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Rachid Nekkaz publie un document le prouvant
«L’appartement de Saadani à Neuilly-sur -Seine coûte 800 000 euros»
le 04.06.14 | 10h00
Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, et sa famille possèdent un appartement d’une valeur de 800 000 euros à Paris.
Les révélations du site français, mondafrique.com, sur les biens de l’actuel patron de l’ex-parti unique à Paris, sont confirmées par l’ex-candidat à la candidature à la présidentielle du 17 avril dernier, Rachid Nekkaz. Ce dernier vient de publier sur sa page facebook (http://nekkaz-mjc.com/wp-content/uploads/2014/06/Statuts-SCI-SAADANI.pdf) un document prouvant que Amar Saadani, sa femme et ses sept enfants sont actionnaires dans la société immobilière, SCI l’Olivier, créer en 2009 à Neuilly-sur-Seine dans la banlieue chic de Paris. Selon Rachid Nekkaz, qui compte porter plainte contre Amar Saadani pour blanchiment d’argent, l’appartement géré par cette société est d’une valeur de 90 millions de dinars (environ 800 000 euros). Pour Rachid Nekkaz, le secrétaire général du FLN doit prouver que ces acquisitions dans la capitale française «ont été faites en toute légalité».
Madjid Makedhi
الأربعاء 4 جوان 2014 م
الأربعاء 5 شعبان 1435 ه
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’OIT L’UGTA perd sa place
L’Algérie a perdu son siège au sein du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). En effet, pour le groupe des travailleurs, l'Algérie, représentée par la Centrale syndicale UGTA et qui briguait un siège de membre titulaire parmi 14 candidatures, a vu sa candidature ne recueillir que 36 voix, loin derrière Suite...
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’OIT L’UGTA perd sa place
L’Algérie a perdu son siège au sein du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). En effet, pour le groupe des travailleurs, l'Algérie, représentée par la Centrale syndicale UGTA et qui briguait un siège de membre titulaire parmi 14 candidatures, a vu sa candidature ne recueillir que 36 voix, loin derrière Suite...
L’Algérie a perdu son siège au sein du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). En effet, pour le groupe des travailleurs, l'Algérie, représentée par la Centrale syndicale UGTA et qui briguait un siège de membre titulaire parmi 14 candidatures, a vu sa candidature ne recueillir que 36 voix, loin derrière le dernier prétendant retenu (96 voix). Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les élections pour les différents collèges, soit trois au total ont eu lieu avant-hier, soit près d’une semaine après l’ouverture de la 103e session de la conférence annuelle de l'OIT, dont les travaux ont débuté le 28 mai dernier à Genève. Selon nos sources, la candidate sortante de l’UGTA, en l’occurrence Mme Hadja Kaddous n’a pu obtenir que 36 voix, alors que le nombre de candidatures retenues par la commission électorale était de 14. En juin 2011, faut-il le rappeler, l’Algérie avait été élue en qualité de membre adjoint au Conseil d’administration du Bureau international du travail pour la période 2011-2014, au titre de la région africaine. Les élections se sont déroulées dans le cadre de la 100e session de la Conférence internationale du travail (CIT) tenue à Genève du 1er au 17 juin 2011. La présence de l’Algérie au Conseil d’administration avait été également renforcée par l’élection de Mme Hadja Kaddous en tant que membre titulaire du groupe des travailleurs et de M. El Mahfoudh Megateli en qualité de membre adjoint au sein du groupe des employeurs. Il n’en demeure que pour cette fois-ci, la candidature de l’Algérie n’a pu franchir le cap de cette élection, ce qui a poussé un plus grand nombre d’observateurs à se demander si «l’Algérie n’a pas payé les frais de sa position de non-soutien aux «révolutions du Printemps arabe», dont certaines organisations syndicales arabes à l’image de l’UGTT ont été les initiateurs. En effet, il est important de rappeler que l’enjeu de ces 103 sessions des travaux de l’Organisation internationale du travail a été dominé par le travail de coulisses et des tractations engagées notamment par les organisations syndicales affiliées à la Confédération syndicale internationale (CSI), en soutenant particulièrement les organisations syndicales des pays arabes ayant appuyé les «révoltes des pays arabes». A ce propos, il est important de noter que la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI), Mme Sharan Burrow a affiché son parti pris avec les organisations syndicales ayant soutenu les «révoltes du Printemps arabe». La lettre adressée en janvier dernier à l’UGTT atteste de la stratégie mise en place par la CSI, à quelques mois de la tenue de la session de l’OIT. En mars dernier, les organisations syndicales affiliées à l’Ousa comme à la Cisa à l’exception de la Tunisie et du Qatar, avaient affiché leurs oppositions à la politique prônée par la CSI. C’était lors des travaux de ces derniers qui ont eu lieu à Alger, sous l’égide de l’UGTA. «La CSI est la partie ancienne conservatrice et inefficace du mouvement syndical. La CSI monopolise l’OIT, une OIT qui est devenue un médiateur faible. Un outil dans les mains des gouvernements et des employeurs. (...) Les attaques orchestrées par la CSI contre l’Ousa et la Cisa reflètent sa véritable vision d’un mouvement syndical non libre, non démocratique et collaborateur monolithique de classe. (…) Que l’alliance historique créée par l’Ousa-Cisa-FSM peut jouer un rôle important dans le renforcement de la coordination au niveau régional et international. Elle peut avoir un impact important au sein de l’Organisation internationale du travail (OIT) et ses pratiques», a souligné avec force le secrétariat de la Fédération syndicale mondiale, un des plus grands soutiens de l’Ousa. Cela dit, l’échec de l’UGTA n’est pas seulement lié à son positionnement politique international. L’UGTA se voit aujourd’hui dans l’obligation de revisiter certaines de ces positions, voire faire son bilan notamment en termes d’actions syndicales mais aussi sur le plan organique. Il est à noter que le Bureau international du travail est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du travail. Il sert de quartier général à l’ensemble des activités de l’organisation qu’il met en œuvre sous le contrôle du Conseil d’administration et sous l’autorité du directeur général. A. B.
L’ORGANISATION PATRONALE TRAVERSE UNE ZONE DE TURBULENCES Le FCE dans le rouge
Prévue pour mardi dernier, la réunion extraordinaire du forum des chefs d’entreprises (FCE) est reportée pour le 11 du mois en cours. La crise que traverse cette organisation patronale est désormais réelle. Hier, au siège du forum sis à Chéraga à l’ouest de la capitale, le malaise Suite...
Prévue pour mardi dernier, la réunion extraordinaire du forum des chefs d’entreprises (FCE) est reportée pour le 11 du mois en cours. La crise que traverse cette organisation patronale est désormais réelle. Hier, au siège du forum sis à Chéraga à l’ouest de la capitale, le malaise est palpable, même si tout le monde évite d’avancer le moindre commentaire.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) Considérée comme l’organisation patronale la plus présentative des hommes d’affaires algériens, le FCE fait face à une des plus graves crises depuis sa création en octobre 2000. La démission d’un de ses influents adhérents, en l’occurrence Issad Rebrab, intervenant quelques semaines après celle de Slim Athmani, a fait plonger le forum dans une profonde de crise. Le FCE peine depuis, à retrouver sa sérénité. «On aurait pu éviter ce genre de situation et permettre aux différentes parties de débattre dans un cadre approprié», commente un patron sous le sceau de l’anonymat. Intervenant dans le secteur des boissons, notre interlocuteur s’est interrogé «si la crise n’a pas été manipulée de l’extérieur». C’est pour faire face à cette situation qualifiée «d’inédite», que le directoire du FCE a décidé de renvoyer au 11 du mois la réunion. Au siège de l’organisation, on s’attelle à préparer cette réunion dans une sérénité totale. Les employés évitent, quant à eux, de faire le moindre commentaire sur la question. «C’est une affaire interne aux patrons», nous a indiqué une employée rencontrée à l’extérieur de l’immense villa abritant le siège du forum. Mardi, le FCE avait réaffirmé dans un communiqué rendu public, «sa cohésion et sa stabilité», tout en minimisant le départ de Rebrab. Mais le malaise est profond. La mainmise des patrons réputés proches du pouvoir sur le FCE dérange de nombreux chefs d’entreprise. Pour un grand nombre d’entre eux, l’organisation patronale est devenue «un allié du pouvoir depuis la nomination de Sellal à la tête du gouvernement en septembre 2012». «Nous avons payé chèrement notre autonomie. Nous devons la préserver pour constituer réellement une véritable organisation patronale qui sera à la fois revendicative et constructive», ajoute-t-on. Dans sa déclaration, le FCE a tenu à «demeurer fidèle à ses principes». Le FCE veut continuer à «mettre l’entreprise au centre des politiques économiques, militer pour l’amélioration de l’environnement économique du pays, booster la croissance hors-hydrocarbures et réduire notre dépendance de l’importation». Et d’ajouter : «Le FCE tient à préciser que l’adhésion comme le départ du Forum des chefs d’entreprise est un acte libre et souverain qui ne concerne en définitive que les individus eux-mêmes et le départ de deux patrons ne constitue nullement pour le Forum des chefs d’entreprise un acte de dénonciation de sa ligne de conduite». Pour d’autres sources, la crise que couvre le FCE pourrait déboucher sur la désignation d’un nouveau président, Mohamed Baïri, le vice-président du forum. «Je n’ai rien à voir avec ce qui se raconte autour de moi. Je n’ai aucun problème avec M. Hamiani. Je travaille avec lui depuis trois ans en tant que vice-président du FCE. Nous avons toujours travaillé ensemble, en concertation. Il arrive que nous soyons d’accord comme il arrive que nous divergions sur certains points, mais ce n’est pas pour autant que j’en viendrais à demander le changement à la tête du FCE ou à prendre sa place», avait-il déclaré à la presse. Présidé par M. Réda Hamiani, chef d’entreprise, ancien ministre de la Petite et Moyenne entreprise, le Forum regroupe en mai 2014 environ 663 entreprises. Les sociétés membres du FCE cumulent un chiffre d’affaires global de plus de 15 milliards de dollars et emploient 164 177 salariés permanents. A. B.
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