Le président de la Fédération égyptienne
de football (FEFB), Samir Zaher, se dirige vers l’annulation de son point de
presse dénommé pompeusement «conférence de presse mondiale» pour dénoncer les
soi-disant agressions de supporteurs algériens à l’encontre des Egyptiens après
le match d’appui du 18 novembre dernier, à Khartoum, entre son pays et le nôtre
pour le compte des éliminatoires du Mondial 2010. Suite...
Sports : APRÈS
L’AVOIR ANNONCÉE DEPUIS LONGTEMPS Samir Zaher annule sa
conférence
«mondiale»
Le président de la Fédération égyptienne
de football (FEFB), Samir Zaher, se dirige vers l’annulation de son point de
presse dénommé pompeusement «conférence de presse mondiale» pour dénoncer les
soi-disant agressions de supporteurs algériens à l’encontre des Egyptiens après
le match d’appui du 18 novembre dernier, à Khartoum, entre son pays et le nôtre
pour le compte des éliminatoires du Mondial 2010. A la lecture du
quotidien égyptien El Goumhouria daté d’hier, il en ressort que le très
contesté patron de l’instance footballistique égyptienne a l’intention de
revenir sur sa décision d’ameuter la presse internationale pour crier lors de
ce rendez-vous qu’il devait organiser aux frais du contribuable égyptien, déjà
bien «laminé» par les vicissitudes quotidiennes et qui n’en a cure de cette
«mascarade médiatique». Selon cet organe de presse, l’annulation de cette
opération de charme envers les médias internationaux obéit à «une raison
d’Etat» puisque la campagne médiatique anti-algérienne s’est estompée pour
laisser place à une tentative de certains cercles étatiques égyptiens
d’assainir les relations entre les deux pays. Ayant claironné, sur tous les
toits, vouloir organiser sa sortie médiatique, Zaher s’est rendu compte,
finalement, qu’il prêche tout seul dans le désert en se basant sur un dossier
plein d’inepties qui a fait de son auteur la risée de certains membres
d’instances internationales et même de son pays. D’ailleurs, l’annonce de
l’annulation de ce point de presse devait se faire, hier lors… d’une autre conférence
de presse où il comptait répondre aux multiples accusations sur sa gestion de la FEF. Mais à en croire
d’autres sources, il semble que Zaher est contraint d’annuler son «idée» après
avoir compris que son organisation temporelle n’est plus d’actualité et qu’elle
ne sera suivie que par la presse égyptienne. O.
K.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/27/article.php?sid=93269&cid=5
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Sports : RABAH
SAÂDANE : «Il ne faudrait pas s’attendre aux miracles en
Angola»
Le sélectionneur national
Rabah Saâdane a affirmé que la
Coupe d'Afrique des nations CAN-2010 en Angola (10-31 janvier)
est venue «au mauvais moment», pour une équipe nationale «très fatiguée» après
les qualifications pour la CAN
et le Mondial 2010. «Cette compétition arrive au mauvais moment pour
l'équipe. Nous sortons fatigués des éliminatoires, chose qui me pousse à dire
que le peuple ne devra pas s'attendre à des miracles dans ce tournoi. Mais nous
tâcherons de gérer match par match avec l'objectif d'aller le plus loin
possible», a déclaré Rabah Saâdane, juste avant le départ des joueurs locaux de
l'équipe nationale pour la
France, où elle doit effectuer un stage préparatoire dans la
région de Castellet à Toulon. Le reste de l'équipe rejoindra le camp de base
des Verts, au fur et à mesure, à partir d’aujourd’hui. Le sélectionneur a avoué
toutefois que si cela ne tenait qu'à lui, il ne prendrait pas part à la Coupe d'Afrique.
«Personnellement, je suis fatigué et saturé après une campagne qualificative
longue et éprouvante. J'aurais aimé ne pas y être en Angola, mais je suis
obligé d'assumer entièrement mes responsabilités à l'occasion de ce tournoi qui
s'annonce très difficile. » Le premier responsable du staff technique national
a mis en relief les difficultés qu'il pourrait rencontrer pour une préparation
adéquate de ce tournoi. «Il est difficile sur le plan méthodologique du travail
de dégager une équipe solide et compétitive, surtout que cet événement
continental intervient au milieu de la saison, et de garder la même dynamique
affichée par l'équipe notamment lors du dernier tour des éliminatoires »,
a-t-il prévenu. Revenant sur le stage préparatoire de Toulon, Rabah Saâdane a
indiqué que ce regroupement sera scindé en deux phases. «La première phase sera
consacrée à l'évaluation de l'état de santé et la condition physique de chaque
joueur, dans l'objectif d'arrêter la liste définitive des sélectionnés pour la CAN le 30 décembre prochain.
Dans la deuxième, prévue à partir du 1er janvier jusqu'au jour du départ pour
l'Angola, on entrera dans le vif du sujet avec le début de la préparation
effective de la compétition, notamment notre premier match face au Malawi.»
Concernant la blessure dont souffre le défenseur Antar Yahia (Vfl
Bochum/Allemagne), qui pourrait déclarer forfait pour la CAN, Rabah Saâdane ne veut
rien anticiper sur ce sujet. «Une fois parmi nous en France, Antar Yahia sera
examiné par le médecin de l'EN pour déterminer l'évolution de la blessure
contractée lors du match face à l'Egypte à Khartoum. La condition physique du
joueur sera aussi déterminante quant à sa participation à la CAN. Une chose est sûre,
on en sera un peu plus d'ici le 30 décembre», a t-il précisé. Rabah Saâdane est
revenu également sur la décision prise récemment par la Fédération algérienne
de football (FAF) d'autoriser quatre joueurs évoluant en Angleterre et en
Ecosse (Bougherra, Yebda, Belhadj, Bouazza), de jouer avec leurs clubs
respectifs jusqu'au 30 décembre. «J'ai décidé en concertation avec la FAF de laisser ces joueurs à
la disposition de leurs clubs jusqu'au 30 décembre, pour garder notamment de
bonnes relations avec leurs employeurs, mais aussi pour leur permettre d'avoir
plus de matches dans les
jambes.»
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/27/article.php?sid=93272&cid=5
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Actualités : GESTION
DE LA GRIPPE A/H1N1 Les
incohérences de
Barkat
Le ministre de la Santé a déclaré, jeudi, aux
membres de la commission de la santé de l’APN, que l’Algérie avait reçu, la
veille, un nouveau lot de vaccins contre la grippe A/H1N1 fourni par
GlaxoSmithKline. Une situation plutôt étonnante puisque le contrat entre les
deux parties stipule que les livraisons doivent être suspendues tant que les
autorités algériennes n’ont pas délivré d’autorisation de mise sur le
marché. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’Algérie a-t-elle ou non
délivré d’autorisation réglementaire pour la mise sur le marché du vaccin
contre la grippe A/H1N1 ? La question mérite d’être posée. Jeudi, lors de son
passage devant les membres de la commission permanente de la santé de
l’Assemblée populaire nationale, Saïd Barkat, a annoncé que l’Algérie avait
reçu une nouvelle quantité de doses. «Nous avons réceptionné hier (mercredi)
631 000 doses de vaccin contre la grippe porcine, ce qui fait que nous
disposons actuellement de 1 310 000 doses», avait alors indiqué le ministre de la Santé devant les
parlementaires. Pourtant, aucun nouveau lot de vaccin n’aurait dû être livré
par GlaxoSmithKline puisque – théoriquement — les autorités sanitaires
algériennes n’ont toujours pas délivré d’autorisation réglementaire de mise sur
le marché. Une disposition consignée noir sur blanc dans le contrat négocié par
le ministère de la Santé
et cosigné par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) et le laboratoire
pharmaceutique GSK. En effet, l’article 4.2 précise que l’IPA dispose d’un
délai de 7 jours pour notifier à GSK la confirmation de l’octroi d’une
autorisation temporaire de mise sur le marché. Auquel cas, l’obligation de
GlaxoSmithKline de «fournir le vaccin pandémique à l’IPA sera suspendue durant
un nombre de jours égal au nombre de jours écoulés entre la date de
notification et la date d’octroi de l’autorisation réglementaire. Dès la
délivrance de l’autorisation réglementaire, GSK doit amender et notifier à
l’IPA le nouveau programme prévu de la livraison et modifier le calendrier (art
4.2 b)». Il est utile de préciser que dans ce cas de figure, les mesures
contractuelles qui lient les deux parties sont très strictes. «En attendant la
délivrance de l’autorisation réglementaire, GSK peut réaffecter le volume de
vaccin pandémique fabriqué préalablement à l’octroi de l’autorisation à
d’autres clients.» A terme, le risque pour l’Algérie étant de ne pas recevoir
la totalité de sa commande et de la voir distribuée à d’autres pays. D’où
l’introduction de la clause suivante : «Pour éviter tout doute, l’IPA est tenu
d’acquérir le volume de vaccin pandémique de GSK, nonobstant le retard de
livraison et conformément aux dispositions du présent paragraphe (b)». Les
retards enregistrés dans la délivrance de l’autorisation de mise sur le marché
entraînant l’arrêt des livraisons, les risques que pourraient entraîner le
stockage des doses de vaccins et les frais inhérents à une telle opération
seront à la charge exclusive de l’Institut Pasteur d’Algérie. L’IPA doit
demander à GSK «de prendre en charge le stockage des vaccins pandémiques au
niveau de toute installation de stockage que GSK estime appropriée dans
l’attente de l’octroi de l’autorisation réglementaire. Un tel stockage sera aux
seuls risques de l’IPA, et GSK ne doit pas être tenue responsable ou tenu
envers l’IPA de toute perte ou endommagement du vaccin pandémique au cours de
cette période de stockage (…). L’IPA doit payer à GSK les frais et dépenses
engagés par GSK et ses filiales dans le cadre d’un tel stockage, dans les
trente jours suivant la réception de la facture de GSK ou ses filiales pour ces
frais et dépenses, émis de temps à autres (4.2.c)». On comprendra que
l’application de ces clauses ne fera qu’alourdir la facture de 73 millions
d’euros que doit payer l’Etat pour protéger les Algériens contre la grippe
A/H1N1. Tout ceci bien sûr sans aucune garantie du laboratoire pharmaceutique
GlaxoSmithKline. Actuellement, il est impossible de savoir si les autorités
sanitaires ont délivré ou non une autorisation de mise sur le marché à GSK tant
la gestion de ce dossier inextricable se déroule dans une opacité totale.
Théoriquement, la délivrance de ce document saurait avoir lieu du moment que
les trois laboratoires chargés du contrôle du vaccin n’auront pas confirmé son
innocuité. Et en déclarant, jeudi, à l’APN, que les laboratoires algériens
(l’Institut Pasteur d’Algérie, le Laboratoire de toxicologie d’Alger et le
Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques) assument une
responsabilité «absolue» dans le processus de contrôle, Saïd Barkat ne fait que
dégager la responsabilité de son département dans la gestion de ce dossier.
Pourtant, les incohérences dans ses déclarations prouvent le contraire. Selon
les explications présentées aux députés par le ministre de la Santé, la batterie
d’analyses entreprises par les trois laboratoires nécessite «une période
inévitable qui dure entre 14 à 21 jours et passe par plusieurs opérations ».
Une affirmation qui va à contresens des déclarations précédentes de ce même
ministre qui avait annoncé que la campagne de vaccination débuterait 48 heures
après la réception du premier lot. Ce dernier ayant été livré le 7 décembre, la
vaccination aurait dû être lancée vers le 10 décembre. A ce moment précis, il
n’était pas question de contrôles et d’analyses a posteriori qui pourraient
s’étaler sur «21 jours». La délivrance par l’Institut Pasteur d’Algérie de la
mise sur le marché du vaccin fourni par GSK ne devait être qu’une simple
formalité. Mais la mort des cobayes lors des tests effectués au niveau de l’IPA
sur le premier lot de vaccins a vraisemblance faussé les prévisions du
département de Saïd Barkat qui, rappelons-le, a négocié seul le contrat avec le
laboratoire britannique. T.
H.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/27/article.php?sid=93235&cid=2
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