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Edition du Lundi 14 Juin 2010

 

 

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LUNDI 14 JUIN 2010

 


Dilem du Lundi 14 Juin 2010 | Vu 2395 fois


Edition du Lundi 14 Juin 2010

Dossier : Mondial 2010

Les Verts, un genou à terre
Algérie 0 – Slovénie 1

Par : Nazim T


Les Verts avaient pourtant réussi à faire jeu égal avec une équipe slovène très compacte, se créant même les meilleures occasions de scorer.

Stade Peter-Mokaba de Polokwane, terrain en bon état, temps frais et environ 35 000 spectateurs. Arbitres : M. Batres (Guatemala), Carlos Pastrana (Honduras), Leonel Leal (Costa Rica). Quatrième arbitre : Peter O'Leary (Nouvelle-Zélande).
Buts : Robert Koren (79’) pour la Slovénie.
Avertissements :
Algérie : Ghezzal (59’ et 72’),Yebda (90’+5).
Slovénie : Radosavljevic (35’), Komac (90’+2).
Expulsions : Ghezzal (72’, 2e carton jaune). 
Les équipes 
Algérie : Chaouchi - Yahia (cap.), Halliche, Bougherra - Kadir (Guédioura 
82’), Lacen, Ziani, Yebda, Belhadj - Matmour (Saïfi 80’), Djebbour (Ghezzal 58’).
Sélectionneur : Rabah Saâdane.
Slovénie : S. Handanovic - Brecko, Cesar, Suler, Jokic - Birsa (Pecnik 84’), 
Koren (cap.), Radosavljevic (Komac 87’), Kirm - Dedic (Ljubijankic 53’), Novakovic.
Sélectionneur : Matjaz Kek.

L’équipe nationale de football a complètement raté hier après-midi, dans le Peter-Mokaba Stadium de Polokwane, son entrée en matière dans ce Mondial africain, s’inclinant par la plus petite des marges à l’issue d’une rencontre qui laissera, sans nul doute, énormément de regrets dans le camp algérien.
Des regrets nourris par cette amère vérité du terrain qui voulait qu’il y avait aisément place à un bien meilleur résultat, et ce, eu égard au déroulement, à la physionomie de la rencontre et à la prestation pas du tout ridicule des Verts qui ont, finalement, dû courber l’échine et s’incliner par la faute d’une monumentale bourde de leur keeper Fawzi Chaouchi, coupable d’une énorme faute de main qui a amené l’unique but de la rencontre à la 79e minute sur une frappe enveloppée, pourtant pas aussi puissante ou vicieuse de Koren.
Auparavant, les Verts avaient réussi à faire jeu égal avec cette équipe slovène très compacte, se créant même les meilleures occasions comme ce très beau coup franc cadré de Belhadj dès la 3e minute de jeu, sur lequel le gardien slovène Handanovic choisit la sécurité pour claquer le cuir en corner d’une main ferme.
Même scénario de l’autre côté à la 21e minute lorsque Birsa expédie, toujours sur coup franc, une puissante frappe sur laquelle Chaouchi boxe le cuir des deux mains.
Une minute plus tard, le dernier rempart était de nouveau contraint de sortir sur un corner de Karim pour boxer le cuir.
Solides derrière, mais pas très percutants dans leurs manœuvres offensives, les protégés de Rabah Saâdane doivent s’en remettre aux montées de leurs arrières, comme cette tête d’Antar Yahia contrée par Cesar (35’) ou encore cette autre tête de Halliche qui envoie le cuir juste à côté du poteau slovène, suite à un corner adroitement botté par Karim Ziani (36’).
À l’issue de la pause-citron, le driver national opère son premier changement en remplaçant Djebbour par Ghezzal, mais avant même de toucher son premier ballon, l’attaquant de Sienne écope d’un avertissement qui allait s’avérer lourd de conséquences suite à un tirage du maillot de Suler (59’). On jouait, en effet, à peine la 73’ lorsqu’à la suite d’une idiote faute de main sur un ballon aérien qu’il ne pouvait attraper, Ghezzal écope d’un second avertissement, synonyme d’expulsion qui allait quelque peu freiner les Algériens dans leur élan, alors qu’ils semblaient reprendre le jeu à leur compte. C’est alors à l’instant où l’on s’y attendait le moins que, suite à un service de Jokic, Koren s’avance au moment où l’arrière-garde national remonte mal et frappe au but.
La frappe enveloppée du droit rebondit légèrement et trompe Fawzi Chaouchi, coupable du reste d’une irréparable erreur de main qui laisse le ballon filer dans le but (79’).
Les entrées successives de Saïfi à la place de Matmour (80’) et de Guedioura en remplacement de Kadir (82’) ne changeront absolument rien. L’EN de Rabah Saâdane venait de griller un précieux joker dans la course aux huitièmes. La Slovénie, pour sa part, sans être géniale, a attendu les dix dernières minutes et cette erreur de concentration de Chaouchi pour planter l’unique banderille de cette rencontre moyenne et gagner, à l’occasion, le premier match de son histoire en Coupe du monde et, en parallèle, le droit de rêver.

 


Edition du Lundi 14 Juin 2010

Dossier : Mondial 2010

Le grand ratage
L’algérie défaite face à la slovénie pour son entrée au mondial

Par : Samir Lamari


Pour une entrée en matière dans ce Mondial 2010, ce fut tout simplement cauchemardesque. Deux mains maladroites et débiles, l’une de Ghezzal et l’autre de Chaouchi, ont transformé en l’espace de quelques minutes le rêve algérien en cauchemar.

Alors que les Algériens semblaient plutôt tenir le bout de l’équation face à une formation slovène franchement tout juste moyenne et au moment où le point du nul était largement à leur portée, l’avant-centre de Sienne et le keeper des Verts décidèrent d’offrir carrément le gain du match à leur adversaire. Sur une frappe anodine du capitaine Robert Koren, Chaouchi imite son collègue anglais Green et laisse filer le ballon dans ses propres filets. 
Celui que le coach Saâdane continue de considérer comme le meilleur gardien de l’équipe, porte sans doute une grosse responsabilité dans l’échec d’hier. Chaouchi avait, pourtant, promis de se racheter après une première bourde en période préparatoire contre l’Eire, mais rien n’y fit. Saâdane a beau garder la confiance en lui pour des raisons évidentes ; il court un risque certain de récidive. En tout cas, la bévue monumentale d’hier met désormais l’Algérie dans une position bien délicate car à voir le menu des deux matches suivants, l’on se demande si les Verts n’ont pas déjà hypothéqué leurs chances pour la qualification au second tour. Avec l’Angleterre et les USA qui viennent derrière, la mission sera sans doute très ardue. Fortement compliquée. Mais au-delà des bévues personnelles de Chaouchi et Ghezzal qui ont certes précipité hier la chute des Verts, c’est tout le système de jeu de l’équipe nationale qui est aujourd’hui remis en cause. Les coéquipiers de Ziani avaient beau avoir l’emprise sur le jeu, la domination fut stérile et molle, trop molle pour faire mouche. Combien de fois n’attend-on pas vu Ziani et Belhadj amorcer des accélérations dans le camp adverse avant de rebrousser chemin, faute de soutien et surtout de stratégie offensive préalablement définie. La prestation amorphe d’hier a, du reste, confirmé les appréhensions suscitées lors de la période préparatoire qui faisait ressortir nettement cette incapacité des Verts à porter l’estocade. L’attaque, maillon faible de l’EN depuis la CAN, est de nouveau restée muette. D’ailleurs, l’on avait même la nette impression que les Verts pouvaient jouer des heures sans pour autant parvenir à concrétiser. Le jeu algérien souffre, d’une manière flagrante, d’un manque de percussion, d’imagination et de rigueur. ça manque de génie et de créativité. Et cela se travaille à l’entraînement. Le staff technique peine toujours à trouver des solutions en attaque. Les options qui consistent à miser obstinément sur Djabbour, Ghezzal, Matmour et Saïfi ont montré leurs limites. Saâdane est sommé d’apporter des changements dans ce secteur de jeu pour le prochain match. Il doit, enfin, donner la chance à ceux qui peut-être provoqueront le déclic. En tout cas, Saâdane a la lourde responsabilité de trouver la bonne formule car un autre revers contre l’Angleterre sera synonyme de retour précoce au pays, ce qui constituerait un échec total.
En attendant, la prestation terne d’hier a apporté de l’eau au moulin à ceux qui ne parient pas un sou sur cette équipe algérienne à l’image de Diego Maradona qui affirmait samedi que “l’Algérie n’avait pas beaucoup de chances d’aller loin dans ce Mondial”.
Il ne croyait pas si bien dire. Il n’a pas manqué d’ajouter que “les Algériens devaient être fiers de leur équipe, et que les joueurs devaient prendre du plaisir à jouer une Coupe du monde”. Pas sûr qu’ils le soient à la vue de la rencontre d’hier. Le premier changement que doit décider Saâdane en l’occurrence est de se départir de cette prudence coupable et libérer le jeu des Verts. Injecter dans cette équipe un zeste de culot pour rompre avec cette image peu enviable d’une formation pas sûre d’elle et cadenassée dans des schémas tactiques ultra-défensifs, alors qu’il y a largement de la place à une meilleure cadence offensive. Dans un Mondial, sur lequel les yeux du monde sont braqués, les Verts n’ont rien démontré hier. Ils ont laissé la terre entière sur sa faim avec en sus ce sentiment qu’ils sont venus en Afrique du Sud pour “un petit tour d’honneur puis s’en vont”. À l’inverse des deux Mondiaux de 1982 et 1986, durant lesquels les Belloumi et consorts, à défaut d’arracher le sésame des huitièmes de finale, ont réussi à gagner la reconnaissance des puristes, celui de 2010 porte les prémices d’un gros gâchis. Aux Verts de nous contredire, l’histoire ferme parfois ses portes trop vite.


 

 

 


Cruel pour l'Algérie

Publié le 13/06/2010 15:22

Chaouchi a commis l'irréparable: l'Algérie perd déjà très gros dans cette Coupe du monde. (Reuters)
Dans le match à ne pas perdre d'un Groupe C marqué par le nul surprise entre l'Angleterre et les Etats-Unis, l'Algérie, pour son entrée en lice en Coupe du monde ce dimanche, à Polokwane, a connu une terrible désillusion en s'inclinant (0-1) face à la Slovénie. Comme les Anglais la veille, une bourde du gardien Chaouchi coûte très cher à des Fennecs qui ont peut-être déjà raté leur chance.

Leurs prédécesseurs avaient tous su débuter leur campagne en Coupe du monde en marquant au moins un but. En 1982 comme en 1986, la génération dorée du football algérien était parvenue à entretenir l'espoir de tout un peuple, malgré des éliminations dès le premier tour en Espagne comme au Mexique (*). Le précédent créé bien malgré eux ce dimanche par Karim Ziani et ses coéquipiers ne dit pas encore avec certitude si les hommes de Rabah Saadane se qualifieront pour la première fois de leur histoire en huitièmes de finale, mais les Fennecs auront sans doute toutes les peines à se relever de ce faux départ aux allures de traumatisme.

Sous les yeux de Zinedine Zidane, l'Algérie, au lendemain du faux pas des Anglais face aux Etats-Unis (1-1), avait en mains une formidable opportunité à jouer. Un espoir de s'emparer des commandes de ce Groupe C dès cette première journée entretenu durant près de quatre-vingt minutes avant que son dernier rempart, tout comme l'Anglais Green la veille, ne commette l'irréparable d'une faute de mains, qui crucifie les Algériens. Une équipe dont la frustration est sans doute à la hauteur de sa domination sur ce match dans lequel son adversaire slovène, inexistant, ou presque, et dont on se demande encore comment il est parvenu à écarter la Russie en barrages, n'aura eu qu'à se baisser pour ramasser la mise ; même si l'impuissance offensive de l'Algérie – 1 but lors des six derniers matches – aura aussi pesé...

Les Fennecs ratent le coche

On annonçait Samir Handanovic, le gardien d'1,93 mètre de l'Udinese et de cette formation slovène, comme le grand atout de son équipe, il le démontre d'entrée en détournant le très bon coup-franc enroulé aux 25 mètres par Nadir Belhadj (3e). L'Algérie, bien positionnée et faisant valoir d'entrée sa valeur technique, entre bien dans cette rencontre disputée sous le soleil éclatant de Polokwane, à l'extrême-nord du pays et à 1 310 mètres d'altitude. Si on s'applique surtout à ne pas perdre le ballon côté slovène, l'entrain et les initiatives sont algériens en ce début de rencontre, marqué par la chaleur importante à laquelle les coéquipiers du capitaine Robert Koren semblent les plus sensibles. Vingt bonnes minutes sont passées quand la Slovénie pose enfin son jeu et s'offre une première opportunité sur ce nouveau coup-franc, tentative excentrée de l'Auxerrois Valter Birsa sur laquelle Fawzi Chaouchi ne prend aucun risque en boxant le ballon loin devant (21e).

Petit à petit, les hommes de Matjaz Kek, le sélectionneur slovène, se libèrent et s'emparent de la conduite du jeu, dont son homologue Saadane avait annoncé ne pas vouloir prendre la responsabilité. Mais la meilleure défense de la zone Europe, lors des éliminatoires de cette Coupe du monde (4 buts derrière les Pays-Bas, ndlr), ne force pas sa nature... L'Algérie manquant de suite dans ses idées de départ, on commence à s'ennuyer ferme.

Jusqu'à cette fin de première période, qui voit les Fennecs accélérer à nouveau. Avec cette bonne pression sur le but du géant Handanovic, traduite par ce corner de Karim Ziani sur lequel son défenseur Farik Halliche est tout près de cadrer son bon coup de tête au second poteau (36e). Ce qui est loin d'être le cas de l'attaquant de Monchengladbach, Matmour (40e), quand Biersa, des 30 mètres, lui, trouve en revanche bien Chaouchi, tout aussi sûr que son homologue pour claquer le ballon au-dessus de sa barre juste avant la pause (43e). Face à cette pâle et surtout très frileuse formation slovène, on se dit que ces Algériens, avec un soupçon de prise de risque supplémentaire, auraient les moyens de réaliser une excellente affaire...

Chaouchi, Green, même combat

Les Fennecs s'en donnent les moyens dans une seconde période qu'ils dominent de la tête et des épaules. Ne manque que le dernier geste ou ce changement de rythme, qui ferait la différence et les tentatives lointaines de Ziani (51e) et de Belhadj (54e) sont inoffensives. Et la Slovénie n'attend que le contre fatal comme sur cette combinaison entre Andraz Kirm et Birsa, le tir dans un angle fermé de ce dernier étant parfaitement capté par Chaouchi (60e). Ou sur cette plongée de Milivoje Novakovic dans le dos de défense, qui oblige Madjhid Bougherra, jusqu'à présent impérial, à un tacle très limite en pleine surface (64e) ! Le penalty n'était pas loin.

Se faire violence pour forcer la décision: Abdelkader Ghezzal, entré en jeu, place deux coups de tête coup sur coup (70e, 71e) sans trouver le cadre là non plus, mais démontre son envie. Un peu trop sans doute avec cette main volontaire dans la surface, qui lui vaut un second carton jaune, synonyme d'expulsion pour l'attaquant de Sienne (73e). Un coup de bambou terrible pour son équipe, qui n'est rien à côté de la nouvelle bourde d'un gardien dans ce Groupe C lorsque Chaouchi se troue totalement sur une frappe à rebond, mais a priori sans danger, décochée à l'entrée de la surface par Koren (0-1, 79e). Les Slovènes, forts de leur supériorité numérique et de ce coup du sort, n'en demandaient pas tant: les voilà à l'issue de la première journée, contre toute attente après leur fiasco du Mondial 2002 (3 matches, 3 défaites), en tête de ce groupe C.

(*) En 1982, puis en 1986, l'Algérie avait débuté en Coupe du monde respectivement par une victoire historique (2-1) sur la RFA et par un match nul (1-1) contre l'Irlande du Nord.

 


MONDIAL 2010

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Les notes: Özil, ça promet
Le 13/06/2010 22:57
Oranje, le bon cocktail ?
Le 13/06/2010 22:42

 

Les algériens dominent mais les slovènes marquent : Le faux départ des Verts
Les algériens dominent mais les slovènes marquent : Le faux départ des Verts

Les Verts ont raté leur entrée en matière dans la Coupe du monde 2010 en concédant une courte mais cruelle défaite (0-1) qui les met, déjà, en danger pour la suite de la compétition. Sur la physionomie du match, les camarades du capitaine Antar Yahia ont de quoi avoir des regrets. Sans jamais être ridicules, comme beaucoup le craignaient, au contraire, ils ont tenu la dragée haute aux Slovènes avant de perdre sur un tir anodin et surtout une mauvaise appréciation de la trajectoire du ballon par Chaouchi, surpris par le ballon flottant qu’a expédié vers sa cage le capitaine slovène Robert Koren (79’). Ce tir de loin a donc fait basculer la rencontre.



Comme prévu, Algériens et Slovènes ont abordé la rencontre avec trop de prudence de part et d’autre. Le round d’observation a duré une mi-temps, tellement aucune des deux équipes n’a voulu prendre trop de risques, de peur de se faire prendre en contre. Le résultat (1-1) du match de la veille entre Anglais et Américains, les deux autres pensionnaires du groupe C, y est peut-être pour quelque chose. Saâdane et Kek n’ont voulu prendre aucun risque en alignant deux blocs dans une configuration tactique qui laissait peu de place à l’option offensive. Djebbour, côté algérien, et Novakovic, côté slovène, étaient trop esseulés devant pour pouvoir espérer faire grand-chose dans le périmètre adverse. Les joueurs étaient concentrés en milieu de terrain et en défense. Les timides attaques amorcées sporadiquement par les formations en présence n’ont pas emballé les spectateurs.

Ce sont les Algériens qui sortent les premiers le bout du nez à la 3’ à la faveur d’une percée de Matmour stoppée irrégulièrement par le défenseur slovène Suler. Belhadj se charge de l’exécution du coup franc, oblige le géant Handanovic à renvoyer le cuir en corner. En début de partie, le jeu se concentre au milieu du terrain. Koren, le buteur du match, oriente le jeu slovène fait de passes courtes et de regroupement rapide à la perte du ballon. Côté algérien, l’animation du jeu a été confiée au duo Yebda-Lacen et à, un degré moindre, Ziani et Belhadj qui prêtaient main forte au compartiment médian. La première opportunité algérienne de scorer s’est produite à la 36’ à la suite d’un corner botté par Ziani et repris par Halliche sans succès.

L’unique fois en première période où le « géant » Handanovic a regardé filer le ballon dans sa surface. A la 40’ de jeu, Nadir Belhadj déboule sur son flanc, prend de vitesse Brecko et centre en direction de la cage adverse. Karim Matmour, sur l’autre côté, intercepte le centre, crochète Jokic et tente sa chance. Le ballon passe juste au-dessus des bois. C’est sur un score de parité que l’arbitre Batres (Guatemala) siffle la fin du premier half. Après la pause, le jeu se stabilise en milieu de terrain sans véritables occasions de but de part et d’autre. A l’heure du jeu, Rabah Saâdane décide d’opérer le premier changement et intègre Ghezzal à la place de Djebbour. Une minute après son apparition sur le terrain, l’attaquant algérien récolte un carton jaune qui aura de lourdes conséquences un peu plus tard. En effet, à la 72’, il touche le ballon de la main et prend un second carton jaune, synonyme d’expulsion. A 10 contre 11, la tâche des Verts s’est un peu plus compliquée.

7 minutes plus tard, Koren permet à la Slovénie d’ouvrir le score et de s’envoler vers sa première victoire en Coupe du monde en deux participations. Après ce but, les Verts ont bien tenté de revenir au score, mais c’était difficile. Leurs adversaires, forts dans la conservation du ballon, ont joué la montre jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Batres. En concédant une défaite dès l’entame du tournoi, l’Algérie s’est (déjà) mise en danger. Deux gros morceaux se profilent à l’horizon. L’Angleterre (vendredi 18 juin) et les Etats-Unis (mercredi 23 juin).

Fiche technique

- Stade Peter Mokaba de Plokwane (Afrique du sud) 
- Arbitrage : Batres (Guatemala), Carlos Pastrana (Honduras) et Leonel Leal (Costa Rica). But : Robert Koren (79’) pour la Slovenie Averts : Ghezzal, Yebda (Algérie). Radosavljevic, Komac (Slovénie) Expuls. : Ghezzal (72’, 2e carton jaune) Algérie 
- Algérie : Chaouchi, Yahia, Halliche, Bouguerra, Kadir (Guédioura 82), Lacen, Ziani, Yebda, Belhadj, Matmour (Saifi 82’), Djebbour (Ghezzal 58’) Entr. : Rabah Saâdane 
- Slovénie : Handanovic, Brecko, Cesar, Suler, Jokic, Birsa (Pecnik 84’), Koren, Radosavljevic (Komac 87’), Kirm, Dedic (Ljubijankic 53’), Novakovic Entr. : Matjaz Kek


14/06/2010
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