087-/-ACTUALITES Du Samedi 28 Mars 2015087
Samedi 28 Mars 2015
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Samedi 28 Mars 2015
السبت 28 مارس 2015 م
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Samedi 28
Calogero – « Un jour au mauvais endroit » Victoires de la Musique 2015
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ELLE ESTIME QU’ON DOIT «REDONNER LA PAROLE AU PEUPLE» La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a évoqué hier la tenue d’«élections anticipées », dans le but de redonner la parole au peuple. «Le PT est un parti indépendant. Personne ne lui dicte ses positions», assure Louisa Hanoune Suite... |
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L'info en continu
Quand le souffle d'In Salah enflamme Tunis Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial... |
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Actualité
Quand le souffle d'In Salah enflamme Tunis
Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial...
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Transport aérien : Aigle Azur étoffe son offre vers l'Algérie
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International
L'Algérie face à l'axe Riyad-Le Caire
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Tunisie : une marche demain contre le terrorisme
La Tunisie prépare sa marche «contre le terrorisme» en espérant y rassembler dimanche des dizaines de milliers de personnes...
Avec les anti-gaz de schiste au forum social mondial
Quand le souffle d’In Salah enflamme Tunis
le 28.03.15 | 10h00
Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial dont on sait l’attachement viscéral aux questions environnementales et aux énergies non-polluantes.
Et pourtant, la délégation «officielle» algérienne l’a fait ! La coalition UGTA-Associations a, en effet, organisé ce jeudi une thématique sur les «bienfaits» du gaz de schiste. La petite salle de TD de la faculté des sciences de Tunis qui a accueilli cet atelier a été vite débordée, le sujet ayant drainé du monde, et pas que «tawaâna», en raison, précisément, de son total décalage en regard de la «ligne éditoriale» du Forum. «Quelle drôle d’idée de venir au Forum social pour défendre le gaz de schiste !» lâche un activiste «gaouri».
L’expert en énergies renouvelables, Mahmah Bouziane, chargé de prêcher la bonne parole et faire la promotion de l’hydrocarbure non-conventionnel le plus décrié au Forum, a dû vivre un grand moment de solitude. En tout cas, la salle ne lui était guère acquise, tant s’en faut. Tout débuta dans le calme en cette matinée grise et pluvieuse, l’expert s’appliquant à expliquer doctement, laptop en main, que le gaz de schiste n’était pas si méchant que cela, et qu’en gros c’était la seule alternative «pour assurer une transition énergétique durable et aller vers une énergie à zéro carbone».
M. Mahmah, chercheur au Centre de développement des énergies renouvelables et conseiller auprès du ministère de la Jeunesse, s’est employé à démonter «les informations erronées véhiculées sur le Net» comme il dit, à propos du gaz de schiste. L’expert estime que le sens profond du développement durable «c’est toute démarche de renforcement des capacités» d’une nation. «Même dans notre culture musulmane, l’islam préconise la zakat et non pas la thésaurisation et incite à l’exploitation de l’existant.
Tout ce qui est sous le sol doit être exploité.» Le gaz de schiste serait ainsi une gigantesque nappe d’argent endormie dans ces coffres-forts naturels que sont les roches fossiles et qu’il faut faire «capitalistiquement» travailler au nom de la croissance.
Un potentiel de quelque 19 800 milliards de m3 selon l’orateur, faisant de l’Algérie la troisième réserve mondiale de gaz de schiste. «Mais il faut une évaluation critique des puits», fait-il remarquer. Chiffres à l’appui, l’expert minimise l’impact de la fracturation hydraulique sur les réserves hydriques.
«Entre 2000 et 2014, la quantité d’eau utilisée à travers le monde pour la fracturation varie entre 3700 et 20 000 m3 par puits. C’est ça la réalité», insiste-t-il. «Cela n’a rien à voir avec les 15 millions de m3 avancés par certains». Il ajoute que les réserves d’eau de la nappe albienne en Algérie sont de l’ordre de 60 000 milliards de m3. «Si nous voulons forer 100 000 puits sur 50 ans, à raison de 20 000 m3 par puits, on consommera à peine 0,04% à 0,86% de cette nappe», soutient-il, sûr de ses chiffres. «Je suis moi-même un militant de l’environnement», rassure le spécialiste en soulignant qu’il y a «un manque d’informations fiables sur l’exploitation du gaz de schiste».
Citant les expériences américaines et canadiennes comme des «références mondiales», il reconnaît cependant que «l’expérience américaine comporte des défaillances liées à la culture du libéralisme». «Elle n’est pas transportable, car elle est intimement liée à une atmosphère économique et culturelle proprement américaine». Bouziane Mahmah se dit nettement plus favorable à l’expérience russe. «Les Russes utilisent la fracturation à l’hélium», a-t-il avancé en concédant que «la fracturation hydraulique n’est pas la bonne solution. Il est plus indiqué de recourir à l’hélium». «C’est un gaz rare et cher !» objecte notre activiste français.
«Cher par rapport à quoi ? Moi je parle du cas algérien !» rétorque M. Mahmah. «Pour nous, il n’est pas cher. L’Algérie est le 3e pays producteur d’hélium avec 40 millions de m3/an qui lui rapportent 39 milliards de dollars d’exportation.» Et de marteler : «Pourquoi tout est permis pour les Européens et pas pour les pays de la région MENA, pour les pays arabes, maghrébins, africains ?» s’énerve-t-il. L’orateur termine son exposé en plaidant pour la fracturation à l’hélium «afin d’exploiter cette richesse dans l’intérêt de ma région, mais aussi dans l’intérêt de l’humanité».
Certains pouffent en entendant cela. Et l’expert de s’expliquer : «Oui, dans l’intérêt de l’humanité ! Je vous défie de me proposer une autre approche que le gaz de schiste pour aller vers un carburant à zéro pollution. Vous, votre approche est à zéro croissance !» Le défi est lancé. Et le débat fut extrêmement tendu, chaud comme le vent passionné d’In Salah. Incarné par Kacem, fougueux militant anti-gaz de schiste du bassin d’Ahnet, l’un des tout premiers à avoir sonné la mobilisation dans la région.
«Vous n’êtes pas à l’ENTV !»
«Nous avons commencé à nous mobiliser le 3 juin 2014», détaille-t-il. «On a dépassé le stade des discussions sur l’utilité ou non du gaz de schiste. Nous nous sommes clairement prononcés sur cette question et nous sommes prêts à rester sous les tentes jusqu’à l’été s’il le faut !» Kacem a une pensée pour les femmes de In Salah. «Je salue la résistance de nos femmes. Les femmes courageuses de In Salah.
Elles ont résisté avec cœur et elles continuent. Et nous sommes prêts à affronter les compagnies internationales, quitte à camper devant les puits !» La salle crie d’une seule voix : «Rafidhoune ! Rafidhoune ! El Ghaz assakhri rafidhoune !» (Nous refusons le gaz de schiste).
Entre-temps, les activistes algériens avaient sorti leurs pancartes, gravées de slogans anti-gaz de schiste. Tahar Belabès, du mouvement des chômeurs de Ouargla, a du mal à contenir sa colère. «Non au gaz de schiste !» s’égosille-t-il, le visage cramoisi. Kacem poursuit : «On est sortis dans la rue car le pouvoir a refusé le débat.
On nous a fermé les salles.» Puis il lâche : «El kerche chebaâna wel karama mouhana. Yenâal bou el pétrole !» (Le ventre est plein et la dignité écrasée. Maudit soit le pétrole !) La salle s’écrie : «Nous sommes tous In Salah !» Les contre-expertises citoyennes se succédèrent durant toute la matinée, chacun s’évertuant à apporter, avec force arguments techniques, la contradiction à l’expert «officiel». Ayad Yougourthen, farouche opposant au gaz de schiste, contre-attaque : «Apparemment, vous prenez cette assemblée pour des ignorants», lance-t-il. «Le gaz de schiste est un désastre environnemental, sanitaire et humanitaire.
Et économiquement, il est très coûteux», résume-t-il. «Aux Etats-Unis et au Canada, il est extrait à 80, 86 dollars et n’est rentable qu’à partir de 90 dollars. Quel est le prix du pétrole aujourd’hui ?» Mohamed Benatia, du mouvement anti-gaz de schiste marocain, prend le relais : «C’est un danger pour notre santé ! En Pennsylvanie, 30% des bébés présentent des malformations génétiques.
On va tuer vos bébés, on va tuer votre avenir !» Pour lui, «la fracturation hydraulique est une technologie terroriste. Il faut lui appliquer la loi antiterroriste !» Fateh Titouche, de l’association Action Citoyenne pour l’Algérie, en remet une couche : «Le gaz de schiste a été imposé par le pouvoir algérien.
Mais sachez qu’ici vous n’êtes pas à l’ENTV ! Vous êtes au Forum social mondial. Quand vous dites ‘‘Fakhamatouhou’’, vous êtes un bon expert, sinon vous êtes banni !» Fateh pointe la gouvernance méprisante de «l’oligarchie politico-pétrolière» dans cette affaire : «Comment pouvez-vous rester sur la même position après trois mois de souffrances à In Salah ? Là-bas, ils ont fait du porte-à-porte pour expliquer les dangers du gaz de schiste, tandis que vous vous n’avez fait aucun effort pour expliquer votre démarche. Vous continuez à gérer nos ressources dans l’opacité la plus totale, sauf que cette fois-ci c’est loin d’être gagné !»
Mustapha Benfodil
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Après le crash de l’A320 de « Germanwings »: Vers de nouvelles mesures de sécurité dans le cockpit des avions
le 28.03.15 | 12h39
Tous les scénarios ont été pris en compte après les attentats de septembre 2001 contre le World Trade Center de New York pour sécuriser les vols. Mais pas la probabilité d’un suicide du commandant de bord ou de son copilote. Aucune compagnie n’a jusque là intégré dans son dispositif sécuritaire cette éventualité.
Paris / De notre correspondant
L’accident de mardi dernier, où le copilote de l’A320 de la « Germanwings » Andreas Lubtiz a volontairement fait écraser son appareil contre une montagne des Alpes françaises selon Brice Robin, procureur de Marseille, risque de changer les mesures de sécurité.
Afin que ce scénario ne se répète plus, plusieurs compagnies européennes ont déjà annoncé qu’elles allaient prendre une nouvelle mesure de sécurité.
Celle-ci consistera à imposer trois personnes dans le cockpit, de façon à ce que deux d’entre elles soient toujours présentes à l’intérieur. La troisième personne pourrait être éventuellement être le chef de cabine ou une hôtesse qui viendra rejoindre le poste de commandement de l’avion lorsque un des deux pilotes s’absente pour aller faire ses besoins ou parler avec les passagers.
La canadienne AirTransat, Norwegian Air Shuttle, Icelandair et Easyjet ont déjà annoncé qu’elles comptaient imposer la présence d’au moins deux personnes dans le cockpit en permanence dans les prochains jours.
La fédération allemande du secteur aérien (BDL) a emboité le pas. Elle a aussi indiqué qu'elle allait dorénavant imposer cette règle à ses pilotes. Air France réfléchit de son coté à ce nouveau dispositif et la direction générale de l’aviation civile, qui a organisé jeudi dernier une réunion au sommet, réfléchit, quant à elle à ce système.
D’autres propositions ont été mises sur la table. L’une d’elles propose de « fliquer le pilote », en le soumettant à une batterie d’examens médicaux et psychologiques tout au long de sa carrière professionnelle. L’autre est d’embarquer dans le cockpit un « policier » pour surveiller les faits et gestes des pilotes. Mais cette dernière proposition ne recueille pas l’adhésion des compagnies aériennes.
Cependant pour le patron de la Lufthansa « «Quelles que soient les mesures de sécurité que vous pouvez avoir dans une société, quelle que soit la rigueur des procédures, rien ne pourrait empêcher un tel acte isolé ».
« Pas d’indices d’un contexte terroriste »
Le procureur de Marseille Brice Robin, qui a dirigé l’enquête, pense qu’on s’achemine de plus en plus vers l’hypothèse d’un suicide provoqué par le copilote Andreas Lubitz. Le procureur de Marseille a exclu toute fausse manipulation, dans la mesure où il faut tourner plusieurs fois le bouton de commande, a-t-il expliqué jeudi lors d’une conférence de presse. Il a, par ailleurs, confirmé l’information donnée par le New York Times, selon laquelle le commandant de bord se trouvait à l’extérieur du cockpit. Il ne pouvait donc pas rejoindre sa place car la porte était fermée de l’intérieur.
Les images et les données livrées par la boite noire montrent que le commandant de bord avait demandé plusieurs fois à son adjoint de lui ouvrir la porte, allant même jusqu'à essayer de la défoncer, mais en vain. La thèse du suicide est donc plus que jamais évoquée.
Jeudi, le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maizière a assuré qu’il n’y avait pas « d’indices d’un contexte terroriste ». Néanmoins, les journalistes n’ont pas cessé de demander qu’elle était la véritable religion d’Andréas Lubitz avant que le magistrat marseillais ne réponde avec une pointe d’agacement « je ne connais pas la religion du copilote ». Mais il a ajouté que le copilote, âgé de 28 ans, qui« travaillait depuis quelques mois seulement au sein de la compagnie allemande » « avait néanmoins les capacités de piloter l’avion ».
Aucun appel radio, aucun signal de détresse
La boite noire a permis aussi de restituer un peu l’ambiance qui régnait à l’intérieur de l’appareil avant qu’il se n’écrase contre la montagne. Ainsi, on peut d’ores et déjà dire que la mort des passagers était « instantanée » et que les « cris n’étaient entendus dans l’appareil qu’au tout dernier moment avant l’impact ». Le parquet de Marseille a précisé aussi que la bande sonore laissait entendre que « l’avion aurait probablement glissé sur un talus avant de s’écraser complètement ».
Cette descente vers l’enfer a duré huit longues minutes. Huit longues minutes durant lesquelles l’avion n’avait émis aucun signal de détresse, selon la tour de contrôle de Marseille. Cette dernière a essayé de rentrer en contact avec l’appareil. Mais le copilote n’a jamais répondu. Devant le silence troublant de ce dernier, la tour de contrôle de Marseille a alors demandé à d’autres avions de contacter l’A320. Toutes les tentatives sont restées sans réponse. Tous ces indices font dire au procureur de Marseille qu’il s’agit bel et bien d’un acte suicidaire de la part du jeune pilote allemand, écartant de fait la thèse terroriste.
Yacine Farah
Les entreprises ignorent le décret de 2014 : Les titulaires d’un DEUA en colère
le 28.03.15 | 10h00
Les titulaires d’un diplôme bac+3, d’études universitaires appliquées (DEUA), menacent de réinvestir la rue après quelques mois d’accalmie.
Une année après la promulgation du décret de reclassification des titulaires de ce diplôme dans la Fonction publique, l’administration n’est toujours pas décidée à l’appliquer, renvoyant ainsi la régularisation des salariés concernés aux calendes grecques. Le décret présidentiel 304/07 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires a été, rappelons-le, aboli et abrogé par le nouveau décret 14-266 du 28 septembre 2014, consacrant ainsi le classement des DEUA à la catégorie 11 du groupe A, comme cela a été réclamé durant plusieurs années.
«Plusieurs entreprises publiques, notamment du secteur de l’énergie, refusent toujours l’application des dispositions de ce texte, sous pretexte que le ministère n’a pas émis de correspondance aux directions concernées, ce qui est totalement erroné. Nous avons appris que la Fonction publique a instruit toutes les directions pour l’application de ce décret, mais cela est resté sans suite», dénonce le collectif des titulaires de DEUA, qui a mené durant plusieurs années un vaste mouvement de protestation pour sensibiliser autour de «l’injustice subie par ces diplômés». Un appel a été lancé aux ministères concernés et au président de la République «pour réparer cette injustice».
Le collectif menace de reprendre les actions de protestation, si «la ou les entreprises continuent à ignorer la loi».
Les titulaires d’un DEUA occupant des postes dans des entreprises publiques, dont Sonelgaz et Sonatrach, étaient privés de promotion et subissait «une injustice salariale comparé à leurs collègues occupant les mêmes postes».
Formés en majorité durant les années 1990, les titulaires de ce diplôme sont souvent confondus avec les diplômés des centres de formation professionnelle qui, eux, ne sont pas détenteurs de baccalauréat. Avant le décret de 2014, les textes régissant la Fonction publique ne reconnaissaient pas le DEUA en tant que diplôme universitaire. Une année après la promulgation du texte «réparateur», cela ne semble pas s’améliorer pour eux…
Fatima Arab
Mascara : Touati demande à Bouteflika de quitter le pouvoir
le 28.03.15 | 10h00
Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a demandé, hier à partir de Mascara, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de quitter le pouvoir.
Il lui reproche de «favoriser les étrangers, encourager la classe bourgeoise et mépriser et affamer le peuple», tout en lui imputant la responsabilité de la situation critique que traverse le pays, notamment l’avenir sombre qui lui est prédit.
Devant ses militants réunis à la salle de cinéma El Feth de Mascara, M. Touati qui a dit que «toutes les décisions concernant l’avenir de notre pays sont prises après concertation avec des parties étrangères», a tenu à déclarer que «l’Algérie, pour le gouvernement français, est considérée comme un département d’outre-mer». Moussa Touati a justifié ses déclarations par la décision de François Hollande portant sur l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire français.
«Les sociétés qui avaient payé les autorisations de permis d’exploration du gaz de schiste en France ont été purement et simplement orientées vers l’Algérie», a souligné le président du Front national algérien.
M. Touati a, en outre, ajouté que «les gens qui sont au pouvoir n’accordent aucun intérêt aux revendications du peuple. Ils n’obéissent qu’aux ordres émanant de l’étranger» au point où, a-t-il poursuivi, «nous sommes devenus des indigènes dans notre propre pays».
Abdelouahab Souag
Ligue 2 - 24e Journée : L’USMB prend le large
le 28.03.15 | 10h00
L’USM Blida a fait un grand pas vers un retour en Ligue 1 après sa victoire à l’arraché contre le WA Tlemcen (1-0), alors qu’au même moment, son poursuivant direct le RC Relizane est tombé face au troisième, le DRB Tadjenanet (1-0) dans le choc de la 24e journée du championnat d’Algérie de Ligue 2, disputée hier.
Grâce à un but de l’inévitable Mellika à l’entame de la seconde période, l’équipe de la ville des Roses a enregistré sa 13e victoire de la saison et porte désormais son avance à 9 unités sur ses deux dauphins le RC Relizane et le DRBT. A six journées de l’épilogue de la compétition, les hommes de Kamel Mouassa possèdent 11 longueurs d’avance sur le quatrième, l’O Médéa, et sont plus que jamais aux portes de l’élite. L’affiche de cette journée entre le DRB Tadjenanet (3e) et le RC Relizane (2e) a tenu toutes ses promesses et est revenue aux locaux grâce à une réalisation de Boulainine (53’).
A la faveur de cette victoire, les hommes de Bougherara rejoignent leurs adversaires du jour à la seconde place avec 38 points. Pour l’entraîneur du DRBT, le rêve de l’accession est désormais permis pour son équipe. «Dieu merci, nous avons gagné. Cela a été difficile mais le plus important ce sont les trois points. Nous avons assuré notre maintien en L2, maintenant le rêve de la montée est permis. Nous allons jouer nos chances à fond», a déclaré Bougherara à l’issue de la rencontre. Le grand perdant de cette journée est incontestablement l’O Médéa qui a été accroché à domicile par le CRB Aïn Fekroun (0-0). L’OM, qui restait sur un succès en déplacement contre la JSMB, s’est montré incapable de trouver le chemin de la victoire. Avec ce résultat nul, l’O Médéa recule à la quatrième place avec 11 longueurs du leader. De son côté, le MC Saïda reste bloqué à la cinquième place après son nul face à l’ESM Koléa (1-1).
Le CA Batna (6e), qui restait sur une dynamique de bons résultats, est tombé sur le fil face à l’A Boussaâda sur un but de Belgharbi (90’). Dans le bas de classement, le WA Tlemcen reste scotché à la 14e place après sa nouvelle défaite, la neuvième de la saison face au leader. Les hommes de Abderrahmane Mehdaoui sont désormais dos au mur à six journées de la fin de la compétition. L’ESM Koléa (15e) s’est contenté pour sa part d’un nul face au MC Saïda (1-1), un résultat qui n’arrange guère les hommes de Saïd Hammouche qui se dirigent tout droit vers la division amateur, tout comme la lanterne rouge l’AB Merouana, incapable de s’imposer sur sa pelouse contre l’AS Khroub (0-0).
APS
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Cyclisme – tour de Constantine victoire de Keddah
le 28.03.15 | 10h00
Le Tour international de Constantine, huitième épreuve du grand Tour d’Algérie 2015, s’est terminé hier avec la troisième étape courue entre Constantine et Oum El Bouaghi, puis retour à Constantine sur une distance de 137 km.
Cette dernière étape a été remportée par le jeune Algérien Salim Keddad, qui a parcouru la distance en 3h33’ 21’’ devant le Belge Pyfferon Mathias de l’équipe CT 2020, à une seconde d’avance et l’Algérien Nabil Baz du Club Sovac (même temps que le Belge). En revanche, l’Erythréen Amanuel Ghebreigzbhi a conservé le maillot jaune tout en s’adjugeant le maillot blanc du meilleur espoir.
Le maillot rouge du meilleur sprinter est revenu à l’Algérien Abderrahmane Mansouri, du Club Sovac, qui avait la veille remporté l’étape Constantine-Mila-Constantine. Enfin, le maillot à pois du meilleur grimpeur est endossé par l’Erythréen Tesfatsion Mehari. La course d’hier a été très tactique, menée par l’Erythréen Amanuel, lequel a su gérer son avance au classement général. Malgré quelques tentatives au début de la course par des coureurs algériens, ces derniers ont été vite rejoints par le peloton de tête, conduit par le maillot jaune.
Les dernières étapes ont connu un engouement particulier chez la population de l’Est du pays. L’on s’attend à une présence plus importante aujourd’hui lors du Circuit international de Constantine, 9e épreuve du Grand Tour d’Algérie 2015. Le GTAC 2015 se terminera lundi avec le circuit de Mouzaïa au cours duquel sera décerné le maillot orange du vainqueur. Celui-là sera désigné en fonction du nombre de victoires du Tour, annonce le président de la FAC, Rachid Fezouine.
A.S.
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