MERCREDI 02 FEVRIER 2011
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ألأربعاء 02 فيفري 2011
ألأربعاء 28 صفر 1432هـ Le dicton météorologique du
jour: "Janvier sec et sage Est un bon
présage" La citation du
jour: "L'eau chaude
n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe
nigritien) "Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac) ÉGYPTE : L'APRÈS-MOUBARAK A COMMENCÉ L'Égypte a vécu hier une journée
historique : de gigantesques marées humaines ont répondu à l'appel de
l'opposition, à travers tout le pays, pour réclamer le départ de Hosni Moubarak.
Une sorte de référendum «grandeur nature» qui a définitivement mis fin à la
légitimité du Raïs.Au Caire, ce sont des centaines de milliers d'Égyptiens —
deux millions, iront jusqu'à avancer certaines chaînes de
télévision Suite...
Les armées en Tunisie et en Égypte ont
refusé d'obstruer les chemins de la révolution. Dans l'un comme dans l'autre
pays, où les révoltes populaires font rage, elles n'ont pas répondu au souhait
des pouvoirs en place de mater le peuple. Evolution remarquable.
Consultez
l'Hommage :lique ICI Par Samira
Imadalou Par Amar
Rafa Merzak
Meneceur Actualité
La rue a
tranchéActualités : TUNISIE
ET ÉGYPTE
Quand les armées fréquentent les révoltes
!
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le fait est l'un des plus
notables que les soulèvements populaires en Tunisie, d'abord, et Égypte,
ensuite, ont donné à consigner : les deux armées ont refusé de se dresser contre
le peuple. Une attitude qui a dû surprendre plus d'un, tant est que rares
étaient ceux qui gageaient sur une telle situation. Notamment en Égypte, où
l'armée est un élément prépondérant sur lequel s'appuie le régime de Moubarak,
contrairement à la Tunisie, où c'est la police qui imposait l'autorité du régime
Ben Ali. Aussi le serment de l'armée égyptienne de ne pas faire obstacle aux
revendications légitimes du peuple, prononcé lundi, soit la veille des
grandioses marches ayant rassemblé des millions de personnes, est éloquent. Le
Tian'anmen de triste mémoire n'est, donc, pas reproductible sur la place de la
Libération, au Caire. D'ailleurs, les principales villes d'Égypte ont vécu hier
au rythme de marches imposantes, sans que l'armée, pourtant déployée après le
retrait de la police, intervienne pour les réprimer. L'engagement de l'armée
égyptienne à accompagner le changement est vite vérifié sur le terrain, moins de
24 heures après son expression solennelle. Par leur résolution à ne pas aller à
contre-courant des aspirations populaires, les galonnés égyptiens donnent, par
leur attitude, à méditer des comportements non seulement possibles mais
salutaires pour les émancipations républicaines et démocratiques. Pour avoir,
elle aussi, refusé de réprimer la révolution du Jasmin, l'armée tunisienne a
contribué, du moins de manière collatérale, à la chute précipitée et rapide du
régime de Ben Ali. Un régime des plus policiers qui fût. Rien n'est moins
salutaire pour les peuples de la région que les armées se découvrent des
vocations républicaines et qui, surtout, les assument. De la sorte, elles
évitent que les transitions démocratiques, non seulement revendiquées par les
élites politiques mais aussi portées par les peuples, ne s'opèrent dans le
chaos. Il s'agit, en fait, pour les armées d'aider leurs nations et leurs
peuples à être de leur époque, de leur temps et non de les maintenir dans un
sous-développement politique chronique. N'étaient-elles pas belles ces images
venues du Caire de chars imposants de l'armée tagués par les manifestants ?
S. A. I.
Culture :
rendre hommage à
Les exportations d'hydrocarbures ont augmenté de 25%
Plus de 16 milliards de dollars d'excédent commercial
en 2010
Avec les émeutes en Tunisie et en Egypte, une
nouvelle ère a commencé dans le monde arabe
Des groupes ont
lancé des appels sur le réseau social Facebook
Prémices
d'une révolte en Syrie
Après l'Egypte, la Syrie est-elle sur le
point de connaître la contestation ? Au lendemain de la déclaration de l'homme
fort de Damas, Bachar Al Assad, au Wall Street Journal, où il affirmait que son
pays - dirigé d'une main de fer - est stable, les prémices d'une révolte
semblent se dessiner à l'horizon. Similitude ou coïncidence, encore une fois, le
même réseau social est érigé en vecteur de la protestation : un appel à
manifester vendredi après-midi contre la «monocratie, la corruption et
la tyrannie» en Syrie a été lancé ces derniers jours sur Facebook, pourtant
censuré, au moment où des manifestations sans précédent en Egypte demandaient le
départ du
président Hosni Moubarak. Un groupe Facebook, qui avait
réuni plus de 7 800 membres, hier matin, a lancé un appel à manifester sous le
slogan «la révolution syrienne 2011», indiquent les agences. Il invite les
jeunes Syriens à manifester vendredi après la prière, «la première journée de la
colère du peuple syrien et de la rébellion civile dans toutes les villes
syriennes». «Vous ressemblez aux jeunes de Tunisie et d'Egypte. Nous ne voulons
pas une révolution violente mais un soulèvement pacifique [...],
haussez la voix d'une manière pacifique et civilisée, car exprimer ses opinions
est garanti par la Constitution», indique le groupe dans un communiqué publié
sur le site. «Il ne faut plus accepter l'injustice», insiste-t-il. «Nous ne
sommes pas contre ta personne mais contre la monocratie, la corruption et la
tyrannie et le fait que ta famille et tes proches aient accaparé des richesses»,
indique encore le texte, en s'adressant au président syrien, Bachar Al Assad. Un
autre groupe Facebook a appelé à un sit-in jeudi à 15h00 (13h00 GMT) devant le
Parlement à Damas «en solidarité avec les étudiants, les employés, les chômeurs
et les retraités désargentés». Samedi après-midi, les forces de l'ordre avaient
empêché un rassemblement de jeunes près de l'ambassade d'Egypte à Damas. L'appel
à ce rassemblement de solidarité avec les manifestants avait été également lancé
sur Facebook. Au sujet du risque de contagion des révoltes tunisienne
et égyptienne, M. Assad a assuré que son pays n'est pas concerné : «La Syrie est
stable, bien qu'elle passe par des conditions plus difficiles que celles de
l'Egypte, qui reçoit une aide financière des Etats-Unis alors que la Syrie est
sous embargo», a-t-il affirmé.
Si en l'état actuel des choses personne
ne peut prédire la suite de ces frémissements, qui prennent des
allures de ballon-sonde, ils risquent de faire mouche, surtout dans la
conjoncture actuelle où le pays est le point de mire de l'Occident, car, en
d'autres circonstances, personne n'aurait parié sur ce genre de «bavardage» sur
le Net. Est-ce l'orage dans un ciel bleu ?
Actualité
ILS ONT MARCHÉ HIER AU CAIRE, À ALEXANDRIE ET À
SUEZ
2 millions d'Egyptiens défient le
Pharaon
ELLE PRODUIRA 350.000 TONNES DE SUCRE PAR
AN
La raffinerie Dahmani opérationnelle en
2012
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033e jour de l'année
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ألأربعاء 02 فيفري 2011
ألأربعاء 28 صفر 1432هـ Le dicton météorologique du
jour: "Janvier sec et sage Est un bon
présage" La citation du
jour: "L'eau chaude
n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe
nigritien) "Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac) ÉGYPTE : L'APRÈS-MOUBARAK A COMMENCÉ L'Égypte a vécu hier une journée
historique : de gigantesques marées humaines ont répondu à l'appel de
l'opposition, à travers tout le pays, pour réclamer le départ de Hosni Moubarak.
Une sorte de référendum «grandeur nature» qui a définitivement mis fin à la
légitimité du Raïs.Au Caire, ce sont des centaines de milliers d'Égyptiens —
deux millions, iront jusqu'à avancer certaines chaînes de
télévision Suite...
Les armées en Tunisie et en Égypte ont
refusé d'obstruer les chemins de la révolution. Dans l'un comme dans l'autre
pays, où les révoltes populaires font rage, elles n'ont pas répondu au souhait
des pouvoirs en place de mater le peuple. Evolution remarquable.
Consultez
l'Hommage :lique ICI Par Samira
Imadalou Par Amar
Rafa Merzak
Meneceur Actualité
La rue a
tranchéActualités : TUNISIE
ET ÉGYPTE
Quand les armées fréquentent les révoltes
!
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le fait est l'un des plus
notables que les soulèvements populaires en Tunisie, d'abord, et Égypte,
ensuite, ont donné à consigner : les deux armées ont refusé de se dresser contre
le peuple. Une attitude qui a dû surprendre plus d'un, tant est que rares
étaient ceux qui gageaient sur une telle situation. Notamment en Égypte, où
l'armée est un élément prépondérant sur lequel s'appuie le régime de Moubarak,
contrairement à la Tunisie, où c'est la police qui imposait l'autorité du régime
Ben Ali. Aussi le serment de l'armée égyptienne de ne pas faire obstacle aux
revendications légitimes du peuple, prononcé lundi, soit la veille des
grandioses marches ayant rassemblé des millions de personnes, est éloquent. Le
Tian'anmen de triste mémoire n'est, donc, pas reproductible sur la place de la
Libération, au Caire. D'ailleurs, les principales villes d'Égypte ont vécu hier
au rythme de marches imposantes, sans que l'armée, pourtant déployée après le
retrait de la police, intervienne pour les réprimer. L'engagement de l'armée
égyptienne à accompagner le changement est vite vérifié sur le terrain, moins de
24 heures après son expression solennelle. Par leur résolution à ne pas aller à
contre-courant des aspirations populaires, les galonnés égyptiens donnent, par
leur attitude, à méditer des comportements non seulement possibles mais
salutaires pour les émancipations républicaines et démocratiques. Pour avoir,
elle aussi, refusé de réprimer la révolution du Jasmin, l'armée tunisienne a
contribué, du moins de manière collatérale, à la chute précipitée et rapide du
régime de Ben Ali. Un régime des plus policiers qui fût. Rien n'est moins
salutaire pour les peuples de la région que les armées se découvrent des
vocations républicaines et qui, surtout, les assument. De la sorte, elles
évitent que les transitions démocratiques, non seulement revendiquées par les
élites politiques mais aussi portées par les peuples, ne s'opèrent dans le
chaos. Il s'agit, en fait, pour les armées d'aider leurs nations et leurs
peuples à être de leur époque, de leur temps et non de les maintenir dans un
sous-développement politique chronique. N'étaient-elles pas belles ces images
venues du Caire de chars imposants de l'armée tagués par les manifestants ?
S. A. I.
Culture :
rendre hommage à
Les exportations d'hydrocarbures ont augmenté de 25%
Plus de 16 milliards de dollars d'excédent commercial
en 2010
Avec les émeutes en Tunisie et en Egypte, une
nouvelle ère a commencé dans le monde arabe
Des groupes ont
lancé des appels sur le réseau social Facebook
Prémices
d'une révolte en Syrie
Après l'Egypte, la Syrie est-elle sur le
point de connaître la contestation ? Au lendemain de la déclaration de l'homme
fort de Damas, Bachar Al Assad, au Wall Street Journal, où il affirmait que son
pays - dirigé d'une main de fer - est stable, les prémices d'une révolte
semblent se dessiner à l'horizon. Similitude ou coïncidence, encore une fois, le
même réseau social est érigé en vecteur de la protestation : un appel à
manifester vendredi après-midi contre la «monocratie, la corruption et
la tyrannie» en Syrie a été lancé ces derniers jours sur Facebook, pourtant
censuré, au moment où des manifestations sans précédent en Egypte demandaient le
départ du
président Hosni Moubarak. Un groupe Facebook, qui avait
réuni plus de 7 800 membres, hier matin, a lancé un appel à manifester sous le
slogan «la révolution syrienne 2011», indiquent les agences. Il invite les
jeunes Syriens à manifester vendredi après la prière, «la première journée de la
colère du peuple syrien et de la rébellion civile dans toutes les villes
syriennes». «Vous ressemblez aux jeunes de Tunisie et d'Egypte. Nous ne voulons
pas une révolution violente mais un soulèvement pacifique [...],
haussez la voix d'une manière pacifique et civilisée, car exprimer ses opinions
est garanti par la Constitution», indique le groupe dans un communiqué publié
sur le site. «Il ne faut plus accepter l'injustice», insiste-t-il. «Nous ne
sommes pas contre ta personne mais contre la monocratie, la corruption et la
tyrannie et le fait que ta famille et tes proches aient accaparé des richesses»,
indique encore le texte, en s'adressant au président syrien, Bachar Al Assad. Un
autre groupe Facebook a appelé à un sit-in jeudi à 15h00 (13h00 GMT) devant le
Parlement à Damas «en solidarité avec les étudiants, les employés, les chômeurs
et les retraités désargentés». Samedi après-midi, les forces de l'ordre avaient
empêché un rassemblement de jeunes près de l'ambassade d'Egypte à Damas. L'appel
à ce rassemblement de solidarité avec les manifestants avait été également lancé
sur Facebook. Au sujet du risque de contagion des révoltes tunisienne
et égyptienne, M. Assad a assuré que son pays n'est pas concerné : «La Syrie est
stable, bien qu'elle passe par des conditions plus difficiles que celles de
l'Egypte, qui reçoit une aide financière des Etats-Unis alors que la Syrie est
sous embargo», a-t-il affirmé.
Si en l'état actuel des choses personne
ne peut prédire la suite de ces frémissements, qui prennent des
allures de ballon-sonde, ils risquent de faire mouche, surtout dans la
conjoncture actuelle où le pays est le point de mire de l'Occident, car, en
d'autres circonstances, personne n'aurait parié sur ce genre de «bavardage» sur
le Net. Est-ce l'orage dans un ciel bleu ?
Actualité
ILS ONT MARCHÉ HIER AU CAIRE, À ALEXANDRIE ET À
SUEZ
2 millions d'Egyptiens défient le
Pharaon
ELLE PRODUIRA 350.000 TONNES DE SUCRE PAR
AN
La raffinerie Dahmani opérationnelle en
2012
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