Les Dernières News du SAMEDI 09JUILLET 2011
Les Dernières News du SAMEDI 09JUILLET 2011
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Alors que les combats font rage au sud de Tripoli
L’ONU veut alléger les sanctions contre la Libye
le 09.07.11 | 01h00
Alors que les combats faisaient encore rage hier, au sud de Tripoli, entre les troupes fidèles au colonel El Gueddafi et les insurgés, l’ONU a amorcé des discussions avec les deux parties sur les moyens d’alléger les sanctions internationales imposées à la Libye.
La raison : les Nations unies veulent pallier une grave pénurie de médicaments. Des responsables de l’ONU, bien informés, ont déclaré que des représentants du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion et du régime du colonel Mouammar El Gueddafi, avaient eu des discussions la semaine dernière avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en vue d’établir une liste des domaines qui pourraient être exemptés de sanctions.
La rencontre à Genève avec l’OMS fait partie d’un plus vaste mouvement visant à éviter que les sanctions financières imposées à la Libye – au gouvernement et aux banques – ne soient à l’origine d’une crise humanitaire majeure. Des organisations chargées de l’aide humanitaire dans le pays ont signalé des pénuries de produits de base comme les vaccins dont les stocks, tant dans les régions de l’Ouest contrôlées par les forces du colonel El Gueddafi que dans celles de l’Est aux mains des rebelles, ont fondu en près de cinq mois de guerre.
Parallèlement à ces discussions, des milliers de partisans du guide libyen, après avoir prié hier sur la place Verte à Tripoli, ont appelé à la mobilisation pour combattre les «forces croisées» et à libérer les villes occupées par les rebelles. Des imams relayés par des SMS exhortaient, rapporte la presse présente sur place depuis jeudi les Tripolitains à participer massivement, sur cette place symbolique, à la prière collective. Celle-ci a été suivie par une manifestation au cours de laquelle ont été scandés des slogans à la gloire du «guide de la révolution», le colonel El Gueddafi, qui, contrairement à ce qu’il avait fait une semaine auparavant, le 1er juillet, ne s’est pas adressé cette fois-ci à la foule. «L’heure du djihad a sonné», s’est écrié l’imam dans son prêche, appelant les fidèles à «marcher» sur les cités prises par les insurgés pour les libérer.
Sur le terrain, les rebelles – qui en sont au troisième jour de leur offensive – avaient progressé hier vers le centre de Zliten (est de Tripoli), occasionnant d’importants dégâts aux forces loyalistes. Le début de l’offensive a eu lieu dans les montagnes berbères, au sud de la capitale libyenne. Les rebelles libyens ont, dans le même temps, lancé une deuxième attaque à partir de la ville côtière de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli. Malgré l’intensité de l’attaque, les hommes du colonel El Gueddafi ont cependant réussi très vite à se réarmer et à se regrouper. Autre mauvaise nouvelle pour Benghazi : après la décision de la France d’arrêter le largage d’armes aux insurgés des régions berbérophones libyennes, voilà que la Chambre des représentants américaine vient de voter un amendement interdisant au Pentagone de fournir des équipements militaires au CNT libyen. Pour le moment, aucune raison n’est venue étayer cette décision. Une chose est cependant sûre : ces deux décisions auront un impact autant sur le moral que sur les capacités militaires des insurgés qui, malgré l’aide de l’OTAN, éprouvent encore le plus grand mal à se débarrasser d’El Gueddafi. Au plan politique, le vote de la Chambre des représentants n’ira également pas sans affaiblir la position du CNT qui semble résolument avoir opté pour la «politique du tout ou rien» dans son approche avec Tripoli.
Concernant les nouvelles du front, les insurgés ont affirmé, dans un communiqué, avoir avancé hier en direction du centre de Zliten, à 150 km à l’est de Tripoli, après des combats qui ont fait 5 morts et 17 blessés dans leurs rangs. Ils ont dit n’être qu’à un peu plus d’un kilomètre du centre-ville et avoir libéré plusieurs familles qui étaient emprisonnées par les loyalistes qui ont fui vers l’ouest de Zliten.
Après avoir pris le contrôle, fin juin, d’un important dépôt de munitions à plus de 120 km au sud de Tripoli, les membres du CNT cherchent désormais à faire sauter deux verrous stratégiques : Bir El Ghanem qui leur permettrait d’avoir Tripoli dans leur viseur et Gharyane où sont basées les garnisons de l’armée protégeant la capitale.
Aniss Zineddine et agences
© El Watan**
Printemps égyptien : Le second souffle
le 09.07.11 | 01h00
Après une période de reflux de plusieurs semaines, la révolution démocratique égyptienne est en train de connaître un second souffle. Déçus par le retard accusé dans la mise en place des réformes politiques promises par le pouvoir militaire au printemps dernier, des milliers d’Egyptiens se sont donné rendez-vous, hier, sur l’emblématique place Tahrir, au Caire, pour exiger davantage de droits et le jugement des éléments des services de sécurité impliqués dans la répression sauvage du soulèvement des mois de janvier et février derniers.
Ils réclament particulièrement la tête de ceux qui ont causé la mort de près 900 manifestants. A ce jour, seul un policier a été condamné par contumace. Beaucoup de gens estiment également que rien n’a vraiment changé depuis la chute de Moubarak. Le mécontentement est général. En plus du Caire, des rassemblements regroupant des dizaines de milliers de personnes ont eu lieu à Alexandrie et à Suez. Ayant perdu une partie de ses illusions, la rue égyptienne demande maintenant rien de moins que le limogeage immédiat des responsables (militaires et civils) de l’ancien régime encore en poste dans le gouvernement et la levée de la loi sur l’état d’urgence en vigueur depuis 30 ans.
La relaxe, en début de semaine, de trois ex-ministres de Hosni Moubarak inculpés dans des affaires de corruption a aggravé le sentiment de frustration de la population.
Contre toute attente, un tribunal a décidé aussi d’accorder à 10 agents de police la liberté sous caution alors qu’ils avaient été présentés comme les assassins présumés de jeunes manifestants. Face à une telle situation d’impunité, les parents des Egyptiens morts durant les manifestations sont sortis cette semaine dans la rue pour réclamer justice. Le pouvoir a bien essayé de se rattraper pour calmer la population en remerciant notamment les maires élus sous M. Moubarak. L’initiative n’a cependant pas permis de calmer la colère de la rue.
Portée au pinacle au lendemain de la chute de Moubarak pour sa retenue durant le printemps arabe, l’armée égyptienne est aujourd’hui la cible d’importantes critiques. La population égyptienne l’accuse ouvertement de chercher à freiner les réformes politiques et à sauver certaines personnalités proches de Moubarak. En fait, l’armée égyptienne est aujourd’hui dans une position des plus inconfortables, c’est le moins qu’on puisse dire.
Moubarak tombe, un maréchal le remplace
Jusqu’à présent, les forces armées égyptiennes se sont comportées comme un allié de la «révolution». Ce statut présente néanmoins des avantages et des inconvénients. Comme en Tunisie, la société égyptienne, grâce à l’armée, n’a pas souffert des drames sanglants qui suivent généralement une révolution. L’inconvénient est que même si elle a protégé la révolution, l’armée n’est pas révolutionnaire. Comme dans de nombreux pays arabes, elle est seulement favorable à des réformes définies et limitées. On ne peut pas vraiment dire, donc, comme cela a pu être dit ici et là, que le peuple et l’armée sont sur la même longueur d’onde. C’est la raison pour laquelle le peuple tente de maintenir une pression constante sur les militaires pour obtenir satisfaction à ses demandes.
Le tout est de savoir maintenant si le Conseil suprême des forces armées est prêt à céder un jour le pouvoir aux civils. Quoi qu’il en soit, les Egyptiens paraissent prêts à payer le prix qu’il faut pour arracher leur liberté. Il est certainement juste de dire que l’évolution de la «révolution démocratique» égyptienne déterminera aussi le devenir des autres révoltes dans le monde arabe.
Organisés à l’appel de mouvements de jeunes favorables à la démocratie et de partis laïcs, les rassemblements organisés hier à travers les grandes villes égyptiennes – et que le mouvement des Frères musulmans a rallié à la dernière minute – interviennent cinq mois après la chute du président Hosni Moubarak. Preuve de leur détermination : les manifestants présents place Tahrir brandissaient des banderoles réclamant la «Réalisation des promesses du printemps arabe». «Notre révolution continue», pouvait-on lire sur une autre banderole. Un manifestant portait une pancarte où était écrit : «Nous n’avons pas vu de changement. Nous avons renversé Moubarak, mais nous avons un maréchal à la place», allusion faite au maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil militaire qui dirige le pays.
Zine Cherfaoui
© El Watan**
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Les Dernières News du JEUDI 07JUILLET 2011
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