SECOUSSE TELLURIQUE DE 4,0 ENREGISTRÉE, HIER, À AIN DEFLA
Une secousse tellurique d’une magnitude de 4,0 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée samedi à 3h54 (heure locale) dans la wilaya de Aïn Defla , a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) cité par l’agence APS.
L’épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au nord-ouest de la localité de Aïn Kherba, a précisé la même source.
Séisme de magnitude 4 à Aïn Defla
Une secousse tellurique d’une magnitude de 4,0 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée samedi à 3h54 (heure locale) dans la wilaya de Aïn Defla , a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) cité par l’agence APS.
L’épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au nord-ouest de la localité de Aïn Kherba, a précisé la même source.
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Secousse tellurique de 4,0 enregistrée, hier, à Ain Defla, Mohamed Hamdache : « L'activité ...
Secousse tellurique de 4,0 enregistrée, hier, à Ain Defla, Mohamed Hamdache : « L’activité sismique en Algérie, un phénomène normal »
Deux secousses telluriques se sont produites en moins de 48 heures. Y a-t-il lieu de s’inquiéter ? « Assurément pas », soutient Mohamed Hamdache, chercheur au Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG).
PUBLIE LE : 23-08-2015 | 0:00
Deux secousses telluriques se sont produites en moins de 48 heures. Y a-t-il lieu de s’inquiéter ? « Assurément pas », soutient Mohamed Hamdache, chercheur au Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG).
Contacté, hier, par nos soins, Mohamed Hamdache souligne que les secousses telluriques enregistrées ces derniers jours en Algérie sont « tout à fait naturelles » et résultent de l'activité sismique « normale » qui caractérise le nord du pays. « Il n’y a pas de phénomène anormal », a-t-il déclaré. A retenir, dans ce contexte, l'Algérie est un pays à risque sismique « modéré », contrairement à d'autres pays comme le Japon, Iran Turquie ou le Chili, qui ont une activité sismique forte.
Mais que se passe-t-il en réalité ? En d’autres termes, qu’est ce qui déclenche un tremblement de terre ? M. Hamdache explique que « nous vivons toujours un mouvement compressif de la plaque africaine avec la plaque eurasienne, donc, une accumulation des contraintes d’énergie réparties sur le nord de l’Algérie, notamment ». Ce chercheur signale que cette accumulation des contraintes d’énergie génère parfois, selon la nature du sol, une rupture et des accumulations se libèrent sous forme d’ondes sismiques ».
Il a fait savoir que « chaque mois, une centaine de secousses sont enregistrés, à travers toutes les régions d’Algérie. Cependant, 80% de ces secousses ne sont pas ressenties ».
En réponse à une question relative à l’éventuelle prédiction d’un séisme avec les dernières avancées technologiques, notre interlocuteur répondra par le négatif. « Il n’existe aucune théorie ayant permis la prédiction d’un séisme ».
Quant à la surveillance de l’activité sismique, M. Hamdache relève que le CRAAG est aux standards internationaux. Il dispose d’un réseau composé d’une centaine de « stations modernes et permanentes lesquelles émettent par voie satellitaire ». Ces stations sont de qualité optimale et peuvent enregistrer un séisme quelle que soit la magnitude, même s’il est de 0,1 et 0,2 sur l’échelle de Richter, assure M. Hamdache. Et de poursuivre : « En fait, toute l’activité est cernée en trois minutes et on est, alors, alerté sur nos téléphones portables. Après quoi, l’équipe chargée de la surveillance permanente qui est mobilisée 24H/24 vérifie l’information et la localisation du séisme et le CRAAG envoie des fax d’information à la tutelle, la protection civile et l’APS ».
M. Hamdache et tout en réitérant que le phénomène est normal note que « le mouvement est continu et permanent en Algérie ». Il convient de souligner toute l'importance pour la population d'intégrer la notion sismique dans son vécu et ce, afin de ne pas céder à la panique.
Pour ce qui est du respect des normes parasismiques dans les projets de construction, il est utile de rappeler qu'une réglementation dans ce sens a été mise en place par les pouvoirs publics au lendemain du séisme de Boumerdès et qu'elle est régulièrement actualisée.
Pour rappel, une secousse tellurique d'une magnitude de 3,6 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée vendredi à 2h10 (heure locale) à Bologhine, en mer. Selon les précisions du CRAAG, l'épicentre de la secousse a été localisé à 14 km au nord-est de cette ville.
La même source a fait savoir qu’une autre secousse tellurique d'une magnitude de 4,0 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée, hier à 03h54 (heure locale) dans la wilaya d’Ain Defla. L'épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au nord-ouest de la localité de Ain Kherba.
Soraya Guemmouri
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