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Edition du Jeudi 20 Janvier 2011

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LE RADAR
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Le groupe de services pétroliers britannique Petrofac a annoncé, avant-hier, avoir remporté un contrat auprès de la société In Salah Gas (ISG), une filiale commune entre Sonatrach (35%), BP (33%) et Statoil (32%)


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Le problème de la délivrance de l’extrait de naissance 12 S nécessaire pour l’établissement d’un nouveau passeport n’est apparemment pas près de s’estomper malgré les assurances données par les autorités. à Alger


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 Un élu FFS de l’APW de Boumerdès s’est insurgé avant-hier contre le mode de gestion des caisses de la zakat par certaines mosquées


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L’Office des établissements de jeunes (Odej) de Tiaret vient d’éditer une revue destinée au large public


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Plus de 50 professions voient aujourd'hui leur accès en France, soit fermé, soit restreint aux étrangers, et ce, à des niveaux très divers ; leur accès étant soumis à une condition de nationalité, révèle une enquête rendue publique, hier, dans l’Hexagone.


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 Les Abranis, une légende est le nouvel ouvrage de Shamy Chemini, ancien auteur-compositeur du groupe mythique.


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Le risque d’écroulement de cette bâtisse, de plusieurs étages, en cours d’achèvement à la zone B du quartier Annar-Amellal, dans la ville de Tizi Ouzou, est omniprésent.


Edition du Jeudi 20 Janvier 2011

Editorial

Rappel à l’ordre

Par : Yacine S


Benhadj, qui avait, depuis sa prison, envoyé une lettre au chef du GIA lui affirmant que s’il était en liberté, il serait un de ses soldats, n’a jamais été inquiété pour cette preuve accablante. Au contraire, il avait bénéficié de toutes les largesses.

La justice vient, enfin, de rappeler à l’ordre celui qui passe son temps à la narguer. Ali Benhadj, même en bénéficiant de la liberté provisoire, a tout de même été traduit devant la justice pour sa dernière tentative de récupérer les émeutes qui ont secoué le pays au début du mois.
C’est la première fois, depuis sa sortie de prison, que Benhadj est rappelé à l’ordre. D’habitude, on se contentait de l’emmener au commissariat pour le prier de se calmer.
L’ancien “fissiste” n’a jamais respecté la ligne rouge qui lui a été imposée à sa sortie de prison. Il a multiplié ses déclarations incendiaires dans les médias friands de tout ce qui bouge. Il est même allé jusqu’à justifier l’assassinat de deux diplomates algériens à Baghdad.
Belhadj, qui avait, depuis sa prison, envoyé une lettre au chef du GIA lui affirmant que s’il était en liberté, il serait un de ses soldats, n’a jamais été inquiété pour cette preuve accablante. Au contraire, il avait bénéficié de toutes les largesses.
L’homme, qui n’intéresse plus les foules des fidèles, malgré ses multiples tentatives de faire l’intéressant, est esseulé, largué par ses anciens compagnons convertis dans l’affairisme. Il a failli être lynché par les jeunes émeutiers de Bab El-Oued lorsqu’il est allé leur prêcher son discours habituel.
L’État a fait preuve, jusque-là, d’une grande retenue par rapport aux gesticulations de cet incorrigible tribun. La liberté provisoire dont il vient de bénéficier sonne comme un ultime avertissement de la part de l’État qui ne compte plus tolérer ses excès de conduite.
Celui qui avait osé, un jour, arborer un treillis militaire, pour aller rencontrer le ministre de la Défense qui, lui, était habillé en civil, ne peut plus compter sur le million de naïfs qui ont tout gobé, y compris l’histoire du laser au stade du 5-Juillet.
L’intégrisme a eu son heure. Il a failli faire tomber l’État. Il appartient, présentement, au passé.

Y. S.

www.liberte-algerie.com


Dilem du Jeudi 20 Janvier 2011 | Vu 14807 fois



Edition du Jeudi 20 Janvier 2011

Actualité

Un ministre tunisien claque la porte au Sommet arabe
Il a averti les leaders arabes que la démocratie est irréversible

Les explications fournies par les nouvelles autorités tunisiennes devant le sommet n’ont certainement pas été rassurantes pour les autres membres de la Ligue arabe.

La Tunisie, membre fondateur de l’organisation panarabe, est représentée à Charm el-Cheikh par son ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane, reconduit à son poste dans le gouvernement de transition, a informé, lundi soir, ses homologues, lors d'une rencontre à huis clos sur la situation dans son pays. Il n’a pas été rassurant en leur affirmant que “le peuple tunisien a dit son mot et est sorti vainqueur de ce soulèvement populaire” et que le but du gouvernement de transition de son pays est clair, organiser le processus de démocratisation revendiqué par les Tunisiens, avec la participation de toutes les parties. Et pas question ni de revenir en arrière, comme l’a souhaité Kadhafi, ni de passer outre les exigences populaires. Quant au chaos que prédisent des voix arabes, il est réfuté par de nombreux spécialistes.
Pour la Tunisie, le redémarrage est difficile mais possible. La Tunisie a toutes les conditions et atouts pour mieux ancrer son développement : une solide industrie touristique axée autour d'attraits géographiques merveilleux, un islam modéré qui a, entre autres, permis l'émancipation des femmes par le travail, des liens économiques étroits avec plusieurs pays d'Europe, des partis d'opposition certes  embryonnaires parce que longtemps interdits, des syndicats de travailleurs… Plus encore, des acteurs d’une économie moderne, la plus moderne dans la région. Et par-dessus tout : une population politisée, au sens patriotique aigu et qui veut tourner la page de la dictature et du populisme pour instaurer la démocratie universelle. La Tunisie, observée avec attention, pourrait tracer la voie à ses frères qui n'ont pas de régime démocratique, c'est-à-dire, tous les autres pays de la Ligue arabe.
Par ailleurs, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal a affirmé, hier, que le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, réfugié dans le royaume depuis sa fuite vendredi sous la pression de la rue, y était “interdit de toute activité” contre son pays. Son accueil “ne peut conduire à une quelconque activité (de Ben Ali) sur la Tunisie depuis le territoire saoudien”, a-t-il affirmé dans un entretien avec la télévision d'État saoudienne. La présence du président déchu dans le royaume s'accompagne “de
conditions et de restrictions. Aucune action ne sera autorisée (contre la Tunisie)”, a-t-il ajouté. “Son accueil répond à une tradition arabe : accorder la protection à celui qui la demande”, a déclaré le prince Saoud. “Le royaume a agi selon une politique suivie depuis longtemps. Je ne crois pas que cela nuise au peuple tunisien et à sa volonté, comme cela ne représente pas une ingérence dans les affaires internes de la Tunisie”, a-t-il encore dit.

Emboîtant le pas aux autres pays européens
La Suisse gèle les avoirs de Ben Ali
Par : R. I./Agences
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 Le Conseil fédéral suisse a décidé, hier, de geler avec effet immédiat d'éventuels fonds en Suisse de l'ex-président tunisien Ben Ali et du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo.
C'est ce qu'a annoncé la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, devant les médias à Berne, en réponse aux nombreux appels à un gel des biens de Ben Ali, qui a quitté la Tunisie vendredi. “Ces mesures vont dans le sens d'encourager ces deux États à présenter des demandes d'entraide judiciaire en matière pénale”, a-t-elle expliqué. Il s'agit d'éviter, selon elle, que la place financière suisse serve à cacher des fonds pris aux populations concernées. Elle juge “très peu probable que des fonds aient été transférés ces derniers jours”. La conseillère fédérale rappelle que les intermédiaires financiers sont soumis à un devoir de diligence en la matière. Ils vont maintenant devoir rechercher ces fonds et transmettre les informations à la Confédération. Des “indices” laissent penser qu'il en existe en Suisse.
Au vu de l'évolution de la situation en Tunisie, le Conseil fédéral tenait à agir très rapidement et à tout mettre en œuvre pour prévenir ce risque, a ajouté la conseillère fédérale. Les deux ordonnances adoptées par le conseil fédéral sont valables trois ans.

Elle a succombé à une crise cardiaque
Décès d'une sœur de l'ancien président tunisien
Par : R. I./Agences
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La sœur aînée du président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali est décédée, mardi, d'une crise cardiaque, a rapporté hier la presse tunisienne. Naïma Ben Ali, 73 ans, possédait deux luxueuses villas près de la station touristique à Hammamet à 60 km au sud de Tunis qui ont été pillées et incendiées au cours des manifestations qui ont secoué la Tunisie ces derniers jours, selon le quotidien Assabeh. Après la fuite de son frère et l'arrestation de plusieurs membres de sa famille, Naïma Ben Ali, qui avait déjà des problèmes de santé, n'a pas tenu le coup et est décédée dans un hôpital de Sousse où elle possède également une villa, a rapporté le journal Echourouk.


Edition du Jeudi 20 Janvier 2011

Actualité

Trois autres cas d’immolation
DELLYS, BERRIANE et El-Oued

Par : K. Bouabdellah/ L. KACHEMAD /M. T.


Deux autres hommes ont tenté de s’immoler par le feu avant-hier, à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès et à Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa ; deux régions où des cas similaires avaient été enregistrés quelques jours auparavant.

À Dellys, c’est un jeune homme de 35 ans, B. Karim, qui a tenté de s’immoler par le feu avant-hier, au milieu de la placette Beau rivage. La victime a été transportée à l’hôpital de Douéra (Alger) dans un état grave. Selon nos informations, il était 18h30 lorsque ce jeune, originaire de la commune d’Afir, s’est aspergé d’essence avant de mettre le feu à son corps. Il a été secouru par des citoyens de la ville, mais il a été grièvement brûlé au visage, affirment des témoins. Selon le maire de la commune d’Afir, M. Flici Amar, la victime qui habite le village Tala Ayache est un handicapé mental. “Il est inscrit dans nos registres réservés aux handicapés et touche une pension en tant que tel”, affirme le maire qui précise que la victime, sans emploi, souffrait depuis longtemps de troubles mentaux, ajoutant que “le jeune homme a été toujours très calme et respectueux envers les autres”.
C’est le deuxième cas d’immolation par le feu, enregistré au niveau de la wilaya de Boumerdès. Il y a une semaine, c’est un père de famille qui a tenté de s’immoler par le feu à l’intérieur de l’enceinte de la daïra de Bordj Ménaïel pour réclamer un logement. Un drame similaire a été évité de justesse dans la nuit de mardi à mercredi, lorsqu’un homme d’une quarantaine d’années a tenté de se suicider en s’immolant par le feu en plein centre-ville de la daïra de Berriane, à 45 km du chef-lieu de wilaya. Arrivant, selon une source, “en état d’ébriété” en face des policiers en faction devant le siège de la daïra, il s’est aspergé d’essence avant de mettre le feu à son corps. secouru, immédiatement, par les policiers qui ont réussi à éteindre les flammes, il a été évacué vers la polyclinique de Berriane. Le chef de daïra de Berriane, accompagné du chef de sûreté de daïra, a rendu visite au blessé qui, heureusement, n’était que légèrement brûlé au pied gauche. Rappelons qu’en 48 heures, c’est la deuxième personne à avoir tenté de s’immoler par le feu.
À Mila, par ailleurs, une jeune fille de 21 ans, originaire de la localité de Béni Ouagudene, à Ferdjioua, a tenté de mettre fin à ses jours, ce mardi, en ingurgitant une quantité de produits raticides, apprend-on des services de la police. Selon notre source, elle a été sauvée après une opération de désintoxication. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie en vue de déterminer les causes de cette tentative de suicide.

www.liberte-algerie.com




21/01/2011
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