ROUIBA ......

Soutien à Sébastien Frey: tu n'es pas seul!

Alors voilà, le pauvre Sébastien Frey a commis une énorme boulette pour son premier match chez les Bleus. Ce qui pourrait bien tuer dans l'œuf sa prometteuse carrière.



En plus, ça tombe mal, vu que Scott Carson en a fait une toute aussi belle, mais avec bien plus d'enjeu, avec l'Angleterre contre la Croatie... Du coup, ils sont un peu les Dugrandpond et Dupetitpont de l'année footballistique...



Mais nous, à 20minutes.fr, on a envie de dire: relativisons! Et pour appuyer notre cri du cœur, on a eu envie de compiler les plus belles bévues, fautes de mains et de pieds des portiers. A notre grand désarroi, on a trouvé aucune trace visuelle de certains grands noms de la ripade (Bernard Lama, Gaëtan Huard, Jean Castaneda, Pascal Olmeta, Lionel Letizi... vous vous en tirez bien!). Mais on a quand même de quoi livrer un bel inventaire pour décharger le goal de la Fiorentina. Plaisir des yeux et des zygomatiques, pour un Top 12...

12. Luis Miguel Arconada
Le pionnier éponyme. En finale de l'Euro, le portier espagnol donne son nom à la cagade de gardien, et gâche la carrière de Platoche en rendant célèbre le plus miteux de ses coup-francs. Pas de cul pour Luis Miguel, qui a pourtant eu le cran de ne pas changer de patronyme...



11. Claude Barrabé
Sa chance, c'est qu'il jouait alors à Montpellier et que du coup, il est tombé dans l'oubli comme le club de Loulou Nicollin. Pourtant, «la Barrabe» était alors l'idole de la Mosson et (si, si) aux portes de l'équipe de France. Mais après un match héroïque à l'aller, il fout en l'ai le parcours non moins héroïques des Pailladins, face à Manchester United, en quart de finale de la Coupe des coupes....



10. Pascal Zuberbühler
On l'attendait comme un le grand gardien que la Suisse aurait enfin. Las, le portier helvète enchaîne une série de loupés magnifiques (notamment contre Israël et la Chypre) et déclenche une campagne contre sa pomme, pour qu'il ne participe pas au Mondial. Glanant dans l'histoire le doux surnom de «Superboulette»...



9. Alan Combe
Sombre gardien du non moins sombre club écossais de Kilmarnock (ou a finit Christophe Cocard, c'est dire...), il s'illustre pour la qualité de sa relance à la main, lors d'un match de championnat contre Aberdeen...



8. David James
Alors bien sûr, il mériterait d'être plus haut, car l'homme aux multiples coupes de cheveux est une allégorie du non-sens anglais, qui a notamment avoué avoir raté un match pour avoir trop joué à la console la nuit d'avant. Mais le problème, c'est qu'on ne trouve quasiment aucune trace de l'œuvre de «Calamity James» sur l'Internet. Tout juste un aperçu de son coup de pied dévastateur...

Taxi for David James

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7. Andoni Zubizarreta
Celui qui peut remercier Arconada (voir plus haut) de s'être illustré avant lui, échappant ainsi à l'image de chèvre basque. «Zubi» (surnom maudit, car il fut aussi celui de Zuberbühler -voir plus haut-) a multiplié les bourdes, mais sa plus célèbre reste celle contre le Nigéria, en poule du Mondial 98. Qui entraînera la non-qualification en huitième pour la seleccion...



6. Paul Robinson
Avant Carson et après James, on pensait qu'il était le dernier de la lignée des gardiens internationaux anglais à tutoyer les sommets de la catastrophe. Superbe raté, déjà contre la Croatie (dont personne n'a jusqu'ici soupçonné les capacités à pouvoir corrompre les n°1...), et fin prématurée d'une éventuelle carrière...



5. Oliver Kahn
Elle est pas fastoche, la frappe de Rivaldo à arrêter, et le grand Oliver (alias King Kahn) aurait pu être épargner, au vu de sa belle carrière et de son caractère so German... Sauf que ça se passe en finale du Mondial 2002. Et forcément, on paie plus cash...



4. Jens Lehman
Alors lui, il est à cette place parce qu'il a piqué la place de Genghis Khan lors du dernier Mondial. Et aussi parce qu'il a une belle collection de buts casquettes à son passif. Même s'il a été irréprochable en club, il a quand même commis ça...



3. Fabien Barthez
On sait qu'il y en a qui vont hurler, car le «divin chauve» est quand même un sacré gardien, qu'on a gagné le Mondial et l'Euro grâce à lui, tout comme Marseille la Coupe d'Europe. Bien sûr, mais «Babar», ce fut aussi ça...



2. René Higuita
C'est un plaisir que de se rappeler du bon vieux René, rempart fantasque de la mythique équipe des années 90 (Valderrama, Rincon, Escobar... tous poursuivis par la justice, en désintox ou mort)... En plus, sa boulette à lui se passe en huitième de finale de Mondial (en 1990), et l'heureux bénéficiaire n'est autre que Roger Milla le sorcier camerounais d'alors 37 ans. Enfin, Higuita la malice en a eu rien à foutre et a retenté le diable après, en réussissant son «coup du scorpion»...



1. Le goaldat inconnu
Une touche aussi exotique qu'anonyme pour conclure en beauté ce top 12, avec le dribble surréaliste d'un gardien asisatique hélas méconnaissable. On ne s'en lasse pas, mais on se demande quand même s'il n'a pas été acheté ou victime de Creutzfeld-Jacob...




Les bonus en vrac pour ceux qui en veulent encore...