es raisons d’un retard
CAMPAGNE DE VACCINATION
Pourquoi la campagne de vaccination contre la grippe A tarde à démarrer? C’est à cette question que s’est attelé à répondre, hier, Slim Belkessam, chargé de communication au ministère de la Santé, lors d’un point de presse au siège du département de la santé, le premier du genre depuis l’apparition de la grippe porcine en Algérie en juin dernier. «Le premier lot du vaccin antigrippe A est soumis à un processus de contrôle strict assuré par l’Institut Pasteur, le Laboratoire de toxicologie d’Alger et le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques», a expliqué M.Belkessam. Ce processus est réparti en quatre phases: le contrôle technico-administratif, physico-chimique, micro-biologique et enfin le contrôle toxicologique.
Sur ce plan, M.Belkessam a assuré que les autorités sanitaires du pays ont pris toutes les dispositions nécessaires. Par ailleurs, le vaccin sera administré de manière gratuite et non obligatoire. «Toutefois, il est fortement indiqué de se faire vacciner», a précisé M.Belkessam. Concernant l’efficience du médicament, le chargé de communication du ministère de la Santé a indiqué que «les avantages du vaccin sont plus importants que ses effets secondaires». En guise d’explication, M.Belkessam a rappelé que les composants de ce médicament sont ceux utilisés depuis des années et sur des millions de personnes. «Il n’y a que la souche virale qui a changé», a-t-il indiqué. Lui emboîtant le pas, le Dr Abdelkader Guennar, directeur de la santé au niveau du ministère, note: «Pour le moment, les effets secondaires signalés ne sont pas disproportionnés à ceux déjà prévus. Donc, le vaccin ne comporte pas d’anomalie.» A ce titre, il convient de rappeler que le vaccin importé par l’Algérie est une substance avec adjuvants. D’où la réticence des citoyens surtout en ce qui concerne les effets secondaires à long terme. «Aucun pays n’a suffisamment de recul sur ce plan. Cela dit, une chose est certaine, le vaccin protège contre le virus qui tue.» A propos des femmes enceintes, M.Belkessam indique: «La vaccination est recommandée au-delà de la 20e semaine de grossesse aux femmes présentant un profil à risque tel que les maladies chroniques.» «Si leur état l’exige, la vaccination des femmes à moins de 20 semaines de grossesse est fortement recommandée», a-t-il ajouté. A propos de la disponibilité de l’antiviral Saiflu, M.Belkessam a affirmé que celle-ci n’est plus qu’une question de jours. En effet, le produit de Saidal sera disponible dans toutes les pharmacies et les citoyens pourront se le procurer gratuitement. Seulement, l’administration du médicament est soumise à la présentation d’une ordonnance. En outre, le chargé de communication du ministère de la Santé a démenti l’information selon laquelle un contrat de partenariat aurait été signé entre le ministère de la Santé et le Syndicat national algérien des pharmaciens et d’officines (Snapo). Le point de presse animé hier augure d’une nouvelle orientation du département de Saïd Barkat en matière de communication. Désormais, des briefings seront tenus quatre fois par semaine. |
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