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Entretien : SOUFIANE DJILALI, PRÉSIDENT DE JIL JADID, AU SOIR D’ALGÉRIE : «Le régime est à la merci d’un pic de tension»
Entretien réalisé par Khedidja Baba-Ahmed Soufiane Djilali annoncera aujourd’hui, officiellement, sa candidature à la présidentielle de 2014. C’était attendu, sa formation politique ayant déjà informé (communiqué du 27 septembre dernier) que Jil Jadid prendra part au scrutin, avec son propre candidat et que ce dernier n’est autre que son président. En très peu de temps, cette formation, qui n’existe que depuis 2011, a investi le champ politique et n’a laissé passer aucune occasion pour s’exprimer publiquement sur les événements politiques nationaux, très nombreux du reste et pour le moins des plus inattendus. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Soufiane Djilali n’a éludé aucune de nos questions. Son analyse de la situation politique dans le pays est implacable. «On veut nous vendre coûte que coûte l’image d’un surhomme absolument nécessaire pour la survie de la nation» ou encore, le fond du problème est qu’«ils ne veulent pas partir tout simplement car on verrait des choses dans les comptes de la nation, dans la conduite de nos finances, dans la politique économique et surtout dans les dossiers lourds de la corruption». Sans concession, il parle même de «rogue state» ou Etat voyou. Au plan économique, tout en argumentant par les chiffres, il assène notamment : «En 15 ans, rien de substantiel n’a été réalisé.» Quant aux chamboulements opérés dans les services et les déclarations sur ce point du SG du FLN, Soufiane Djilali, après un long développement et beaucoup de nuances, déclare : «En ouvrant les dossiers de la corruption, le DRS faisait le minimum de ce qui était attendu de lui : assurer la sécurité stratégique du pays. Mais apparemment, cela n’entrait pas dans les plans du clan.» S’il ne se dérobe pas devant l’échec de la tentative de son parti à faire alliance avec d’autres formations politiques, il conclut : «… La vraie opposition, elle, est trop peu homogène pour s’entendre sur une seule personne et cela est normal et même sain» et les lecteurs feront leur choix. Lorsque nous lui rappelions qu’il fut, en 2004, dans la campagne de Ali Benflis et lui demandions s’il retirait sa candidature au cas où ce dernier se présentait, Djilali Soufiane a eu cette réponse on ne peut plus diplomatique : «Dans tous les cas de figure, le parti arrête lui-même les grandes décisions en fonction de l’évolution de la situation et des événements.»
Le Soir d’Algérie : Dans une de vos dernières déclarations (septembre 2013), vous mettiez en garde contre le chaos et appeliez le Président à démissionner. Auparavant, vous lanciez, avec Benbitour et Mechati, un appel pour vous opposer au projet d’un éventuel quatrième mandat pour Bouteflika. Bouteflika n’a pas démissionné. Mais à ce jour et nonobstant les déclarations de Saïdani, Bouteflika ne s’est pas prononcé sur sa candidature, comme rien n’a encore filtré sur la révision constitutionnelle. Comment, dès lors, qualifieriez-vous ce mutisme, à moins de six mois des présidentielles ?
Soufiane Djilali : Oui, le pays est plongé dans l’incertitude et le flou, et c’est voulu. En fait, pour bien analyser la situation actuelle, il faut se remémorer les événements de ces derniers mois. Il y a trois phases distinctes. Avant, pendant et après l’hospitalisation du Président. Durant la première phase, celui-ci avait tous les atouts en main. Bien que rongé par sa maladie depuis 2005, il nourrissait un appétit encore intact pour le pouvoir. Autour de lui s’organisait le clan. Depuis quelques mois déjà, il avait engagé un plan impitoyable pour libérer à son profit la totalité de l’espace politique. Il a liquidé sans coup férir Ouyahia, puis Belkhadem et même toute l’Alliance présidentielle qui avait été politiquement consommée. L’entourage ne faisait confiance à personne et surtout pas à ceux qui ont été trop longtemps ses serviteurs zélés mais qui auraient pu se transformer en Judas à la moindre occasion. Une nouvelle architecture du pouvoir était alors décidée en incorporant des hommes un peu plus frais mais aux ambitions encore contrôlables…
Vous pensez à qui ? … Je pense à Ghoul et Benyounès en particulier. Quant à Louisa Hanoune, elle jouait alors le rôle de sniper. Elle tirait sans sommation sur toute personne qui se permettait de remettre en cause la sacralité du chef de la tribu. C’est dans cette configuration que les mises en scène pour l’appel au 4e mandat étaient programmées. Rappelez-vous les banderoles exhibées lors du match Mouloudia-Sétif, puis les préparatifs propagandistes pour la finale de la Coupe d’Algérie. Un anonyme «fonctionnaire de la présidence» avait même, fin mars, annoncé que le Président «ne souhaitait pas un 4e mandat mais que s’il était sollicité par le peuple, il réfléchirait à la question». On nous préparait là un scénario de mauvais goût, avec toujours cette méthode du dribbleur : le Président fait semblant d’être fatigué (tab djnanna), fait de la comédie pour attirer la compassion des Algériens et anesthésier ses opposants mais se prépare en réalité à perpétuer son règne. Or, il savait bien que le pays lui échappait. Son bilan économique et politique était tout simplement désastreux. Une sourde résistance se développait mais personne n’osait affronter «fakhamatouhou». Depuis 2004, tout le monde savait que s’opposer à lui pouvait entraîner de graves rétorsions. Ce sont des centaines de gens qui ont été directement touchés. Certains ont perdu leurs emplois, d’autres ont été ruinés par le fisc. Mohamed Benchicou l’a payé avec de la prison…, il n’est pas le seul d’ailleurs. A la tête du pays, il n’y avait pas une équipe qui travaillait pour les intérêts de la nation mais un clan qui avait en tête de s’approprier l’Algérie à n’importe quel prix !
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Actualités : RAPPEL DE L’AMBASSADEUR MAROCAIN Réponse ferme et sereine d’Alger
L’Algérie a décidé de maintenir l’ensemble de ses missions diplomatiques et consulaires au Maroc. Le ministère algérien des Affaires étrangères a opté pour la voie de la sérénité pour répondre au rappel de l’ambassadeur marocain par le palais royal. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Alger n’appliquera pas le principe de réciprocité. Vingt-quatre heures après la décision de Rabat de rappeler son ambassadeur, le ministère algérien des Affaires étrangères réagit, jeudi, en annonçant «le maintien en place de l’ensemble de ses missions diplomatique et consulaires dans le royaume du Maroc». «L’Algérie prend note avec regret de la décision du gouvernement marocain relative au rappel pour consultation de son ambassadeur à Alger. Cette décision injustifiée constitue une escalade malencontreuse qui s’appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l’Algérie dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d’aucune remise en cause sous l’effet d’interférences étrangères», indique le communiqué officiel rendu public jeudi. Le département de Ramtane Lamamra dénonce une volonté de «bilatéralisation» à outrance du dossier du Sahara occidental, argument fallacieux utilisé par le Maroc dans cette énième attaque contre l’Algérie. «La campagne ininterrompue de dénigrement de l’Algérie, menée avec acharnement par une partie de la classe politique marocaine, relayée et amplifiée par les médias publics de ce pays, est contraire aux relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays. Cette campagne préméditée et cette escalade procèdent manifestement de la pratique connue visant à la bilatéralisation d’une question qui relève de la responsabilité des Nations unies.» Et de rappeler la position inchangée de l’Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie. «La position de principe de l’Algérie sur le nécessaire parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental n’a jamais varié et le discours prononcé à Abuja par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ne fait que rappeler la constance de cette position qui est non seulement connue mais est largement soutenue par l’Union africaine, le Parlement européen ainsi que par de nombreux autres acteurs internationaux.» En fait, le terme «autres acteurs internationaux» désigne en premier lieu les Etats-Unis. Ce pays avait introduit dans le dernier projet de résolution présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU, une disposition visant à créer un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine. Cette proposition avait été retirée à la dernière minute suite à une intervention personnelle du roi Mohammed VI auprès de Barack Obama. Humilié par un de ses alliés stratégiques, le Maroc n’avait pas pour autant osé rappeler son ambassadeur à Washington. Mohammed VI, seul véritable maître de la diplomatie marocaine, se retrouve piégé par sa politique belliqueuse. Jusqu’où ira le jeune roi ? T. H.
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Sports : Football Ligue 1 (10e journée) L’ESS peut avancer, les locaux sur du velours…
La première moitié du calendrier de la Ligue 1 sera bouclée ce soir avec le déroulement de la 10e journée. Un round qui verra les équipes de tête affronter des adversaires à leur portée. L’ESS se déplacera, en effet, à Béjaïa pour affronter un MOB, certes ambitieux, mais qui n’a pas les moyens de résister à Delhoum et consorts décidés à récupérer les deux points perdus la semaine dernière devant le CSC. Ce dernier, en forme ascendante, reçoit de son côté le Chabab de Belouizdad dont les résultats en déplacement laissent à désirer (un seul point ramené de Bordj Bou-Arréridj sur les quatre matches joués loin du 20-Août). Une ville, Bordj en l’occurrence, qui accueille un ensemble du MCA tout aussi permissif à l’extérieur. Pour autant, des exploits des équipes visiteuses, aujourd’hui, ne sont pas à écarter. Même s’il est difficile d’affirmer que des formations comme l’ASO, la JSMB, le CRB Aïn Fekroune ou encore le RCA sont capables de bousculer leurs hôtes du jour, en l’occurrence l’USMH, la JSS, l’USMA et la JSK.
- M. B.
- Start
- Joué hier :
- MCEl Eulma - MC Oran
- Samedi 2 novembre
- Béchar (15h) : JS Saoura - JSM Béjaïa
- A Alger 1er-Novembre (15h) : USM Harrach - ASO Chlef
- A Bordj Bou-Arréridj (18h) : CABBA - MC Alger
- A Tizi-Ouzou (18h) : JS Kabylie - RC Arbaâ
- A Alger Omar-Hamadi (18h) : USMA - CRB Aïn Fekroune
- A Constantine (16h) : CSC - CR Belouizdad
- A Béjaïa (18h) : MOB - ES Sétif
- MO Béjaïa
Les Crabes veulent s’offrir le leader
Ayant enregistré une victoire contre le CRB (1-0) puis un nul (0-0) lors de son premier derby historique de la Soummam en Ligue 1 devant la JSMB, le MOB qui réalise plutôt ainsi une assez bonne opération avec quatre points en deux rencontres est appelé à recevoir aujourd’hui pour le compte de la dixième journée le leader du championnat, l’ES Sétif pour ce troisième match consécutif sur son terrain de Béjaïa. Les Crabes qui ont repris confiance après leurs deux dernières belles prestations devant leur public compte saisir ce rendez-vous face à l’Aigle Noir de Sétif pour s’offrir le leader du championnat et confirmer ainsi leur bonne voie. Les partenaires de Ferhat qui ont raté une belle opportunité de soigner leur capital points face à leur «frère ennemi» de la JSMB dans une confrontation qu’ils ont pourtant littéralement dominé de bout en bout affichent une ferme détermination à se ressaisir devant les Ententistes de Sétif. Empocher les trois points de la victoire pour quitter rapidement la zone des turbulences constitue l’unique mot d’ordre des crabes qui ont repris le chemin des entraînements dimanche dans une ambiance très joyeuse. Tout en se montrant lucides au vu de la difficulté de la tâche qui les attend face aux Noir et Blanc de Sétif, les hommes d’Amrani se disent prêts à relever le défi pour réussir à accrocher à leur tableau de chasse le champion d’Algérie en titre. Pour préparer ce rendez-vous, le driver des Crabes a programmé un match amical, lundi dernier, face à la formation de l’US Oued Amizour afin d’améliorer la cohésion du groupe et tester son plan d’attaque en prévision de cette confrontation d’aujourd’hui devant l’ESS. La joute amicale qui s’est terminée en faveur du MOB sur le score d’ un but à zéro sur une réalisation de l’omniprésent Malek Ferhat a constitué une belle opportunité au coach des Crabes de voir à l’œuvre à l’exception de Nemdil, toujours convalescent, l’ensemble de son effectif pour se fixer sur l’état physique et technique actuel de chacun de ses éléments à même de lui permettre de composer un Onze rentrant le plus compétitif en mesure de réussir dans cette mission sétifienne. Amrani a insisté auprès de ses joueurs sur le respect de ses consignes sur le terrain et fournir encore plus d’efforts pour espérer atteindre l’objectif de réaliser un bon résultat face à Sétif. «L’adversaire du jour n’est plus à présenter. Le match s’annonce très difficile face à une grande équipe de Sétif qui se présentera avec les mêmes intentions de repartir avec un bon résultat pour conforter sa place de leader. Ceci dit, le groupe s’est très bien préparé et hyper motivé pour réussir sa tâche. J’ai confiance en mes joueurs qui sont déterminés à se surpasser sur le terrain pour relever le défi d’empocher les trois points du match», a confié à la presse, le coach des Crabes, Amrani, à la veille de ce rendez-vous sétifien. Par ailleurs, comme de coutume à chaque confrontation à domicile, les Crabes ont rejoint l’hôtel des Hammadites de Tichy juste après la dernière séance d’entraînement observée dans l’après-midi de jeudi au stade de l’Unité maghrébine pour une mise au vert afin de permettre aux camarades de Rahal une totale concentration en prévision de ce rendez-vous important face à l’Aigle noir de Sétif. A. Kersani
JSM Béjaïa Un sursaut d’orgueil attendu
Auteure de la pire entame de saison depuis son accession parmi l’élite, c’est avec un mental en berne que la formation béjaouie s’apprête à affronter, aujourd’hui, à Béchar, l’équipe sudiste de la JS Saoura pour le compte de la dixième journée du championnat. Lanterne rouge avec seulement cinq points au compteur, la JSMB qui a concédé un énième faux pas la journée précédente à l’occasion de ce premier derby de la Soummam en Ligue 1 contre son «frère ennemi» du MOB va devoir aller chercher cette fois un résultat probant face à la JS Saoura pour espérer se relancer. Une tâche très difficile pour les partenaires de Mebarakou qui retrouveront sur leur chemin un onze de la JS Saoura mieux portant, occupant la neuvième place au classement et totalisant 12 points avec 3 victoires et autant de nuls et de défaites depuis le début de la compétition. Une équipe sudiste de la JS Saoura qui foulera la pelouse avec à l’esprit la cinglante défaite de 3 buts à zéro infligée pour rappel l’année écoulée à son adversaire du jour de la capitale des Hammadites. La mission du Doyen des clubs kabyles de Ligue 1 s’annonce donc très compliquée, sachant qu’il se déplacera pour cette confrontation amoindri de plusieurs éléments constituant les pièces maîtresses du groupe à l’image de Zafour, Laribi, Benyoucefi, Mebarki et Niati pour cause de blessure. Des absences de taille qui risquent d’influer négativement pour les Vert et Rouge quant à une issue heureuse de la rencontre. Ces défections en cascade inquiète énormément les supporters du team cher à Boualem Tiab ainsi que son coach Kamel Djabour qui se doit de faire face à cette rude épreuve et trouver des solutions pour composer un groupe rentrant à même de relever le défi et négocier judicieusement ce rendez-vous sudiste. Pour pallier ces défections qui affectent notamment son milieu du terrain, le driver béjaoui, pourra ainsi compter sur les services de certains éléments peu utilisés depuis le début de la compétition à l’image de Debka, Aoures, et Tatem qui revient d’une blessure. Le coach vert et rouge a aussi fait appel pour ce déplacement aux espoirs à l’instar de Benmansour, Saïghi et Aribi. Tous ces éléments auront ainsi devant eux une belle opportunité de montrer qu’ils peuvent apporter le plus escompté au groupe et s’imposer à l’avenir dans le onze titulaire de l’équipe. Aux défections pour blessure, le coach béjaoui a décidé de renvoyer deux autres joueurs Abdelouahid Belgherbi et Khaled Bouziani pour cause d’arrivée en retard à ladite séance d’entraînement le mercredi. Dans l’embarras, Kamel Djabour, déplorant ces défections, n’a pas manqué de pointer du doigt la mauvaise préparation d’inter-saison à l’origine de cette situation, selon lui. «J’observe au vu de la prestation des joueurs que le groupe accuse un énorme déficit sur le plan physique. Je m’attendais à trouver une équipe moins performante mais pas sur le plan physique. A ce moment de la compétition, l’équipe se devait normalement afficher un tout autre visage sur le plan de physique. Ceci dit, la réalité est là, au staff technique de trouver des solutions pour rectifier le tir», indique Kamel Djabour tout en se montrant optimiste pour redresser la barre. «La situation est très délicate. Ces absences nous pénalisent durement mais on n’a pas d’autres choix. L’heure n’est pas aux lamentations. Je me dois de faire face avec les moyens du bord pour essayer de composer un groupe compétitif à même de réussir un meilleur résultat», confie le coach du doyen des clubs kabyles de Ligue 1 qui se veut, néanmoins, optimiste pour ce déplacement à Béchar. «Le groupe s’est bien préparé pour ce rendez-vous. Les joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend sur le terrain. Ce sera un match difficile, certes, mais nous ne nous présenterons pas non plus sur le terrain en victimes expiatoires», a déclaré avant le départ vers Béchar, avant-hier jeudi, Kamel Djabour qui, faut-il le noter, n’a pas assuré les deux premières séances d’entraînement de la semaine. L’enfant d’Akbou s’est rendu en France pour régler quelques affaires personnelles, a-t-on appris. Après avoir passé la nuit de jeudi à Alger à l’hôtel Adghigh, les Béjaouis se sont envolés, hier matin, vers Béchar où ils éliront domicile en prévision de leur rencontre face à la JSS. Sur place, ils effectueront une ultime séance d’entraînement à l’heure du match. 18 joueurs ont ainsi fait le déplacement à Béjaïa. Il s’agit de Kacem, Cheheima, Mebarakou, Bouabta, Coulibaly, Aroul, Aït Ferguene, Hamouche, Meddahi, Tatem, Bangoura, Boukemacha, Aoures, Debka, Benmansour, Saïghi, Laribi, Messra. A. Kersani
USM Alger Djediat, Boudebouda, Bouazza et Ziaya écartés
Les joueurs Djediat, Boudebouda, Bouazza et Ziaya, considérés comme des cadres dans l'effectif de l'USM Alger, ont été écartés de la liste des 18 de leur équipe en prévision de la réception du CRB Aïn Fekroune, ce soir au stade Omar-Hamadi. L'entraîneur français, Rolland Courbis, leur a préféré des jeunes issus de l'équipe des moins de 21 ans (U-21) promus durant cet exercice en équipe fanion, comme cela a été le cas lors du précédent déplacement à Chlef face à l'ASO locale (0-0). D'autres joueurs-clés dans l'échiquier des Rouge et Noir, à l'image de Koudri et Seguer, ne feront également pas partie du Onze de départ samedi pour la deuxième fois de rang, selon la même source, ajoutant que Courbis «est toujours remonté» contre certains cadres de son effectif après la défaite concédée sur le terrain du MC El Eulma (1-0), lors de la 7e journée de la compétition. L'ancien driver phocéen devra d'ailleurs renouveler sa confiance au même Onze du match précédent, et dans lequel figurait trois espoirs : Rabti, Baiteche et Frioui, en plus de Ferhat, âgé de 20 ans, mais devenu un titulaire à part entière à l'USMA depuis la saison passée. Courbis, qui a émis le vœu de quitter la formation algéroise, pour dénoncer les agissements d’un «pyromane» qui perturbe ses plans au sein de la formation de Soustara devrait trancher son avenir après le match en déplacement contre le MC Oran samedi prochain.
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Sports : Handball Les Verts disputent plusieurs rencontres amicales
Le stage de Nymburk positif Séjournant dans la ville tchèque de Nymburk depuis vendredi dernier, sous la direction du duo Zeguilli-Kheraïfia, notre équipe nationale messieurs multiplie les rencontres amicales face à des équipes de club du championnat national de ce pays. Le premier de la série a eu lieu, devant l’équipe de Talent Plzen, sur le score de 30 buts à 28. Le lendemain, le Sept algérien a affronté et battu l’ensemble de Chadoz par 38 à 19. Pour son troisième test amical de mercredi dernier face HBC Jicin, la formation algérienne l’a remporté par 30 buts à 18. Avant-hier jeudi, les Verts étaient au repos et ont effectué une séance d’entraînement. Hier, les coéquipiers de Boudrali devaient avoir un dernier test. Sur l’évolution des joueurs, le DTN, Kheraïfia Habib, joint par téléphone, jeudi dernier en matinée, semble satisfait de leur rendement. Cependant, il nous a déclaré que l’effectif n’était pas au complet du fait de l’absence de plusieurs éléments pour blessure. Il s’agit des gardiens de but que sont Slahdji et Bousmal qui sont à Alger pour suivre des soins tout comme Mokrani qui se soigne en France sans oublier Boudrali Hichem qui s’est blessé légèrement au genou lors d’un match en Tchéquie. Concernant la participation des joueurs évoluant à l’étranger, seuls Boubayou, Rahim, Soudani, Benali et Yahia Sid-Ali qui ont participé à ce stage précompétif alors que Boultif est reparti à Doha avant la fin du séjour européen.
Championnat nationale Une Dames (7e journée) Constantine, une ville incontournable en cette étape Concernée par plusieurs affiches, cette cité jouera un rôle déterminant, lors de cette 7e étape de la phase aller. Aussi, la confrontation abritée par la salle de Bordj El-Kiffan entre les Pétrolières et les Olympiennes de Constantine s’annonce intéressante à voir et les Algéroises sont en mesure de s’imposer aisément. Chez les poursuivants, il y a l’ensemble de cette même cité, à savoir le FSC qui rencontrera, dans un derby local, le NRFC. Il y a aussi la formation d’El Biar qui pourrait revenir de Constantine avec le gain du match face à la modeste équipe de Didouche-Mourad. Ce trio pourrait devenir un quatuor si la formation de Gdyel s’impose face à celle du RIJ Alger qui ne voyage pas bien. Au milieu du peloton, Saïda et Badjarrah se retrouveront chez le premier nommé, dans un face-à-face assez équilibré. Pour le reste des affiches, l’ASFAK de Constantine et le HBCF Arzew en recevant, respectivement Touggourt et Awzellaguen, ont les moyens de vaincre mais attention à l’excès de confiance. H. C.
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- Start (ce matin, à 10h30)
- A Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers - OJS Constantine
- A Saïda : HHBS - CHB Badjarrah
- A Bethioua : HBC Gdyel - RIJA Alger
- A Constantine Zouaghi : ASFAK Constantine - ESFOR Touggourt
- A Arzew : HBCFA - JS Awzelaguen
- A Constantine : CR Didouche-Mourad - HBC El-Biar
- Joué hier : NRF Constantine - FS Constantine
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Culture : Il vient encourager l’édition de jeunes auteurs Julien Pescheur à Tizi-Ouzou
Julien Pescheur, gérant de la Société des Editions Franco-Berbères, de droit français en France et de droit algérien en Algérie, a été dernièrement l’hôte de Bouzeguène où il a organisé la vente-dédicace d’un recueil de poésie, Nnehta n tsusmi (le souffle des mots), signé Faredj Amrouche.
Faredj Amrouche fait partie d’une vingtaine de jeunes créateurs lancés par cette maison d’édition qui ouvre ses portes aux auteurs qui ne trouvent pas grâce auprès des éditeurs locaux. L’idée de venir en aide à ces jeunes auteurs qui ont des difficultés à publier leurs œuvres remonte à 2006, lorsque Julien Pescheur a fait la rencontre d’un jeune de Draâ-El-Mizan qui lui a fait découvrir l’histoire des berbères et leur culture plusieurs fois millénaires. Séduit par le concept de la transmission par l’oralité et encouragé par sa rencontre avec Camille Lacoste Dujardin, il se retrouve dans la peau d’un résistant de la culture amazighe pour dire, montrer et raconter l’héritage berbère dans une démarche artisanale incluant tous les aspects de la vie et de l’histoire berbères.Une motivation renforcée en apprenant que les berbères étaient les premiers habitants du Maghreb. Poussant plus loin sa curiosité, il s’est rendu compte que du point de vue de l’écriture, il y avait une différence entre les écrivains berbères «du dedans» et ceux de l’extérieur. L’éditeur, qui ne maîtrise pas la langue berbère, s’est entouré d’un comité de lecture composé d’universitaires et de personnalités reconnues tant en Algérie qu’en France. Il trouve ainsi «époustouflants» les titres et le choix des textes adaptés en langue française et absolument merveilleuse cette façon d’écrire, de parler de la souffrance, de l’amour et de la vie : «ça, c’est être bien kabyle», s’exclame Julien Pescheur qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, charmé par cette aventure intellectuelle qu’il partage de près avec les jeunes créateurs qui sont encore des dizaines à solliciter son aide pour faire connaître leurs œuvres. Se contentant de petits tirages, il évoque pour l’anecdote l’expérience avec des auteurs de renom comme Metref, auteur de Roman de Kabylie qui a été très lu. D’esprit fondamentalement large et se situant au-dessus de toute contingence politique ou idéologique, il s’investit dans la pérennité du livre et dans la quête perpétuelle des valeurs qui ont fait le monde s’érigeant en «un fervent nostalgique des valeurs perdues en France». L’on comprendra ainsi tout le sens de son coup de cœur pour le berbère quand il encourage l’avènement de la bande dessinée kabyle pour promouvoir l’histoire et la culture berbères car, explique-t-il, «on ne connaît par exemple rien sur l’occupation vandale». Ainsi, pour cet éditeur, la sauvegarde de tamazight passe irrémédiablement par la reprise en main des jeunes. S. Hammoum
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Au pays des morts qui ressuscitent le jeudi ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le Maroc a rappelé son ambassadeur à Alger. Alger va appliquer la règle de la réciprocité et rappeler…
… Cheb Khaled !
Tayeb Bélaïz était à Tlemcen. Bien. Très bien. A partir de Tlemcen, Tayeb 1 s’en est vertement pris à la bureaucratie. Bien. Très bien. Il a notamment dénoncé la tonne de papiers que l’on demande aux citoyens quotidiennement pour le moindre dossier à constituer. Bien. Très bien. Et pour illustrer son propos, Tayeb 1 s’est demandé à haute voix : «Pourquoi exiger des gens qu’ils ramènent à chaque fois un certificat de décès récent d’un de leurs proches ? Est-ce que le mort meurt plusieurs fois ?» Mal. Très mal. Oui, à partir de cet exemple qui se voulait pédagogique, tout s’est gâté. Mauvais exemple, Tayeb ! En Algérie, plus que dans tout autre pays, en Algérie, exclusivement même, on est obligé de demander à chaque fois des certificats de décès récents. Oui ! C’est une obligation. Et personnellement, je ne peux pas blâmer l’administration de le faire. Désolé, Tayeb Khouya, mais en Algérie, un mort peut mourir plusieurs fois. Comment ça se fait ? Tout bêtement, parce qu’en Algérie, et nulle part ailleurs, un mort bien mort peut ressusciter. Tu le sais bien, toi, Tayeb. Il y a toujours eu, du plus loin que toi et moi nous souvenons, des périodes de résurrection des morts assez stupéfiantes. ça a été scientifiquement prouvé. Même si rien, mais alors rien du tout ne permet d’établir un lien, les «périodes de résurrection massive» ont lieu généralement tous les cinq ans, voire plus souvent, à des dates intermédiaires en sus, en rab. Et de manière encore plus précise – et là je fais appel à ta mémoire prodigieuse Khouya Tayeb — les scientifiques s’étant penchés sur ce phénomène de résurrections massives se sont rendu compte qu’un jour de la semaine, plus particulièrement, concentrait la quasi-totalité de ces résurrections. Le jeudi ! Va savoir pourquoi le jeudi ! Et pas le dimanche, par exemple. Non ! Le jeudi, surtout. Et des fois aussi, le vendredi, entre 12 heures et 14 heures. Va, là aussi, savoir pourquoi le vendredi, à la mi-journée et en début d’après-midi. Mais ça, je pense Khouya Tayeb, qu’en tant que ministre de l’Intérieur, tu vas savoir très vite pourquoi le jeudi et le vendredi, l’Algérie est secouée par des vagues immenses de résurrection. Alors, tu comprends fort bien que le certificat de décès récent, ce n’est pas du luxe chez nous ! D’ailleurs, quand tu vois Tayeb Khouya – et toi, t’es bien placé pour le voir — l’état de certains de nos vivants, t’es bien obligé de te demander s’ils vivent encore, ou s’il s’agit de revenants, de morts ressuscités. Mal ressuscités, je te l’accorde volontiers. Mais remis sur pieds de chaises, quand même. Non Tayeb ! A Tlemcen, t’étais très bien. Tout allait comme sur des… roulettes. Jusqu’à ce fatidique moment où tu t’es attaqué aux actes de décès récents. Non, Tayeb ! Un conseil, touche pas aux actes de décès récents. C’est ton principal outil de travail. Et en bon artisan, tu n’as aucun intérêt à ne pas prendre soin d’un de tes principaux outils. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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