
Des notables de la ville ont tenté et à maintes reprises de calmer l’ardeur des jeunes manifestants sans pour autant parvenir à les en convaincre.
Au sujet des raisons ayant poussé à ces émeutes, on avance que les jeunes manifestants ont tenu à s’insurger contre l’absence d’une sûreté de Daïra dans leur commune.
Une doléance qui a été essentiellement incitée par un crime qui avait été commis dans la région il y à quelques jours seulement. «Plusieurs autres communes de la région ont bénéficié d’un arrondissement de police, sauf Aïn Kechra » témoigne un des habitants de la commune.
Santé : le Snpssp dénonce la « discrimination » du ministère
le 06.03.12 | 14h34
Le premier tour de la grève cyclique enclenchée par les médecins spécialistes prend fin aujourd’hui, mardi. Elle devra reprendre dès le début de la semaine prochaine. Aucun compromis n’est encore trouvé avec la tutelle.
Quelques 83% des médecins spécialistes sont en grève ce mardi 6 mars, a affirmé Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). Les sanctions annoncées par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne semblent ébranler en rien « la détermination » des médecins.
« La grève s’est poursuivie avec la même détermination malgré les intimidations du ministère », a-t-il dit dans une déclaration à El Watan.com. En plus de l’«intimidation», ce syndicaliste parle de «discrimination» à l’égard des médecins spécialistes. Ces derniers subissent, selon lui, « des mesures répressives draconiennes» alors que d’autres mouvements de protestations également jugés « illégaux » ont été traité avec plus de souplesse de la part du ministère. Il cite particulièrement les hospitalo-universitaires qui ont été invité, lors de leur dernier mouvement de protestation, à une réunion et qui ont pu négocier des solutions aux problèmes qu’ils ont soulevés.
«Sans haine et sans colère nous allons appliquer la loi, car la grève des praticiens spécialistes est illégale », a déclaré lundi, au second jour de la grève, le ministre Dr Djamel Ould Abbès, en marge de la cérémonie organisée à l’occasion de la journée mondiale du Rein. « S’il manque un ou deux petits points, personne n’a le droit de prendre les malades en otage », a mis en garde le ministre laissant entendre la satisfaction des revendications de ces médecins.
La principale sanction annoncée par le ministre de la Santé est la retenue sur salaire pour l’ensemble des journées de grève. D’autres mesures seront prises par la suite
Aussi, contrairement aux dernières déclarations du ministre, Dr Yousfi a affirmé que « rien n’a été réglé » concernant les revendications déposées au niveau du ministère.
Les médecins spécialistes ont entamé une grève cyclique de trois jours le dimanche 4 mars. Un moyen pour réclamer la prise en charge de leurs revendications formulées il y a plusieurs mois. Les revendications des médecins spécialistes l’annulation de la différence appliquée à l'impôt sur le revenu entre les praticiens spécialistes de la santé publique et les enseignants en milieu hospitalier, la promulgation de l’arrêté ministériel pour l’organisation de concours d’évolution de carrière et du quota national de logements de fonction et du régime indemnitaire.
Comme prévu la grève devra reprendre les 11, 12 et 13 mars soit la semaine prochaine nous a affirmé Dr Yousfi qui précise que le bureau exécutif du syndicat se réunira pour évaluer ce mouvement et décider de la suite à lui donner.
Mina Adel
Journée mondiale du rein
Sauver des vies par le don
le 06.03.12 | 10h00
Près de 16 000 insuffisants rénaux en hémodialyse sont en attente d’une greffe.
Encourager la transplantation et réduire la charge et l’emprisonnement dans l’hémodialyse des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique sont les principaux messages lancés, hier, par le professeur Haddoum, chef du service de néphrologie de l’hôpital Parnet (Alger) et président de la Société algérienne de néphrologie, lors d’une rencontre avec les malades organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du rein placée sous le thème «Don de rein, don de la vie».
Pour lui, la transplantation est la meilleure thérapeutique qui a désormais atteint un haut niveau d’efficacité tout en étant freinée par le faible nombre de greffons disponibles pour les malades. C’est pourquoi, le Pr Haddoum a lancé un appel pour la sensibilisation sur le don afin de «mettre fin à la politique du tout-dialyse qui reste un véritable gouffre pour le Trésor public».
Cette journée a été une occasion qui a permis particulièrement à des enfants transplantés, accompagnés de leurs parents – leurs donneurs de rein –, de s’exprimer sur leur maladie.
Une trentaine de filles et de garçons, venus des différentes régions du pays, dont certains sont en attente d’une greffe, ont été hier à l’honneur. L’occasion leur a été également offerte pour dire tout le mal enduré par leurs parents et par eux-mêmes pour arriver à ce résultat, malgré le manque des moyens mis à la disposition des médecins. Ils n’ont pas manqué de relever toutes les difficultés rencontrées pour enfin accéder à des soins de haut niveau, à savoir la transplantation qui se fait de manière régulière uniquement dans la capitale, et se débarrasser ainsi définitivement de l’hémodialyse.
Le manque de médicaments nécessaires pour éviter le rejet des greffons était le leitmotiv de tous ceux qui sont passés à la tribune. Des plaintes adressées directement au ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, qui avait effectué le déplacement. Le ministre n’a pas manqué, bien sûr, de s’engager à ramener ces médicaments en moins d’une semaine et de déclarer que la rupture de stock relève du passé. «54 milliards de dinars ont été débloqués par le gouvernement pour assurer l’approvisionnement en médicaments des hôpitaux», a-t-il précisé. Et de signaler que 27 milliards de dinars sont affectés à la PCH et les 27 autres reviennent au ministère de la Santé en cas de situation d’urgence.
M. Ould Abbès a assuré également la mise en place d’un registre national des insuffisants rénaux et l’adoption par le gouvernement du décret portant création de l’agence nationale de biomédecine. Une institution qui permettra de développer la transplantation d’organes en Algérie et d’encourager les prélèvements sur cadavres. Une demande exprimée depuis plusieurs années par les spécialistes, qui estiment qu’il y a lieu de mettre d’abord en place des services spécialisés pour faire les prélèvements d’organes. «Dans le cas de mort cérébrale, il est important d’avoir les moyens de maintenir les organes et de procéder au prélèvement. Ce qui nécessite un vrai système de coordination, une équipe multidisciplinaire.
On peut déjà commencer à faire ces prélèvements sur des malades en réanimation dans les hôpitaux avant de penser aux accidentés de la route», commente un néphrologue, qui insiste sur la prévention de l’insuffisance rénale, en l’occurrence chez les enfants atteints d’uropathie malformative, une des causes principales de l’insuffisance rénale. Laquelle pourrait pourtant être évitée. Pour le président de l’Association des donneurs d’organes, «les donneurs existent, mais où sont les structures pour faire les prélèvements ?», s’est-il interrogé à l’adresse du ministre de la Santé.
Djamila Kourta
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