Tour de France: Epernay-Montargis : Victoire de Cavendish
Tour de France: Epernay-Montargis
Vidéo du Jeudi 08 Juillet 2010
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Tour de France: Epernay-Montargis
08-07-2010
Epernay-Montargis: 187,5 km
Victoire de Cavendish |
Tour de France 2010
Résumé des étapes précédentesMercredi 07 Juillet Mardi 06 Juillet Lundi 05 Juillet Dimanche 04 Juillet *******************
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JEUDI 08 JUILLET
Le Britannique Mark Cavendish (HTC-Columbia), en échec depuis le début du Tour de France, a enlevé son premier sprint massif, jeudi à Montargis, pour remporter la cinquième étape. Submergé par l'émotion, "Cav" a pleuré d'abondance tout en recevant les félicitations de plusieurs coureurs, entre autres du maillot jaune toujours porté par le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank). Jeudi 08 juillet 2010, 18h42 Le porteur du maillot vert, le Norvégien Thor Hushovd, a pris la cinquième place devant Sébastien Turgot, premier Français comme la veille (6e). L'Italien Alessandro Petacchi, vainqueur des deux premiers sprints massifs (Bruxelles, Reims), s'est retrouvé enfermé dans la dernière ligne droite. Il n'a pu faire mieux que 8e en conclusion des 187,5 kilomètres de cette étape sans conséquence pour le classement général. En cette très chaude journée, trois coureurs se sont lancés à l'aventure dès le 6e kilomètre. Le champion d'Espagne Ivan Gutierrez, le Belge Jurgen Van de Walle et le Français Julien El Fares ont obtenu jusqu'à 6 min 50 sec d'avance sur le peloton (Km 36,5) avant d'être tenus à distance raisonnable, de l'ordre de quatre minutes, par le peloton. La poursuite s'est intensifiée dans le final (1 min 30 sec aux 25 km, 40 sec aux 10 km) mais la jonction avec Gutierrez, le dernier à insister, n'est intervenue qu'à 4 kilomètres de l'arrivée. A Montargis, Cavendish a obtenu sa onzième victoire d'étape dans le Tour auquel il participe pour la quatrième fois. En 2008, il s'était imposé à quatre reprises avant de gagner six sprints massifs l'année passée. Depuis le début du Tour, le coureur de l'île de Man avait été mis hors jeu. Par une chute survenue à 2,2 kilomètres de l'arrivée à à Bruxelles dimanche dernier. Par ses propres limites, mercredi, à Reims, où il avait été largement dominé (12e). Doté d'un tempérament de feu et volontiers provocateur -il a déjà été sanctionné cette saison pour un doigt d'honneur lors de son succès d'étape au Tour de Romandie-, le Britannique a bénéficié du soutien de son équipe HTC-Columbia qui s'est dévouée pour lui tout au long de l'étape. Mais, après avoir vu deux éléments du train (Martin, Rogers) fatigués à 3 kilomètres de l'arrivée, Renshaw a changé de tactique. Il a laissé les coéquipiers de l'Américain Tyler Farrar dicter l'allure dans le final et a attendu les derniers hectomètres pour lancer Cavendish. "Mark avait besoin de gagner, pour qu'il surmonte ses blocages", a estimé son conseiller, l'ancien coureur allemand Erik Zabel, qui s'est longuement entretenu avec lui après son échec de Reims. Avec un jour de retard, son protégé lui a offert sur le terrain un beau cadeau d'anniversaire pour ses 40 ans. "J'avais une telle pression !", a reconnu celui qui a été étiqueté le "bad boy" (mauvais garçon) du peloton. Surtout après avoir été à l'origine d'une chute collective le mois dernier à l'arrivée d'une étape du Tour de Suisse qui a contraint deux de ses rivaux (Boonen, Haussler) à renoncer au Tour. "On m'a traîné par terre, on m'a accusé de toutes sortes de choses", a souligné Cavendish qui a fait un mea culpa partiel: "Je n'étais pas blanc comme neige." Sur ses ambitions sportives pour la suite, il est redevenu optimiste: "J'ai eu une mauvaise journée hier (Reims), mais je me sens vraiment bien dans ce Tour. Je pense que je peux reproduire ce que j'ai déjà fait." Victoire de Cavendish. Parfaitement bien placé, le Britannique domine ce sprint de la tête et des épaules. Renshaw, le poisson-pilote du Cav', a tracé une ligne superbe pour son sprinter qui signe sa première victoire d'étape sur ce Tour 2010. Sinon, du soleil, une échappée de trois hommes et une deuxième journée de repos pour le peloton. 17h22: Flamme rouge. Les Garmin sont au top. 17h21: Profitez. Autant de kilomètres pur savourer les 5 derniers kilomètres. 17h20: Impossible de tenter une échappée, les équipes de sprinteurs sont à la planche. Et ça déboule. 17h19: La lampre met en route pour Pettachi. Les Columbia viennent mettre leur roue au milieu. 17h18: A 4 km, c'est fini pour Gutierrez. 17h17: Plus que 5 kilomètres. Les sprinteurs s'accrochent à la selle de Cavendish. Attention, ça peut être dangereux. 17h14: Les échappés vont être croqués. Moins de 20 secondes. Guttierez tente une dernière attaque pour accrocher le maillot de meilleur combattant du jour. 17h13: Le train Columbia est sur des rails. Enfin une étape pour Cavendish? 17h03: Toujours un écart de 1'20 environ à 17km, le peloton a-t-il trop attendu pour revenir? 17h: Plus que 17 km à tirer! Allez, les gars, on appuie un grand coup et on y est. 16h45: Pour les nostalgiques d'un âge d'or du dopage qui s'embêtent devant cette étape, on rappelle que Ricardo Ricco est actuellement maillot jaune du Tour d'Autriche. 16h44: 16h37: Pendant ce temps-là, Pineau descend chercher des bidons. La dure vie d'un maillot à pois dans la chaleur de la plaine. 16h28: Grosse actu en tête du peloton. Changement de roue pour Menchov ramené par deux équipiers. Ca bouge. Pendant ce temps-là, Cancellara fait du relationship au coeur du peloton. 16h17: Les échappés continuent à prendre le soleil. Deuxième journée de repos pour le peloton. 16h10: Tient, c'est l'heure de la pause pipi sur le Tour, le propriétaire du champ dans lequel ils vont tous pisser va être content. 16h08: Nous traversons le fameux village de Villecerf, dont les habitants s'appellent...quelqu'un a une idée? 16h04: Nous sommes à 60 km de l'arrivée. L'échappée n'a plus que 2'10 d'avance. A l'évidence, comme ils bossent le 14 juillet, les coureurs font encore relâche aujourd'hui. 15h55: Encore une fois, Polo la Science nous fait visiter le pays. Heureusement qu'il est là Polo... 15h45: Bon, et bien vivement samedi. Là, c'est quand même pas fun. 15h35: Alala, le temps où les échappées prenaient 5-10-15 minutes... 15h20: Petit point sur la course: l'échappée constituée de 3 coureurs, dont le Français Julien El-Fares et l'Espagnol Gutierrez, a 3'45 d'avance sur un peloton qui ne musarde pas...mais presque. 15h08: Un Columbia fait le train, comme d'hab...pour Cavendish. Mais il faudrait pas que ça rate aujourd'hui. Bonjour et bienvenue sur ce live. Aujourd'hui encore, ça sent le sprint à plein nez. Certes, il y a une échappée...mais à moins de 4'. Ca ne rigole pas sur le Tour. Le maillot jaune: Fabian Cancellara
Publié le Jeudi 08 Juillet à 17:58 Après avoir raté le coche sur les deux premiers sprints du Tour 2010, Mark Cavendish a retrouvé sa fulgurante accélération dans la dernière ligne droite de l’arrivée à Montargis. Bien que le train de la formation HTC-Columbia ait comme la veille connu quelques imperfections dans le final, Mark Renshaw, le dernier accompagnateur, a parfaitement ouvert la voie à son leader dans les 250 derniers mètres. « Cav » remporte sa 11ème étape sur le Tour de France. Sivtsov, la machine à rouler Mon équipe va bien, et nous avons fait ce qu’il fallait. Nous devions aussi veiller à ne pas dépenser trop d’énergie, en prévision des difficultés qui nous attendent dans les jours à venir. Je pense que nous sommes prêts.J’ai entendu que c’était mon 20ème jour en jaune. Je ne peux pas dire que j’ai arrêté de compter, mais je n’ai pas exactement tenu à jour mon compteur. C’est beaucoup. Je ne serai peut-être jamais capable de dire que j’ai gagné le Tour, mais je pourrai toujours raconter que j’ai porté le Maillot 20, 21 ou 22 jours. Je ne sais pas où cela s’arrêtera, mais chaque jour je prends du plaisir avec, même dans ces jours fous de chaleur maximale.Cela reste toujours un rêve de remporter le Tour. Mais j’ai d’autres objectifs, et je vais plutôt me concentrer dessus. Je me suis juste placé dans la roue de Mark Renshaw, et je savais qu’il allait me déposer au bon endroit. C’est ce qu’il a fait. Lorsque nous avons regardé le final sur Google Earth ce matin, nous ne savions pas qu’il y avait une montée, mais Erik Zabel nous a ensuite informés que ce n’était pas plat. Nous avons réussi à tenir un rythme très rapide, et c’est une sensation incroyable de s’imposer au bout.Toute cette pression qui s’est accumulée pendant l’année est maintenant évacuée. Mais je vais bien sûr essayer d’en gagner encore d’autres. Dieu merci, aujourd’hui le travail a été récompensé. C’est le Tour de France, la plus grande course du monde, et c’était le but de l’année de s’imposer à nouveau ici. Nous n’avons pas été très chanceux durant les premiers jours, et hier cela se passait bien aussi mais j’ai laissé tomber les gars ! Aujourd’hui ils ont fournit un travail parfait à 100 %, ils ont fait encore plus que ce qui leur est demandé, et c’est un atout incroyable de les avoir avec moi. Ils mettent toute leur confiance en moi. ‘Kosta’ (Sivtsov) par exemple, est bandé des pieds à la tête, mais il a passé 300 km en tête sur les deux derniers jours ! Tony Martin et Michael Rogers ont quant à eux des enjeux importants dans les jours qui viennent pour le classement général, et ils continuent à rouler pour moi. J’ai eu des doutes sur moi-même, particulièrement hier, mais nous avons joué un très bon coup et c’est bon de gagner, enfin. C’était vraiment très rapide et très nerveux dans le final, sur des routes plutôt étroites où tout le monde voulait être devant. Nous savions qu’il y avait un virage à 600 mètres de l’arrivée, et il y a eu une grosse bagarre car il fallait déjà se trouver dans les 10 premiers pour espérer gagner. J’ai dépensé tellement d’énergie dans ce passage, à me caler sur le rythme de Renshaw, que je n’en avais plus assez dans les deux cents derniers mètres pour pouvoir répliquer.C’est vrai que Boassen-Hagen est peut-être entrain de devenir la principale menace pour mon maillot vert ! Il est là tous les jours, et il semble de mieux en mieux. Il serait assez comique de nous retrouver tous les deux à la lutte pour la tête du classement par points. Ou dans un finish pour une étape. CYCLISME - Le renouveau de Cavendish?...
Tour de France: Cavendish renoue avec la victoire en remportant la 5e étape
Sur l'arrivée en faux-plat légèrement montant, Cavendish, lancé par l'Australien Mark Renshaw, a devancé nettement l'Allemand Gerald Ciolek et le Norvégien Edvald Boasson Hagen, déjà troisième la veille.
C'est un jardinier d'un hôtel qui découvre que ses rosiers font plus de dix mètres de haut, que ses tomates font 10 centimètres de diamètres et ses melons dix kilos…
Il appelle le directeur:
"Moi, je veux bien que accueillir le Tour de France, mais dites aux coureurs d'arrêter de pisser dans le jardin..."
Ok, c'est douteux, mais on fait ce qu'on peut. A vous.
Le maillot à pois: Jérôme Pineau
Le maillot vert: Thor Hushovd
Meilleur jeune: Geraint Thomas
>> Retrouvez les classements ici
Etape 4: Epernay-Montargis (187,5 km)
Encore une étape courte et plate. A priori, on ne voit pas comment les sprinteurs pourraient laisser échapper une victoire qui leur est promise. La question est plutôt: quel sprinteur peut tirer son épingle du jeu. On l’a vu, l’Italien Alessandro Petacchi est en forme et Hushovd veut assurer son maillot vert. Reste à savoir si Cavendish va redevenir le crack qui avait enlevé six victoires d’étape en 2009. La guerre des sprinteurs continue.
Le parcours entre Epernay et Montargy:
Le résumé anticipé du jour:
Aujourd’hui, les baroudeurs et autres aventuriers rendent les armes. La veille, ils ont vu que les équipes de sprinteurs ne veulent plus laisser passer d’étape. Dans les voitures, les directeurs sportifs bouillonnent. «Bon, les gars, on arrête de se cacher. Debout sur les pédales et à l’attaque», harangue Vincent Lavenu. Mais les coureurs n’ont pas la tête à ça. Ni les jambes. Devant, les Lampre et Columbia font un contre-la-montre par équipe. Ça roule à 60 km/h. Quelques coureurs ne parviennent pas à tenir la cadence, le peloton se coupe en deux. Dans les rues de Montargis, le premier peloton déboule. Cette fois, Cavendish se met dans la roue de Petacchi. Pas de chance, l’Italien a décidé de faire relâche. Le Britannique a juste le temps de lever la tête pour voir Farrar, emmené par Dean, s’envoler. Encore raté. Les Columbia ont bossé pour rien.
La vidéo du jour:
Pour donner un peu de courage aux attaquants, une vidéo avec une grosse échappée qui va au bout. Si ça peut donner des idées:
Etape 6 - Épernay Montargis 188 km
La formule Cavendish
Au km 6, le champion d’Espagne lui-même lance un mouvement à l’avant du peloton. Jose-Ivan Gutierrez (GCE) est suivi par Julien El Farès (COF) et Jurgen Van de Walle (QST). Le trio ainsi constitué progresse rapidement, jusqu’à obtenir une marge de 7’55’’ au km 28. Mais la bride se resserre aussi vite, puisqu’après 50 km de course, l’écart est déjà repassé sous les cinq minutes. A l’avant du peloton, l’équipe HTC-Columbia met au travail sa machine à rouler, Kanstantin Sivtsov. Chargé de maintenir un rythme régulier pour garder l’échappée sous contrôle, l’équipier de « Cav » mène sa mission, soutenu par l’effectif de Saxo Bank : au passage au deuxième sprint intermédiaire (km 126,5), l’écart n’est plus que de 2’20’’.
Lampre veut aussi un sprint
C’est justement à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée que les maillots bleu et rose de Lampre font leur apparition en tête du peloton. La subtile accélération diminue encore la marge dont dispose les échappés : à 30 km, les trois attaquants du jour ont 1’40’’ d’avance. Le parfum de la ligne attire également les coureurs de Cervélo, Hushovd ayant un maillot à défendre. Dix kilomètres plus loin, la situation se complique encore un peu plus pour Gutierrez (GCE), El Farès (COF) et Van de Walle (QST), qui persistent avec un avantage de 1’20’’.
La 11ème pour le 111
A 6,5 km de l’arrivée, alors que l’écart n’est plus que de 25’’, Jose-Ivan Gutierrez parie sur ses talents de rouleur : il lâche ses deux compagnons et tente de finir en solitaire. Mais il est avalé à moins de 4 km de la ligne, par un peloton qui prépare uns sprint massif en règle. A 3 kilomètres de la ligne, le train de Garmin prend les commandes pour emmener Tyler Farrar. Mais dans la dernière ligne droite, Mark Cavendish, particulièrement bien emmené jusqu’à 250 mètres par son poisson-pilote Mark Renshaw, retrouve l’accélération imparable qui a fait sa réputation. Il remporte avec une longueur d’avance sur Ciolek sa 11ème victoire sur le Tour de France.Fabian Cancellara : « Nous sommes prêts »
Mark Cavendish : « Dieu merci, le travail a été récompensé »
Thor Hushovd : « J’espère qu’il y en aura un autre demain »
LE CLASSEMENT
Classement général individuel | |||
1. | CANCELLARA F. | SAX | 22:59:45 |
2. | THOMAS G. | SKY | + 00:00:23 |
3. | EVANS C. | BMC | + 00:00:39 |
4. | HESJEDAL R. | GRM | + 00:00:46 |
5. | CHAVANEL S. | QST | + 00:01:01 |
6. | SCHLECK A. | SAX | + 00:01:09 |
7. | HUSHOVD T. | CTT | + 00:01:19 |
8. | VINOKOUROV A. | AST | + 00:01:31 |
9. | CONTADOR A. | AST | + 00:01:40 |
10. | VAN DEN BROECK J. | OLO | + 00:01:42 |
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