Edition du Jeudi 10 Février 2011
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ÇáÎãíÓ 10 ÝíÝÑí 2011
ÇáÎãíÓ 07 ÑÈíÚ ÇáÃæá 1432 ãLe dicton météorologique du
jour: "Janvier sec et sage Est un bon présage" "Février n'a pas deux jours
pareils" "L'eau chaude n'oublie
pas qu'elle a été froide" (proverbe
nigritien) "Le chien aboie plutôt que de
mordre" (proverbe
latin)
AUDITIONNÉ
PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇAISE A la suite des manifestations qui sont intervenues en Algérie
du 7 au 11 janvier 2011, M. Xavier Driencourt, l'ambassadeur de France à Alger,
a été soumis à un exercice ardu à travers son audition par la Commission des
affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.A l'origine,
l'ambassadeur français à Tunis, M. Pierre Menat, devait, lui aussi, subir la
même épreuve. Consulter toute l'édition
d'aujourd'hui Consultez
l'Hommage :lique ICI L'insoutenable odeur putride du dictateur Par Karima
Mokrani
L'ambassadeur, le régime et les
émeutes
Par Mohamed Chafik
Mesbah Suite... Culture :
rendre hommage à
qui n'en finit pas
de finir
!
Par Hakim
Laâlam
Email :
laalamh@yahoo.frAlgérie. Marche du 12
février prochain. La demande d'autorisation
a été déposée hier. Et le
ministère de l'Intérieur a répondu
«Non !»… Des étudiants
dénoncent un décret transformant l'ingéniorat en
licence
La tutelle affirme que le diplôme d'ingénieur
d'Etat est «toujours en vigueur»
Le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé, hier, que le diplôme
d'ingénieur d'Etat sanctionnant la formation des étudiants des écoles nationales
supérieures «est toujours en vigueur». «Concernant les préoccupations exprimées
par les étudiants au sujet du diplôme sanctionnant leur formation d'ingénieur,
le ministère tient à démentir formellement les rumeurs et allégations autour de
la suppression du diplôme d'ingénieur d'Etat et affirme que ce diplôme est
toujours en vigueur», a indiqué le ministère dans un communiqué après avoir reçu
des représentants des écoles nationales supérieures. Le ministère a tenu à
rassurer les étudiants concernés qu'il «œuvre à la valorisation du diplôme
d'ingénieur d'Etat décerné par les écoles nationales supérieures et veille à
l'amélioration de l'employabilité des ingénieurs et à la promotion de leur
statut socioprofessionnel dans le cadre du développement économique et social du
pays». Il a rappelé, par ailleurs, que les titulaires de ce diplôme «ont la
possibilité, dans le respect de la réglementation en vigueur, de poursuivre des
études en vue de la préparation d'un doctorat». Les étudiants des grandes écoles
à Alger étaient, en effet, hors d'eux. Ils ont manifesté leur colère, hier,
devant le siège du ministère de l'Enseignement
supérieur et de la
Recherche scientifique, à Ben Aknoun. Ils demandaient à voir le ministre, Rachid
Harraoubia, en personne. «On demande le ministre […] On demande Harraoubia»,
lançaient-ils à l'adresse des agents de sécurité soutenus par des policiers,
déployés en grand nombre le long du chemin qui mène au siège du ministère.A
l'origine de cette manifestation estudiantine, le décret présidentiel n° 10-315
du 13 décembre 2010 modifiant et complétant le décret présidentiel n° 07-304 du
29 septembre 2007, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime
indemnitaire des fonctionnaires. Ce décret, dont ils viennent juste de prendre
connaissance - il y a moins d'une semaine - classe l'ingénieur d'Etat à la
catégorie 13, alors qu'il était à la 15. Tout le statut change, estiment-ils.
C'est le choc. Tous considèrent avoir été discrédités et dévalorisés par ce
nouveau décret. «Diplôme d'ingénieur dégradé […] Ingénieur oublié […] Mon
diplôme, c'est ma vie. Je vous demande de le respecter», scandaient les
manifestants. Un groupe de cinq étudiants est invité par des responsables du
ministère, mais cela ne semble pas être du goût de
tous. «Nous ne voulons pas de délégués. Ils vont
les manipuler», s'écrient les étudiants de l'ENPS. Leurs camarades de l'ESI ne
sont pas du même avis et soutiennent donc la démarche de leurs délégués. Mais,
précisent-ils, «pas pour négocier». «Nous ne sommes pas venus pour négocier. Il
n'y a rien à négocier […] Nous demandons l'annulation du décret. C'est non
négociable», insistaient-ils. Les étudiants revendiquent ainsi l'annulation du
décret, le classement à la catégorie 15 et le maintien de leur titre d'ingénieur
d'Etat, avec tout ce que cela a comme avantages : accès aux écoles doctorales,
bourse à l'étranger, etc. «Nous ne les laisserons pas faire passer leurs projets
à notre détriment», lancent deux étudiants de l'Ecole nationale des travaux
publics (ENTP). Par projets, ils entendent dire, entre autres, le système LMD
qui, selon eux, a échoué : «Ils veulent montrer que le LMD a réussi à
l'université algérienne. C'est faux […] Et qu'ils n'essaient surtout pas de
faire cela à notre détriment ! Ça ne marchera pas.» Un autre étudiant affirme
qu'il y a de la manipulation et qu'il en est bien conscient : «Il y a de la
manipulation, nous le savons. Tous ces mouvements de colère qui s'annoncent dans
les entreprises […] Les manifestations dans les pays arabes […], mais nous ne
pourrons rien faire d'autre. C'est à eux d'éviter le pourrissement de la
situation.» 03 Février 2011 - Nadia BENAKLI
Le vice-premier ministre a estimé que les partis ne sont pas
capables d'encadrer les manifestants pour éviter des
dérapages. Actualité
POLÉMIQUE
AUTOUR DE LA MARCHE DU 12 FÉVRIER
FAROUK KSENTINI, PRÉSIDENT DE LA
CNCPPDH, À L'EXPRESSION
«On
peut s'exprimer utilement en dehors d'Alger»
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041e jour de l'année
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