L'Espagne rejoint les Pays-Bas en finale
MERCREDI 07 JUILLET
La finale pour la Roja
L'Espagne tient sa finale ! Vainqueur d'une décevante équipe d'Allemagne, la Roja s'impose logiquement (1-0) et affrontera les Pays-Bas pour une finale de Coupe du Monde inédite.
Présentée comme une finale avant l'heure, le match débute pourtant en douceur, l'Espagne se procurant les meilleures occasions, comme sur cette frappe de Villa bien stoppée par Neuer (7e) ou ce coup de boule puissant mais non-cadré de Puyol (14e). Bien loin de ce qu'elle a pu montrer lors des tours précédents, la Mannschaft ne parvient pas à développer son jeu (l'absence de Müller se faisant cruellement sentir) et à la pause les deux formations se tiennent en respect (0-0).
La seconde période reprend sur les mêmes bases et la Roja poursuit sa domination stérile. Les partenaires de Villa enchaînent les occasions non-concluantes avant de se faire très peur lorsque Kroos se retrouve seul face à Casillas dont l'arrêt salvateur permet à l'Espagne d'y croire encore (70e). Et c'est finalement Puyol qui revêt le costume de héros en inscrivant, d'une tête surpuissante, un but ô combien important (1-0, 73e). Plus rien ne sera inscrit et la Roja obtient son billet pour la première finale de Coupe du monde de son histoire qui la verra affronter les Pays-Bas.
L'Allemagne jouera la petite finale face à l'Uruguay
- 07/07/2010 - 23:27
Tombeuse de l'Allemagne (1-0) mercredi à Durban, l'Espagne disputera le titre de champion du monde aux Pays-Bas, dimanche à Johannesburg. A l'issue d'une demi-finale maîtrisée de bout en bout, le sélectionneur de la Furia Roja, Vicente Del Bosque, n'a pas caché sa satisfaction. "Ça a été un match extraordinaire. Il faut féliciter les joueurs, superbes en défense comme en attaque. Ils ont été solidaires et ont réussi à dépasser le potentiel physique des Allemands", a confié le technicien au terme de la rencontre. "Nous sommes très contents. Il nous reste une dernière marche à franchir et nous allons nous préparer de la meilleure manière possible. Les Pays-Bas ont des joueurs de grande qualité et sont bons en contres. Nous ne pouvons pas crier victoire avant de jouer."
- 07/07/2010 - 22:20
La Coupe du monde 2010 proposera, dimanche à Johannesbourg, une finale inédite de laquelle sortira un nouveau champion du monde. Les Pays-Bas, qualifiés depuis mardi et leur victoire contre l'Uruguay (3-1) pour la troisième finale de leur histoire après 1974 et 1978, seront opposés à l'Espagne, jamais invitée à ce stade de la compétition planétaire. La Roja a mis fin, mercredi à Durban, au parcours de l'Allemagne en demi-finale (1-0) en monopolisant le ballon avant de marquer en seconde période sur un coup de boule de Puyol (73e). Les Allemands tenteront de se consoler samedi lors de la petite finale contre l'Uruguay.
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MERCREDI 07 JUILLET
Les notes: Puyol, comme un symbolePublié le 07/07/2010 22:43
Carles
Puyol et Xavi Hernandez, les deux grands artisans de la victoire
espagnole face à l'Allemagne. (Reuters) En s'imposant
sur la plus petite des marges ce mercredi face à l'Allemagne (1-0) au
terme d'un match maitrisé, l'Espagne a validé son billet pour la finale
de cette Coupe du monde sud-africaine pour la toute première fois de son
histoire. Buteur salvateur, l'emblématique Carles Puyol permet
désormais à la Roja de rêver d'un inédit doublé Euro-Coupe du monde.
Carles PUYOL: 7,5
Dieu que l'histoire est belle ! Capitaine du FC Barcelone et défenseur
emblématique de la Roja, Carles Puyol a propulsé ses coéquipiers en
finale de cette Coupe du monde sud-africaine ce mercredi en inscrivant
l'unique but de cette rencontre face à l'Allemagne à la 73e minute de
jeu. Si le défenseur central de la Roja pouvait s'en vouloir de ne pas
avoir catapulté le cuir au fond des filets à la 13e minute de jeu, cette
franche occasion n'a pourtant pas altéré ses ardeurs offensives dans ce
match. Et comme un symbole, à l'issue d'un match combatif et rempli de
hargne, le Blaugrana voit ses efforts récompensés par un but extrêmement
précieux qui permet à l'Espagne de rêver à un doublé Euro-Coupe du
monde inédit.
Iker CASILLAS: 6,5
Si la forteresse espagnole est parvenue à contenir les assauts de la
Mannschaft, le gardien du Real Madrid, Iker Casillas, y est pour
beaucoup. Des interventions de grande classe aux 31e, 34e et 69e lui ont
permis de conserver son but inviolé jusqu'au coup de sifflet final.
Dans les moments importants, "San Iker" est toujours présent et il l'a
une nouvelle fois démontré lors de ce rendez-vous au sommet face à
l'Allemagne.
Sergio RAMOS: 6
Toujours aussi présent aux avant-postes, le défenseur du Real Madrid en a
parfois fait un peu trop, oubliant son rôle premier, celui d'aider la
charnière centrale à repousser les vagues offensives allemandes,
notamment lors du premier acte. Les artificiers allemands l'ont vite
compris en plaçant bon nombre de leurs offensives depuis le côté gauche.
Le titulaire indiscutable de la formation merengue s'est néanmoins
avéré précieux sur certaines phases offensives ibériques et s'est
illustré de fort belle manière dans la récupération du ballon en seconde
période.
Gerard PIQUE: 7
Une véritable garantie défensive ! Le défenseur ibérique qui a touché le
plus de ballons en première période avec 54 touches de balle à son
actif. Il dégage une certaine confiance et une sérénité dans les duels.
Il est toujours bien placé au bon moment pour écarter le danger lors des
phases offensives allemandes. Tranchant dans ses interventions, le
Catalan a de nouveau prouvé qu'il était un patron au sein de
l'arrière-garde ibérique aux côtés de Carles Puyol.
Joan CAPDEVILA: 5,5
Il a bouclé son couloir, empêchant les artificiers allemands de percuter
sur son côté gauche. Ses incursions dans le camp adverse ont été moins
nombreuses que celles de son coéquipiers Sergio Ramos, mais ses rares
offensives se sont néanmoins avérées précieuses. Il est une valeur sûre
de la défense espagnole.
Andres INIESTA: 6,5
Sa technique et sa vista ne sont plus à prouver. Malgré tout, le milieu
de terrain barcelonais manque parfois de lucidité dans ses choix aux
abords de la zone de vérité. Il reste néanmoins le dynamiteur de cette
sélection espagnole et un maitre à jouer lorsqu'il s'agit de distiller
des caviars par dessus la défense. Il a su imposer sa patte eu milieu du
terrain pour construire les déferlantes offensives espagnoles.
Sergio BUSQUETS: 6
Le milieu de terrain du FC Barcelone a apporté sa pierre à l'édifice en
tenant la baraque en milieu de terrain et en distillant de bons ballons
aux milieux à caractère plus offensifs. A noter, peu d'approximations
dans sa conduite de balle ainsi que dans sa transmission du cuir lors du
premier acte. La seconde période fut plus laborieuse mais dans
l'ensemble, le Blaugrana s'en est honorablement sorti.
XAVI: 7
Un véritable marathon ! Incontestablement le joueur espagnol qui court
le plus sur les prés africains depuis le début de cette Coupe du monde.
Le métronome blaugrana l'a de nouveau démontré en proposant une
prestation de haut-rang. Avec 128 ballons à son actif à l'issue des 90
minutes, la pépite barcelonaise a une fois encore éclaboussé la pelouse
du Cap de son aisance technique et de sa percussion incessante aux
abords de la surface de réparation adverse.
Xabi ALONSO: 5
Peu eu vue à l'échelon offensif durant cette rencontre, il s'est
néanmoins avéré précieux dans l'entrejeu. Le Madrilène a pris à
plusieurs reprises ses responsabilités de loin, notamment en seconde
période... en vain. Il a cruellement manqué de lucidité dans certaines
situations chaudes. Remplacé par Carlos MARCHENA à la 90e.
PEDRO: 5,5
Auteur d'une prestation intéressante, Pedro s'est pourtant illustré
négativement en toute fin de match sur un excès d'individualisme qui
aurait pu coûter cher à sa sélection. Son manque de lucidité sur un deux
contre un espagnol avec Fernando Torres ne lui vaut guère les honneurs.
Son insouciance lui avait pourtant permis de se libérer auparavant et
de tenter de séduisants enchainements aux abords de la surface de
réparation adverse comme sur ce festival côté droit dès l'entame du
second acte, malheureusement conclu par une frappe non cadrée de Xabi
Alonso. Remplacé par David SILVA à la 85e.
David VILLA: 5
Il n'a guère été en vue à l'occasion de cette demi-finale du Mondial
sud-africain. Mais comment en vouloir à celui qui a porté ses
coéquipiers vers la victoire lors des quatre dernières rencontres de ce
Mondial sud-africain ? Il s'est rapidement mis en évidence dans ce
match, dès la 5e minute, en reprenant du bout du pied un bon ballon de
Pedro, obligeant Manuel Neuer à la parade. Quasi-transparent par la
suite, il fut tout de même à deux crampons de pousser le ballon
d'Iniesta dans le but vide peu avant l'heure de jeu. Remplacé par Fernando
TORRES à la 81e minute de jeu, lequel n'a guère eu l'occasion de se
mettre en évidence, oublié d'entrée par Pedro. | |