La fin d’un clan:
Arrivés aux premières heures de l’élection de Abdelaziz Bouteflika en 1999, ceux qui furent désignés sous de multiples appellations quittent un à un le navire. Le départ du gouvernement de Noureddine Yazid Zerhouni, Abdelhamid Temmar et à un autre degré de Abdelaziz Belkhadem semble signifier la fin d’une époque. Souvent désignés comme membres du «clan présidentiel», ils ont, avec Chakib Khelil, constitué l’ossature du système Bouteflika. C’est en effet à travers des membres du premier cercle que Bouteflika a posé les bases de son pouvoir. En verrouillant l’un des plus importants corps de sécurité (la police) et l’administration locale à travers Yazid Zerhouni, le président s’est immédiatement mis en situation de construire un maillage efficace lui permettant d’accéder à l’Algérie profonde qui le lui rendra bien lors de ses différentes réélections. La bonne parole économique sera, quant à elle, portée par Abdelhamid Temmar dont les décisions à l’emporte-pièce dans les secteurs industriels et des services auront finalement eu raison de sa carrière. Relégué à un poste de «chef prospectiviste», il quitte le gouvernement sans gloire. C’est à Chakib Khelil que sera dévolu le rôle de patron du pipe à pétrole et ce qui en découle. Celui qui avait fini par mettre en place un système de prédation à grande échelle, et sur lequel Bouteflika s’appuyait, dans ses rapports avec les Américains, sera le premier à affaiblir le clan présidentiel à travers un limogeage précipité, consécutif à des scandales sur des affaires de corruption touchant l’énergie, unique ressource du pays. L’absence de Belkhadem dans le gouvernement Sellal relève, quant à elle, d’une autre problématique. Réputé proche de Bouteflika, il fait probablement les frais d’une volonté de donner au nouveau gouvernement une dimension plus technique que politique. C’est aussi, peut-être, une manière de lui délier les mains et de lui permettre d’être plus critique à l’égard d’un Exécutif dans lequel le FLN n’est partie prenante que dans de très faibles proportions. En quittant l’Exécutif les uns après les autres, les fidèles de Bouteflika ont-ils terminé leur mission ? Le clan présidentiel qui a été dans ses meilleurs jours un instrument politique, économique et électoral redoutable ne paraît plus avoir une feuille de route conséquente. Le Président lui-même, ne donnant pas l’impression de se donner de nouvelles ambitions, a fini par mettre fin à l’existence d’un groupe devenu, sous nombre d’aspects, particulièrement encombrant. Mokhtar Benzaki
Actualités : Quel avenir pour Ouyahia ?
Sacrifié sur l’autel d’une volonté apparente d’ouverture, Ahmed Ouyahia a fini par faire les frais d’une longévité qui aura concentré sur sa personne une partie importante des critiques de la classe politique et du citoyen. Il est probablement l’un des hommes politiques les plus mal aimés depuis l’Indépendance. Son départ du poste de Premier ministre dans des conditions connues d’un petit cercle d’initiés semble avoir été conclu en dernière minute. Deux options s’offraient au pouvoir : jouer la continuité avec une forte charge de stagnation et ainsi maintenir Ouyahia. Ou alors donner l’impression de vouloir renouveler les équipes constituant l’Exécutif et, par conséquent, sacrifier celui qui passe pour le symbole du verrouillage. La seconde option ayant prévalu, il restera déterminer si la protection dont il bénéficiait auprès de Bouteflika sera reconduite. En effet, Président pourrait être tenté de n’offrir aucune alternative immédiate à son ex-Premier ministre en ne le désignant à aucun poste important de l’Etat. L’homme serait ainsi mis dans une position de vulnérabilité qui rendrait ses adversaires politiques autrement plus incisifs. La contestation contre le secrétaire général du RND risque de prendre alors une toute autre envergure et donner ainsi un coup d’arrêt à des ambitions que l’on dit présidentielles. Par contre, si Ahmed Ouyahia se retrouvait en charge d’une responsabilité dans laquelle on pourrait voir la main obligeante du Président, il pourrait se prévaloir de cet appui pour repousser ses opposants et laisser croire que son avenir est encore devant lui. Dans les deux cas de figure, l’homme est totalement tributaire du bon vouloir de Bouteflika, qui, selon ses proches, ne dédaigne pas ce genre de situation. M. B.
- Sports
- FOOTBALL
- COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS (ÉLIMINATOIRES)
- Aucune blessure n'est à déplorer
- ISHAK BELFODIL, ATTAQUANT ALGÉRIEN DU FC PARME :
- «Je ne peux pas venir en sélection»
- MSV DUISBOURG
- Amir Sayoud à l'essai
- LIGUE 1 : CHAMPIONNAT 2012-2013
- Huit entraîneurs étrangers au coup d'envoi
- SAUT EN LONGUEUR
- Firas termine 6e
- JEUX PARALYMPIQUES
- Berrahal remporte le bronze
- HANDBALL
- TOMBER DE RIDEAU SUR LES 18es CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DES NATIONS U21
- La Tunisie championne
- PARTICIPATION ALGÉRIENNE
- Une bonne relève
- ALGÉRIE MUAYTHAI
- Pour l’amour de l’emblème
- Le Soir Auto
- MICHELIN ALGÉRIE
- La bonne pression, garante de la sécurité
- ACTIVITÉS SOCIALES
- L’engagement de KIA
- NISSAN ALGÉRIE
- La disponibilité immédiate en point de mire
- RENAULT ALGÉRIE
- Succès et engouement pour Dacia Land
- AUTOMOBILES PEUGEOT
- Nouveau directeur général
|