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L’Algérie est-elle en mesure de
promouvoir la production du médicament générique ? Pour les professionnels, il
est impossible de le faire puisque l’actuelle politique bloque les producteurs
nationaux. Des promesses ont été faites par les différents ministres de la
Santé, pourtant, aucune mesure concrète n’a encore vu le jour. Irane
Belkhedim - Alger (Le Soir) - Pourtant, la production du médicament générique
est un enjeu capital. Sa promotion est impérative. C’est l’unique moyen qui
peut pallier, d’une manière définitive, la pénurie de médicaments. Le
médicament générique doit répondre aux mêmes critères de qualité, d'efficacité
et de sécurité que le médicament original ou princeps, souligne le professeur
Abid Larbi, chef du service chirurgie viscérale à l’hôpital de Bologhine. «Le
principal avantage du générique est bien sûr son coût, en moyenne de 30 %
inférieur à celui de l'original. Les trois critères qui le définissent sont :
même composition chimique, nom différent et moins cher». Le professeur note que
les médicaments génériques devraient exister en quantités suffisantes dans les
établissements hospitaliers, privés ou publics. «D’une manière générale, les
hôpitaux et les CHU en particulier utilisent les nouvelles molécules,
médicaments très innovants et par conséquent très chers. Les économies
réalisées sur les uns devraient permettre d'acheter et donc, de fournir les autres
aux patients». En Algérie, les hôpitaux s'approvisionnent auprès de la
Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), ce qui devrait faciliter la
généralisation du générique. La pénurie fréquente des médicaments non
injectables dans nos hôpitaux, précise-t-il, fait que le patient doit
s'acquitter de la note de médicaments, même lorsqu'il est hospitalisé. «Il
achète ainsi chez le pharmacien privé tout ce qui manque à l'hôpital. La part
du générique dans la consommation médicamenteuse, même à l'hôpital, fait intervenir
le médecin, le pharmacien et le patient mais également le médicament lui-même».
Tous ont un rôle à assumer. Pour le professeur Abid, le médecin ignore souvent
le nom des molécules (il n'est pas ou peu enseigné pendant les études
médicales). «Si le médecin connaît plusieurs centaines de médicaments, le
changement des noms et de marques peut être déstabilisant». Aussi, les
pharmaciens s’abstiennent- ils d’inciter à la consommation du générique (tant
chez les médecins que chez les pharmaciens). L’hostilité traditionnelle d'une
partie de l'industrie pharmaceutique, y est également pour quelque chose,
affirme-t-il. Quand aux patients, généralement, les plus instruits ou les
porteurs de maladies chroniques, ils se montrent réticents à l'égard du
générique. «Mauvaise qualité, produit au rabais». Dernier point, le médicament.
«Certains sont trop dispendieux à produire ou représentent un trop faible
marché pour intéresser les fabricants de produits génériques ».
Cette loi qui bloque tout Opérateurs et
professionnels estiment que la réglementation en vigueur bloque tout.
«Plusieurs déclarations officielles ont été faites à ce sujet mais aucune
action concrète n’a encore vu le jour. Une politique ne peut réussir si elle
n’est pas suivie de décisions !», estime M. Messaoud Belambri, le président du
Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo). Evoquer la situation du
médicament générique en Algérie, dit-il, c’est d’abord voir les moyens mis en
place et tout ce qui reste à faire. Pour le syndicat, le principal problème
auquel font face les opérateurs reste la loi de 1998. «A l’époque, l’Algérie ne
produisait pas de médicament générique. Aujourd’hui, la situation a changé, ce
qui implique la modification de la loi. Il est impossible de continuer dans de
telles conditions !», a affirmé M. Messaoud Belambri. Les questions de la marge
bénéficiaire et du prix posent problème. En mai 2008, le gouvernement a
introduit quelques modifications concernant les marges bénéficiaires
applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des
médicaments à usage de la médecine humaine. De ce fait, la marge bénéficiaire
des produits qui coûtent plus de 600 DA a été fixée à 17 %. L’ancienne loi
autorisait une marge de 20 % pour les médicaments dont le prix dépasse 150 DA.
Ce qui n’arrange guère les choses puisque, pour les opérateurs concernés, la
loi met le médicament originel et le générique sur la même fourchette de prix !
«C’est contre la politique du générique. De cette manière, l’on encourage la vente
du médicament le plus cher. La marge bénéficiaire appliquée au princeps et au
générique est la même. Du coup, la réaction immédiate de l’opérateur est de
vendre le produit le plus cher !», précise le président du Snapo. En 2003, le
syndicat a élaboré un rapport sur la question et l’a transmis à toutes les
institutions compétentes. Deux points ont été développés et des solutions de
sortie de crise proposées. «Malheureusement, il est resté lettre morte depuis
avril 2008 et nous n’en savons rien !», indique le syndicaliste. Un rapport
détaillé a également été adressé au président de la République et des demandes
d’audience ont été envoyées aux ministères de la Santé, du Commerce et du
Travail et de la Sécurité sociale. Point de réponse ? «Tous les Etats qui ont
opté pour la promotion du médicament générique ont été obligés de revoir leur
réglementation. C’est impératif. Ce que nous revendiquons est une démarche
logique qui a été déjà mise en pratique ailleurs. Sans l’appui de la loi, l’on
ne peut pas avancer», conclut M. Messaoud Belambri. Revaloriser la marge
bénéficiaire et le prix, appuyer le principe du différentiel fixe ou accorder
un forfait sur la boîte du médicament sont parmi les propositions que suggère
le Snapo. I. B.
Le SNPSP et le SNPSSP ont
exprimé, hier, leur surprise et leur indignation, en réaction aux déclarations
faites dimanche dernier par le ministre de la Santé. Pour les syndicalistes,
les propos de Barkat sont «diffamatoires» et en totale contradiction avec les
discussions entamées lors de la série de réunions de conciliation tenues suite
à leur mouvement de protestation. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les
docteurs Yousfi et Merabet, respectivement présidents du SNPSSP et du SNPSP,
ont tenu, hier, une conférence de presse pour apporter des précisions
concernant les propos, qu’ils ont jugés diffamatoires, tenus par le ministre en
réponse aux questions des journalistes. Pour les syndicalistes, le ministre n’a
fait ni plus ni moins qu’adopter la ligne de conduite du Premier ministre qui,
juste avant lui, avait fustigé les syndicats. Perplexes, outrés, les présidents
du SNPSP et du SNPSSP ont rappelé que des réunions de conciliation se sont
pourtant tenues avec la tutelle, en présence des représentants du ministère du
Travail et de la Fonction publique. «Nous sommes étonnés par ce changement de
ton et cette virulence. Le ministre a évoqué des contre-vérités. Contre toute
attente, il a déclaré notre mouvement de grève illégal. Pourtant, mercredi
dernier, nous avons été reçus à la Présidence», a déclaré le docteur Yousfi,
précisant, en outre, que le dialogue avait été ouvert avec la tutelle et que
les revendications de la corporation, en grève depuis plusieurs mois, étaient
légitimes. Les syndicalistes, parlant de véritable cafouillage de la part des
responsables, s’interrogeront sur les motivations du ministre de la Santé qui,
précisent-ils, se contredit dans ses différentes déclarations. «Nous essayons
de sortir d’une crise, nous avons fait des concessions en abandonnant les
rassemblements, et d’autres parties poussent au pourrissement par des
déclarations insultantes et inadmissibles », s’est indigné le docteur Yousfi.
Selon le docteur Merabet, le ministre, à travers sa dernière sortie, s’est
joint à un «tir groupé» visant les syndicats et destiné surtout à monter
l’opinion publique contre les praticiens. «Le ministre a déclaré que notre
grève était illégale. Pourtant, nous avons respecté les dispositions de la loi
90-02 concernant le préavis de grève, comme nous avons eu par la suite
plusieurs réunions de conciliation. Alors pourquoi parler d’illégalité ?»,
s’est interrogé le docteur Yousfi. Et ce dernier soulignera le fait que les
deux syndicats n’ont jamais reçu de notification concernant la décision de
justice déclarant la grève illégale. Les praticiens ont également assuré que
contrairement aux affirmations du ministre, ils assuraient parfaitement le
service minimum, «pour ne pas pénaliser les malades», ont-ils précisé. «Le
ministre nous accuse d’avoir une activité complémentaire. Pourtant, il sait
très bien que nous avons dénoncé cela depuis l’année 1998», a-t-il tenu à
rappeler. Les syndicalistes préciseront, par ailleurs, qu’ils poursuivront leur
mouvement de protestation tout en respectant les décisions prises en début de
semaine, à savoir la suspension de leur série de rassemblements. F.-Z.
B.
Devant les proportions alarmantes
qu’ont prises les accidents de la route, il est temps, selon le commandant des
Scouts musulmans algériens, Noureddine Benbraham, d’introduire la question de
la prévention routière dans les programmes scolaires. Mehdi Mehenni -
Alger (Le Soir) - Un séminaire sur le thème «la pédagogie au service de la
prévention routière», a été organisé, hier, par les Scouts musulmans algériens,
en collaboration avec l’Ecole supérieure des enseignants de Bouzaréah. Lors de
cette rencontre qui a vu la participation de représentants de la Gendarmerie
nationale et de la Sûreté nationale, ainsi que l’Office national de prévention
contre les accidents de la route, un atelier de travail sur «la pédagogie au
service de la prévention routière» a été mis en place pour la formation des
étudiants (futurs enseignants). Ainsi, les différentes parties qui ont pris
part à cette rencontre devront arrêter un avant-projet pour le soumettre,
aujourd’hui, au ministère de l’Education nationale, et ce, dans le but
d’introduire un module de prévention routière dans le programme scolaire des
écoliers. Le but de cette initiative, selon le commandant des Scouts algériens,
Noureddine Benbraham, est d’inculquer aux générations futures une culture du
respect du code de la route. «L’Algérie compte, aujourd’hui, huit millions
d’écoliers qui seront dans dix ans des adultes responsables. Si on leur
inculque dès aujourd’hui une culture de la prévention routière, nous pourrons
éviter, dans l’avenir, ce genre de situation périlleuse», a-t-il indiqué. Pour
sa part, le directeur de l’Office national de prévention contre les accidents
de la route, Abdeslam Hariri, a tenu à préciser qu’avec les 7 706 morts, 7 000
blessés et 3 000 handicapés qu’ont fait les accidents de la route en Algérie
durant l’année 2009, seule la contribution de tout le monde peut venir à bout
de ce fléau. D’autant plus, a-t-il souligné, que la répression et le
durcissement du code de la route ne suffisent pas à eux seuls à faire face à ce
phénomène qui prend quotidiennement des vies humaines. «Devant cette situation
dramatique, notre objectif demeure, aujourd’hui, de sortir avec des
propositions et la mise en place d’une stratégie nationale de prévention pour
soutenir les efforts consentis dans ce sens par l’Etat», a-t-il
ajouté. M. M.
Sports
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FOOTBALL COUPE
D’ALGÉRIE (8es DE FINALE) Derby au
5-Juillet |
USMA-MCA sera l’affiche de ces
huitièmes de finale de la coupe d’Algérie nouvelle version (Nedjma Cup au lieu
de la coupe Dr Maouche) programmée un jour de semaine. Une affiche qui ne fait
plus vibrer les foules comme par le passé. USMA-MCA est un match comme tant
d’autres du championnat national. Seules les circonstances changent. Ces deux
formations ne concourront pas, cet après-midi, pour le titre national,
challenge dans lequel les Mouloudéens sont leaders alors que les Unionistes se
morfondent dans le ventre mou du classement, mais pour une toute autre épreuve,
la coupe en l’occurrence. Suite...
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EN
MATCH AVANCÉ, CR BELOUIZDAD 0- JS KABYLIE 1 Aoudia sort le
tenant |
Alger - stade du 20- Août-55,
temps beau, terrain en bon état, affluence nombreuse, arbitrage de M. Amalou
secondé par M.M Benarous et Azrine. But : Aoudia (29’) JSK. Averts : Belkalem (28’) JSK. CRB : Ousserir, Alex,
Boukedjane, Mammeri , Bendahmane, Lahmer, Berradja, Younès puis Bey (59’), Slimani, Aoued, Boushaba
puis Gherbi(70’).
Entr.: Henkouche. JSK : Hadjaoui, Meftah, Oussalah, Belkalem, Coulibaly, Chérif
El-Ouazzani, Maroci, Hamiti, Echergui puis Berriche (90’), Tedjar, Aoudia puis
Nessakh (85’).
Entr : Geiger. Suite...
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ÉCOSSE
(INSURANCE CUP) Bougherra manquera la
finale |
L'international algérien des
Glasgow Rangers, Madjid Bougherra, qui souffre d'une petite déchirure à la
cuisse manquera la finale de Insurance Cup contre St-Mirren prévue le week-end
prochain, rapporte la BBC. «Bougherra a passé un scanner, qui a révélé une
petite déchirure à la cuisse. Il sera absent probablement trois semaines», a
déclaré l'entraîneur adjoint des Rangers, Ally McCoist, à la BBC sport.
Suite...
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MONDIAL
2010 Capello pessimiste pour
Beckham |
Le milieu de l'Angleterre David
Beckham, victime d'une rupture du tendon d'Achille dimanche avec l'AC Milan, ne
pourra, selon toute vraisemblance, être remis à temps pour le Mondial-2010, a annoncé hier son
sélectionneur Fabio Capello. «Il faut attendre les résultats de la radio, mais
il semble qu'il soit forfait pour la Coupe du monde», a regretté Capello dans
un communiqué. Suite...
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INTER
MILAN Balotelli
écarté |
Le jeune attaquant de l'Inter
Mario Balotelli, qui n'est pas blessé, n'a pas été convoqué par l'entraîneur de
l'Inter, Jose Mourinho, pour affronter Chelsea à Londres en 8es de finale
retour de la Ligue des champions, ont annoncé hier les médias italiens. Le club
milanais n'avait pas confirmé cette mise à l'écart très inattendue hier en
milieu d'après-midi. Suite...
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HANDISPORT Journées
portes ouvertes à
Aïn-Benian |
La Fédération algérienne
handisport (FAH) a organisé à l'Institut supérieur des sciences et des
technologies du sport (ISTS) Abdellah- Fadhel de Aïn-Benian (Alger), des
journées portes ouvertes sur le handisport, dans le cadre des activités tracées
par l'instance fédérale à l'occasion de la célébration de la Journée nationale
des handicapés. Suite...
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JEUX
OLYMPIQUES Vol à Tokyo d'une médaille datant des jeux de
1896 |
Une médaille datant des premiers
Jeux olympiques de 1896 en Grèce, exposée au Musée du sport à Tokyo, a été
dérobée, a indiqué une agence d'information sportive japonaise. La médaille, forgée
en argent et qui avait récompensé l'Allemand Hermann Weingartner pour sa
première place à la barre fixe, avait été offerte par sa famille au gymnaste
japonais Yukio Endo pour le récompenser de ses trois médailles d'or remportées
lors des JO d'été de 1964 à Tokyo. Suite...
Sports |
Toujours à la recherche de la
meilleure formule pour satisfaire ses clients, Nedjma propose la formule Star
Hala avec des avantages encore plus attrayants. Star Hala offre désormais d’une
façon permanente à ses clients 100 % de bonus sur rechargement dès que celui-ci
unique ou cumulé, totalise 500 DA. En effet, à partir du 15 mars 2010
les clients de la Star Hala bénéficieront d’un avantage supplémentaire et
recevront un bonus de 500 DA de crédit valable vers tous les réseaux et pour
tous les types de communications, dès qu’ils totalisent un rechargement de 500
DA. A noter que le rechargement, unique ou cumulé de 500 DA, doit être effectué
entre le 15 du mois en cours et le 15 du mois suivant. Par conséquent, le bonus
sur rechargement de 500 DA attribué expire le 15 de chaque mois. Avec cette
nouvelle formule, les clients Star Hala bénéficieront de manière permanente des
meilleurs avantages de communication sur le marché.
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