109-/--ACTUALITES Du Dimanche 19 Avril 2015
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الأحد 29 جمادى الآخرة 1436 ه
Dimanche 19 Avril 2015
الأحد 19 أفريل 2015 م
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Dimanche 19
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Calogero – « Un jour au mauvais endroit » Victoires de la Musique 2015
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CAFFOUILLAGE AU SOMMET À PROPOS DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE «La révision de la Constitution aura lieu et, selon tous les indices, dans les prochains jours.» L'affirmation est du secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Abdelkader Bensalah. Cet homme, président du Sénat, a pour réputation de ne jamais rien Suite... |
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CAFFOUILLAGE AU SOMMET À
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L'info en continu
La ruée vers l'or Eldorado ouvert aux quatre vents et aux bandes de trafiquants d’or, le Grand-Sud n’est plus seulement propriété des... |
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Trafic d’un genre nouveau dans le grand sud algérien : La ruée vers l’or
le 19.04.15 | 10h00
Eldorado ouvert aux quatre vents et aux bandes de trafiquants d’or, le Grand-Sud n’est plus seulement propriété des sociétés minières et multinationales des métaux précieux. Dans la capitale du Hoggar, edhab, l’or, fait tourner les têtes et réveiller les vieux démons des chasseurs- cueilleurs de métaux précieux.
Tamanrasset. Samedi 28 mars. Une ruée vers l’or qui ne dit pas tout à fait son nom. Dans la capitale du Hoggar, edhab, l’or, fait tourner les têtes et réveiller les vieux démons des chasseurs- cueilleurs (de métaux précieux). Rumeurs diffuses valant leur pesant... d’or et récits invraisemblables de découvertes prodigieuses meublent les palabres et fantasmes locaux.
Des grains d’or ramassés à tout bout de champ en proche périphérie de Tam : à Outoul, Tit, Adryan, jusqu’à ces filons présumés en (quasi) surface que les chercheurs déterrent au loin vers le nord, Moulay Sidi Lahcen, où au sud sur la route de Tinzaouatine ou In Guezzam : à Tirek, In Ouzal, à Tiberkatine, à Tiririne-Hanane. Eldorado ouvert aux quatre vents et aux bandes de trafiquants d’or, organisées et multiraciales (algériens, ghanéens, nigériens, tchadiens, soudanais…), le Grand Sud n’est plus seulement propriété des sociétés minières et multinationales des métaux précieux.
Il est 9 heures. Alors que le village de Tagroumbaith, 15 km au sud, pestait devant le ksar de la wilaya contre les eaux usées de la ville de Tam qui s’y déversent et empoisonnent sa population, à quelques mètres de là, devant le tribunal de Tam, les 4x4 de la gendarmerie livrent au parquet leur cargaison de chercheurs d’or surpris, détecteurs de métaux en main, à creuser des tranchées à la recherche du filon rêvé. Ils risquent de deux à cinq ans de prison.
Des arrestations et prises de ce genre se sont multipliées ces derniers mois, œuvre de l’armée et de la gendarmerie et se poursuivent. Tel ce coup de filet spectaculaire effectué ce mardi 31 mars à la frontière nigérienne : 54 personnes de diverses nationalités arrêtées et 26 détecteurs récupérés par un détachement de l’ANP.
Le nouvel Eldorado
Le sujet met résolument mal à l’aise les autorités sécuritaires et l’omerta étant presque de mise. Au groupement de la gendarmerie de Tam, on hésite à évoquer le sujet. «Seul le commandant du groupement, en déplacement à In Guezzam, est habilité de vous en parler», s’excuse un capitaine.
Dans les couloirs de la section de recherche, une dizaine de trafiquants d’or, menottes aux poignets, attendent leur tour pour passer à table. «Mais où avez-vous trouvé une usine d’or (mines d’Amessemessa, ndlr) déposer son bilan ?» s’interroge cet officier de la police dont la devise des singes, ‘‘rien vu, rien entendu et rien dit’’ faite sienne est synonyme de vie sauve. La ‘‘faillite’’ provoquée des mines d’Amessemessa-Tirek répond justement au désir de «ceux qui, grâce à l’or de Tamanrasset, on bâti des châteaux et construit leur fortune». Pour l’officier, le trafic d’or dans la région n’est pas qu’une affaire de jeunes désœuvrés. «C’est une grosse maffia.
Tout comme le trafic d’armes et de cocaïne. Une affaires de gros bonnets auxquels il ne faudrait surtout pas se frotter au risque de se retrouver découpé en pièces, jeté au fond d’une poubelle, ou largué dans le Sahara pour servir de nourrir aux corbeaux». Moussa Tita* se présente comme un «nouveau venu» dans le milieu des trafiquants d’or. «Croyez-moi, même des maâlmine, des patrons, ont changé d’activité (…) parce que ça rapporte gros.»
Certains auraient, selon lui, monté carrément leurs propres équipes, dotées de véhicules tout-terrain, des moyens et appareils de détection à plus de 70 millions l’unité. «Alors que dire des jeunes, des chômeurs (…) qui somnolent sur un trésor. Et j’en ai vus qui ont acheté devant moi leur Toyota grâce à l’argent de l’or.» Tita dit avoir accompagné des «cousins» à lui dans quelques-unes des équipées exploratoires dans le Sahara. Equipées souvent longues, éprouvantes et à haut cœfficient de risque. «La bouteille d’eau est échangée contre des grains d’or».
Le néo-chercheur d’or parle de bandes hyper organisées, armées, ayant une connaissance solide du terrain, des pistes et voies de passage des militaires et GGF et surtout jalouses de défendre leur territoire . «Quand vous dites à un ingénieur des mines qu’il y a de l’or (de l’oued) à Takalous, il vous dira : c’est où ça ?», preuve de leur méconnaissance du potentiel existant.
Takalous et les cartes au trésor
A 450 millions (de centimes) le kilo d’or au prix local, l’or extrait frauduleusement est revendu au Niger, et atteint parfois les 600 millions/kg. «Cet or là, moi je n’en ai pas vu la couleur», commente ce bijoutier à Tam, qui met tout sur le dos de ces «filières africaines» qui commercialisent leurs détecteurs de métaux made in China et vendent même des cartes minières du Grand sud, des cartes au trésor cédées à des prix astronomiques : 30 et 70 millions de centimes.
Une ruée vers l’or ? Naceri Ali, le directeur de l’énergie (et des mines) préfère tempérer les ardeurs. Le haut cadre parle lui d’un «phénomène maîtrisé», qui n’est plus aux «proportions d’il y a quelques mois», dit-il. Les services de sécurité ont, selon lui, pu contenir le phénomène qui touchait surtout les gisements frontaliers avec le Niger. Le DEM se montre sceptique quant à la réalité des découvertes. «On a entendu, comme vous, ces rumeurs, mais cela me paraît invraisemblable.
Des roches contenant un, voire même deux kilogrammes d’or, franchement ça me paraît trop gros pour être vrai.» La meilleure teneur d’or découverte jusque-là ne dépasse pas les 18 g/tonne. Notamment dans les gisements aurifères de Tirek ou de Tiririne-Hanane. Il en veut aussi pour preuve le fait que les gendarmes qui font régulièrement des arrestations saisissent les détecteurs de métaux, mais «jamais ils n’ont trouvé cet or dont tout le monde parle». Un bilan de la gendarmerie de Tam datant de décembre dernier faisait état de la récupération de 500 grammes d’or au cours de leurs opérations. Tout de même loin des lingots supposés.
«Si l’or pouvait être cueilli comme ça en plein air, je pense que les ouvriers de la sonarem seraient aujourd’hui tous milliardaires», fait mine de plaisanter le DEM. Ingénieurs des mines, du haut de leurs vingt ans d’expérience, Barmaki Abdelkader et Baîra Mohamed réitèrent le même scepticisme. «Si je me fie à ma conviction profonde, à mes connaissances scientifiques, dit-le premier, je vous répondrais que des quantités comme celles rapportées par la rumeur ne peuvent tout bonnement pas exister.»
La Sonarem (entreprise nationale d’exploitation des mines d’or), avec ses 700 employés, son expertise, ses cartes et explosifs n’a jamais dépassé le seuil de 85 kg/an. «Au Niger, il suffit de payer une taxe à l’Etat pour partir, librement, avec ses détecteurs de métaux rechercher de l’or dans le désert», rappelle le second. Baïra observe que les gisements aurifères algériens sont de type filonien. «Les gîtes alluvionnaires des rivières d’Afrique peuvent être exploités par orpaillage avec peu de moyens. Ce n’est pas le cas du filonien.» Et même sans ça : «Ce qui brille ne peut pas être toujours de l’or (…) car ça peut aussi être de la pyrite, du quartz, dont les propriétés sont proches avec l’or.»
De naguère route de l’or, du sel, la route qui traverse le Ténéré continue à l’être. L’or du nord Niger qui a fait les beaux jours de l’Empire du Ghana (à partir du VIIe siècle) et autres cités d’or et de sel, fait aujourd’hui la fortune des empires miniers. Sur son site internet, Concor, la multinationale canadienne (détentrice des quatre titres de propriété aurifères à Kiouene, Tirek Nord et des permis pour Tan Chaffao Ouest et Est, In Ouzzal Nord) loue le potentiel d’un de ses gisements — répartis sur plusieurs milliers d’hectares — : «La propriété du Nord Tirek, lit-on, sise sur une faille majeure, associée à de nombreux champs aurifères de surface ou très proches (…), offrent un potentiel exceptionnel pour une extraction à ciel ouvert».
Pour les mines d’Amessemessa-Tirek (achetées à 14 millions de dollars), l’australien Douglas Perkins, ancien P-dg de Gold Mining Algéria associé avec la Sonatrach avec 52% des actions dans l’ENOR avait longtemps tablé (ou fabulé) sur une capacité de production de 3 tonnes d’or par an. La première coulée de lingot s’est faite en 2008. Quelques centaines de kilos d’or produits, très loin des tonnes annoncées, la junior australienne introduite par Chakib Khelil est dissoute dans le scandale et les gros volumes de cyanure utilisé dans l’exploitation déchaînée. Grosse arnaque, en or et en devises trébuchantes, pollution de la nappe, GMA est liquidée.
Dernière entichée de l’or du Hoggar : Zakham Construction LTD, la multinationale libanaise, engagée déjà — du temps où Abdelmalek Sellal était ministre des ressources en eau — dans la construction des pipelines du Gazoduc Med et dans le méga projet de transfert d’eau : In Salah-Tam. Des pipelines d’approvisionnement en eau, à double tranchée sur une distance de 382 km réalisées en EPC avec Cosider et Erciyas. Ayant valeur de précieux carottages, ces deux grands chantiers ont visiblement convaincu la libanaise de se convertir à l’or de Tiririne-Hanane. Gold Algerian Lebanesse, la joint-venture algéro-libanaise d’affinage des métaux précieux, commence à peine à installer ses bases dans ce no man’s land qui n’en est décidément pas un.
Or et «cri du Sahara»
Maison de la culture, samedi 28. Timihar, littéralement réminiscence, troupe théâtrale de Tazrouk, sud de Tam, est à l’affiche à la maison de la Culture de Tamanrasset. Senoussi Karziq joue les premiers rôles dans Sarkhat Essahra (Le cri du Sahara), interprétée en Tamashaq, la langue touaregue. «Le thème est inspiré de l’actualité, de ce qui agite les profondeur du Sahara», résume l’intérpète.
La pièce déroule l’histoire de deux frères rentrant d’un long exil se disputant âprement la propriété du désert avant de se réconcilier sous les bonnes grâces de la sœur — rappelant Dassine, la mythique reine et poétesse targuie — et de l’Imzad, instrument monocorde, dont seules les femmes touarègues savent et peuvent en jouer.
Mohand Aziri
Des combats près de Tripoli font 21 morts
Le général Haftar veut reprendre la capitale libyenne
le 19.04.15 | 10h00
Les forces du gouvernement reconnu par la communauté internationale ont affronté, vendredi, des éléments de la coalition de milices Fajr Libya à Tajoura, une localité située à 30 km de la capitale libyenne. Elles avaient attaqué le camp de la coalition, dans une nouvelle tentative destinée à reprendre le contrôle de Tripoli. Les combats se sont soldés par 21 morts.
«Quatorze soldats, quatre combattants de Fajr Libya et trois femmes ont été tués à Tajoura», a précisé une source militaire pro-gouvernement, citée par l’AFP, ajoutant que les femmes avaient été tuées accidentellement par des tirs de roquettes. «Vingt-quatre autres personnes ont été blessées», a-t-elle ajouté, sans préciser le camp auxquelles elles appartenaient. Une deuxième source pro-gouvernement internationalement reconnue a déclaré qu’il y avait «des combats intenses en cours dans le secteur de Tajoura, avec l’appui de nos forces aériennes qui mènent des frappes».
Le pays a deux gouvernements et deux Parlements depuis que la coalition de milices s’est emparée de Tripoli, en août, et que le gouvernement reconnu s’est replié à l’est du pays. Multipliant les efforts depuis quelques mois pour trouver une issue politique à la crise, l’ONU a indiqué vendredi qu’elle tentait de rapprocher les points de vue entre les deux Parlements rivaux, après avoir reçu leurs remarques sur son projet de gouvernement d’union nationale.
«Nous avons reçu leurs remarques ; il y a des divergences comme des points communs, nous tentons de rapprocher les points de vue entre les deux délégations», a déclaré Samir Ghattas, porte-parole de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul). Après deux premières sessions en mars, les négociations entre les deux Parlements libyens rivaux ont repris jeudi dans la station balnéaire de Skhirat, près de Rabat, sous l’égide de l’émissaire onusien Bernardino Leon. Jeudi, M. Leon a effectué la navette entre les délégations rivales, mais aucune rencontre n’a eu lieu vendredi.
Depuis la chute, en 2011, du régime El Gueddafi, la Libye est morcelée et sous la coupe de nombreuses milices. L’ONU a proposé, fin mars, aux deux camps une feuille de route portant sur «la formation d’un conseil présidentiel dirigé par des personnalités indépendantes, un gouvernement d’union nationale et un Parlement représentant tous les Libyens». M. Leon a mis la pression, mercredi soir, sur les participants aux négociations, les enjoignant de se montrer ouverts aux «concessions». «Les Libyens sont à bout de patience, la communauté internationale aussi», a-t-il clamé, dans un climat alourdi par des bombardements survenus dans la journée près de Tripoli.
Z. C.
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Affaire de l'autoroute est-ouest: Suspension du procès, conciliabule entre avocats et Chani
le 19.04.15 | 14h20 | mis à jour le 19.04.15 | 16h56
Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest a été momentanément suspendu dimanche durant l'après-midi après l'intervention dans les débats du principal accusé, Chani Medjdoub, qui a annoncé qu'il ''peut se défendre tout seul'' en cas de retrait de ses défenseurs.
Actuellement, ''les avocats de Chani Medjdoub sont en train de le persuader de ne pas s'opposer à leur demande de nullité de la procédure d'instruction'' de cette affaire, qui sera suivie par un report du procès, a indiqué à l'APS Me Maachou Kamel.
Tout les avocats de Chani Medjdoub sont devant le box des accusés et discutent avec lui pour qu'il ne s'oppose pas à leur ''éventuelle demande'' de report basée sur ''la non réponse du tribunal à leur demande de nullité de la procédure judiciaire''.
Un des membres du collectif de la défense de celui-ci a précisé à l'APS que ''Chani a accepté'' que ses défenseurs se retirent du procès.
Chani Medjdoub, dans une intervention qui a imposé le silence dans la salle, a déclaré quelques instants auparavant que ''je ne veux pas le report du procès''.
''Je peux me défendre tout seul. Je n'ai pas besoin de ces avocats qui ne servent à rien'', a-t-il dit, les larmes aux yeux après avoir raconté les conditions de son arrestation.
''Mon client attend depuis cinq ans d'être jugé, et je ne suis pas, comme d'autres avocats, d'accord pour le report du procès'', a indiqué le défenseur d'un des 15 accusés dans ce dossier qui tient en haleine l'opinion publique.
La réaction de ces défenseurs est venue à la suite de la menace du collectif de la défense de Chani Medjdoube de se retirer du procès si le tribunal ne répond pas ''immédiatement'' à sa demande de '"nullité des procédures judiciaires'' liées à l'instruction de ce dossier.
La défense de Chani Medjdoub récuse dans sa totalité ''la procédure judiciaire dans l'instruction'' de ce dossier, et demande ''la nullité des actes préparatoires'' de ce procès, indique un autre membre de ce collectif, qui a menacé de se retirer si ''le tribunal ne répond pas rapidement à notre demande''.
En outre, le collectif de la défense de Chani Medjdoub reproche au tribunal de n'avoir pas communiqué dans les délais (trois jours avant le procès) la liste complète des témoins.
A l'appel du président au début de la séance, 12 témoins sur les 27 inscrits dans le rôle de cette affaire, sont absents. 16 personnes sont impliquées dans cette affaire, dont une est en fuite et quatre sont en prison, en plus de sept entreprises étrangères (en tant que personnes morales).
Il s'agit des entreprises: Citic-CRCC (Chine), Cojaal (Japon), SM Inc (Canada), Isolux Corsan (Espagne), Pizarotti (Italie), Garanventas (Suisse) et Coba (Portugal).
APS
Des attaques contre les immigrés font six morts et 5000 déplacés
L’Afrique du Sud sombre dans la xénophobie
le 19.04.15 | 10h00
Des unités de la police municipale de Johannesburg et de la police antiémeute ont été déployées, hier, en renfort dans les townships ou quartiers de la capitale économique. Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) s’est dit «très préoccupé».
Les violences xénophobes commencent à prendre des proportions inquiétantes en Afrique du Sud. Les populations autochtones s’en prennent particulièrement aux immigrés africains installés dans les grandes villes, dont Johannesburg et Durban, leur reprochant de «voler» leur travail. En trois semaines, les attaques ont fait au moins six morts (15 selon une association) et 5000 déplacés.
La police a confirmé, encore hier, la mort d’un autre étranger dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, où s’entassent 400 000 personnes, mais elle s’est refusé à établir un lien dans l’immédiat avec les violences en cours et n’a pas révélé sa nationalité. L’homme a été poignardé et est décédé à l’hôpital, selon des photographes locaux.
Les violences de ce genre sont récurrentes en Afrique du Sud, géant économique du continent, qui accueille deux millions d’émigrants africains officiellement recensés et de nombreux réfugiés et sans-papiers. Ces troubles reflètent les frustrations de la majorité noire du pays, toujours privée d’accès à une école de qualité, à des salaires décents ou à l’emploi tout court.
Le porte-parole de la police provinciale, Lungelo Dlamini, a précisé que les violences sont surtout le fait «de petits groupes de 20 à 30 personnes qui en profitent pour piller et casser». A Alexandra, grand township pauvre du nord de Johannesburg à la réputation sulfureuse, «de petits commerces appartenant à des étrangers ont été volés», selon M. Dlamini. Hier, plusieurs magasins ont gardé leur rideau baissé. Des violences se sont aussi produites dans le sud-est à Thokoza, et les quartiers de Cleveland et Jeppestown ont aussi été touchés : vendredi soir, un face-à-face violent a opposé les riverains d’un foyer de travailleurs de Jeppestown à la police.
Pressions diplomatiques
Alors que la pression diplomatique s’accentue pour éviter une réédition du bain de sang de 2008 au cours duquel il y avait eu 62 morts, M. Zuma, qui devait s’envoler hier soir pour l’Indonésie, pour le 60e anniversaire du Sommet des non-alignés, a annulé ce déplacement «pour s’occuper des affaires intérieures liées aux violences contre les étrangers». La Présidence a appelé la police «à continuer à travailler sans relâche pour protéger les populations et faire juger les auteurs» de violences.
Elle a annoncé qu’elle allait, la semaine prochaine, «engager le dialogue» parce que «nous avons besoin que tous les leaders travaillent ensemble pour faire revenir la situation à la normale». Face au climat de peur qui règne dans les townships des grandes villes où ont lieu d’horribles chasses à l’homme, le Forum de la diaspora africaine (ADF) a carrément demandé l’intervention de l’armée.
Le gouvernement «compte attendre jusqu’à combien d’immigrants tués pour utiliser l’armée comme en 2008 ?», a déclaré le porte-parole de cette association, Jean-Pierre Lukamba, d’origine congolaise. Hier, des unités de la police municipale de Johannesburg et de la police antiémeute ont été déployées en renfort dans les townships ou quartiers de la capitale économique. Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) s’est dit aussi «très préoccupé».
De son coté, le président zimbabwéen Robert Mugabe, allié historique de l’ANC (le parti au pouvoir en Afrique du Sud) a dénoncé des actes «impardonnables» dans un discours prononcé pour l’anniversaire de l’indépendance nationale, tout en se disant rassuré par les déclarations de Jacob Zuma. Son pays compte beaucoup de ressortissants en Afrique du Sud. Des manifestations de protestation ont eu lieu dans plusieurs capitales d’Afrique australe. Gagnés par l’inquiétude, des pays d’origine des immigrés se préparent même à rapatrier certains de leurs ressortissants. Pour ces derniers, le rêve sud-africain a définitivement viré au cauchemar.
Anis Zineddine
L’ONU et le CICR évoquent un besoin urgent de médicaments
Une autre tragédie humanitaire nommée Yémen
le 18.04.15 | 10h00
L a situation va en s’aggravant au Yémen. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déploré hier le manque cruel de médicaments, aliments et carburant dans ce pays ravagé depuis des semaines par la guerre civile.
Le Yémen est déchiré par des affrontements entre Houthis et partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a trouvé refuge en Arabie Saoudite. Une coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite a lancé, le 26 mars dernier, sans obtenir d’accord de l’ONU, des frappes aériennes pour contrer l’offensive de la milice houthie, dite également Ansarullah.
Pour répondre aux besoins vitaux et de protection de plus de 7,5 millions de personnes touchées par l’intensification du conflit, l’ONU et ses partenaires humanitaires au Yémen ont demandé, hier, une contribution urgente de 273,7 millions de dollars (253 millions d’euros). Le responsable du CICR sur place, Cédric Schweizer, a expliqué qu’un des principaux problèmes est le manque de carburant, de médicaments pour les malades chroniques et de vivres. «Il n’y a plus d’importations au Yémen. Nous parlons de nourriture, de carburants et de médicaments», a-t-il dit lors d’une téléconférence à Genève.
«Nous avons besoin en urgence de trouver une voie pour faire entrer de la nourriture au Yémen», faute de quoi la situation deviendra «très problématique dans les semaines à venir», a-t-il ajouté.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué hier à Genève que le bilan des violences depuis le 19 mars au Yémen s’élève à 767 morts et 2906 blessés. Mais le bilan réel est plus élevé, car de nombreux corps ne sont pas envoyés dans les centres médicaux. Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, en plus des combattants, au moins 405 civils ont perdu la vie entre le 26 mars et le 15 avril, parmi lesquels 86 enfants et 26 femmes, a indiqué une porte-parole, Ravina Shamdasani.
Entre 120 000 et 150 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du Yémen par les violences en cours, alors qu’il y avait déjà plus de 300 000 déplacés internes avant la crise actuelle, a par ailleurs affirmé un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Adrian Edwards.
L’Iran appelle à un dialogue immédiat
Face à la gravité de la situation, l’Iran a appelé au «dialogue immédiat» entre les belligérants au Yémen, lors d’une conversation téléphonique entre le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rapporté hier l’agence de presse Irna. Téhéran a proposé particulièrement un plan visant à pacifier le Yémen, qui prévoit un cessez-le-feu suivi de négociations entre toutes les parties, facilité par des médiateurs extérieurs.
A New York, M. Ban a plaidé aussi, jeudi, pour un cessez-le-feu immédiat. Deux jours auparavant, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution qui somme les Houthis de se retirer des zones qu’ils contrôlent et qui leur impose des sanctions, dont un embargo sur les armes.
Mercredi, le ministre iranien avait également affirmé que l’Iran était prêt à user de son influence afin d’obtenir un cessez-le-feu au Yémen et empêcher «Al Qaîda de profiter de cette situation épouvantable pour progresser». «M. Zarif a fait référence aux plan iranien en quatre points pour mettre fin à la crise au Yémen soulignant l’importance d’un dialogue immédiat entre les Yéménites et dit que l’Iran était prêt à aider à résoudre cette crise», a indiqué l’agence Irna.
Lors de l’entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie iranienne et le SG de l’ONU, «Ban Ki-moon a reconnu les efforts de la République islamique pour résoudre de manière pacifique la crise au Yémen et mis l’accent sur la fourniture immédiate de médicaments et de nourriture à ceux affectés» par le conflit, a ajouté Irna. La question est de savoir maintenant si l’Arabie Saoudite et ses alliés veulent aussi d’un règlement pacifique du conflit. Il faut croire que non.
Aniss Z.
Athletisme : Souad Ait Salem s'impose au marathon de Hanovre
le 19.04.15 | 12h15
Pour la deuxième année consécutive Souad Ait Salem a remporté dimanche matin le marathon de Hanovre (Allemagne) en 2h27'21.
Et au passage Ait Salem détentrice du record national(2h25'08) a réalisé les minima pour la participation au prochain championnat du monde d'athlétisme prévu a Pékin en aout 2015
C.B
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