ROUIBA ......

Charles Aznavour est l’invité d’honneur de ce treizième prime de la SA7 et c’est, fort logiquement, un de ses titres, « Je me voyais déjà », qui est l’objet de la traditionnelle collégiale d’ouverture. Laquelle, une fois de plus, s’avère assez inégale et confuse malgré l’évidente bonne volonté des élèves là-dessus.

Petit intermède émotion ensuite : Nikos annonce que ce prime est dédié à Carlos. Bonne initiative.

Le premier duo de la soirée met en présence l’artiste maison, Jenifer, qui, en compagnie de Lucie, nous offre « Tourner ma page » son dernier single, lequel cartonne pas mal en ce moment. Belle prestation de Lucie, qui ne cherche pas à en faire trop, nous gratifiant, de la sorte, d’un moment somme toute agréable, autant que puisse l’être un titre de Jenifer…

L’image des pieds de Travolta sur le générique de « Saturday night fever» surgit en moi lorsque arrive, pour un medley de deux de leurs titres, Robin, rescapé du mythique groupe de l’âge d’or du disco, « The Bee Gees ». Si au niveau apparence physique Robin m’a fait, ainsi qu’à la délicieuse créature qui suit le prime à mes côtés, un sale effet, sur le plan vocal, par contre il a quand même de beaux restes… Chargé de l’accompagner, Mathieu se vautre de manière spectaculaire sur la première partie de ce medley, « How deep is your love » mais, heureusement, se rattrape plutôt bien sur « Staying alive ». Prestation assez contrastée, donc.

Note obtenue : 14,3. Somme toute logique.

Jeremy suite à une « battle » face a Jeremy, « battle » ayant servi à alimenter la quotidienne, s’est vu offrir le droit de chanter en compagnie de Charles Aznavour un des titres phares de ce dernier : « Emmenez-moi ». Pour ma part, j’avais eu des doutes quant au bien fondé de ce choix et, malheureusement, ces doutes se sont trouvés confirmer. En effet, si Jeremy n’a pas été mauvais là-dessus, loin de là, il serait excessif de dire qu’il a été véritablement aussi brillant que dans les commentaires entendus ce soir… En effet, nous eûmes droit à une prestation honnête mais où Jeremy m’a sans cesse semblé en train d’essayer de décoller sans véritablement y arriver, malgré une attitude enjouée, trop sans doute, laquelle ne dissimulait pas vraiment le certain manque d’épaisseur de sa prestation.

Note obtenue : 16,3. Forcé, très forcé.

A défaut d’avoir un ouverture et, éventuellement, la possibilité de conclure avec une des trop rares filles restant au château, Quentin se voit proposer un duo avec Zucchero sur « Baïla Morena », titre qui fut, entre autres la BO des « Bronzés 3 ». Prestation plutôt sympathique et correcte de notre élève, même si sa prononciation italienne laisse pas mal à désirer…

C’est au tour de Lucie d’être notée sur « Aimer jusqu’à l’impossible » qu’elle interprète en compagnie de Tina Arena. En nous offrant une version assez sobre de ce titre, Lucie démontre qu’elle est capable de canaliser son énergie : un bon point pour elle.

Note obtenue : 14. Un peu sévère.

Nous avons ensuite droit au show de Martin Solveig, du « Sous-Guetta » comme le dira avec justesse la délicieuse créature qui suit le prime à mes côtés, en compagnie de Quentin et de Mathieu. Passons vite là-dessus : bruyant, énervant et à oublier au plus vite…

Retour à la musique pour un joli moment de douceur entre Claire-Marie et Jeremy sur « Evidemment ». Certes il y eu des fausses notes, certes on pouvait avoir un peu de mal à comprendre le sens de la chorégraphie Kamel Ouali, si charmante soit-elle, mais, au final, ce fut un très beau moment d’émotion et de sensibilité.

Retour de Charles Aznavour pour ce qui fut, peut-être, le plus beau moment de ce prime : un trio avec Mathieu et Bertrand sur « Mes emmerdes ». Bien chanté mais, aussi, plein de complicité et d’échange, ce trio fonctionne parfaitement. La quotidienne nous a vendu le duo Jeremy-Aznavour comme le « grand moment Aznavour » du prime : et bien, c’est loupé, c’était ce trio, se préparant dans l’ombre pendant que les deux coqs du château faisaient leur « battle », qui a raflé la mise..

Puisqu’on parle des deux coqs du château, c’est, après Jeremy, au tour de Quentin d’être noté, sur Tainted Love de Soft Cell, titre qu’il interprète dans le cadre d’une très périlleuse chorégraphie de Kamel Ouali. Brillante prestation sur le plan chorégraphique, certes, mais me laissant plus songeur au niveau vocal. Pour ma part, j’eu préféré une chorégraphie plus minimaliste mais plus d’intensité au niveau vocal. Mais, néanmoins, une belle performance à souligner.

Note obtenue : 16,7. Mérité pour la choré, un peu forcé au niveau vocal.

Jenifer revient ensuite pour un duo sur « C’est de l’or », un titre tout en refrain comme l’a judicieusement remarqué la délicieuse créature qui suit le prime à mes côtés, qu’elle nous interprète avec Claire-Marie. Belle interprétation de Claire-Marie, juste, dans le ton et assurant plutôt bien sur ce titre.

Note obtenue : 15. Logique.

On devrait dire aux mamans des « BB brunes », un groupe rock « qui monte », parait-il, que leurs enfants jouent aux rockers. Jeremy, dont la maman devrait être aussi prévenue dans les mêmes termes, les accompagne sur un titre nommé « Dis moi ». Assez léger, tout cela…

Dernier élève a être noté : Bertrand. J’aime bien Bertrand mais il faut bien reconnaître que sa prestation en duo avec Zuchero sur « Wonderful life » était tout sauf convaincante : au mieux passable, au pire, poussive et endormante à souhait... Dommage, Bertrand aurait pu faire mieux.

Note obtenue : 13. Logique.

Nous avons droit ensuite à un duo, sur « Entends-tu le monde » entre Jeremy et Tina Arena, laquelle aurait pu être seule tant Jérémy, désolé pour ses fans, m’a semblé assez inexistant là-dessus.

Voici arrivé le moment de la « collégiale des élèves » : un titre nommé « Si tu savais » que l’ensemble des candidats a du écrire et composer en deux jours. Sans rentrer dans le débat, lancé par Pascal Nègre sur le plateau, concernant un éventuel plagiat, fut-ce inconscient, relatif à ce titre je dirais que, vu le peu de temps consacré à cette œuvre, c’est un résultat plutôt correct, sans plus, qui nous a été proposé.

Après un moment promo de Jenifer à qui Quentin offre dans la foulée un disque de platine (entre nous pas étonnant qu’elle vende de la sorte, vu la pub constante que lui fait Tf1…) retour des élèves pour une dernière collégiale sur « Je n’aurais pas le temps ». Comme pas mal de collégiale, c’est une fois de plus assez inégal, même si une belle émotion se dégage néanmoins de cette version.

Nikos annonce ensuite les résultats des votes, tous les élèves ayant, pour rappel, été soumis au vote du public. Sans préciser si l’ordre d’appel est aléatoire ou indicatif d’un quelconque nombre de voix, Nikos appelle, dans l’ordre, Jeremy, Bertrand, Quentin et Mathieu, sauvés par le public. Ne reste plus que Claire-Marie et Lucie et c’est cette dernière qui reste sur le carreau…

Même s’il ne m’étonne pas vraiment, je regrette le départ de Lucie qui, je le crois, avait encore des choses à nous montrer. Toutefois, la rancœur qu’elle a manifestée à l’annonce des résultats m’a un peu déçu de sa part, cela manquait de classe. Ceci dit, ça commence à faire vide au niveau filles au château, sans qu’au niveau talent l’on puisse dire que les mecs sont véritablement supérieurs…

Pour conclure, un prime assez moyen, mais, néanmoins, supérieur à bien d’autres cette saison…

Renaud
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