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La distribution de l’électricité se «reconstruit », selon le P-dg de la holding Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, qui reconnaît que les coupures persisteront. Voire l’assainissement financier attendu de la société demeure pendant. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - A l’occasion d’une rencontre médiatique, jeudi dernier, le premier manager du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa a estimé que les coupures d’alimentation en électricité persisteront. «Il n’existe pas de zéro coupure», dira-t-il, même si les interruptions ne concernent que quelque milliers de foyers en moyenne, sur un nombre total de 6 millions d’abonnés. En précisant que l’offre et les réserves en électricité sont suffisantes et qu’il n’y a pas eu de délestages. Cela même si la puissance appelée ne fait que croître et que des centrales sont en cours d’entretien, voire en difficulté, à l’arrêt pour certaines centrales en partenariat. Certes, M. Boutarfa a reconnu que les difficultés d’alimentation relèvent à 30 % de la responsabilité de Sonelgaz. Néanmoins, 70 % des difficultés sont provoqués par des facteurs exogènes. Et d’évoquer la persistance du problème du foncier qui représente 30 à 35% des contraintes subies. «L’accès au foncier représente le parcours du combattant», selon M. Boutarfa, qui évoque l’absence d’autorisations pour la construction des postes, les obstacles au passage des lignes, des lignes bloquées depuis des années, l’impossibilité de prendre possession immédiate des terrains. «Si l’on ne règle pas le problème de l’accès rapide au foncier, on ira vers de graves difficultés», observe- t-il. Certes, la distribution de l’électricité se reconstruit, sur le moyen terme, en rattrapant les retards, affirme le P-dg de la Sonelgaz. Néanmoins, l’environnement doit suivre, dit-il, afin de permettre à l’entreprise de «matérialiser ses plans de développement». A ce propos, Noureddine Boutarfa a affirmé que les sociétés de distribution de l’électricité ont des plans maturés et des perspectives définies. Toutefois, l’entreprise «ne peut agir sous la contrainte, la pression», dira-t-il. Et d’autant que Sonelgaz, selon M. Boutarfa, manque de capacités de financement propres, pâtit du volume important, tant des dettes que des créances, des pertes pour vol d’électricité et du non-remboursement du précompte TVA… Ainsi, le P-dg de la holding a indiqué que l’assainissement financier attendu de la Sonelgaz n’a pas encore eu lieu, même si l’Etat a «gelé» le découvert bancaire et garantira, via le Trésor public, l’octroi de prêts à des conditions avantageuses et une durée décennale. «L’Etat garantit uniquement le financement des investissements», affirme M. Boutarfa, en attente d’une «solution viable» à définir avec les Finances et soucieux sur la capacité de remboursement à terme. Néanmoins, M. Boutarfa a confirmé la poursuite des investissements projetés (de l’ordre de 30 milliards de dollars à l’horizon 2020 dont 70 % à la charge de la holding), quoique certains projets de partenariat soient susceptibles d’être remis en cause. C. B.
ACQUISITION DES ÉQUIPEMENTS C’est coûteux pour l’entreprise publique Les appels d’offres pour l’acquisition d’équipements sont «source de complication». C’est coûteux pour l’entreprise publique, estime le P-dg du groupe Sonelgaz. Notamment quand l’acceptation des clauses juridiques s’avère problématique. En ce sens, la Société nationale de l’électricité et du gaz opte pour l’importation des équipements pour la réalisation des postes électriques mais compte sur le développement du montage national. C. B.
LA POINTE ÉTÉ EN FORTE AUGMENTATION La climatisation en cause Une puissance maximale appelée (PMA) a été enregistrée le 24 août 2010 à 20h30 et a atteint 7 718 MW en pointe soir, soit une évolution importante de 6 % par rapport à la PMA 2009 (7 280 MW, pointe atteinte le 27 juillet 2009 à 21h45). Cette pointe soir été a été plus importante que la pointe soir hiver, la dépassant en 2009 de près de 5,1 %. A ce jour, la PMA été dépasse une nouvelle fois la PMA hiver en 2009/2010 de plus de 7,% (PMA hiver 7163 MW enregistrée le 10 janvier 2010). Selon la Sonelgaz, la PMA été conditionnera le dimensionnement du parc de production et la définition de la réserve, d’autant que «les conditions climatiques en été ont une influence conséquente sur les capacités des centrales électriques de type turbines à gaz». Autre fait significatif relevé, l’évolution exceptionnelle de la pointe matin en été, beaucoup plus importante qu’elle l’est en hiver, et qui se rapproche davantage de la pointe soir durant la saison estivale. Ceci s’explique par la hausse de la demande en électricité le matin, à cause de la climatisation et qui fait que la demande en plein jour se rapproche de la demande soir dite lumière, phénomène qu’on ne constate pas en hiver. La première contrainte climatique qui a un impact systématique et immédiat sur la demande de l’électricité et sur la gestion du réseau électrique est la température. Les climatiseurs étant fortement répandus dans la majorité des foyers algériens, l’utilisation a induit des pics de consommation exceptionnels (pointe matin atteignant 7 456 MW le 2 août 2010). C. B.
Actualités
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ARCELORMITTAL ANNABA Un complexe dans la tourmente |
Les luttes en sourdine qui ont marqué ces derniers mois la vie syndicale au sein du complexe sidérurgique ArcelorMittal El Hadjar, du fait de malentendus ayant surgi entre les deux composantes du partenaire social (syndicat et comité de participations), ont dégénéré ces derniers jours. La situation devient critique au sein du complexe d’El Hadjar. Suite... |
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CELA C’EST PASSÉ JEUDI MATIN Trois terroristes abattus à Tadmaït |
Bien qu’ils aient par moments réussi à entretenir l’illusion sur leur force de frappe et essayé de marquer les esprits par des actions spectaculaires, tel l’attentat kamikaze commis contre la brigade de gendarmerie d’Aït-Aïssi le 25 juillet dernier, les groupes terroristes disséminés en Kabylie n’en finissent pas de subir des coups. Suite... |
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SIDI-BEL-ABBÈS Un terroriste se rend aux services de sécurité à Oued-Taourira |
Le terroriste Berkane Abdelkader, âgé de 18 ans, résidant dans la localité de Telagh (Sidi-Bel-Abbès), qui est monté, au début du mois d’août en cours, au maquis en compagnie de deux autres jeunes, Kh. M. (20 ans) et K. A. (21 ans), s’est rendu aux services de sécurité au niveau du lieu-dit Aïn-Bentsoltane, dans la localité de Oued Taourira, au sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Suite... |
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La DGSN nous écrit |
Suite à l’information parue dans plusieurs quotidiens nationaux — dont le nôtre — et concernant le braquage d’un bus à Oran, nous avons reçu la mise au point suivante des services de la DGSN. Suite... |
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DROITS DE L’HOMME Pas de visas pour les ONG |
Les ONG œuvrant pour la défense des droits de l’homme demeurent toujours «indésirables» en Algérie. Accusées d’avoir pris position pour le terrorisme durant la décennie noire et ayant accusé l’Etat algérien de «dictature qui condamnait les démocrates», celles-ci se sont vu refuser les visas d’entrer dans notre pays. Suite... |
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AUDITIONS PRÉSIDENTIELLES Barkat présente le bilan d’Ould Abbès |
Installé depuis peu à la tête du département de la solidarité, Barkat n’a pas été exempté de la traditionnelle audition. Il a dû présenter le bilan de 2009 du secteur, période à laquelle officiait Ould Abbès à la tête de ce ministère. Il annonce, à l’occasion, une révision des mécanismes d’aide aux plus démunis. Suite... |
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MERCURIALE Les prix toujours hauts |
Les prix les plus bas sont ceux des légumes les moins consommés durant ce mois. Ainsi, le poivron qui était à 50 DA est entre 40 et 35 DA, et la pomme de terre ne bouge pas, elle est à 35 DA/kilo. Suite... |
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APRÈS LA CANICULE DE CE WEEK-END Demain il fera plus frais |
Les habitants des régions de l’ouest et du centre vivent depuis hier des conditions climatiques particulièrement pénibles, caractérisées par une canicule et des températures qui frôlent les 44 degrés à l’ouest du pays. Une sensible baisse du mercure est cependant prévue à partir de demain dimanche sur ces mêmes régions. Suite... |
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Le maire de Boumerdès convoqué par la justice pour falsification de document |
Le P/APC de Boumerdès, Sarni Mohand, est convoqué les 3 septembre et 6 octobre prochains par le juge d’instruction du tribunal de Bordj-Ménaïel, wilaya de Boumerdès. Le P/APC de l’ex-Rocher-Noir, élu sur la liste du Parti des travailleurs, devra déployer une somme d’efforts pour convaincre le magistrat instructeur que les soupçons qui pèsent sur lui au sujet de deux affaires liées à sa gestion sont infondés. Suite...
Les prix les plus bas sont ceux des légumes les moins consommés durant ce mois. Ainsi, le poivron qui était à 50 DA est entre 40 et 35 DA, et la pomme de terre ne bouge pas, elle est à 35 DA/kilo. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Les prix se maintiennent. La canicule qui va se prolonger cette semaine n’a pas dissuadé les commerçants à revoir leurs tarifs à la hausse. Les prix de certains produits sont exacerbants. La salade verte, à 60 DA il y a quelques jours, est entre 80 et 100 DA/kilo, la courgette est passée de 60 DA à 80 DA/kilo, la tomate est à 40 DA, la carotte à 60 DA et les haricots verts entre 80 et 90 DA. Il faut vraiment faire le tour des marchés pour trouver des prix relativement bas. Cependant, il faut toujours se méfier et contrôler sa marchandise, généralement moins cher rime avec mauvaise qualité. A titre d’exemple, on peut trouver de la courgette et la de la la tomate à 25 DA/kilo mais de mauvaise qualité. Les prix les plus bas concernent les légumes les moins consommés durant ce mois. Ainsi le poivron, qui était à 50 DA est entre 40 et 35 DA, la pomme de terre, quant à elle, ne bouge pas, elle est toujours à 35 DA/kilo, l’oignon est à 25 DA, le citron à 80 DA et le chou vert à 70 DA. Les fruits, également très consommés, ne connaissent aucune baisse. Le melon et la pastèque qui étaient à 25 DA le kilo au début du mois, sont à 60 DA et 35 DA. La chaleur n’a pas du tout influencé les vendeurs. Le raisin est à 130 DA le kilo, la figue à 100 DA, les poires à 80 DA et les pêches à 70 DA/kilos. En outre, les prix des viandes et des poissons sont toujours excessifs. Le poulet vidé est à 400 DA/kilo, les abats entre 220 et 280 DA/kilo. Ce vendredi, il y avait du monde dans les boucheries. Celles de viande fraîche ou congelée. Les gens n’achètent pas de grandes quantités. De même pour le poisson : la sardine est à 250 DA/kilo, la crevette royale est à 1 800 et l’ordinaire est à 1 200 DA, alors que la semaine dernière elle était à 1 000 DA/kilo. La viande est à 950 DA/kilo, et aucune trace de la viande indienne. «Indienne ! Ça va pas ! Je n’en vends jamais !» s’indigne un commerçant. Dans une petite boutique sise à Belcourt, les gens se bousculent. Il y fait chaud et l’endroit n’est pas éclairé, les congélateurs sont à l’arrêt. «On m’a coupé l’électricité ce matin à 9h, mais il n’y a aucun problème puisque la viande est fraîche, elle est arrivée ce matin. Je ne l’ai pas encore mise au frigo, il n’y a aucun risque», indique l’un des trois marchands. Les clients qui ont entendu notre conversation ne semblaient pas inquiets et faisaient leurs achats normalement. I. B.
LE PANIER DE LA MÉNAGÈRE
Pomme de terre 1 kilo 35 - 40 DA Ail 1 kilo 480 DA Tomate fraîche 40 DA Oignons 25 DA Laitue 100 DA Poivron 35 DA Piment 60 DA Crevettes 1 200 - 1 800 DA Sardine 250 DA Pois chiches 120 DA Viande bovine Foie 950 DA Côtes 900 DA Viande hachée 900 DA Poulet vidé 390 - 430 DA Pièces de poulet 400 DA Escalope de dinde 1 kilo 700 DA Figue 100 DA Carottes 1 kilo 70 DA Raisin 130 DA Viande ovine Gigot 1 kilo 950 DA Filet 900 DA Viande congelée 600 DA Pêche 140 DA Melon 60 DA Poire 50 DA Pomme 150 DA Dattes 1 kilo 400 DA Pastèque 1 kilo 35 DA
Culture
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LA JOCONDE Léonard de Vinci peignait... à la main |
D'où vient le sfumato, l'effet pictural, qui rend le visage de Mona Lisa (La Joconde) si mystérieux ? Classique, cette question semble avoir trouvé une réponse plausible. Selon les scientifiques du laboratoire du Centre de recherche et de restauration des musées de France et de l'European Synchrotron Radiation Facility, cités par The Telegraph, le peintre italien Léonard de Vinci aurait utilisé ses... doigts pour appliquer les quarante couches de vernis. Suite... |
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FESTIVAL GRAND RAMDAM Allaoua et chaâbi à Paris |
Le Grand Ramdam fera grand bruit aujourd’hui (samedi 28 août 2010) dans le Parc de la Villette et à la Cité de la Musique, à Paris. Ce festival est placé sous le signe du Maghreb. La fin des vacances approche, mais les festivals n'ont pas encore tiré leur révérence en France. Suite... |
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ACTUCULT |
Librairie Socrate News (28, rue Khelifa-Boualem, Alger) *Aujourd’hui à 22h, hommage à l’écrivain Amar Belahcen, par le Dr Amin Zaoui. Suite... | |
Sports
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CAN-2012 (ÉLIMINATOIRES) Les 22 Marocains retenus pour la Centrafrique |
Vingt-deux joueurs marocains dont 14 professionnels ont été retenus dans la sélection qui va affronter la République centrafricaine, le 4 septembre à Rabat, pour le compte de la 1re journée (groupe D) des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2012), a annoncé jeudi la Fédération royale marocaine de football. Suite... |
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MC ALGER Fin du stage de Tunis |
Depuis lundi dernier en Tunisie, à Hammam Bourguiba précisément, les Mouloudéens d’Alger poursuivent leur stage précompétitif qui prendra fin aujourd’hui. Suite... |
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FUTSAL Sidi-Aïch rythme son Ramadan |
Pour meubler un tant soit peu les nuits fades de ce mois de Ramadan à Sidi-Aïch, le chargé communal des sports, sous l’égide de la DJS, l’ex-libéro de charme du doyen des clubs kabyles, la SSSA, Boualem Oukaci, a pris l’agréable initiative d’organiser un tournoi de football en salle de vétérans avec la participation d’une dizaine d’équipes de la région . Suite... |
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EUROPA LEAGUE (BARRAGE RETOUR) Liverpool s'est fait peur mais passe |
Liverpool, dans la souffrance, s'est qualifié pour la phase de poule de l'Europa League après sa victoire à Trabzonspor (2-1), tout comme la Juventus, ainsi que le PSV Eindhoven et le Sporting Portugal, qui ont renversé des situations compromises. En Turquie, les Reds se sont évité de justesse la psychose des prolongations et un éventuel désastre qui eut été synonyme de crise pour Gerrard et les siens. Suite... | |
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Il faut un nom qui fasse peur ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Pour donner l’exemple et mettre fin aux rumeurs malveillantes, Ould Abbès a mangé de la viande indienne. Ould Abbès va bien.
La viande indienne, un peu moins !
Ah ! Enfin ! Depuis le temps que nous attendions tous avec une impatience impatiente sa création et sa mise en fonction officielle. C’est fait ! L’instrument gouvernemental de lutte contre la corruption est né ! En même temps, et même si je suis vachement content de cette naissance, je remarque un truc curieux. Cet organisme est présenté dans les dépêches avec, à chaque fois, un nom différent. Un coup, on nous dit qu’il s’agit d’un Office central de répression de la corruption. Un autre coup, on nous explique qu’il s’agit d’un commissariat chargé de traquer la corruption. D’autres fois encore, on le nomme «Comité national». Et il m’a semblé avoir aussi lu «Instance de lutte contre la corruption». Attention ! Je dirais même plus, attention ! Là, ce n’est plus pareil. La corruption, elle est maligne, la bougresse. On ne peut pas lui faire peur et l’obliger à reculer avec n’importe quel intitulé. Faut se décider et choisir, les mecs ! Imagine le gros fou rire de la corruption si tu montes à son assaut juste muni d’une gentille instance ou d’un pacifique comité ? Autant faire la guerre aux trafiquants avec des pistolets à eau en période de grosse pénurie… d’eau. Non ! Faut rester sérieux. Même le mot «Office» ne me «remplit pas les yeux», n’arrive pas à me convaincre. Moi, Office, ça me fait tout de suite penser à l’OFLA, aux Souk-El-Fellah et autres Galeries. Autant dire des trucs entièrement dédiés à la bouffe, à la grande bouffe. Et lutter contre la corruption avec un machin qui évoque la bouffe, c’est pas franchement gagné ! Encore une fois, le sort de la lutte contre la corruption en Algérie dépend tout entier de l’intitulé de l’organe censé mener cette lutte. Fallait pas se précipiter avant d’avoir tranché cette question précisément. Je trouve d’ailleurs que nos responsables n’ont pas assez sollicité les linguistes et les psychologues qui auraient pu, chacun dans sa spécialité, éclairer la question et permettre de choisir le bon intitulé. Parce qu’après, une fois le nom de l’instance trouvé et surtout bien trouvé, la corruption, on n’en parlera plus. Elle aura été totalement éradiquée. Comme le terrorisme ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. | | |