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au kenya un massacre de girafes et d'éléphants dans un parc de safari aurait plus ému l'occident que dans une université qui est passé sous silence .....
FLN Une pétition pour la convocation du comité central
Le bras de fer entre l’actuelle direction du FLN et ses détracteurs n’est pas près de finir. Et pour cause, les deux camps persistent, chacun, dans ses convictions. Ainsi, au moment où les contestataires agissant sous la houlette de celui qui se considère comme étant le coordinateur du bureau politique du parti, affirment Suite...
Le bras de fer entre l’actuelle direction du FLN et ses détracteurs n’est pas près de finir. M. Kebci - Alger (Le Soir) Et pour cause, les deux camps persistent, chacun, dans ses convictions. Ainsi, au moment où les contestataires agissant sous la houlette de celui qui se considère comme étant le coordinateur du bureau politique du parti, affirment que le comité central sera «inexorablement» convoqué, l’actuelle direction dit s’inscrire loin de ces «détails». Abderrahmane Belayat parlera d’une pétition en cours pour la convocation d’une session extraordinaire du comité central. Ce qui ne saurait être possible sans les paraphes d’au moins les deux tiers des membres de cette instance. Une option que notre interlocuteur dira être la revendication de la base qui, selon lui, ne cesse de le signifier à tous les émissaires du tant décrié secrétaire général dans le sillage de l’opération d’installation des nouvelles mouhafadhas du front. Une opération visiblement pas de tout repos puisque, soutiendra Belayat, bien de ses émissaires ont été «malmenés». Il tiendra à mettre devant ses responsabilités l’administration quant à l’autorisation de cette session du Comité central de tous les désirs. Faute de quoi, avertira-t-il, «nous solliciterons la justice puisque un dossier bien ficelé est d’ores et déjà prêt». Pour sa part, le chargé à la communication au sein du bureau politique balaie d’un revers de la main toute cette «agitation». «Nous, nous nous inscrivons dans la dynamique du projet de révision constitutionnelle. Ce n’est qu’après cette échéance politique de toute première importance que nous nous attellerons à mettre le cap sur le prochain congrès du parti», affirmera Saïd Bouhadja. Et quid de cette session du comité central ? Notre interlocuteur répliquera en soutenant que cette instance a «consommé ses dix sessions statutaires et ne lui reste que l’ultime, celle devant précéder le prochain congrès et qui aura à entériner les textes devant servir de base à ce rendez-vous organique national». Pour Bouhadja, «tout va bien au FLN». M. K.
Bonne nouvelle pour les malades cancéreux. Le problème des rendez-vous de la radiothérapie sera définitivement réglé d’ici fin 2015. C’est ce qu’a affirmé hier Omar Bourdjouane, inspecteur général au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) Serait-ce le bout du tunnel en matière de rendez-vous pour la radiothérapie pour les milliers de malades cancéreux notamment ceux atteints du cancer du sein ? L’inspecteur général du ministère de la Santé est affirmatif : «Nous avons réglé définitivement le problème de la chimiothérapie et le problème de la radiothérapie sera réglé au plus tard d’ici fin 2015». Omar Bourdjouane qui s’exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne I, justifie sa déclaration par la réception au cours de cette année, de 45 nouveaux accélérateurs et de l’ouverture des centres anticancer dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Sidi Bel Abbès et Laghouat. Le centre de la wilaya de Annaba sera ouvert la semaine prochaine et celui de Constantine qui a déjà réceptionné son accélérateur sera ouvert dans quinze jours, a annoncé l’invité de la radio. Les centres anticancer programmés pour les wilayas de Sétif et Batna, rappelle-t-il, sont déjà opérationnels depuis 2014. Par ailleurs, l’intervenant a indiqué que tout se fait actuellement pour baisser la pression sur les services des urgences dans les hôpitaux. Selon lui, 60 à 70 % des malades se présentent aux services des urgences des hôpitaux au lieu des établissements de santé de proximité. «Pour encourager les citoyens à se diriger vers les structures publiques de santé de proximité, nous avons décidé de la prolongation des heures de travail pour les EPSP avec un programme de permanence de 24h/24h», a souligné le responsable qui a indiqué que des efforts sont consentis aussi dans le renforcement des capacités des lits dans les services de réanimation des urgences. Selon lui, après une évaluation faite en février 2014, 500 nouveaux lits en réanimation ont été ajoutés aux 200 déjà existants mais ça reste «insuffisant». En Algérie, dit-il, il existe un lit en réanimation pour 170 000 habitants contre un lit pour 10 000 habitants en Europe. De nouveaux centres des urgences seront également réalisés, selon cet inspecteur. 58 programmes ont été retenus dont 10 unités ont été réceptionnées l’année dernière et d’autres le seront au cours de cette année. Plus de 1 200 programmes ont été également inscrits pour la réalisation de nouveaux hôpitaux et CHU sur le territoire national dont 17 centres anticancer et 450 établissements de santé publique de proximité. M. Bourdjouane a aussi rappelé que l’avant-projet de la nouvelle loi sanitaire sera présenté bientôt au Conseil de gouvernement et à l’Assemblée populaire nationale. Ce projet, dit-il, contient 480 articles et 9 chapitres consacrés à la protection et l’amélioration de la santé du citoyen. Cependant, selon Berkane Bekkat, président de l’Ordre des médecins, «le problème des cancéreux ne peut pas se régler dans les centres anticancer en l’absence d’une politique de prévention». S. A.
La sélection algérienne de Badminton des moins de 15 ans a pris la 2e place lors du championnat d'Afrique disputé au Caire (Egypte) du 3 au 6 avril, a-t-on appris lundi auprès de la Fédération algérienne de Badminton. L'Algérie avait battu en 8es de finale l'Afrique du Sud (3-2) puis l'Ouganda en quart de finale sur le même score, avant de s'illustrer en 1/2 finale devant l'Egypte (3-2). En finale, les jeunes de l'entraîneur national, Fateh Bentahar, se sont inclinés face à Maurice sur le score de 3 à 1. L'équipe algérienne, dirigée par l'entraîneur national Fateh Bentahar et son assistant Maâmar Salim Nourine, était composée de sept athlètes : Seifeddine Larbaoui, Abdelaziz Ouchefoune, Amine Kessari, Skander Medel, Linda Mazri, Malek Ouchefoune et Imane Chekkal.
Bodybuilding : Tournoi national Open de repêchage Rendez-vous ce week-end à Oran Le tournoi national Open de repêchage de bodybuilding aura lieu, ces jeudi et vendredi, à Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs. Cette compétition de culturisme, organisée par l'association sportive Hai Sidi-Chahmi de bodybuilding et power-lifting en collaboration avec l'APC d'Oran et la Fédération algérienne de bodybuilding et power-lifting, verra la participation de plus de 80 athlètes issus de différentes wilayas du pays dans dix catégories de poids allant de moins 60 kg à plus de 100 kg. Sur le plan technique, la pesée des athlètes est prévue jeudi après-midi au niveau de la salle du cinéma El Feth. Le superviseur de cette compétition est Habib Azouz, assisté par des arbitres de la Fédération algérienne de ce sport. Les participants classés aux trois premières places de chaque catégorie se qualifieront pour le championnat national, prévu du 30 avril au 2 mai à Béjaïa, indiquent en outre les organisateurs.
l Onze clubs arabes, dont le trio algérien ES Sétif (tenant du titre) - USM Alger-MC El-Eulma, se sont qualifiés aux huitièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique de football à l'issue des rencontres retour des seizièmes de finale disputées le week-end dernier. Outre ce trio, les autres formations arabes qualifiées sont l'ES Tunis et le CS Sfax (Tunisie), Ahly et Smouha (Egypte), Raja Casablanca et Moghreb Tétouane (Maroc), et Al Hilal et El-Merreikh (Soudan). Par zone géographique, c’est l’Unaf (Union Nord-Africaine) avec neuf (9) clubs (ESS, USMA, MCEE, EST, CSS, Ahly du Caire, Smouha, Raja et le MAT) qui est la mieux représentée. Elle est suivie par l’UNIFFAC représentée par trois équipes de la RD Congo (Sanga Balende, AC Leopards et TP Mazembe), la Cecafa (Al-Hilal et El- Merreikh du Soudan), l’UFOA-Ouest «A» (AS Kaloum de Guinée) et l’UFOA-Ouest «B» (Stade Malien). Ce nombre sera toutefois revu à la baisse lors du prochain tour qui précède la phase des poules, et dont le programme propose quatre rencontres entre formations arabes. Deux des trois représentants algériens, l'ES Sétif et le MC El-Eulma, seront concernés par deux derbys maghrébins. Le premier face au Raja Casablanca (Maroc), tandis que le second affrontera le CS Sfaxien (Tunisie). Il faut remonter à l’édition de 2011 pour assister à une telle prédominance des clubs arabes durant la phase de poules. En effet, cette année-là, cinq équipes de la zone Unaf avaient atteint cette étape. Il s’agit du MCA, le Ahly du Caire, le WA Casablanca, l’ES Tunis (groupe B) ainsi que le Raja versé dans le groupe A aux côtés du Hilal du Soudan (Zone Cecafa), Coton Sport du Cameroun(UNIFFAC) et Enyimba du Nigeria (UFOA-Ouest «B»).Dans la seconde épreuve continentale interclubs, la coupe de la CAF en l’occurrence, les clubs maghrébins sont également présents en force. Ils seront, en effet, cinq formations (ASO Chlef, Club Africain, FUS Rabat, Zamalek SC et l’ES Sahel) à disputer les huitièmes de finale programmées entre le 17 et 19 avril (aller) et le 1er et 3 mai (retour). Là aussi, il faudrait s’attendre à l’élimination d’au moins deux équipes de la zone 1(Unaf) dans la mesure où le prochain tour propose deux derbies maghrébins : à savoir ASO Chlef- Club Africain de Tunis et FUS Rabat- Zamalek. Ces huitièmes de finale de la coupe de la CAF verront par ailleurs la participation de deux équipes du Mali (Onze Créateurs et Djoliba AC) et de deux autres formations de la RD Congo (MK Etanchéité et Vita Club). A noter la première réalisée par les Swazilandais de Royal Léopard FC, club créé en 1984, qui a éliminé les Angolais de Petro Atletico, un habitué des compétitions africaines. B. M.
Sid Ali Kouiret a joué dans un grand nombre de films, téléfilms, feuilletons et pièces théâtrales. Mais le rôle du moudjahid Ali dans le film L’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi a suivi l’acteur et citoyen ordinaire Kouiret toute sa vie. L’Opium et le Bâton, adapté du roman éponyme de Mouloud Mammeri, est considéré comme le meilleur film de Rachedi. Sid Ali Kouiret y incarne un moudjahid dans les djebels de Kabylie. Ali et un autre moudjahid sont faits prisonniers. L’officier français regroupe les gens à la place du village pour qu’ils assistent à l’exécution des deux maquisards. Quelques minutes avant l’exécution, le moudjahid lance à son compagnon : «Ali, mout waqef !» (Ali, il faut mourir debout). Sid Ali Kouiret va entendre cette phrase toute sa vie surtout que son vrai prénom est celui du moudjahid du film (Sid est un signe de respect équivalent au Sir anglais). Pour les Algériens, «Ali mout waqef» est le meilleur rôle de Sid Ali Kouiret. Parfois, il y a même une certaine confusion entre l’homme et son personnage à l’écran. Ainsi, certains déplorent le fait qu’il ait interprété, plus tard, d’autres rôles «dévalorisants» à leurs yeux comme ceux d’un «mafioso», d’un ivrogne ou d’un éboueur. Dans sa longue et riche carrière artistique, Kouiret a aussi incarné un moudjahid dans le film Décembre (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina. Outre la pièce Les Concierges, il va croiser Rouiched dans d’autres œuvres au grand et petit écrans, notamment Hassen Taxi (1982) de Mohamed Slim Riad, avec Robert Castel et Lucette Sahuquet et dans Hassen Niya (1989) de Ghaouti Bendedouche dans lequel sont également distribués Keltoum, Abdelkader Alloula, Fellag et Mustapha Kateb. Sid Ali Kouiret est décédé dimanche après-midi à l'hôpital à Alger des suites d'une longue maladie à l'âge de 82 ans. Il avait été admis il y a un mois à l'hôpital d’Aïn Naâdja où il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Né le 3 janvier 1933 à Alger, Sid Ali Kouiret avait fait ses débuts au théâtre dans les années 1950 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens. Entre 1951 et 1955, il a joué à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EI-Djazaïri puis dans des cafés parisiens, avant de prendre part au 2e Festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix à Bucarest en Roumanie. En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il a rejoint, à Tunis, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. A l'indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télévision par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de la Casbah de Abdelhalim Raïs (1963). Il a été également distribué dans beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina, palme d’or à Cannes en 1976, le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Kouiret a aussi joué dans deux adaptations des polars de Yasmina Khadra : Morituri réalisé par Okacha Touita en 2007, et Llob and co, une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film Mista, réalisé par Kamel Laïche et sorti en janvier 2015. La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a salué le riche parcours artistique de l'acteur Sid Ali Kouiret, estimant qu’il était un acteur «hors pair». «Avec la disparition de Sid Ali Kouiret, la scène artistique a perdu l'une des grandes figures du cinéma et du théâtre algériens», a souligné Mme Labidi dans un message de condoléances. «Le défunt s'est particulièrement distingué en interprétant des rôles phares dans plusieurs films, notamment sur la glorieuse révolution qui resteront à tout jamais témoins de son immense talent», a écrit la ministre. Le cinéaste Bachir Derrais, a vu dans le décès de Sid Ali Kouiret la disparition de «la dernière grande vedette du cinéma algérien». Kouiret était «la star incontestée du septième art algérien des 50 dernières années», a jugé le cinéaste tout en saluant son professionnalisme. Ahmed Rachedi s'est dit particulièrement attristé par cette «grande perte pour l'Algérie, pour son cinéma et son théâtre». Taha Laâmiri a évoqué quant à lui l'«humanisme exceptionnel» de Sid Ali Kouiret et son «tempérament joyeux», tout en rappelant qu'il avait fait partie de la troisième génération de comédiens de la troupe du FLN, créée pendant la guerre de Libération. Le directeur du Théâtre national algérien, Mohamed Yahiaoui, a regretté l'«immense perte» pour le cinéma et le théâtre algériens qui voient ainsi disparaître un «grand artiste au charisme et au talent inégalables». Ghaouti Bendeddouche regrette lui aussi la disparition de cet «artiste complet, d'une grande sensibilité qui a donné toute sa vie à la culture algérienne, en s'y investissant entièrement». Mustapha Ayad a évoqué, lui, le «grand militant de la cause nationale et de la culture»qui a, a-t-il ajouté, «voué toute sa vie au service de la culture algérienne». Hadj Rahim a regretté «la perte d'un ami» et d'un «artiste aux qualités humaines exceptionnelles» et un «amoureux de l'Algérie». Sid Ali Kouiret devait être inhumé hier lundi à la mi-journée au cimetière de Oued Erroumane à Alger. la levée du corps devait avoir lieu au domicile familial dans le quartier de Draria, avant la prière du dohr. Kader B.
L’accord conclu entre la Caisse nationale des retraites (CNR) et la Banque de développement local (BDL) aura-t-il pour conséquence directe une asphyxie financière d’Algérie Poste ? Hier, les premiers responsables de la CNR et de la BDL ont procédé à la signature d’une convention portant sur le paiement des pensions et allocations de retraites par le canal bancaire.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) Selon les termes de cet accord, «cette convention s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du service public et de la simplification des procédures administratives à travers la diversification des modes de paiement des pensions et allocations de retraites». Il est à noter que jusque-là les pensions et allocations de retraite étaient versées par le canal du compte courant postal (CCP), d’Algérie Poste. Ainsi avec l’entrée en vigueur de cette convention, le paiement des pensions et allocations de retraite pourra être effectué au niveau de toutes les banques du territoire national. Jusqu’ici, ces dernières étaient écartées de ce gisement financier et ne servaient qu’au remboursement des frais médicaux, avec parfois des retards de plusieurs mois. Selon une communication assurée par le premier responsable de la CNR, «cette opération entre dans le cadre des axes de prestations que la Caisse compte fournir à ses pensionnés». «Les axes retenus par la CNR pour son développement sont notamment, «l’amélioration de la qualité des prestations, la structure d’accueil et la préservation de l’équilibre financier». Il a été indiqué, également, que la CNR «offre la latitude aux retraités de choisir librement le canal de paiement de leur pension de retraite (banque ou poste) qui leur convient». L’entrée en vigueur de cette opération interviendra fin juin, début juillet 2015 et concernera 2 653 000 retraités. Toutefois, il ne sera pas question d’obliger les retraités d’opter pour les banques. «C’est le choix des retraités d’opter pour le canal de paiement», a-t-on ajouté. Il est important de noter que sur les 2 653 000 dossiers de retraites que gère la Caisse nationale des retraites, 1 642 000 sont des pensions de droit direct, alors que 1 011 000 sont des pensions de droit de reversion, pour une dépense mensuelle de 73 milliards de dinars. Notons que cette diversification de moyens de paiement des pensions de retraites par la CNR placera les institutions financières concernées ou sollicitées par cette opération dans un contexte de concurrence. Il reste à connaître la réaction des responsables d’Algérie Poste face à cette nouvelle donne, d’où la question de savoir quelle stratégie sera mise en place pour assurer son redéploiement. A. B.
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Des voix, entre autres celle du ministre des Moudjahidine, mettent en doute les chiffres donnés par Pierre Daum dans son dernier livre sur les harkis. L’auteur affirme que 45 mille traîtres à l’Algérie seraient restés au pays, n’auraient pas embarqué avec leur mère patrie, Fafa. Moi, je serais plutôt enclin à accorder un certain crédit, pour ne pas dire un crédit certain, au chiffre de Daum. Je le trouve plus proche de la réalité. De la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui. Il faut vraiment qu’il y ait eu 45 mille harkis restés tapis sur notre sol pour faire de notre pays ce qu’il est maintenant. D’ailleurs, ne seraient-ils pas plus nombreux au vu des dégâts occasionnés à l’Algérie en un demi-siècle d’indépendance ? Il faut vraiment avoir été harki ou fils de harki ou d’engeance harka pour transformer une contrée promise, en théorie, à une indépendance joyeuse, assurée, en théorie, d’un développement harmonieux et d’une prospérité extraordinaire en ce no man’s land hideux, cet espace sans sens ni âme, ce conglomérat de haine et de violence et cet assemblage toxique de rancœurs et de rapine. On ne pourra pas m’enlever de la tête qu’il faut une sacrée bande de harkis en activité dissimulée sur ces 60 dernières années pour zigouiller ainsi un pays comme l’Algérie. Ah ! A voir le résultat dans nos villes et villages, c’est de la belle ouvrage de harkis ! Quand tu recenses les coups bas portés à l’économie, les crasses faites à l’éducation, les saloperies balancées à la culture, t’entendrais presque les murmures du caporal Brahim Ben Brahim dans ton dos, ordonnant à ses goums de saper le pays, de le mettre à genoux pour, ensuite, aller se faire décorer en douce la poitrine par les descendants de Lacoste et de Gaulle. Autrement, ce n’est pas possible ! Quand tu examines ton pays à la loupe, et même sans loupe, juste avec tes yeux, tu te dis, en beaucoup d’endroits, sur plein de projets et de «réalisations» celles et ceux qui sont derrière ça doivent en vouloir terriblement à l’Algérie, n’ont pu commettre ce véritable massacre que parce qu’ils sont motivés par une haine terrible et incommensurable de ce pays indépendant. Réduire en 60 ans l’Algérie à ce qu’elle est devenue aujourd’hui, c’est pire que tous les attentats OAS. C’est pire que toutes les rafles paras. ça dégage des relents connus par nos anciens, ceux qui ont vécu dans leur chair les raids de la harka sur les douars ! La signature est là ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Fiscalité : La vignette automobile manque déjà ! Ce sont les vignettes de 1500 DA qui sont introuvables au niveau des bureaux de poste et recettes des impôts. La vignette automobile rapporte...
L'inoubliable silhouette Sid Ali Kouiret, l’enfant de La Casbah, le «kid» du quartier de La Marine, à Alger, le fils spirituel de Mustapha Kateb,...
Fiscalité : La vignette automobile manque déjà !
le 07.04.15 | 10h00
Ce sont les vignettes de 1500 DA qui sont introuvables au niveau des bureaux de poste et recettes des impôts. La vignette automobile rapporte annuellement plus de 8 milliards de dinars au Trésor.
Imposée par les autorités aux automobilistes qui doivent l’acquérir dans une période limitée, la vignette automobile est introuvable dans plusieurs bureaux de poste et recettes des impôts d’Alger. Les citoyens ont dû se déplacer dans plusieurs agences de la capitale où les plus chanceux ont pu en avoir une. Un citoyen nous a signalé que ce sont surtout les vignettes de 1500 DA qui posent problème.
Au niveau des impôts, on explique cette situation par le fait que la plupart des voitures immatriculées ont moins de 10 ans, ce qui justifie que la demande soit importante. Le stock de vignettes s’est écoulé très vite. Cette vignette, instaurée par la loi de finances de 1998, a été reconduite chaque année. Son prix varie en fonction de la puissance de la motorisation. Avancée d’un mois par rapport à 2014, l’acquisition de cette vignette, selon un communiqué de la direction générale des impôts, «se fera jusqu’au jeudi 30 avril prochain à 16h». Tout propriétaire de véhicule se doit de respecter ce délai «sous peine de devoir s’acquitter de pénalités».
La vignette automobile rapporte annuellement plus de 8 milliards de dinars de recettes, sans inclure celles engendrées par les pénalités de retard. Une part de 20% de ces recettes est versée au Trésor public et 80% au Fonds commun des collectivités locales (FCCL). Un autre phénomène est dénoncé : les timbres fiscaux sont introuvables dans les recettes principales, mais sont largement disponibles dans les kiosques multiservices, voire sur les trottoirs, vendus par des jeunes qui tiennent ce qu’on appelle des «tables» de tabac, souvent en face des APC.
C’est le dernier recours des citoyens qui viennent retirer des papiers administratifs. En réalité, on est en présence d’un marché noir, où les coûts pratiqués sont majorés. Un vrai commerce ! Une question se pose : où ces revendeurs se procurent-ils ces timbres fiscaux qui font pourtant défaut dans le circuit officiel ? Comment montent-ils leur stratégie de revente ? Les citoyens sont confrontés à ce problème de pénurie depuis des années sans que les pouvoirs publics réagissent.
Au niveau de la poste, on nous explique que la pénurie de timbres fiscaux est un problème extra-postal. En effet, la disponibilité des timbres fiscaux dans les bureaux de poste dépend uniquement de la livraison par le pourvoyeur qu’est la direction générale des impôts. L’atomisation du circuit habituel de vente des timbres fiscaux a eu des effets négatifs sur leur disponibilité.
Kamel Benelkadi
À partir de juillet 2015 : Les retraités pourront retirer leur pension dans les banques
le 07.04.15 | 10h00
Facilitation pour les retraités : un nouveau mode de versement des pensions sera officialisé ; ils pourront percevoir leur dû au niveau des banques à partir du mois de juillet 2015. L’annonce a été faite hier à Alger, lors de la signature d’une convention entre la direction générale de la Caisse nationale de retraites (CNR) et celle de la Banque de développement local (BDL).
Le document a été signé au siège de la CNR entre Tidjani Hassan Haddam, directeur général de cette dernière et Mohamed Arslane Bachetarzi, PDG de la banque publique BDL. Au nombre de 2 653 171, les retraités enregistrés sur les registres de la CNR peuvent opter pour deux options : maintenir le versement de leur pension et des allocations de retraite sur les comptes postaux CCP, ou par le biais des banques publiques et privées.
L’opération sera généralisée à partir de juillet 2015 ; elle concernera tous les établissements bancaires, sans distinction. En attendant l’entrée en vigueur à l’échelle nationale, deux wilayas-pilotes ont été choisies pour débuter l’opération. La BDL dispose désormais d’un compte principal au niveau de sa direction générale et des comptes auxiliaires pour l’ensemble des 1500 agences, expliquent les signataires de la convention. Les détenteurs d’une carte bancaire peuvent dans ce cadre retirer leur pension aux guichets de distribution automatique. Néanmoins, les dates de virement sont maintenues pour les 20, 22, 24 et 26 de chaque mois.
Par ailleurs, les ayants droit bénéficieront des mêmes mesures. Plus d’un million de citoyens jouissent de la pension de réversion (famille du retraité décédé). Selon la CNR et la BDL, ces facilitations entrent dans le cadre des décisions visant à rendre plus flexibles les activités administratives ; l’autre objectif est de mettre fin aux longues files d’attente au niveau des agences de la poste.
M. B.
Présentation de la politique de santé à l’APN
Les députés loin des enjeux
le 07.04.15 | 10h00
La commission santé, affaires sociales et formation professionnelle de l’Assemblée nationale populaire a manqué de poser la vraie problématique du secteur lors de la réunion avec le ministre de la Santé, M. Boudiaf, qui s’est tenue hier au siège de l’APN.
Les députés, toutes formations politiques confondues, se sont attardés sur des questions purement locales et individuelles sans pour autant défendre l’option de la stratégie nationale appelée plus que jamais à être renforcée et consolidée. A l’exception de la députée du Parti des travailleurs (PT), Nadia Boubeghla, qui a interpellé le ministre sur le choix de la représentation en Algérie du premier fournisseur américain des accélérateurs de radiothérapie Varian cédée à un privé sous la coupe de l’actuel président du FCE, Ali Haddad, et le devenir de la gratuité des soins, les questions des députés étaient superficielles et sans grande conviction. Aucun dossier ni enquête ou éléments argumentés liés à des situations concrètes vécues par des citoyens n’ont été présentés. Pourtant le ministre de la Santé est revenu sur les grands axes et défis de la politique de santé en Algérie.
C’est avec une grande aisance, face à un panel de députés qui ne semblait nullement maîtriser les enjeux d’une telle politique, que M. Boudiaf a évoqué toutes les réalisations contenues dans sa feuille de route comportant les 24 points rendus publics dès son arrivée au département, il y a une année : de la lutte anticancer – à travers le Plan cancer, l’ouverture des CAC et la formation des médecins généralistes en oncologie – à l’encadrement des activités liées à la déontologie des sciences médicales comme les essais cliniques, la transplantation et la greffe d’organes en consacrant le principe de gratuité des soins dans un cadre basé sur la justice et des moyens de financement innovants en passant par la réorganisation des services des urgences en les dotant des moyens matériels et humains visant l’amélioration de l’accueil et de l’orientation, l’humanisation, la mobilisation effective des équipes médicales et paramédicales, techniques et administratives.
«La feuille de route porte également sur la disponibilité permanente des médicaments et des consommables médicaux et l’adoption de conventions de jumelage entre les hôpitaux du Nord et ceux des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux comme moyen pour combler le déficit enregistré dans certaines prestations médicales spécialisées», a ajouté le ministre.
Et de signaler que la prochaine rencontre nationale sur la situation du secteur de la santé dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux sera organisée la semaine prochaine à Ouargla ; elle permettra de faire le bilan de la situation et d’arrêter un programme de développement des activités de santé publique pour une meilleure prise en charge des besoins de la population de ces régions. La création de clinomobiles, selon les besoins spécialisés, est l’une des solutions préconisées.
Djamila Kourta
Hausse des besoins, baisse des ressources
L’économie nationale à l’épreuve de la croissance démographique
le 06.04.15 | 10h00
Croissance démographique d’un côté, faible croissance économique de l’autre. Avec plus de 40 millions de bouches à nourrir dès l’année prochaine, les responsables du pays seront confrontés dans les prochaines années aux besoins croissants d’une population plus nombreuse.
Nourrir plus de monde avec moins d’argent dans les caisses dans un contexte où les hydrocarbures resteront la principale source de revenus extérieurs pour le pays constituera un véritable casse-tête. «Le coût du développement pour 40 millions d’habitants n’est pas le même que pour 20 millions», observe l’économiste Abderrahmane Benkhalfa.
Et avec une économie dont les relents sociaux sont prononcés, l’impact est considérable. «Plus nous serons nombreux, plus le coût des subventions sera élevé, et plus il sera difficile pour le budget de l’Etat de le prendre en charge». Selon l’office national des statistiques (ONS), l’accroissement naturel de la population a presque doublé sur les quinze dernières années et le taux brut de natalité est passé de 19% à 26%. Cet accroissement s’est jusque-là fait au détriment des déséquilibres régionaux.
La densité de la population sur la bande littorale s’accroît beaucoup plus vite que la densité nationale. Sur la décennie 1998-2008, la densité nationale est passée de 12 à 14 habitants au km2, alors que dans les wilayas du littoral elle est passée de 244 à 274 hab/km2. Le fort accroissement d’une population peut parfois être considéré comme un frein au décollage économique.
Cela était le cas pour l’Algérie après l’indépendance. Pression sur le marché du travail, du logement, sur les besoins alimentaires, énergétiques, etc., une population plus nombreuse engendre «des exigences nouvelles et plus grandes», estime M. Benkhalfa. En revanche, «la baisse de la natalité accroît initialement la proportion d’actifs, ce qui est favorable à l’essor économique du pays», explique Hyppolite d’Albis, spécialiste en économie démographique, non sans souligner que par la suite «la baisse de la natalité a un effet négatif en accroissant la proportion de retraités».
Si l’Algérie n’est pas dans le cas d’une baisse de la natalité, elle est néanmoins dans une situation de hausse du ratio de dépendance démographique (proportion des personnes de moins de 15 ans et de plus de 60 ans par rapport à la population en âge d’activité, soit 15-59 ans).
Pression
Compétitions africaines : Prochaine étape difficile pour les clubs algériens
le 07.04.15 | 10h00
Les clubs algériens engagés en compétition africaine ont réalisé de très bonnes performances en atteignant les 8es de finale de la Ligue des champions, pour l’USM Alger, l’ES Sétif, le tenant du titre, et le MC Eulma, et la Coupe de la CAF, en ce qui concerne l’ASO Chlef.
L’Algérie est, de ce fait, l’un des trois pays, avec la Tunisie et le RD Congo, qui a autant de représentants (4) à ce stade avancé de la compétition. Une seule étape (deux pour ceux participants à la Coupe de la CAF) les sépare de la phase des poules. Mais leur mission s’annonce d’ores et déjà difficile. Trois des quatre équipes algériennes devront affronter des adversaires issus de la région du Maghreb.
Des derbies souvent incertains. En Ligue des champions, seul l’USMA a hérité d’un adversaire plutôt «maniable», en l’équipe guinéenne de l’AS Kaloum, quoi que même celui-ci, qui s’est qualifié au précédent tour aux dépens de Zesco United (Zambie), après la séance des tirs au but, n’est pas à prendre à la légère. Les Algériens recevront les premiers. Les deux autres équipes algériennes engagées dans cette prestigieuse compétition, à savoir l’ESS et le MCEE, joueront respectivement face au RAJA de Casablanca (Maroc) et au CS Sfaxien (Tunisie). Deux confrontations extrêmement difficiles. Les Sétifiens joueront le match aller, à l’extérieur, alors que les Eulmis débuteront à domicile. En Coupe de la CAF, l’ASO n’a pas été plus chanceux.
Il devra affronter, au prochain tour, à l’ aller, chez lui à Chlef, le Club Africain de Tunisie. A noter, par ailleurs, que les perdants des matchs des 8es de finale de la Ligue des champions joueront les barrages de la Coupe de la CAF. Il est clair qu’au fur et à mesure que les clubs se rapprochent de la phase des poules, cela devient de plus en plus difficile, surtout en Ligue des champions.
Les clubs algériens ont fait preuve jusque-là d’une abnégation sans faille, créant même des surprises, à l’image du MCEE dont c’est la première participation, qui a réussi, avant-hier, à faire sortir le prestigieux Asante Kotoko (Ghana), à Kumasi même. Pour rappel, les matchs aller du prochain tour se joueront les 17, 18 ou 19 avril, alors que les retours sont programmés pour les 1er, 2 ou 3 mai. Abdelghani Aïchou
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