Actualités : INTERVENTION MILITAIRE AU MALI La communauté internationale hésite
Sur le pied de guerre, depuis quelques jours déjà, les troupes de la Cédéao doivent encore patienter avant de pouvoir éventuellement intervenir dans le nord du Mali. Conditionné par la couverture internationale, une résolution onusienne, l’accord passé entre Bamako et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ne pourra connaître un prolongement pratique avant, au moins, une semaine. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - En dépit d’un forcing français, l’Assemblée générale de l’ONU n’a rien précipité. La réunion sur le Sahel et le Mali, tenue en marge de la grande plénière onusienne, n’a pas vu ses débats dominés par les hérauts va-t-en-guerre. Même les Américains, à qui colle la réputation de faucons, avancent de manière prudente. La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a plaidé pour une plus large concertation régionale et internationale, étant donné les défis complexes et interconnectés qui caractérisent la crise malienne. Même le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avance d’un pas pesé, appréhendant, à juste titre, les graves conséquences humanitaires, y compris des déplacements de populations que pourrait générer une intervention militaire au Mali. «J’ai l’intention de nommer un envoyé spécial pour le Sahel», a affirmé Ban Ki-moon. Au niveau africain, hormis la Cédéao, excitée par la perspective d’un exercice militaire dans le territoire de l’Azawad, dès le début de la crise malienne, et l’Afrique du Sud qui s’est déclarée favorable à une participation à l’effort militaire mais pas avant d’épuiser toutes les voies de solution pacifiques, le reste des Etats d’Afrique plaident toujours pour une solution politique. En première ligne, les pays du champ qui subiront inéluctablement les conséquences d’une intervention militaire étrangère dans l’Azawad, un territoire sur lequel Aqmi et d’autres organisations islamistes extrémistes ont fait main basse. L’Algérie, qui milite pour une solution politique négociée, a eu l’opportunité de rappeler sa position lors de la réunion sur le Sahel et le Mali. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a évoqué les trois axes fondamentaux sur lesquels devra s’articuler la solution à la crise. D’abord que les Maliens soient les premiers acteurs, ensuite que la communauté internationale tienne compte non seulement de la volonté des Maliens eux-mêmes mais aussi des intérêts de sécurité nationale des pays du champ voisins et qu’enfin la supervision et la coordination soient dévolues à l’Union africaine. La solution politique négociée, l’Algérie la souhaite dans les meilleurs délais. Une position qui ne plaît pas au pouvoir de Bamako et de la Cédéao qui exhortent le Conseil de sécurité de l’ONU à délibérer rapidement dans le sens de l’autorisation de l’intervention armée dans le nord du Mali. Une intervention, au demeurant, préparée depuis plusieurs mois. Bamako et la Cédéao comptent le soutien franc de la France qui, même si elle exclut une participation à l’effort de guerre par l’envoi de troupes au sol, se déclare prête pour un soutien logistique. La France s’enthousiasme pour une décision onusienne devant permettre l’exécution du plan d’intervention concocté par la Cédéao et Bamako. Laurent Fabius ne perd pas espoir et s’attend à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunisse au cours de la semaine et rende son verdict. S. A. I.
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Mazal Djenanus !
Par Maamar Farah Quand Belkhadem dit clairement que son parti appuie un quatrième mandat, ne suggère-t-il pas qu’il n’est pas question de limiter ces mandats dans la nouvelle Constitution, ni de revenir à la copie de 1996 ? Alors à quoi riment les engagements de Tab Djenanus à Sétif ? Je ne pense pas que Tab Djenanus parlait de lui-même quand il a dit qu’il fallait débarrasser le jardin des vieilles figures qui le hantent depuis longtemps. Il préparait le départ de Zerhouni, Belkhadem et des autres… Voilà les vrais Tab Djenanus ! Lui, il faudra l’appeler désormais Mazal Djenanus ! maamarfarah20@yahoo.fr «Le FLN sera condamné, par la nature des choses, à évoluer vers des structures fascistes.» (Ferhat Abbas)
Sports : FOOTBALL POUR PERMETTRE AUX FANS DE SOUTENIR EN FORCE LES VERTS ہ BLIDA 35 000 billets mis en vente le 13 octobre
35 000 billets seront mis en vente pour le match Algérie- Libye prévu le dimanche 14 octobre au stade Mustapha- Tchaker (20h30), comptant pour le 3e et dernier tour retour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN- 2013, a affirmé hier vendredi le directeur de l'enceinte de Blida, Mohamed Belhadja. «Il y aura 35 000 billets qui seront mis à la disposition du public désireux d'assister à cette rencontre. La vente débutera la veille du match, soit le samedi 13 octobre à partir de 9h, jusqu'à épuisement des billets», a indiqué à l'APS le premier responsable de l'Opow de Tchaker. Le directeur du stade a souligné qu'au vu de l'importance de ce match, qui «drainera certainement la grande foule», la direction a décidé de revoir à la hausse le nombre des billets qui seront en vente. «Au préalable, ce nombre de billets n'était pas d'actualité, mais après consultation de différentes parties, nous avons décidé de mettre en vente la totalité des places du stade, par souci de donner la chance à tout le monde pour assister à ce rendez-vous », a-t-il ajouté. Evoquant le côté organisationnel de ce match, Mohamed Belhadja a révélé que le wali de Blida, Mohamed Ouchen, a procédé mercredi dernier à l'installation du comité d'organisation, qui a «aussitôt entamé son travail pour garantir toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de cette rencontre». Concernant le prix des billets, le directeur de l'enceinte de Tchaker parle de deux catégories. «Pour les places des gradins, le prix est fixé à 200 DA, alors que pour les tribunes, le supporter doit payer la somme de 1 000 DA», a t-il précisé. Par ailleurs, Mohamed Belhadja refuse de qualifier ce match de «haut risque», précisant que «la vigilance sera de rigueur et plus présente» que par rapport aux précédents matches des Verts. Lors de la rencontre aller, disputée le 9 septembre à Casablanca (Maroc), l'Algérie l'avait emporté sur le score d'un but à zéro, grâce à une réalisation signée Hilal Soudani.
Sports FOOTBALL CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (4e JOURNÉE) Le leader en appel à Constantine JS KABYLIE Se redresser ou (re) bonjour la crise CABBA - JS SAOURA Les retrouvailles MC EL EULMA Attention à Essafra SONATRACH ENTRE DANS LE CAPITAL DES CLUBS DE LIGUE 1 Tassili Airlines achète 75 % des parts de la SSA CS Constantine … JS KABYLIE Se redresser ou (re) bonjour la crise L'ES GUELMA EN DEUIL L'ancien keeper Djamel Boukahoul tire sa révérence FOOTBALL POUR PERMETTRE AUX FANS DE SOUTENIR EN FORCE LES VERTS À BLIDA 35 000 billets mis en vente le 13 octobre CAN-2013 (ÉLIMINATOIRES/ DERNIER TOUR) Trio arbitral guinéen pour Algérie-Libye Nouvelles des Verts d’Europe Ishak Belfodil qualifié en équipe nationale d'Algérie QATAR-ALGÉRIE Championnat du Qatar : «L'absence prolongée de Bougherra est pénalisante pour Lekhwiya» (Belmadi) SE PRÉPARANT POUR LA CAN-2013 DES U17 AU MAROC Les Algériens
Culture 50 ANS DE POUVOIR EN ALGÉRIE DANS UN FILM DE HERVÉ BOURGES* Ceux qui l’ont exercé et leurs opposants en parlent CHEB HASNI ASSASSINÉ IL Y A 18 ANS (29 SEPTEMBRE 1994) Il reste inoubliable et irremplaçable pour ses fans EN LIBRAIRIE LES BLOUSES BLANCHES DE LA RÉVOLUTION DE MOSTEFA KHIATI Le médecin du maquis 6e FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POÉSIE À PARIS Fusion avec Azeffoun CINÉMA Zabana représentera l'Algérie à la 85e session des Oscars Le coup de bill’art du Soir Hey Joe ! ACTUCULT
Pour l’obligation du port de blouses roses et bleues à l’Assemblée ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Grosse tension au sommet du pouvoir. Les clans se livrent une guerre sans merci, chacun voulant placer son homme de confiance à la tête de l’entreprise la plus stratégique du pays.
Netcom !
A peine «élus» — je m’excuse pour ce gros mensonge d’entrée de chronique, dès la première ligne — les nouveaux députés s’absentent déjà, «afwadjan, afwadjan », nombreux, en masse. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le président de cette Assemblée qui, ayant fait ce constant consternant, et ayant remarqué que les parlementaires préféraient suivre en coulisse les débats sur le circuit télé interne, a dû employer un stratagème d’école primaire pour ramener les «représentants de le peuple» vers l’hémicycle : il a ordonné de couper la retransmission des travaux sur grands écrans. Mazette ! Et pourquoi, tant qu’on y est ne pas imposer le port de tabliers roses et bleus à ces députés ? Je n’y verrais personnellement rien de choquant. Si l’on fonctionne à ce niveau-là de responsabilité élective et représentative avec un cerveau encore embué par les miasmes de l’école buissonnière, autant alors en endosser l’habit, n’est-ce pas ? C’est d’autant plus alarmant que là, en ce moment, ce qu’ils sèchent les bougres, c’est tout de même la présentation et la discussion du programme Sellal. Je veux bien que l’avenir de la mission de Curiosity sur Mars ne sera pas bouleversée par le programme de Monsieur Propre, ses dix commandements anti-poubelle et sa détermination à éradiquer sans Rahma et sans aucune possibilité de Réconciliation les détritus et autres gravas qui jonchent nos villes, mais tout de même ! Ces députés sont fraîchement installés dans l’hémicycle. Ils n’ont pas une mandature complète à leur compteur. Encore moins plusieurs mandatures. Et donc, en tant que WW, ils devraient au moins faire zaâma, faire semblant d’être là les premiers mois. Comme nous, à l’époque, à l’école. A la rentrée, nous nous y pointions. Nous étalions même nos affaires neuves sur la table. Et c’est ensuite, bien ensuite, que nous enjambions le petit muret pour aller musarder ailleurs. Eux, non ! Même pas de période probatoire, de round d’observation comme diraient mes collègues de la sportive. Dès l’entame de leur championnat, ils sont loin du stade. D’où l’avantage des blouses roses et bleues. Au moins là, si vous croisez dehors de grands dadais fringués de la sorte, sachez que ce sont vos «représentants». Excusez-moi encore une fois pour cet autre mensonge. A la dernière ligne de cette chronique. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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