ALGÉRIE-MAROC Les Américains poussent-ils au dégel ?
Par Mohamed Benchicou Mardi, à la surprise générale, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a révélé l'existence du projet d'études d'un gazoduc algéro-marocain pour approvisionner le royaume à partir de Hassi Rmel. Ainsi donc, l'Algérie envisage de vendre du gaz au Maroc, en dépit de la guerre froide que se livrent les deux pays en raison du conflit au Sahara occidental. Suite...
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Actualités : CNCD ORAN «La marche non autorisée»
Même si cette fois encore, les rapports entre l’administration et les membres de la CNCD Oran n’ont pas vraiment évolué dans un cadre purement administratif et officiel, la différence cette fois-ci, c’est la rencontre qui a eu lieu hier entre les représentants de la Coordination d’Oran et le DRAG qui leur signifia le refus quant à la demande d’autorisation pour la marche du 5 mars 2011 déposée le mardi 1er mars. L’argument de refus de l’administration s’appuie sur le non-respect de la réglementation relative au délai de dépôt de la demande. Les représentants des membres de la CNCD Oran, que nous avons rencontrés après leur entrevue avec le DRAG, nous diront : «Nous avons fait rappeler à notre interlocuteur que notre démarche fait suite à la levée de l’état d’urgence et aux déclarations du ministre de l’Intérieur quant au délai de trois jours pour le dépôt de la demande en question. En réaction à nos propos, il nous dira que les propos du ministre ont été déformés par la presse et qu’il n’a jamais été question d’un délai de trois jours s’agissant des marches mais bien de huit jours.» Auparavant, des membres de la CNCD Oran ont tenu un point de presse au niveau du siège de la LADH, afin d’informer l’opinion publique sur le rapport toujours ambigu qu’«entretient l’administration avec les citoyens», dira l’un des intervenants. Après avoir essuyé un refus et une hésitation de la part des huissiers de justice contactés afin qu’ils se chargent de la procédure de dépôt de la demande de l’organisation d’une marche pour le 5 mars, adressée aux services concernés de la wilaya d’Oran. «Environ une dizaine d’huissiers contactés ont refusé dès lors qu’il s’agissait d’une marche. Nous étions obligés d’aller nous-mêmes, au risque de ne pas être reçus, comme ce fut le cas pour le rassemblement du 12 février», diront les membres de la CNCD Oran. C’est ainsi que des représentants de la coordination se sont rendus au siège de la wilaya d’Oran mardi dernier, seul et unique jour de réception des associations, et ont procédé au dépôt de la demande d’autorisation. Les intervenants ont, lors de ce point de presse, tenu à raconter, disent-ils «Une fois de plus, les péripéties rencontrées durant le dépôt de la demande d’autorisation». «Une fois dans le bureau indiqué, la personne qui nous a reçus, a jeté un coup d’œil à notre demande et de suite. Là, une réaction de scepticisme est apparue. Elle nous demande de patienter le temps de contacter son supérieur. Puis, une autre personne est venue nous demander s’il s’agit bien d’une marche. Nous confirmons. On nous précisera que le responsable n’est pas là et qu’il nous fallait reprendre le dossier de la demande et revenir l’après-midi. Nous avons refusé catégoriquement de reprendre le dossier.» Malgré l’insistance de leur interlocuteur à reprendre leur demande, les membres de la CNCD Oran n’ont pas cédé, convaincus, disent-ils, qu’il s’agissait probablement d’une autre ruse afin de ne pas réceptionner la demande. «Nous n’allons pas à chaque fois trouver des solutions pour déposer nos demandes, juste parce que l’administration ne veut pas faire son travail ou assumer ses refus. Ils n’ont qu’à nous répondre comme c’est le cas de toute administration qui fonctionne normalement et légalement.» Les animateurs du point de presse avaient fait savoir qu’hier aux environs de 10 h, juste avant l’arrivée des journalistes, ils ont reçu un coup de fil de tierces personnes les informant que le wali souhaitait les rencontrer pour parler de la demande d’autorisation. Des méthodes informelles, dira l’un des intervenants, qui affirme ne pas comprendre ce type d’agissements venant d’une telle autorité «Ils appellent au respect des lois !? Qu’ils commencent par les respecter eux-mêmes. Au lieu de recourir à des intermédiaires, qu’ils nous parlent de manière officielle. Même le refus que nous avons essuyé de la part du DRAG ne nous a pas été certifié par écrit.» Pour conclure, les intervenants diront que la marche est maintenue et aura pour point de départ la place du 1er-Novembre pour se rendre jusqu’au siège de la wilaya d’Oran. Amel B.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a été particulièrement prolixe, hier, à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire de printemps. Levée de l’état d’urgence, interdiction des marches à Alger, prisons secrètes, subversion, dissolution de l’Assemblée… sont autant de sujets abordés par Daho Ould-Kablia. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Daho Ould-Kablia n’a pu échapper aux nombreux journalistes chargés de couvrir, hier, l’ouverture de la session parlementaire. Le ministre de l’Intérieur a tenté, une nouvelle fois, d’expliquer que les marches à Alger n’étaient «pas interdites» mais plutôt «non autorisées». «La levée de l’état d’urgence n’aura aucune incidence sur les marches car elles sont régies par loi 91/19 (loi relative aux réunions et manifestations publiques, ndlr). Dans tous les pays du monde, y compris les pays démocratiques, les réunions sont régies par des lois. En France, on ne peut pas manifester si on n’obtient pas une autorisation. La marche n’est pas autorisée à Alger car il y a des impératifs de sécurité qui font que la marche crée du désordre et que nous ne sommes pas en mesure d’empêcher ce désordre et des désordres marginaux ou collatéraux importants que sont les manifestations du terrorisme», a-t-il insisté sans réellement convaincre. Interrogé à propos de ses récentes déclarations sur les prisons secrètes, Ould-Kablia tiendra à apporter les rectificatifs suivants : «Je n’ai jamais parlé de lieux de détention secrets, moi-même j’ignore s’il y a des lieux de détention secrets. Je ne peux pas en parler. J’ai dit que la loi sur l’état d’urgence donnait la faculté au ministre de l’Intérieur de placer des personnes suspectes en internement administratif. Cette disposition est levée en même temps que l’état d’urgence. Maintenant ce sera à la justice de trancher sur l’internement, à titre administratif, d’une personne dont les activités seraient suspectes, dangereuses pour l’Etat. Nous passons par les voies de droit.» Jeudi dernier, sur les ondes de la Chaîne III, le ministre avait pourtant fait la déclaration suivante : «On a souvent reproché aux services de renseignements, particulièrement militaires, de détenir des personnes pendant des périodes indéterminées à l’insu de toute autorité ou à l’insu de leurs familles et de leurs avocats. Actuellement, le fait que ces personnes soient placées en état de surveillance sous l’égide d’une autorité judiciaire leur offre les garanties de faire appel, communiquer avec leurs avocats et recevoir des visites.» Fait étonnant, le ministre de l’Intérieur a reconnu son incapacité à donner une définition claire et précise de la «subversion», menace que l’Armée nationale populaire est chargée de combattre dans le cadre de ses nouvelles attributions. «La définition de la subversion? Je ne suis pas philosophe. Allez demander à ceux qui ont rédigé cette loi. Voyez avec le ministre de la Justice, pas moi», dira-t-il, gêné. Par contre, Daho Ould-Kablia s’est montré catégorique pour ce qui est de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale. Selon lui, il est inutile de demander «la dissolution d’une institution dont le mandat arrive à terme dans un an». T. H.
DAHO OULD-KABLIA : «Vers le redéploiement des gardes communaux» Le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir rencontré des représentants du corps des gardes communaux. «Nous avons enregistré leurs doléances et des solutions seront apportées en concertation avec eux sur leur devenir. Il faut que ce devenir soit à la hauteur des sacrifices qu’ils ont consentis et des possibilités qu’ils peuvent offrir pour servir leur pays. La situation sécuritaire s’étant améliorée, il n’est plus nécessaire de mobiliser un aussi grand nombre de personnes dans ce contexte. La possibilité de leur redéploiement ou de leur réinsertion selon le cas.» Daho Ould-Kablia a tenu à rendre hommage aux membres de ce corps qui étaient «engagés à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme». T. H.
AHMED OUYAHIA Une année de silence Le Premier ministre a refusé de s’exprimer avec la presse lors de la double cérémonie officielle d’ouverture de la session de printemps du Parlement. A l’Assemblée puis au Conseil de la nation, toutes les tentatives des journalistes pour décrocher une seule parole d’Ahmed Ouyahia se sont avérées vaines. Mis à part sa mystérieuse boutade à propos de la différence entre «les haricots et les lentilles», lâchée lors de la clôture de la session d’automne, Ouyahia ne s’est pas exprimé publiquement depuis le mois de mars 2010. C’était à l’occasion de la tenue du Conseil national du Rassemblement national démocratique. Le Premier ministre célèbre donc une année de silence. T. H.
DJAMEL OULD ABBبS «Le monde du médicament est opaque» Le ministre de la Santé a qualifié «d’opaque» le secteur du médicament. «Vous savez que le monde du médicament est opaque. Les pharmaciens eux-mêmes se plaignent de l’opacité. Moi je veux de la transparence. Le prix du médicament est de X, lorsqu’il est importé il devient à X+2. Le X2 reste là-bas (à l’étranger). Je veux une facturation selon les prix de référence internationaux. On connaît les prix des médicaments, on contrôle la facturation», a indiqué Djamel Ould-Abbès en marge de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de printemps. Il cite en exemple un «importateur» qui a appliqué cette technique de «surfacturation». «Un importateur a présenté une gamme de produits. Nous avons vu les prix et l’avons rappelé. Immédiatement après, il a baissé les prix. Donc c’était surfacturé. J’ai le dossier. Je ne le cite pas par décence, car ce n’est pas mon rôle. Il y a des gens très honnêtes. Mais la pratique de la surfacturation existe. Mais il y a des vachers, des beggaras. Ils importent pendant deux ans, prennent des milliards puis disparaissent dans la nature. » Interrogé sur le cas de Sanofi Aventis, le ministre de la Santé s’est contenté de préciser que ce laboratoire est actuellement en cours d’investissement en Algérie. «Les laboratoires sont tenus d’investir dans les deux ans. Je ne parle pas de Sanofi car ils ont investi à Sidi Abdallah. Sanofi Aventis investit». T. H.
Périscoop
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HUMEUR Dans la presse, à chaud |
Par Tarik Aït-Menguellet Les greffiers ne sont plus en grève, ils ont fait une trêve, les malades du cœur qui avaient besoin d'une transplantation sont soulagés (les greffiers, ce sont bien ceux qui font des greffes, non ? Faudra que je vérifie). Suite...
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L’entorse de Ziari |
Le président de l’Assemblée populaire nationale s’est réuni, lundi dernier, avec les chefs des groupes parlementaires de l'Alliance présidentielle et celui du groupe des indépendants. Suite...
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Le veto du wali |
Des élus de l’Assemblée populaire de la wilaya de Chlef ont récemment tenté de mettre en place une commission d’enquête pour mener des investigations sur la gestion de certains directeurs de l’exécutif de la wilaya. Suite...
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L’indice |
Restés longtemps dans l’attente d’un agrément, des responsables d’associations ont été invités récemment à «réactualiser» leurs dossiers auprès des services de la Sûreté nationale. Suite...
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Sports
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CAN-2011 U20 Le Ghana n'est pas candidat |
Le Ghana n'est pas candidat à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans en cas de défection de la Libye, a indiqué la Fédération ghanéenne de football (GFA). Suite...
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VOILE La base sportive maritime de Jijel réceptionnée en juin |
La Fédération algérienne de voile (FAV) réceptionnera en juin prochain le projet d'une base sportive maritime s'étalant sur une superficie de 200 m2 à Jijel, dans le cadre de son programme quinquennal pour le développement de la discipline, a révélé le président de la FAV, Ryad Labane. Suite...
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GYMNASTIQUE CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE L’élite à Bab-Ezzouar |
Les épreuves du championnat national par agrès (sol, arçon, anneaux, barres parallèles, barre fixe) en gymnastique artistique masculine «catégories junior et senior» auront lieu ce vendredi 4 mars, à partir de 15h, au centre fédéral de Bab- Ezzouar (Alger). Suite...
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Dame Coupe est de retour ce week-end pour faire un autre tri, aussi bien chez les messieurs que chez les dames, à l’occasion des 8es de finale. A la lecture des affiches, force est de constater que certaines d’entre elles, que ce soit chez les hommes que chez les femmes s’annoncent intéressantes à suivre. Messieurs : que de chocs entre «élitistes» ! Sur les huit rencontres programmées, cinq verront des pensionnaires de la division une s’affronter entre eux. Les trois derniers élitistes semblent favorisés par le tirage au sort puisqu’ils en découdront avec des locataires de l’antichambre. La réalité du terrain pourrait toutefois réserver des surprises. La salle d’Aïn-Taya abritera trois duels des clubs du premier palier. Dans la matinée de ce vendredi, le Mouloudia d’Oran, qui évolue en dehors de ses bases, tentera de déjouer l’Olympic d’El- Oued. Dans l’après-midi, les chocs entre Aïn-Touta et Saïda d’un côté et le Groupement des pétroliers face à Baraki, de l’autre, se présentent captivants. Parmi les autres confrontations attendues, il y aura celles mettant aux prises Rouiba, le gros bras de la D2, à Sétif, mais également Barika à Boufarik. Les autres sept de la D1, en l’occurrence Skikda, El-Biar et Bordj-Bou-Arréridj, devront se méfier de leurs adversaires respectifs que seront Chelghoum-Laïd, M’sila et Boumerdès. O. K.
Dames : El-Biar - Arzew, la belle explication Chez les dames, la programmation a donné lieu à quatre affiches entre sociétaires de l’élite dont deux s’annoncent palpitantes et pleines de suspense. Les salles de Chettia et de Djemila focaliseront l’attention des puristes puisqu’elles abriteront des duels entre équipes du premier palier, à savoir JS Azellaguen-OJS Constantine et HBC El-Biar- HBCF Arzew. Les observateurs s’attendent à ce que la hiérarchie soit bousculée. Par contre, le RIJA, le GSP, Hawa de Saïda, Laghouat et Gdyel auront comme vis-à-vis des équipes des divisions inférieures qui évolueront, il est vrai, sans complexe mais qui auront du mal à créer l’exploit. O. K.
START
Messieurs
Vendredi 4 mars 2011 A Aïn-Taya (10h30) : MC Oran - O El-Oued (15h) : ES Aïn-Touta - MC Saïda (17h) : GS Pétroliers - CRB Baraki A Bouira (10h30 ) : CR Bordj-Bou-Arréridj - RC Boumerdès A Bouira (15h) : O M’sila - HBC El-Biar A Aïn-Bessem (15h) : WO Rouiba - TR Sétif A Bordj-Bou-Arréridj (15h) : AB Barika - GS Boufarik A Constantine (salle Daksi) (15 h) : C Chelghoum-Laïd - JSE Skikda
Dames Vendredi 4 mars 2011 A Bordj-Bou-Arréridj (9h30) : CR Didouche- Mourad Constantine - RIJA Alger (11h) : NRF Biskra - GS Pétroliers A Alger, salle des Eucalyptus (10h30) : AS Aïn-Tédelès - NRF Constantine
Samedi 5 mars 2011 A Mascara Opow (10h30) : IRF Oran - HHB Saïda A Sétif, salle Djemila (11h30) : JS Azellaguen - OJS Constantine A Chlef, salle Chettia (11h30) : HBC El-Biar - HBCF Arzew A Aïn-Bessem (10h30) : Aïn-Smara (Constantine) - EHB Laghouat A Aïn-Defla (10h30) : CS Mouloud-Mammeri - HBC
Sports : FOOTBALL COUPE D'ALGةRIE (1/16es DE FINALE) Derby à Oran, deux affiches et des inédits
Les 1/16es de finale de la Coupe d'Algérie de football offriront ce week-end un plateau royal, avec au menu le derby de l'Oranie entre le MC Oran et l'ASM Oran, alors que deux rencontres opposeront les pensionnaires de la Ligue 1, à savoir, ASO Chlef-CABB Arréridj et JSM Béjaïa- USM Blida. Le MC Oran, auteur d'un parcours presque parfait en Ligue 1 qui lui a valu la place de dauphin, mettra entre parenthèses le championnat pour se consacrer à la Coupe, et son prochain adversaire n'est autre que son voisin l'ASMO. Le stade Ahmed- Zabana va certainement drainer une grande foule à l'occasion de cette affiche, qui s'annonce d'ores et déjà indécise et équilibrée entre deux équipes qui se connaissent bien. Même si le MCO a les faveurs des pronostics, l'ASM Oran, qui joue les premiers rôles en Ligue 2, compte bien déjouer tous les pronostics et s'offrir son «ennemi juré». A l'occasion de ce tour de l'épreuve populaire, au moins deux formations de l'élite vont quitter la compétition, dans la mesure où deux matches opposeront des équipes de la Ligue 1. Le leader du championnat, l'ASO Chlef, qui va bénéficier du retour de ses internationaux après la campagne du CHAN, accueillera une équipe du CABB Arréridj qui pense plutôt à s'extirper de la zone des relégables. Le CABBA, finaliste malheureux lors de l'édition de 2009, sera certainement mis à rude épreuve devant une formation de l'ASO complètement revigorée avec l'arrivée à la barre technique de Meziane Ighil et qui veut aller le plus loin possible dans cette épreuve, dont la dernière consécration des Chélifiens remonte à 2005. A Béjaïa, le stade de l'Unité maghrébine sera le théâtre d'une belle affiche entre la JSMB et l'USMB, deux équipes qui luttent pour des objectifs diamétralement opposés en championnat. Certes, les Béjaouis partent favoris car ayant l'avantage du terrain et du public, mais les Blidéens comptent jouer leur va-tout jusqu'au bout, d'autant qu'ils ont déjà réussi à damer le pion à leur adversaire du jour en 2007 (1/8e de finale par 2-0). L'ES Sétif, tenant du titre, devra se méfier d'une formation du NAH Hussein-Dey, demi-finaliste en 2007, qui va se déplacer à Sétif avec la ferme intention de créer la surprise. Les Sétifiens, qui ne jurent que par la qualification, pourront être confrontés à une farouche résistance de la part des jeunes du NAHD, qui vont disputer leur match de la saison. La seule confrontation entre équipes de la Ligue 2 opposera, au stade du 1er- Novembre de Batna, le CAB au Paradou AC dans une rencontre qui s'annonce a priori équilibrée. L'USM Harrach, qui est en train de forcer l'admiration en championnat, accueillera la formation du NRB Réghaïa (interrégions), dans un «petit» derby algérois qui devra revenir aux poulains de Boualem Charef. Le MC Alger, qui n'arrive plus à gagner en championnat, aura peut-être une belle opportunité de mettre fin à cette période de disette, en se rendant à Ouargla pour défier la modeste formation du MC Mekhadma. Une qualification pour les 1/8es de finale pourrait être salutaire pour les Algérois, à la veille du voyage en Zimbabwe pour donner la réplique au Dynamos, en Ligue des champions d'Afrique. Ainsi, après l'élimination de l'AS Khroub, l'USM Alger, l'USM Annaba et le WA Tlemcen, aux 1/32es de finale de la Coupe d'Algérie, la Ligue 1 pourrait voir au moins deux de ses pensionnaires quitter l'épreuve, si ce n’est plus, les surprises étant la principale caractéristique de cette compétition.
ASMO-MCO Retrouvailles à Zabana Le derby, qui devra opposer demain au stade Ahmed- Zabana d'Oran le MCO à l'ASMO pour le compte des 16es de finale de la coupe d'Algérie de football, s'annonce passionnant entre deux formations qui se connaissent parfaitement. Ces retrouvailles qui alimentent les discussions depuis belle lurette, à Oran, draineront sans doute une grande foule de férus de la balle ronde. Cette rencontre, qui représente une fête footballistique pour les uns, est perçue comme une grande explication entre voisins pour les autres. La bande à Chérif El- Ouazzani, revigorée par le récent succès en championnat face au Mouloudia de Saïda et une seconde place au classement général du championnat professionnel de première division, compte étoffer ce bon parcours par une qualification pour le prochain tour de la coupe. Toutefois, cette mission ne sera pas de tout repos face à une équipe asémiste décidée à faire bonne figure devant un adversaire de taille, en dépit du fait que l'objectif principal reste la course à l'accession. Un objectif que les poulains de Stéphane Durin veulent enjoliver par un succès face au Mouloudia qui leur donnerait plus de tonus dans leur conquête à une place parmi l'élite. Le MCO, qui abordera ce match avec un effectif au grand complet, tentera de défendre son prestige et confirmer sa bonne santé. Les deux clubs se sont rencontrés en Dame Coupe en 1978 et 2005 et, à chaque fois, les Rouge et Blanc s'étaient imposés. «Un match de coupe a ses propres caractéristiques. Nous ferons en sorte de continuer sur notre dynamique de victoires et d’enchaîner avec un autre bon résultat. Ce ne sera pas facile, mais je crois que nous avons les moyens d'y parvenir », a estimé la nouvelle recrue du MCO, Mohamed Tahar. Côté asémiste, ce derby représente un bon test où les Vert et Blanc n'auront rien à perdre. Pour apaiser les tensions, les présidents des deux clubs oranais insistent sur le fair-play et le beau spectacle. Un message qui semble avoir des échos favorables 48 heures avant la grande explication, une ambiance particulière s'est installée dans la capitale de l'ouest du pays, afin de renouer avec les fameux «classico» d'antan que les supporters des deux camps veulent réussir en affûtant leur arsenal de fête.
Pour qui sourira le 6e derby en coupe ? Ce derby pourrait faire rappeler les joutes passées, dans l’épreuve populaire, entre les deux clubs voisins. Quatre des cinq précédents derbies sont revenus à l’avantage des Mouloudéens dont deux après prolongations (saisons 1978-98 et 99). C’était du temps où les Rouges emmenés par Lakhdar Belloumi ont eu de la peine pour se qualifier face aux coéquipiers de Redouane Guemri et du coach Nedjm-Eddine Belayachi. En 2004-2005, l’ASMO s’inclinera (2-0) face à son voisin, lequel se fera éjecter de la course par l’USM Annaba en 1/4 de finale. Les Asémistes ont attendu la saison 2005- 2006 pour prendre leur revanche, emmenés par d’ex-Mouloudéens qui avaient renforcé les rangs des Verts, à l’instar de Omar Belatoui et Meziane Mourad sous la direction technique de Boualem Charef. C. K.
START Vendredi 4 mars 2011 (15h) A Aïn-Beïda : USM Aïn-Beïda - US Biskra A Saïda : MC Saïda - USM Bel Abbès A Mostaganem : ES Mostaganem - JS Kabylie A Tlemcen Frères-Zerga : CRB Hennaya - ES Berrouaghia A Oran Zabana : ASM Oran - MC Oran A Mascara : ARB Ghriss - N. Tadamoun Souf A Batna : CA Batna - PAC Hydra A El Eulma (huis clos) : MCE Eulma - RC Arba A Mohammadia 1er-Novembre : USM Harrach- NARB Réghaïa A Béjaïa : MO Béjaïa - US Tébessa A El-Oued : IRB Robbah - CR Belouizdad A Merouana : AB Merouana -US Chaouia A Chlef Boumezrag (18h) : ASO Chlef - CABB Arréridj A Sétif 8-Mai-45 (18h) : ES Sétif - NA Hussein Dey Samedi 5 mars 2011 (15h) A Ouargla : MC Mekhadma -MC Alger A Béjaïa : JSM Béjaïa-USM Blida.
Culture
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22e FESPACO Voyage à Alger bien parti pour l’Etalon d’or de Yennenga |
L’accent mis sur les personnages «simples» du peuple, une femme et ses jeunes enfants, dans le long métrage de fiction algérien en compétition officielle au Fespaco,Voyage à Alger, peut lui rapporter l’Etalon d’or de Yennenga, a estimé l’invité d’honneur de cette 22e édition, M. Elikia M’bokolo, lundi en marge de la projection du film. Suite...
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SALLE COSMOS Journées du film francophone |
L’ambassade de Suisse à Alger organise les journées du film francophone 2011 du 18 au 23 mars à la salle Cosmos (Oref), à Alger, en partenariat avec les ambassades du Cameroun, du Canada, de France, du Maroc, de la République tchèque, de la Roumanie, de la Suisse et de la Tunisie ainsi que de la Délégation Wallonie-Bruxelles. Suite...
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Actucult |
BIBLIOTHÈQUE URBAINE DE LA COMMUNE DE TIPASA *Jusqu’au 4 mars : Exposition de peinture (30 tableaux) de l’artiste Abdelmadjid Fendjel. Suite...
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Nous, pas dictature ! Non ! Nous, juste un peu énervés ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Kadhafi vient de prononcer son 3e discours. Ça y est ! Le compte est bon !
Dégage !
Quelle est la limite entre un régime dictatorial et un pouvoir autoritaire ? Ça pourrait faire un bon sujet de philo au bac. A la seule condition bien sûr qu’avant juin, Benbouzid soit appelé à occuper un autre ministère 15 autres années successives. Nous n’y sommes pas encore, et il nous faut donc répondre tout seuls, comme des grands à cette question. Eh oui ! Qu’est-ce qui nous permet de dire que Ben Ali est moins autoritaire que Moubarak ou que Kadhafi est plus dictateur que les deux précités réunis ? Y a-t-il des normes universellement admises ? Une sorte d’échelle Richter de l’autoritarisme et de la dictature ? Question encore plus pointue : qu’est-ce qui autorise à décréter qu’avant les indices «autoritaire» et «dictateur » existerait sur cette échelle un palier, celui de «républicain énervé», certains n’hésitant pas ces dernières heures à y classer allégrement Abdekka pour mieux nous le vendre comme supportable ? En matière de poids et de mesures, je sais qu’existe une institution officielle, elle-même affiliée à des organismes internationaux dotés d’instruments d’étalonnage universellement admis et respectés. Les kilos et les grammes étant pesés de la même manière à Bamako ou à Brisbane, si l’on excepte bien évidemment l’exception britannique. Mais dans le domaine de l’autoritarisme et de la dictature, qui décide, qui décrète et qui étalonne ? Moi, ce que j’en dis, c’est par rapport à ceux qui tentent de m’expliquer vaillamment que si les Algériennes et les Algériens ne sortent pas encore en masse manifester leur rage et dénoncer leur mal-vie, c’est parce que Boutef’ n’a pas encore atteint les paliers critiques de l’autocrate ou du dictateur, et qu’il en est encore au stade du républicain énervé. A mon avis, il faut rendre hommage à ces vendeurs-là. Il n’est jamais facile d’écouler une marchandise pareille. Ça relève de la prouesse. Pour une raison toute simple, c’est que devant le républicain énervé, juste devant, à quelques mètres à peine des murailles du Palais, en haie d’honneur, en herses permanentes sont plantées depuis des semaines des rangées de policiers. Des milliers d’hommes en bleu partageant avec le châtelain une caractéristique. Eux aussi sont très énervés. Très très énervés. Mais jusque-là, pas de quoi faire mouiller de gros navires de la Navy au large de nos côtes. Non, pas de quoi ! Car nous ne sommes ni sous régime autoritaire ni sous dictature. Mais juste sous la demichape de plomb allégé d’un système passablement énervé. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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