Alors que la répression en Chine contre les Tibétains ne cesse de se durcir (au moins135 morts et 1000 blessés en 2 semaines), le Président de la République a annoncé qu'il n'excluait pas une mesure de boycottage de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Une éventualité reprise en choeur par Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme et Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports. Nicolas Sarkozy a également appelé "au sens de la responsabilité des dirigeants chinois".

Cette prise de position française va à l'encontre des déclarations de la plupart des chefs d'Etat mondiaux, pour l'instant opposés au boycott des JO, même partiel.

Les athlètes veulent protester
Du côté des sportifs, on envisage de s'exprimer, mais pas de boycotter : "Nous, on ne peut pas vraiment agir, c'est une décision politique. Il y a des années de travail, le boycott ça peut détruire une carrière", explique le nageur Alain Bernard. Certains proposent donc de porter un ruban vert lors des épreuves en signe de protestation, tel le perchiste Romain Mesnil. Autre option : ne pas assister à la cérémonie d'ouverture. C'est en tout cas ce que préconisent Yohann Diniz, champion d'Europe de marche, et Leslie Djhone, champion du monde du relais 4x400 m.