Mercredi 09 Février 2011
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ألأربعاء 09 فيفري 2011
ألأربعاء 6 ربيع الأول 1432هـ Le dicton météorologique du jour: "Janvier sec et sage Est un bon présage" La citation du jour: "L'eau chaude n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe nigritien) "Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac) REVENDICATION DU DÉPART DE MOUBARAK L'Égypte entamait, hier, la troisième semaine du soulèvement historique contre le régime Moubarak. Place Tahrir, toujours et sans cesse occupée par les manifestants, a connu, à l'occasion, un net regain de mobilisation par rapport aux trois derniers jours. Suite... De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Consultez l'Hommage :lique ICI Le second souffle
Le second souffleActualités : MACHREQ-MAGHREB : L'UNION EUROPÉENNE, SANS BOUSSOLE, PERD SON ANDALOUSIE
Tunis, Le Caire, la Commune
Bruxelles s'inquiète et pleure l'autre Andalousie, le Maghreb, et regarde passer le train du Machreq. Les 27, en deux mois, sont sortis de l'Histoire dans ces deux parties du monde. Depuis leur dernier sommet (vendredi 4 février), ils tentent de revenir. Sera-ce possible ?
L'Union européenne a complètement perdu pied tant au Maghreb qu'au Machreq. Depuis le dernier Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de vendredi dernier, elle tente de coller les morceaux, revenir dans la course. Est-ce possible ? Pas sûr. Les Européens ne décolèrent plus. Contre eux-mêmes réunis, contre la France par un manque de prospective sur la Tunisie, contre le Royaume-Uni pour son manque de loyauté. Bruxelles soupçonne, en effet, Londres d'avoir été instruit par les Américains des changements en Tunisie et en Égypte, Washington, on le sait maintenant, a joué un rôle essentiel, au moins dans l'accompagnement sinon dans le processus de déboulonnement des régimes Ben Ali-Moubarak. Pourquoi l'UE, avec son prestige, ses institutions, son histoire, ses histoires – le Vieux Continent compte en son sein les plus importantes ex-puissances coloniales mondiales– n'a-t-elle rien senti, rien vu venir, rien prévu, rien anticipé ? Depuis un bon bout de temps, les experts et les analystes les plus sérieux l'ont toujours rappelé, l'Europe à 27 n'est plus compétitive politiquement, si tant est qu'économiquement elle le soit. Pas évident. Le processus d'élaboration d'une décision ou d'une prise de position se règle aux Etats-Unis, en Chine, en Russie, au Brésil par un cabinet restreint et efficace. A la Maison Blanche, autour du président, son relex Hillary Clinton, trois collaborateurs et le discours, l'orientation, le ton sont donnés. Sur la Tunisie et l'Égypte, alors que les 27 ne s'étaient pas encore réunis, les Américains avaient, déjà, tout dit, tout déclaré, tracé les lignes rouges, blanches, vertes. Pour autant, ce n'est pas là la raison principale de la paralysie diplomatique européenne. Ce sont les intérêts divergents, voire contradictoires entre les grosses cylindrées (Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie) qui minent l'Europe, la rendent inaudible, invisible. Cela ira en s'accentuant, c'est évident, l'UE est arrivée à un point crucial dans sa construction. Soit elle saute les verrous, casse des tabous, comme l'entrée de la Turquie en son sein et l'assumer, soit elle décline et chacun reprendra ses billes. Vu son histoire, il semblerait que l'Europe s'achemine plutôt vers la seconde variante, dommage. Pour l'Europe. Pour l'équilibre du monde. Tunis-Le Caire : Bruxelles ne sait plus rien anticiper. L'Allemagne se positionne pour accueillir Moubarak (dossier médical = séjour longue durée), histoire de débloquer la situation institutionnelle au pays du pharaon des temps modernes. Est-ce, sera-ce suffisant ? Pas évident du tout. Les Égyptiens acceptent-ils un remake du coup d'état médical de Ben Ali pour déposer Bourguiba ? La dynastie Moubarak elle-même ne choisira-t-elle pas plutôt la confrontation pour un meilleur sort ? Le Royaume-Uni, perfide Albion, comme toujours colle aux basques des États-Unis en reste cramponné à l'Europe. Au four et au moulin. La France, elle, n'a plus grand-chose à proposer ou à imposer. Pays du Sahel, Côted'Ivoire, Tunisie, Égypte, Paris ne fait que céder du terrain. Aux Américains, aux Chinois, aux Russes et aux Allemands. Bruxelles, de ce fait, a raté les Communes de Tunis et du Caire.
A. M. Culture : rendre hommage à
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